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LA THÉORIE DE LA RELATIVITÉ COMPLEXE

Nous choisirons, pour nos analyses comme théorie de la physique nucléaire, la théo-rie de la Relativité Complexe développée par Jean-Émile Charon (physicien français, décédé en 1988). Nous avons choisi cette théorie parce que son modèle nous paraît être le plus conforme à la réalité. À ce jour, elle est la seule théorie qui permette le calcul des 19 grandeurs physiques fondamentales de la physique contemporaine en réunissant les 4 interactions fondamentales, soit : L’interaction électromagnétique, l’interaction faible, l’interaction forte et l’interaction gravita-tionnelle. La théorie de Charon, comme toutes les autres théories établies à ce jour, ne tient pas compte de l'espace éthique, tel qu'il est défini dans notre théorie étendue de l’éthique. Elle est la seule théorie actuelle qui ne contienne pas de singularité – c’est-à-dire, une masse infinie cependant ponctuelle et une température infinie – lors de la création de notre univers ou du big bang. La seule théorie qui au moment du big bang possède une densité et une isotropie en moyenne, ce qui est conforme à notre univers actuel et non en chaque point comme en Relativité générale ; la seule théorie qui réunit les 4 forces de la physique atomique soit la seule théorie unitaire à ce jour ; la seule théorie qui comporte 8 dimensions dont 4 dimensions sont réelles et 4 dimensions sont imaginaires, aucune dimension n’est « cachée ». La seule théorie qui introduit la notion de mémoire particulaire et qui s’intègre donc harmonieusement dans notre théorie. La seule théorie qui ne consi-dère pas que notre univers est uniquement, selon le deuxième principe de thermo-dynamique, à entropie croissante (information tendant vers zéro), mais à néguentropie croissante (information tendant vers l’infini) pour les particules fondamentales de l’univers et enfin, l’hypothèse la plus significative est celle d’un électron qui n’est plus une petite boule pleine (ce que suppose encore la presque totalité des physiciens), comme on l’avait supposé à tort pour l’atome54 au début de la physique atomique, mais au contraire une sorte de micro-univers informationnel où le temps est l’inverse du nôtre et où l’information emmagasinée tend vers l’infini. Voilà les principales caractéristiques de la théorie de la Relativité Complexe de Jean-Émile Charon, pour un non-physicien. Cette théorie comme toutes les théories ac-tuelles comporte des points forts et des points faibles. Les théories atomiques, sauf celle de Charon, partent du principe que la Création s’est construite à partir d’un « point » de notre univers où la densité était infinie, car concentrée en un seul point de l’espace, de volume nul et de température infinie. La théorie de Charon évite cette « anomalie » (singularité, pour les physiciens) théorique, qui ne peut pas s’imposer à terme. Un jour ou l’autre une théorie unitaire du type de celle de

53 « I' m sorry to disappoint these hopes, but I don' t think there is a dynamical reason for the Universe to appear four-dimensional. Instead, the no boundary proposal predicts quan-tum amplitude for every number of large spatial dimensions, from 0 to 10 ».

une théorie unitaire du type de celle de Charon (non terminée dans tous ses déve-loppements potentiels comme il l’avait lui-même souligné) sera la solution. Notre choix de la théorie de Charon est lié au fait que ses hypothèses de travail nous pa-raissent les plus séduisantes (même certains physiciens se laissent séduire par les bel-les… hypothèses et les belbel-les… mathématiques) et sont justifiées par l’expérience. La théorie de Charon utilise comme concept de développement le principe d’homologie que nous avons défini (pas encore mathématiquement) dans ce livre et qui est un principe fondamental de la Création. Il a utilisé ce principe pour structu-rer l’électron à partir de la structure d’un trou noir, ce qui est une hypothèse auda-cieuse, nous en convenons. L’hypothèse de l’existence de micro-trou-noir se trouve-ra être étudiée prochainement (2010-2011) au CERN à Genève. Cette hypothèse de Charon a le mérite de considérer l’électron comme une particule structurée et non comme une petite boule de billard pleine, comme a été considéré l’atome à ses débuts, hypothèse qui s’est avérée complètement erronée par la suite. De plus, sa théorie s’ouvre sur un des aspects les plus importants de la Création : La sance et la mémoire. Or sa théorie est la seule, à notre avis, qui inclut une connais-sance et une mémoire aux particules fondamentales de notre univers. Notre théorie et ses extrapolations nous amèneront à comprendre que notre univers à 4 dimen-sions de la Relativité générale ou à 11 dimendimen-sions (dont 6 cachées !) de la théorie de la Supergravitation développée par Salam ou toute autre théorie atomique ne sont que des approximations de notre espace auquel on doit ajouter au moins une di-mension de l’espace éthique. Les années 1985 et 1987 ont vu la vérification com-plète du modèle physicomathématique sur lequel Charon travaillait depuis des an-nées. On comptait en 1987, 19 grandeurs physiques fondamentales connues par des mesures expérimentales, mais dont les théories physiques existantes ne permettaient pas encore le calcul. Parmi ces grandeurs, on trouve la vitesse de la lumière, la cons-tante de Planck, la charge électrique élémentaire, et encore les masses des particules composant la matière et les atomes, par exemple l'électron et le nucléon ; et encore les grandeurs caractéristiques cosmologiques comme la constante de la gravitation, la densité moyenne de notre univers ou sa température.

