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Prise en compte d’une incompatibilité

VRODE EN TANT QUE PRÉPOSITION LIÉE À L’APPROXIMATION

5.3. Principaux types de contextes avec vrode particule

5.3.1. Prise en compte d’une incompatibilité

Dans la plupart des contextes que nous classons sous cette rubrique, vrode apparaît dans une phrase complexe (ou dans des formations syntaxiques proches de phrases complexes), mais ici, vrode

n’est pas à proprement parler une conjonction (sauf dans quelques cas rares où vrode participe effectivement à établir le lien entre deux propositions). En outre, plusieurs contextes présentent des conjonctions adversatives, concessives et d’autres mots du discours à valeurs proches. X est introduit par

vrode comme étant parmi les éléments, les indices tels que, normalement, on doit les considérer comme excluant X.

Une particularité présentée souvent par ces contextes est à signaler :vrode tend à apparaître dans des contextes de perception immédiate. Nombreux sont les contextes où vrode introduit une séquence après un verbe de perception de type de smotret’, gljadet’, prislušivat’sja ou autres (ou de façon générale, des prédicats supposant la perception par un des cinq sens, cf. probovat’ na vkus, ževat’). Cf. :

(11) Kartoška že rascvela. Xabarov s zacvetšej kartoški xodil rvat’ ètu prostuju krasotu. On rasstavljal cvety v žestjanyx kružkax po vsej kazarme, budto dolgoždannye vestoþki iz zemli, a ix brali vtixuju na probu, na zubok, i plevalis’, obsuždaja meždu soboj : « A zapax est’ ? » « Netu, kak voda. Požuës’ -vrode kisljatina » (PKS : 21)

Les pommes de terre ont commencé à fleurir. Xabarov allait cueillir cette modeste beauté sur les plantes fleuries des pommes de terre. Il mettait ces fleurs, telles des messagers longtemps attendus, enfin venus de la terre, dans des mugs en fer blanc et les plaçait partout dans la caserne ; certains les mettaient en cachette sous la dent et crachaient, en faisant des commentaires : « Il y a-t-il un parfum ? » - « Non, c’est comme de l’eau. Quand on les mâche, on dirait que c’est aigre ».

Ce fonctionnement s’inscrit assez bien dans un mécanisme basée sur la problématique de l’indiscernabilité / discernabilité qui semble distinguer vrode particule des autres mots modaux à effets de sens proches. Dans plusieurs cas, vrode est associé à une perception directe, première, une perception qui ne tend cependant pas à exclure réflexion ou analyse. Vrode introduit quelque chose qui se présente (ou qui est censé se présenter) directement à la vue, l’ouïe, le goût, etc.. C’est un état de choses associable à une sensation en quelque sorte « brute »12.

En même temps, cet état de choses observé directement est susceptible d’être mis en cause à partir d’un élément incompatible avec X, c’est-à-dire avec X’. On remarquera que le statut de X’ et sa place par rapport à X peuvent être différents.

Assez souvent,vrode apparaît dans une séquence présentant un état de choses X comme en dépit de ce qui est dit précédemment : X’, no /a / xotja / vproþem (etc.) vrode X. C’estX’ qui précède X. On notera que dans la plupart de ces contextes le remplacement de vrode par kažetsja et budto (by) est possible, mais qu’il est assez difficile d’y substituer poxože.

(12) Mesjac nazad v lesu videli þeloveka. Videli, pravda, na dovol’no bol’šom rasstojanii, no primety vrode sovpadajut. I s tex por bol’še ne vynyrival. (SNG : 43)

Il y a un mois, on avait vu un homme dans la forêt. On l’avait vu, à vrai dire, de loin, mais les descriptions semblent correspondre à celui qu’on recherche. Mais depuis, on ne l’a pas revu.

