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L’ERREUR FONDAMENTALE DE L’HUMANITÉ

ANALYSE GÉNÉRALE DE L’ACTE D’AMOUR

7.2 L’ERREUR FONDAMENTALE DE L’HUMANITÉ

Dans le texte des dix commandements, il est dit : « Travaillez six jours sur 7, le septième est le jour du repos consacré au Se igneur votre Dieu ».

Amusons-nous à faire un petit calcul très symbolique ! On pense (ou prie) à Dieu d'une manière suivie, au maximum une heure par semaine (en moyenne de la popu-lation), mais vraisemblablement plus exactement une heure par mois. Or le troi-sième commandement nous enseigne de consacrer notre temps à Dieu, et au pro-chain, un jour par semaine, soit, au minimum, huit heures par semaine. Donc, le chrétien qui va régulièrement à l'Église est à une heure sur 8 heures (1/8) seulement de son devoir dominical. Devoir est le mot qui ne devrait pas être écrit ni compris, car ce n'est pas un devoir, c'est probablement seulement un avis donné à l’être hu-main afin qu’il sache que l’être huhu-main a besoin de ces huit heures d’attention spiri-tuelle par semaine pour être un être humain qui essaie d’évoluer sur le plan spirituel. Mais en fait, il faut être en relation constante avec Dieu, pour tout ce que l’on dé-sire recevoir. Il n’est pas possible d’établir un contact avec Dieu sans exercice préala-ble. Aucun être humain ne peut construire définitivement sans essais ; dans toute action humaine, tout se construit peu à peu. Il en est de même avec la relation avec Dieu. Ce manquement vis-à-vis d'une proposition du Créateur est probablement la plus grande erreur qu’ait commise l’humanité. Ce sont huit heures essen-tielles de travail spirituel non accompli dont nous n'avons pas encore aujourd'hui mesuré les conséquences. C'est certainement ces huit heures par semaine qu'il nous fallait pour enfin déplacer des montagnes, avoir des yeux pour voir et des oreilles

pour entendre. Évidemment que par rapport à une semaine de quarante heures cela fait 8 heures divisées par 40 heures ce qui fait 20% du temps de travail hebdoma-daire, ce qui est, pour les pauvres hères que nous sommes, beaucoup. Monsieur le Créateur vous nous en demandez un peu trop ! Je me demande si notre Père qui est aux Cieux n'est pas un peu un rêveur !

Donc, nous ne consacrons absolument pas le temps nécessaire pour faire évoluer notre esprit, notre âme et régénérer notre corps. Les êtres spirituels consacrent cha-que moment de la journée pour se mettre en contact avec Dieu de même cha-que les métaphysiciens. Pourtant, me direz-vous, il y a des moines et des moniales qui sui-vent cette voie relationnelle avec Dieu depuis deux mille ans et n’ont obtenu que peu de résultats spectaculaires, hormis les saints dont, par exemple, Padre Pio ! Que faut-il donc en déduire ? Nous pensons que la méthode suivie n’est peut-être pas la meilleure, et qu’une nouvelle approche doit être développée ; la (ou les) méthode mise en pratique par les Églises n’apportant pas le réconfort que l’on pourrait atten-dre de notre Père créateur. D’autres personnes que les gens d’Église possèdent des dons, mais ceux-ci ne sont en général reconnus ni par la science ni par les Églises. De ce fait, il n’y a pour ainsi dire pas de progression spirituelle.

Que penser d’une civilisation dite chrétienne qui sous prétexte de laïcité (à la fran-çaise ?) n’enseigne pas aux écoles de tous types ni aux universités la loi fondamentale de l’univers, la loi d’Amour ? Que penser d’une civilisation dite chrétienne qui ne sait même pas ce qu’est la loi d’Amour éthique et qui, partant, a d’énormes diffi-cultés à distinguer l’amour affectif et l’Amour éthique. C’est bien cet enseignement de la loi d’Amour que le Seigneur nous a demandé de suivre un jour par semaine (nos huit heures ci-dessus) pour enfin déplacer des montagnes puisque nous en avons reçu la capacité ; Padre Pio, lui, l’a démontré. Que penser d’une civilisation dite chrétienne qui a besoin de la neurologie pour enfin comprendre – en fait, seuls quelques élus le savent – que par la méditation on peut fondamentalement modifier son cerveau, vivre une nouvelle vie meilleure et que rien n’est définitif dans notre existence ; cela a été dit il y a 2000 ans par une métaphore : « Si vous aviez un peu de foi, vous déplaceriez des montagnes ».