La Relativité Complexe est un prolongement de la Relativité générale et de la physi-que quantiphysi-que. Les équations de la Relativité Complexe fournissent l'ensemble des 19 valeurs expérimentales qui n'avaient pas encore pu être calculées, caractérisant notre univers. Le modèle est compatible avec tous les résultats de la physique des 3 premiers quarts de notre siècle (1900 -1987), notamment avec les deux grandes théories du moment qui sont la théorie quantique et la Relativité générale. Le mo-dèle « unifie » même les résultats anciens (unification des 4 interactions). Le momo-dèle démontre que toutes particules possèdent des propriétés de mémoire signifiante (mémoire toujours croissante) : La particule mémorise les informations et connaît la signification des informations mémorisées. En somme, la distinction entre matière « inerte » et matière « vivante » serait aujourd'hui périmée ; et nous serions tous les participants d'un univers entièrement vivant. Ce que nous avons aussi établi avec notre principe de l’action qui symbolise la vie ou le vivant. La théorie de Charon comme toutes les autres théories existant à l’heure actuelle ne sont que des théories approximatives et ne reflète chaque fois qu’un ou plusieurs aspects de notre univers, mais certainement pas tous les aspects de celui-ci.

L’ESPRIT

« La seule explication possible à l'existence de notre esprit est celle qui est formée de matériaux élémentaires possédant déjà eux-mêmes une certaine forme d'Esprit. »

Cette phrase de Charon exprime son credo. Il n’y a que deux possibilités : Soit l’esprit (ou le mental) n’existe qu’à des échelons supérieurs du développement de la Création, soit il existe dès la première particule créée. Charon aura l’énorme privi-lège de démontrer que son hypothèse est la plus correcte, lorsqu’il prouvera que cer-taines particules élémentaires ont une mémoire structurée qu’il appelle un peu rapi-dement à notre gré, « esprit ».

Cette idée n'est pas neuve d'ailleurs. Six siècles avant notre ère, le philosophe grec Thalès, fondateur de l’École de Milet qui se trouve en Ionie, affirmait : « Que toutes les choses sont pleines de dieux », ce qui était une manière d'exprimer qu'une sorte de psyché, une émanation de ces êtres spirituels que sont les dieux, complète tou-jours la substance matérielle.

HORUS U3u OSIRIS U1u ISIS U2u TRIADE DIVINE ÉGYPTIENNE

DIEU Centre de la Triade CT7u D4u D5u D6u

Fig. 19 Triade égyptienne

Les trois uniades U1 , U2 et U3 des divinités égyptiennes témoignent de la structure de notre univers par une approche métaphorique. Néanmoins, elle aussi correspond bien à la triade fondamentale de notre univers.

Empédocle (philosophe grec : 490 - 435 av. J.-C.), avant de se suicider proposait de son côté que l'amour et la haine sont depuis l'origine les moteurs qui animent toute la matière. Il proposait également que le principe d’Amour, terme dont il s’est appa-remment servi lui-même, dût lier les 4 fondements de notre univers qui étaient se-lon lui, la terre, l’eau, le feu et l’air. Deux forces actives et opposées, l'Amour et la Haine, ou l'Amitié et la Discorde étaient à l'œuvre dans ces éléments, les combinant et les séparant en une pluralité infinie de formes. Empédocle avait une représenta-tion cyclique de la nature. Au début du cycle, les éléments étaient reliés entre eux par le principe d’Amour. Lorsque la Haine fit son apparition dans le cycle, les élé-ments commencèrent à se séparer. Sous l'action de l'Amour, ils se réunirent à nou-veau, puis la Haine entamait un autre processus. Le monde tel qu'il nous apparais-sait était à mi-chemin entre la Sphère pure et parfaite, et le stade de la complète sé-paration des éléments. Empédocle considérait qu'un changement impliquant la création d'une matière nouvelle était impossible. Les seuls changements possibles étant ceux qui se produisaient au sein des combinaisons des 4 éléments existants. L'Amour, la haine et le principe d’Amour ; ne sommes-nous pas ici en présence de qualités de nature spirituelle ? Et de la théorie du principe d’Amour elle-même ? Anaxagore, vers la même époque (philosophe grec : 500 - 428 av. J.-C.), de son cô-té, va soutenir que les grains de matière se meuvent grâce aux noûs, qui sont à nou-veau une sorte de psyché ou d’esprit.