(13) Pošël v palatu lordov i tam skazal : « Lordy ! vot tut u menja za dver’ju stoit odin podonok. On iz snežnoj Rossii, no vrode ne oþen’ p’janyj. ýto mne s nim delat’, s ètim goremykoj ? » (EMP : 87)

Il alla à la Chambre des lords et leur dit : « Mylords ! Là, derrière la porte, il y a un pauvre type. Il vient des neiges de la Russie, mais il n’est pas trop ivre, on dirait. Qu’est-ce que vais faire de ce pauvre diable » ?

On rappellera qu’ici, vrode est présent dans des propositions qui renvoient à une observation immédiate, directe. En revanche, les éléments correspondant à X’ semblent associées à des considérations non exprimées directement, mais sous-entendues. Ainsi, dans (12), en disant que l’on avait vu l’homme recherché par la police à une distance importante, on sous-entend « Par conséquent, on ne peut affirmer avec certitude que c’était lui ». Dans (13), en disant que le personnage vient de Russie, on sous-entend quelque chose comme « Tous les Russes sont des ivrognes ».

Certains contextes, relevant d’un type de fonctionnement proche, se distinguent par le fait qu’une première occurrence de vrode introduit X, alors qu’une deuxième occurrence de vrode (reliée à la précédente par une conjonction de coordination) introduit X’. On notera donc qu’ici, X précède X’. Par ailleurs, on a ici une configuration quasi tautologique : sur le plan de l’expression linguistique, X’ correspond exactement à X, plus la négation. Autrement dit, X’ est la négation explicite de X.13 Cf. : (14) Zaspannye, glinoj peremazannye svjazisty ponuro stojali pered kombatom. Troe. Dvoix Šþus’ pomnil - niþego rebjata, ispolnitel’nye, v meru riskovye. Tret’ego, sovsem bescvetnogo, s uprjatannym vzgljadom, svojski ulybajušþegosja isšramlennymi gubami, s nezapominajušþimsja, blëklym, no vsë že kakoj-to porþej otmeþennym licom, kombat vrode pomnil i vrode ne pomnil. (APU IIa : 45)

Les soldats chargés des transmissions, mal réveillés, crottés de terre, se tenaient devant le chef de bataillon, l’air penaud. Ils étaient trois. Šþus’ se souvenait de deux d’entre eux : des gars bien, réguliers,

12 Cette caractéristique n’est pas incompatible avec une autre tendance que nous allons observer à propos de vrode : l’emploi de vrode dans les contextes associés à la conclusion « indirecte » (voir 5.3.3). En effet, il s’agit d’un type bien particulier de conclusion : ce n’est pas une conclusion purement abstraite, ni strictement logique, mais une conclusion interprétative, qui est en quelque sorte intuitive.

13 Cette configuration nous paraît très caractéristique des premières étapes de l’apparition de vrode en tant que particule. En effet, nous avons relevé dans Ruscorpora un exemple de 1926 où le locuteur, un homme du peuple, joue sur une structure proche pour en faire un véritable dicton : ɇɢ ɥɨɲɚɞɶ, ɧɢ ɤɨɛɵɥɚ: ɧɟ ɛɵɥɨ ɜɪɨɞɟ, ɚ… ɛɵɥɨ ! [ɋ. Ⱥ. Ʉɥɵɱɤɨɜ. ɑɟɪɬɭɯɢɧɫɤɢɣ ɛɚɥɚɤɢɪɶ (1926)] – Ni carotte ni navet : il n’y en avait pas, on dirait, et pourtant, il y en avait ! (notre traduction s’efforce de rendre l’effet stylistique et la rime).

sachant prendre des risques. Le troisième, dont le physique n’avait rien de remarquable, au regard fuyant, aux lèvres gercées étendues dans un sourire décontracté, au visage incolore et difficile à mémoriser (mais tout de même marqué de quelque chose de maladif), le chef de bataillon s’en souvenait vaguement sans véritablement s’en souvenir.

