Identification et description des points de repères homologues utilisés.
Moyenne du cané des distances résiduelles pour les deux méthodes de superposition considérées. Les résultats des deux méthodes sont normalisés afin que leur configura-tions consensus respectives possèdent une taille au centroide unitaire. La différence relative est calculée par rapport à GLS.
Tailles au centroide moyennes par échantillon.
Comparaison des moyennes (Hg: différence des moyennes égale à 0).
Comparaison des variances (Hg: rapport des variances égal à 1)' Estimation de I'importance de la variation de forme par échantillon.
Résultats du "thin-plate spline" des configurations consensus: La matrice d'énergie de torsion utilisée est soulignée. L'énergie de torsion, la distance Procruste (d), et I'angle (en radians) mesurés dans I'espace de Kendall sont indiqués.
Les l0 premiers vecteurs propres ("principalwarps"), et valeurs propres associées pour les deux échantillons étudiés.
Contributions respectives des k
-
3 vecteurs propres ("partial warps") dans la défor-mation non-uniforme globale MAL vers UNI. Les valeurs propres (Â), énergie de tor-sion, pourcentage de l'énergie totale et I'ampleur de déformation sont indiqués. Les trois vecteurs propres possédant les valeurs d'énergie de torsion les plus élevées sont en gras (7, 16, et l9).Contributions respectives des k
-
3 vecteurs propres ("partial warps") dans la déforma-tion non-uniforme globale UNI vers MAL. Les valeurs propres (Â), énergie de torsion, pourcentage de l'énergie totale et I'ampleur de déformation sont indiqués. Les trois vecteurs propres possédant les valeurs d'énergie de torsion les plus élevées sont en gras(16,19, et22).
Résultats de I'analyse des "relative wurps" sur I'ensemble des individus. La configura-tion de référence utilisée est la configuration consensus de I'ensemble calculée par la méthode des moindres canés généralisée (GLS). Les résultats des trois premiers axes
I. Introduction
Le
visage humain estla
partie du corps que nous utilisons le plus pour reconnaître nos sembla-bles. II joue un rôle central dans la communication en véhiculant via le langage et les expressions faciales une multitude d'informations différentes. Parmi tous les objets que nous sommes amenés à reconnaître chaquejour, la
reconnaissance deI'objet 'visage'est
un processus très élaboré, et semble être plus performante que celle des autres classes d'objets. En effet, nous sommes capa-bles de distinguer rapidement parmi desmilliers
de visages différents, alors que cesstimuli diffè-rent
relativementpeu les uns
des autressur le plan structurell. De plus, I'acquisition de
ces capacitésn'implique
pas d'apprentissage formel particulier, et alieu
de manière quasi-automati-que au cours de l'enfance etdu
début de l'adolescence.La facilité
avec laquelle nous pouvons reconnaître des visage ne doit cependant pas masquer la complexité des opérations sous-jacentes.Alors
qu'elles ontI'air
de se dérouler de manière automatique, le cerveau doit résoudre toute une séries dedifficultés
inhérentes à la perception de n'importe quel stimulus visuel; tel que les chan-gements depoint
de vueou
d'expression, I'inhomogénéité dela
surface (différentes trames de luminance dépendantes deI'illumination),
ou encorela
grandesimilarité
structurelle entre visa-ges,qui
nécessite la détection de petites variations entre et àI'intérieur
des visages, pour extraire uneinformation
significative.Alors
qu'une des fonctions les plus évidentesd'un
visage est de révélerI'identité d'une
personne,il offre
également beaucoup d'autres informations. Comme le sexe, l'âge (à partir de la forme et de la densité de certains traits - rides), la ressemblance physique et I'apparentement qui la provoque souvent,I'origine
ethnique (populationd'origine)
par la cou-leur de la peau et la forme de certains traits faciaux;il
permetd'inférer
sur I'humeur, les émotions, le degré d'attention et de présence par rapport à I'environnement immédiat,la
santé, le degré de fatigue, etc. C:est également un vecteur important de la communication non-verbale. Et tout cela prend place dans un espace visuel relativement réduit.Nous
côtoyons quotidiennement des centainesde
personnes différentes,la plupart
desquelles nous sont complètement étrangères. Occasionnellement, nous rencontrons une personnefami-lière,
que nous connaissons. Son apparence nous est peut-être familière car nousla
rencontrons souvent au même endroit, ou parce que nous avons rendez-vous avec, ou simplement nous laren-Un visage familier est reconnu en approximativement 0.5", malgré le grand nombre d'instances de visa-ges que nous stockons, et leur grande similitude structurelle. Les individus d'âge adulte peuvent enregis-trer de nombreux nouveaux visages à partir de représentations photographiques qu'ils ont vu pendant un tenlps très court. 50 visages pendant 5" chacun, par exemple. Les performances de reconnaissance seront alors supérieures à 90Vo (Carey, 1992).