Mais nous ne sommes toujours pas capables d’exploiter ce trésor, parce que nous voulons rester aveugles. Cette loi d’Amour ne peut se comprendre en écoutant les sermons ecclésiastiques, il ne suffit pas d’aller une heure le dimanche à l’église pour comprendre l’injonction du Christ : Aime ton prochain comme toi-même. La com-préhension nécessaire de cette loi d’Amour pour vivre en harmonie avec les autres ne peut être abandonnée au gré et au plaisir de chacun, car l’équilibre tout entier de la civilisation en dépend. La laïcité mal interprétée peut devenir une niaiserie ; elle l’est aujourd’hui. Enseigner la loi d’Amour ainsi que les différentes religions dans les écoles est une nécessité fondamentale pour la cohésion des peuples.

ACTES D’AMOUR BONS ET PETITS

La capacité d'Amour du règne minéral est probablement assez mal reconnue, mais cette capacité s'est fait jour lorsque le minéral a nourri le végétal.

L’acte du minéral qui donne de sa substance au végétal pour qu’il vive (car sans lui il mourrait) est un acte d'Amour, au sens défini par le principe d’Amour. La litho-thérapie (la guérison par les pierres) en est un autre exemple. Nous le répéterons in-lassablement, l'acte d'Amour n'est pas l'acte d'Amour à 80% de l’acte d’Amour maximal (99,99...%) forcément. Il ne faut pas avoir en face des yeux l'acte d'Amour exécuté par mère Teresa, l'abbé Pierre, ou le Padre Pio comme les seuls dignes d'in-térêt ; ce sont des actes d'Amour forts, puissants. Mais l'acte d'Amour à 1%, 3% ou

4% multiplié par des centaines de milliers de fois a une utilité beaucoup plus grande parce qu’il implique chacun de nous.

L’acte d’Amour petit, mais multiplié par des milliers de fois est plus important que quelques grands actes d’Amour.

De même, le règne minéral, par ses innombrables petits actes d'Amour, a créé un monde végétal de splendeur. Et il en sera de même pour notre civilisation : Ce sont les petits actes d'Amour exécutés des milliards de fois chaque jou r, chaque sec onde entre chaque être hu main qui fera évoluer not re civilisation vers une civilisation de bien-être c'est-à-dire d'Amour ; pour autant que la composante négative (le Mal) de l'action soit réduite au mini-mum.