(15) Na drugoj den’, ne skazav xudogo slova, našego geroja vypustili iz izoljatora, pognali na lesozavod, a izoljator ne byl daže oformlen prikazom, vrode sidel, a vrode i net, nikakix sledov, posledstvij ne ostalos’ v bumažnom xozjajstve lagerja. (FO : 30)

Le lendemain, on laissa notre héros sortir du mitard, sans rien lui dire, et on l’expédia à la scierie, alors que l’incarcération en mitard ne fit même pas l’objet d’un arrêté : c’était comme s’il avait séjourné au mitard sans y avoir séjourné ; les documents officiels du camp n’en gardèrent aucune trace.

Dans ce dernier exemple, la présence explicite de X’ (ne sidel) est appuyée par d’autres éléments contextuels contredisant X : malgré l’ordre strictement observé dans le camp de travail, le passage en mitard (une sorte d’incarcération, en guise de punition) n’est pas reflété dans les documents. Ces contextes semblent confirmer notre hypothèse selon laquelle vrode ne relève pas vraiment de la problématique du garant, ou du « vrai-faux ». Les effets de sens sont proches de « d’un point de vue, X, mais d’un autre point de vue, on peut dire le contraire de X, soit X’ ».

Parfois, l’effet de sens est proche de « Il ne faut pas se fier aux apparences ». Dans la plupart de ces contextes, la permutation avec poxože, kažetsja, (kak) budto (by) est difficile. La structure vrode X, a X’ est assez fréquente. Elle se rencontre de préférence dans des contextes dialogiques, proche du discours oral :

(16) (Le personnage creuse un trou avec son beau-père qui lui fait la morale) :

- Vot vrode vrozlyj þelovek, sem’ja u tebja, na zavode tebja uvažajut, a prostyx vešþej ne ponimaeš’. - Kakix ? - Net, ne ponimaeš’. U tebja že syn ! Zjat’ smeetsja. - Toþno. A to vsë vspomnit’ ne mogu - možet, kenguru rodilos’. (AMO : 134)

– Tu es un homme, on va dire, adulte, tu as une famille, on te respecte dans ton usine, mais tu ne comprends pas les choses les plus simples. - Quelles choses ? - Non, tu ne comprends pas. Tu es père d’un fils ! Le beau-fils éclate de rire. - Exact ! Et dire que moi je ne pouvais plus me rappeler qui j’avais mis au monde... - peut-être, un petit kangourou....

(17) (Les gens du village se plaignent de la hausse des prix : leurs retraites sont à peine suffisantes pour survivre.)

Podošedšij sosed, Ivan Boþkov, vstrjal v razgovor : - ýego ob vas, staryx, gutarit’. Vas - pod jar. Tut vrode ešþë v silax, rabotaeš’, a poluþis’ poluþku - i ne znaeš’, kuda eë prislonit’. Ran’še ja sem’desjat rublej zarabatyval. Koneþno, malo. No ja mog pojti v naš magazin i na èti den’gi odet’sja s nog do golovy. Nyne ja trista rublej otxvatil. Kostjum magazinnyj - tysjaþa devjat’sot. Ob nëm i dumat’ neþego.

(EVD : 180)

Un voisin, Ivan Boþkov, s’approcha et se mêla de la conversation : - Vous les anciens, ce n’est pas la peine d’en discuter. Votre vie est finie. Moi, je suis encore, on peut dire, plein de force et je travaille, mais je touche ma paye - et je ne sais même pas comment faire. Autrefois, je gagnais soixante-dix roubles par mois. Certes, c’était peu. Mais je pouvais aller au magasin et m’habiller avec cet argent de la tête aux pieds. L’autre jour, j’ai touché 300 roubles. Au magasin, un costume coûte 1900 roubles. Je ne peux même pas y penser.