TERRE U1u EAU U3u FEU U2u LA TRIADE ASTROLOGIQUE AIR - ETHER Centre de la Triade CT7u D4u D5u D6u

Fig. 19.1 Triade de l’astrologie

Les signes d'eau (Cancer - Scorpion - Poissons) puisent leur énergie dans l'imagi-naire, c'est-à-dire ce que l'on pourrait appeler la connaissance de l'univers qui, elle, ne nous est pas directement accessible.

Les signes de feu (Bélier - Lion - Sagittaire) puisent leur énergie dans l'action. Ce qui correspond exactement à notre principe d'action.

Ils s'entendent bien avec les signes d'Air (selon l’astrologie).

Les signes de terre (Taureau - Vierge - Capricorne) puisent leur énergie dans le tra-vail. (Tous les êtres créés dans notre univers passent leur temps, hélas, à travailler.) La notion de travail n’existe que dans un univers incarné, c’est-à-dire, notre Terre. Les signes d'air (Gémeaux - Balance - Verseau) puisent leur énergie dans les rap-ports avec autrui. Comme ils sont au centre de la triade, par définition, ils sont en relation avec tous les signes zodiacaux.

Ainsi, l’astrologie du point de vue que nous venons d’examiner très brièvement, se-lon notre théorie, n’est pas complètement éloignée d’une certaine logique que l’on peut mettre à jour grâce à notre théorie.

« Mais nul mieux que Teilhard de Chardin (nous dit Charon) ne me semble avoir su donner à cette idée d'une psyché associée à la matière sous son aspect le plus élé-mentaire une forme convaincante pour l'esprit scientifique ». Teilhard de Chardin était anthropologue. Il a tiré, d'une étude minutieuse de toute l’évolution, depuis la matière inerte jusqu'au Vivant puis aux pensants, la conviction qu’une « certaine forme d’esprit doit se loger dans chaque parcelle de matière, aussi petite soit-elle ». « Cette matière est donc faussement, dit Charon, qualifiée d'inerte, elle possède déjà des caractéristiques pensantes ». « Nous sommes logiquement amené à conjecturer dans tous composants de matière – nous dit Teilhard dans son livre Le phénomène humain écrit peu d'années avant sa mort (1955) – une existence rudimentaire, à l'état d'infiniment petit, c'est-à-dire d’infiniment diffus, de quelque psyché ». Cha-ron écrira en 1977 que : « C'est sur le plan du progrès de l'esprit élémentaire (l’esprit de la particule) avec l'écoulement du temps que doit, selon moi, s'accomplir ce pas en avant pour mieux comprendre ce qu'est l'Esprit, et plus particulièrement ce qu'est notre esprit ». Nous observerons d'ailleurs que nos connaissances actuelles en physique montrent comment le progrès de conscience de la particule élémentaire individuelle est scientifiquement envisageable.

Dans son modèle de physique où les hypothèses qu’il a retenues pour son modèle physique sont le fait que l’électron n’est pas une particule pleine de matière uni-forme, mais une particule dont le système de fonctionnement est équivalent à un « trou-noir » ; il nommera cette particule un « micro trou-noir », particule qui est un électron « plus complet ». Il a donc recouru à ce que nous appelons notre prin-cipe d’homologie pour associer trous noirs et électrons. Pour comprendre ce qu’est un trou-noir dans le langage de la cosmologie, nous allons nous promener dans l’Espace. Il y a des analogies de mécanismes – homologies – entre le cosmique et le microscopique ; comme il y en a par exemple, en biologie, entre la constitution de la forme des chromosomes, et la forme finale des êtres : Le chromosome possède souvent la même forme et structure que l’être fini ! Nous savons que l'atome, avec ses électrons tournant autour du noyau, a une grande ressemblance avec les systèmes stellaires, avec les planètes tournant autour de l'étoile centrale. Le noyau atomique lui-même et aussi les neutrons et les protons qui le forment ont de grandes analogies avec certaines étoiles très denses et en pulsation qu'on nomme pulsars. Les équa-tions de la matière hyperdense des pulsars sont très proches de celles décrivant le neutron et le proton. C’est ce type de relation que nous appelons le principe d’homologie. Charon se repose sur ces analogies de mécanisme pour fonder un point essentiel de sa théorie de la Relativité Complexe : Un électron structuré, doué de mémoire. Charon dit que l'électron a de profondes analogies de structures avec les trous noirs (dont la théorie a été développée par le physicien et cosmologue John Archibald Wheeler), au point qu'il le qualifiera de « micro trou noir ».