Ce ne sont pas cent Mère Teresa ou 100 Padre Pio ou 100 Abbé Pierre qui feront ou créeront une civilisation de l'Amour, mais les dons de chacun d'entre nous aussi petits soient-ils. Ce passage semble très réducteur pour mère Teresa, l'abbé Pierre ou père Pio, mais ce n'est qu'une apparence. Nous voulons simplement souligner ici que chacun doit être à l’écoute de ses sentiments profonds, de ses pensées élevées et faire un effort d’Amour quotidien, difficile, mais indispensable pour créer une civili-sation d'êtres humains qui vivent en harmonie avec autrui et eux-mêmes. Si certains d'entre nous atteignent le degré de charité de nos trois illustres personnages, tant mieux pour l'humanité. Mais restons humbles et efforçons-nous de faire au mieux ce dont nous sommes capables. Nous allons ici considérer l'acte d'Amour entre, di-sons, 0% et 10% (ou autrement imagé entre 0 cm et 10 cm, la longueur maximale étant un mètre). Comme disait sainte Thérèse de Lisieux : « Je fais de toutes petites choses », sous-entendu de tous petits dons d'Amour, puisqu'elle n'était pas capable, selon elle, de faire de grands actes. Eh bien, nous allons vérifier, ci-dessous, que, si tout le monde ne faisait que de « toutes petites choses » (entre 1% et 5%) comme Thérèse, le monde changerait radicalement. Voyons pourquoi ! Si l'on analyse les agissements des gens dans la vie quotidienne, on s'aperçoit que ce ne sont pas de grands actes dont ils ont besoin, mais d'une multitude de petits actes bons ou d'ac-tes d'Amour : Le quotidien est fait d’une multitude de petid'ac-tes actions. Revenons un instant sur l'acte en lui-même. D'après la réalité, nous observons que le premier axiome, dit principe de l'action humaine, une action est soit positive, soit nulle, soit négative. Chaque action est elle-même divisée en sous-actions dont chacune est né-gative, nulle ou positive ; nous avons appelé un bonome (positif) et un malome (né-gatif) chacune des parties respectivement positives pures et négatives pures des sous-actions ; aucune de ces parties, bonome ou malome, ne peut exister sans l'autre ; à un malome correspond toujours un bonome et vice versa. Nous rappellerons égale-ment pour des raisons de facilité de compréhension, que l'action humaine a été normée entre -100% (Mal pur) et + 100% (Bien pur) ou ce qui revient au même, entre -1 et +1, sans jamais atteindre ces deux bornes. Prenons un exemple fréquent : Prendre l'ascenseur. Vous êtes seul dans l'ascenseur, pas de problèmes ! Entre une personne dans cet ascenseur ; ici, une foule d'actions potentielles peuvent venir à l'esprit. Cette personne ne vous plaît pas, pour des raisons inconnues, mais c'est comme ça. Donc, 1. Vous ne lui dites pas bonjour. Mais la politesse veut que l'on se salue ; votre acte est donc contraire à la politesse. Faisons l'hypothèse, tout à fait vé-rifiable, que les actes de politesse sont des actes bons ou des actes d'Amour. Donc, l'action de ne rien dire devient, dans le cadre culturel qui dit que l'on salue une

per-sonne, un acte négatif, car il est contraire aux us et coutumes. Avant d'analyser les effets de votre acte, restons encore un moment sur ce (votre) personnage qui, sciemment ou non, veut être négatif. Il est certain que ce personnage aurait pu en-gendrer une action bonne, c'est-à-dire qu'il aurait pu dire : 2. « Bonjour » ou même mieux 3. « Bonjour monsieur » ou encore mieux 4. « Bonjour monsieur » avec un sourire sans ambiguïté. Nous avons simulé 3 étapes différentes d'une action bonne : Bonjour, bonjour monsieur avec respect et bonjour monsieur avec sourire. Il ne faut pas être savant pour comprendre que la deuxième action est plus positive que la première et que la troisième est plus positive que la deuxième. Si nous voulons chif-frer arbitrairement ces 4 actions, disons que la première est négative à moins 3%, la deuxième est positive à + 2%, la troisième à +4% et la 4e à +5%. Ce sont des nom-bres donnés d'une façon totalement arbitraire ; si nous voulions donner une plus grande réalité à ces nombres, nous pourrions faire une analyse statistique et deman-der à 1 000 personnes de chiffrer elles-mêmes ces 4 attitudes. Alors dans ce cas, les chiffres attribués statistiquement auraient une plus grande réalité ; peut-être s'établi-raient-ils à -4,5%, 1,2%, 1,7% et 2,3%, qui sait ? Ce sont nos successeurs qui éta-bliront des nombres précis, et très probablement l'un de ceux-ci sera un ami-lecteur. Nous espérons, en effet, qu'aucun lecteur de ce livre ne deviendra un détracteur ! Et pourtant selon le principe de l'action humaine il y aura, selon toute probabilité, un détracteur acharné. S'il n'y en avait pas, notre théorie serait fausse ou alors, sans le savoir, nous serions déjà au paradis ! Nous avons pris l’exemple de l'ascenseur, car un jour, un Parisien nous disait : « Tiens, Genève est une ville agréable, on vous dit encore bonjour dans l'ascenseur ». Voilà la preuve qu'un petit acte de rien du tout, mais bien suisse a le pouvoir d'offrir un plaisir disproportionné par rapport à l'acte lui-même ; car visiblement ce Parisien était heureux de ce fait. Revenons à notre exemple. Notre homme décide donc délibérément de créer un acte négatif. C'est sa liberté et son choix. Quelle sera la conséquence de ce choix négatif ? Nous vous lais-sons le soin de l'interpréter.