Dans ces contextes, la proposition comportant vrode décrit un état de choses normal, habituel, imposé par la routine quotidienne (ou même souhaité), mais cet état de choses correspond à un savoir « superficiel » (« à première vue »), à une sorte d’apparence (cf. la possibilité de rendre vrode en français par apparemment, malgré l’impression d’une certaine surtraduction). Cet état de choses évident, « apparent » (X) n’est pas susceptible, selon l’énonciateur, d’être mis en doute a priori : par exemple, dans (16), il n’y aucun doute que S1 (qui est le beau-fils de l’énonciateur) est un adulte au sens normal, habituel, « définitionnel », du terme (S1, le destinataire, est un chef de famille, travailleur respecté par ses collègues). De même, dans (17), l’énonciateur ne met nullement en doute le fait qu’il est encore dans la

force de l’âge et qu’il travaille beaucoup pour gagner sa vie (contrairement aux « anciens » qui ne vivent que de leurs petites retraites). Cet état de choses X est mis en contradiction avec des éléments qui ne confirment pas X, c.-à-d. avec X’ : le comportement de S1 n’est pas celui d’un homme adulte ; le salaire que je touche pour mon travail ne suffit pas pour vivre normalement. Ici, c’est toujoursX qui précède X’. Dans certains contextes liés à la description par observation immédiate (plus narratifs), le caractère apparent, superficiel de X peut être accentué :

(18) Prišël nakonec Vas’ka - ogromnyj paren’ s otkrytym krepkim licom, zagorelyj, grjaznyj. Vas’ka poxodil na otca, smotrel tak že - vrode ugrjumo, a glaza dobrye. (ŠukR : 141) – Enfin, Vas’ka arriva : un gars de taille énorme, bronzé, crotté, un visage franc et viril. Vas’ka ressemblait à son père et avait le même regard : apparemment revêche, mais en réalité, ses yeux étaient pleins de bonté.

On voit qu’il y a ici deux points de vue sur le regard du personnage : du point de vue dû à une observation immédiate, superficielle, le regard semble revêche, mais du point de vue dû à une observation ultérieure, plus approfondie, plus attentive, le regard semble bienveillant.

Dans certains contextes où vrode se combine avec i, vrode i introduit la négation du prédicat X

assignable à un sujet X (selon le principe « Ce chat n’est pas un chat »), en lui opposant un prédicat X’. On notera que ces contextes sont proches du style oral, voire populaire. Cf. (exemple extrait d’une nouvelle « rurale » de V. Šukšin) :

(19) (Un vieillard est devenu veuf ; son fils vient le voir trop rarement)

Žalko, i grustno, i obidno, þto rodnoj syn - vrode už i ne syn, a tak – prišej-pristebaj. (ŠukR : 431) C’est dommage, c’est triste et pénible de se rendre compte que ton propre fils n’est plus un fils en quelque sorte, mais un je ne sais pas quoi.

La particularité de ces contextes tient à ce que vrode introduit la négation d’un prédicat X tel qu’on ne peut pas a priori le nier, vu son caractère définitionnel. Cela peut expliquer la présence de la particule i (qui est la trace d’un retour discursif sur une propriété déjà posée dans le contexte gauche).

La construction vrode X, no X’ est propre à des contextes toujours proches du discours oral, mais plus narratifs, moins dialogiques.

(20) (Le personnage fait un cauchemar : il est dans une cellule de dégrisement, où il est humilié, battu ; enfin, on le laisse sortir)

Vešþi vrode vozvrašþajut, no bez deneg i þasov, i govorjat : « Pogljadi na sebja, suka, tebja že annulirovat’ nado, ty že rodinu pozoriš’ ». (PKS : 43)

On te restitue en principe tes affaires, moins la montre et l’argent, et on te dit : « Regarde-toi, fils de pute, il faut te buter, car tu fais honte à la Patrie ».