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controns par hasard. Comment reconnaissons-nous (distinguons-nous) ces personnes familières parmi les foules d'autres personnes dans lesquelles elles apparaissent ?
Non
seulement 'savons' nous instantanément quelles personnes nous sont familières, mais également nous connaissons la nature de cettefamiliarité,
de manière à ce que nos interactions sociales soient appropriées au niveaud'intimité
que nous partageons avec elles.L'accès à
I'identité
d'une personne ne dépend évidemment pas seulement de la reconnaissance du visage. Lavoix,
la stature, les habits, etc. contribuent également au mécanisme de reconnaissanced'un
proche ou d'une connaissance. Comment interprétons-nous I'apparentefamiliarité
des visa-ges auxquels nous sommes exposés, pour ensuite les identifier ? Mais qu'en est-il de la perception et de la reconnaissance des visages de personnes étrangères (au sens'non-familières')
? Sur quels mécanismes (et sur quel données) se base la 'catégorisation'quasi-immédiate qui a lieu lors d'une confrontation à une personned'origine
(ethnique) différente ? Quelle est la base du réflexe racistequi utilise
comme déclencheurs primaires des caractères physiques, comme ceuxdu
visage en particulier ?Et qui
mène aux discours que nous connaissons sur les immigrés,aux
fréquentes associations des différences physiques aux différences culturelles(ou
socio-économiques). La psychologie dela
perception et dela
reconnaissance des visages estun
domaine complexe qui évolue constamment,et où
les nombreuses théories sur les mécanismes de reconnaissances et d'accès àI'identité
sont en cours d'élaboration (sur la perception, la reconnaissance, lamémorisa-tion
etl'évocation).
Une première question, relative à toute recherche en perception visuelle, est de savoir comment, à partir d'une information d'origine rétinienne, dépendante de I'angle de vue,de la
distanceet
desconditions d'illumination,
une descriptionfaciale
sous-jacente peut-être extraite pour finalement être catégorisée et reconnue ?Le fait qu'un
visage est reconnu quelque soit sa position par rapport à I'observateur, donc sans dépendre de sa description rétinienne, sug-gère que les invariants ne sont pas des caractéristiques psychophysiques de premier ordre, tels que la direction, la luminance, mais bien une sélection de valeurs parmi des représentations qui spéci-fient la structure del'objet.
Autre question: I'expérience accumulée de 'perception de visages', et son influence sur les opérations de perception futures. Ou comment l'expérience de perception de visages influence-t-elle la perception des visages à venir ?Une approche biologique (anthropologique) du problème permettra de jeter les bases
d'une
carac-térisation morphométriqueformelle
deI'objet
central dela
discussion:le
visage (sa géométrie, biométrie, etforme);
et de tenter d'expliquer, d'un point de vue biologique, la rapidité et lafacilité
avec laquelle nous reconnaissons l'appartenance d'un visage à une population donnée, et sur queltype d'information
se base cette catégorisation.Uétude
morphométriquedu
visageau
niveau population, l'étude de la variation dans et entre des populations différentes, nous aidera àdéfinir
s'il y
existe des différences statistiquement significatives entre les formes moyennes des visagesL lntroduction
des échantillons de populations considérés, et si
oui,
quels sont les points, ou groupes de points,qui
contribuent d'avantage àla
variation intra- et inter-populations. De comparer ces points, ou groupes de points, aux éléments faciaux mis en évidence dans d'autres travaux comme jouant un rôle dans la reconnaissance. Cette caractérisation morphométrique formelle du visage devrait per-mettrela
mise aupoint
de protocoles expérimentaux destinés à déterminerle rôle
éventuel que certains points, ou groupes de points pourraientjouer
dans les mécanismes de reconnaissance, de catégorisation, et de discrimination (selon l'âge,I'origine,
ou le sexe en particulier).Page