Nous devons nous étendre sur le thème de ce chapitre qui est très important. Il doit être clair pour notre ami-lecteur que :

Chaque jour doit être similaire à une sorte de match où le but à atteindre est la

maî-trise de son ego, afin d’être un humain répandant un maximum d’actions positives

ou d’actions d’Amour au cours de la journée afin d’être heureux.

La vie quotidienne est un match de football ou le ballon représente l’action de cha-que joueur (nous-mêmes) ; si la passe est bonne, l’acte est bon, si la passe est mau-vaise l’acte est mauvais. Autrement dit, chacun de nous doit s’efforcer d’effectuer de bonnes passes pour avancer, sinon, comme dans un match de football, on recule, car on doit reculer avec toute l’équipe (la société, notre civilisation) lorsqu’on perd le ballon. Le but étant de placer le ballon (l’action) dans le but, c’est-à-dire concréti-ser la finalité du jeu, c’est-à-dire la joie (d’un but), ce qui est équivalent à l’Amour, car joie et Amour sont synonymes. Au commencement, on peut considérer l'acte du don inconditionnel comme une astreinte, mais lorsque l'on applique le principe d'Amour, c'est-à-dire la loi du don inconditionnel sous la forme du principe que nous avons formulé, on reçoit du plaisir, du bonheur et de la joie. Lorsque l'on donne avec une condition implicite ou intérieure même légère, la peur de ne pas recevoir le fruit de la condition nous enlève tout ou partie du plaisir, du bonheur et de la joie.

On l’aura bien compris, il est essentiel de dominer le Mal que nous faisons, volon-tairement ou non. Nous devons nous astreindre, tout au long de la journée à don-ner de petits actes d’Amour qui ne coûtent que la volonté de faire du Bien à autrui et à soi-même. L’acte d’Amour est un petit ou un grand don suivant le choix que nous ferons, mais c’est un don que chacun peut faire en tout temps : Donner une poignée de main chaleureuse, esquisser un sourire, dire bonjour, saluer les gens, ai-der une vieille personne, un pauvre, un sans-abri, etc. Surtout ne pas considérer que « Le temps c’est de l’argent », mais au contraire que « Le temps c’est de L’Amour ». Pour certains, les moins conscients, « le temps c'est de l'argent » ; pour les plus évo-lués, « le temps c'est de l'Amour ». En effet, l'acte d'Amour est un don ; donner de son temps au plus défavorisé est donc un acte d'Amour. Vendre son temps n'est pas un acte d'Amour. Cela peut être un acte bon ou mauvais suivant la situation. Ven-dre son temps c'est accréditer : « Le temps c'est de l'argent ». Faisons l’analyse de tout ce que nous considérons comme acte mauvais, bon ou d’Amour chaque minute et voyons si nous-mêmes n’avons pas commis d’actes semblables : « Regarde la pou-tre qui est dans ton œil avant de regarder la paille qui est dans l’œil de ton voisin ». Faisons-le chaque jour et le monde changera en quelques semaines.

On devrait d’ailleurs organiser des semaines d’Amour éthique dans le monde afin que les gens puissent mesurer la différence de journées où chacun fait l’effort de donner un peu d’Amour à autrui. Par exemple du 1er juin au 7 juin et du 1er dé-cembre au 7 dédé-cembre de chaque année, suivi d’un enseignement scolaire et uni-versitaire.