Du point de vue des effets de sens de vrode, ces contextes sont proches des contextes à structure

vrode X, A X’. On remarquera cependant une différence. Dans ces exemples, l’état de choses décrit par la proposition comportant vrode, est souvent moins évident, moins objectif, un peu plus suceptible d’être mis en doute par l’énonciateur. En effet, cet état de choses y est souvent associé à des appréciations subjectives ou des situations où l’énonciateur n’est pas en état de porter des jugements adéquats à la réalité, comme en (20) où So relate le contenu d’un cauchemar.

Parfois, vrode introduit un élément qui ne peut être mis en doute que par rapport à une situation future. Ce type de fonctionnement est proche des exemples vus supra, mais X (pris comme étant a priori

hors de doute) risque d’être virtuellement annulé par un événement X’ à venir :

(21) Ne mogu sejþas doþku na konsul’taciju v gorod otvezti. Deneg net. Možet, vot poluþim, vrode obešþali ... (EVD² : 141)

Je ne peux pas emmener ma fille à la ville, en consultation médicale. Pas d’argent. Peut-être qu’on va en toucher, ça a été promis.

d’« inférence faible » : la paye attendue est jugée comme aléatoire dans l’état actuel des choses (la crise de l’économie russe, pas d’argent dans les caisses pour payer les ouvriers). La réalité russe est mise en relation avec les promesses de payer les ouvriers du sovkhoze, de telle sorte que la validité des promesses ne sera vérifiée que par le résultat. Il est clair que dans cette optique, on n’hésite pas sur le choix entre « promettre » / « ne pas promettre », mais plutôt sur les effets réels d’une promesse qui risque de ne pas être tenue. En quelque sorte, c’est l’altérité entre « promettre véritablement » / « ne pas promettre véritablement (donner une promesse vaine) ». Autrement dit, vrode semble poser la question « Une promesse qui risque de ne pas être tenue, est-ce véritablement une promesse ? ».

D’autres exemples relèvent d’un mécanisme analogue, mais l’idée « jusqu’à preuve du contraire » peut être renforcée ou affaiblie selon l’absence ou la présence dans le contexte d’éléments susceptibles d’infirmer X. Voici un contexte où l’effet de sens « jusqu’à preuve du contraire » est affaibli, de sorte que

vrode (employé deux fois) fait figure de marqueur d’une précaution discursive faite « à toutes fins utiles ». On remarquera d’ailleurs que le personnage fait tout son possible pour ne pas froisser la susceptibilité de son interlocuteur, car il est conscient de poser une question quelque peu déplacée dans la situation donnée (un colonel vient de décéder, et l’énonciateur, un officier du régiment espère que l’appartement du colonel lui sera attribué et il en fait la demande à son chef) :

(22) Tut ešþë takoe delo, èto kak vosprimut... - skazal Skripicyn. - Polkovnik plošþad’ zanimal v odnu komnatu, muzeja iz neë ne sdelaeš’, a potomkov u nego vrode net. A ja sem’ let po obšþezitijam, štabnye u nas vrode vse pristroilis’, s žënami. Nel’zja ètu plošþad’ vydelit’ mne, kak vy smotrite, Pëtr Valer’janoviþ ? Vopros grubyj, no luþše ne otkladyvat’... (PKS : 72)

Il y a encore une chose, une affaire plutôt délicate... - dit Skripicyn. Le colonel occupait une chambre, on n’en fera pas un musée ; apparemment, il n’a pas de descendants. Moi, je suis logé en foyer depuis sept ans ; nos officiers d’état-major sont apparemment tous bien rangés, logés avec leurs femmes. Ne pourrait-on m’attribuer ce logement, qu’en pensez-vous, Pëtr Valer’janoviþ ? La question est certes crue, mais il vaudrait mieux ne pas attendre...

D’autres contextes sont proches de ce type, dans la mesure où X’ n’est pas introduit immédiatement après vrode X, mais apparaît à une certaine distance, dans le contexte gauche ou droit. La contradiction peut être exprimé par n’importe quel mot du discours à valeur adversative, ou par tout un fragment textuel.