L’Amour n’est pas seulement don de soi (c’est-à-dire en fait un don inconditionnel), comme le professe l'Église chrétienne ; l’Amour est un don à autrui (qui a besoin de ce don) ou à soi. Nous avons tous besoin d’actes gentils gratuits, c’est-à-dire d’actes d’Amour qui nous rendent la vie plus facile et plus agréable quotidiennement. 7.3 LA TOLÉRANCE

Analysons au regard de notre théorie, la phrase du Christ qui disait : « Regarde la poutre qui est dans ton œil avant de regarder la paille qui est dans celui de ton voi-sin ». Dans une première réflexion, cette phrase intime à la personne de s’autoanalyser avant de critiquer. Elle va même plus loin puisqu'elle suggère de ne rien critiquer, c'est-à-dire de ne pas agir pour ne pas détériorer arbitrairement une situation stable. La déstabilisation intervient après avoir agi en critiquant. Le Christ prône donc la tolérance, c'est-à-dire que même si tu n'as pas de poutre dans ton œil, ne regarde pas la paille qui est dans celui du voisin. Car le manque de tolérance crée la détérioration des relations humaines. Le manque de tolérance crée une situation où le Mal apparaît ; c'est l'être humain qui crée volontairement le Mal en détério-rant volontairement la situation.

On pourrait dire que le Mal est potentiellement partout, c'est-à-dire dans chaque relation et action humaine, mais que c'est l'être humain qui utilise volontairement ce potentiel de Mal. Ne tombons pas dans le piège de dire que si le Mal est poten-tiellement partout c’est qu'il y a un esprit du Mal latent. Le potentiel du Mal n'existe que dans notre esprit : Il est construit par notre esprit ; mais il n'existe pas en dehors de notre esprit ; il n'existe pas non plus si notre esprit ne l’a pas créé. Dans le cadre humain, l'accumulation de mauvaises actions est la cause majeure de la création de nouveaux Mals, sauf si le système humain qui le reçoit est susceptible

de le neutraliser physiquement ou mentalement. C’est à nouveau l’esprit du pardon ou le pardon qui lui aussi est un don qui devient essentiel ; on devrait dire le don du pardon, comme on devrait dire le don d’aimer pour être plus explicite, mais alors on tomberait dans le pléonasme, car aimer et pardonner sont par définition des dons. C’est le pardon qui, nous l’observerons, diminuera la partie négative « Mp » de l’action. Mais pardonner, quand il y a meurtres d’êtres humains, est un acte immen-sément difficile. Il existe pourtant, comme l’a démontré Monseigneur Desmond Tutu29 dans le cadre des Tribunaux de pardon qu’il a institués en Afrique du Sud. Notre civilisation n’a pas suffisamment intégré le Bien élevé, l’Amour, le pardon et le repentir dans son quotidien pour en user et abuser avec soi-même et les autres. L’intolérance est la non-acceptation de la différence entre l’autre et soi-même ou entre l’action de l’autre et l’action que nous entreprendrions, nous, à sa place. L’intolérance est une limite à la diversité. Or la Création est création infinie. La Création ne fait pas deux actions identiques. Seul l’être humain crée, dans sa limita-tion, des objets ou pensées identiques. Le Créateur a créé une infinité de formes, d’actions, d’idées dont nous découvrons jour après jour l’existence. La tolérance est un pardon modéré, mais pas absolu. Nous pouvons entrevoir ici que le manque de tolérance est un facteur important de la création du Mal.

Nous disions que le Christ prône la tolérance, c’est-à-dire le pardon d’office, un pardon assuré à l’autre, mais qui a ses limites (hélas) qui restent différentes pour chacun de nous. Nous disons « hélas » en pensant aux « tribunaux de pardon » insti-tués en Afrique du Sud par Monseigneur Desmond Tutu, prix Nobel de la paix ; ces tribunaux consistent à établir un contact entre les parties opposées dans le cadre