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Responsabilité de l’enseignant

Selon le Directeur général de la DGEO, la formation continue est un droit en même temps qu’un devoir de l’enseignant. Ce dernier est responsable de faire l’analyse de ses besoins à travers une auto-évaluation de sa situation personnelle ainsi que de tenir un dossier relatif à sa propre formation continue. Le choix des cours que les enseignants opèrent dans le cadre de leur formation continue professionnelle doit répondre à des besoins relatifs à leur métier, et dans le cas contraire ces cours sont à considérer comme étant d’ordre privé, et ne peuvent pas être suivis sur temps de travail. Les deux grandes raisons fondamentales pour lesquelles le Directeur général de la DGEO souhaiterait que les enseignants participent à des formations continues sont d’une part l’objectif de combler une lacune perçue ou une difficulté rencontrée, et d’autre part celui de s’ouvrir des perspectives nouvelles en développant un domaine nouveau, afin d’entretenir leur motivation à exercer le métier d’enseignant (DGEO, ll.!12-16,!86-89, 167-170, 185-186 et 195).

Selon le Directeur interrogé, la Loi scolaire permet et contraint les enseignants de suivre une formation continue, laquelle est entièrement individuelle. Les enseignants sont libres d’organiser leur formation continue comme bon leur semble, mises à part les journées pédagogiques d’établissement et les demi-journées pédagogiques organisées par cycles, auxquelles ils sont tenus de participer. Et ce sont eux-mêmes qui doivent se charger de tenir le suivi des cours de formation continue auxquels ils ont participé (Dir., ll.!6-9 et!22-29).

Pour la SPV, l’enseignant devrait percevoir la formation dans le sens continuée davantage que continue, ceci dès l’obtention du «!permis d’enseigner!»!: le Président de la SPV souhaiterait qu’au sortir de leur formation initiale, les enseignants

considèrent la formation continue comme une composante ordinaire de leur profession et s’y engagent naturellement (SPV, ll.!82-85, 348-349 et 487-489).

La SPV milite pour que la démarche formation continue passe par une réflexion des professionnels, davantage déontologique plutôt qu’en raison d’une obligation!; par une définition, une reconnaissance de la profession par les professionnels eux-mêmes. Pour le Président de la SPV, un enseignant qui n’accomplirait pas sa formation continue de manière volontaire aurait dès lors davantage un problème de représentation de sa profession qu’un problème avec son employeur. À ce titre, une formation continue contrainte, voire «!punitive!», ne pourrait à ses yeux pas être bénéfique. Notre interlocuteur recourt à l’exemple des médecins, lesquels sont motivés à participer à des formations continues, non pas à cause de la sanction potentielle s’ils ne satisfont pas à leur quota annuel, mais en raison de leur souci professionnel qui les conduit de toute manière à chercher à améliorer leurs pratiques!; ce qui devrait être le cas des enseignants également (SPV,

Je suis persuadé que quelqu’un qui est mauvais dans sa relation aux parents, le fait de l’envoyer à deux sessions de formation continue sur la relation inter-adultes, ça va servir à rien. En revanche, que quelqu’un l’accompagne – et ça peut être un formateur de la HEP – lors d’une réunion, lors d’une rencontre ou collective, ou particulière avec des parents, ça me semblerait plus utile. (SPV, ll.!451-454)

Utilisation du programme de formation continue de la HEP-VD par les enseignants

Pour le Directeur général de la DGEO, l’enseignant est responsable, sur la base de l’auto-évaluation de ses besoins, de choisir, dans le programme de formation continue, les cours qui lui paraissent répondre à ses besoins (DGEO, ll.!14-15, 185-186 et 195).

Le Directeur interrogé sollicite l’envoi d’exemplaires en nombre suffisant du programme de formation continue de la HEP-VD, de manière à ce qu’il puisse en mettre à disposition dans chaque bâtiment ainsi qu’au secrétariat de son établissement scolaire. Tout enseignant a ainsi accès à ce document dans ces divers lieux et peut s’inscrire individuellement aux cours de formation continue qui l’intéressent. Toutefois, ce Directeur doute que la majorité des enseignants lisent l’ensemble de ce document et mettent les cours de formation continue proposés en relation avec leurs besoins. Il a plutôt l’impression que les enseignants vont en général chercher si un cours dont ils ont entendu parler par un collègue qui y a déjà participé figure dans le nouveau programme de formation continue de la HEP-VD!; ou encore qu’ils vont chercher à constituer un groupe d’au moins dix collègues pour s’inscrire collectivement, de manière à ce que ce soient les formateurs qui se déplacent dans l’établissement plutôt que les enseignants qui doivent aller suivre la formation à la HEP-VD33. (Dir., ll.!238-239, 244-245 et 253-259).

Les domaines de formation les plus demandés dans l’établissement de ce Directeur sont l’analyse de pratiques, des ressources pour enseigner les disciplines Connaissance de l’environnement et Activités créatrices, la création de matériel ou encore la présentation d’un moyen d’enseignement ou d’un atelier didactique. En revanche, ce Directeur voit très peu de demandes de congé pour des formations continue en relation avec la discipline Éducation physique (Dir., ll.!266-274 et 291-292).

D’après le Président de la SPV, l’approche des enseignants est souvent très pragmatique lorsqu’ils font leur choix de cours dans le programme de formation continue de la HEP-VD (SPV, l.!205)!:

Ce que je sais, c’est que les collègues, eux, ils prennent le catalogue, et puis ils regardent. En fait, c’est plutôt ça, à ma connaissance, que de se dire – parce que comment se le dire tout seul!? –!: «!J’ai telle ou telle problématique, ou telle ou telle question dans ma profession, et est-ce que dans le catalogue je vais trouver quelque chose!?!» C’est plutôt!: «!Je regarde et puis tout à coup il y a quelque chose qui me plaît.!» Et puis concrètement, ça se débat aussi dans les salles des maîtres, et puis c’est!: «!Et toi, tu vas où!?!» «!Ah, moi je vais là.!»!«!Ah oui!? Bon, on pourrait aller ensemble.!» Il y a aussi plein de phénomènes comme ça, qui sont peut-être tout aussi importants […]. (SPV, ll.!185-190)

Selon cet interlocuteur, un principe assez humain serait de ne pas chercher la difficulté pour soi!; on choisirait dès lors la formation continue selon ses intérêts propres, c’est-à-dire en principe dans les domaines dans lesquels on n’est plutôt pas mauvais, donc dans lesquels on n’a pas réellement besoin de se perfectionner, ce qui soulève un paradoxe. Dans le sens d’une professionnalisation, il conviendrait d’inverser le processus, c’est-à-dire d’aller chercher des cours dans les domaines dans lesquels on a de la peine ou dans lesquels on éprouve des difficultés (SPV, ll.!217-224).

En résumé, le choix des cours par les enseignants ne procéderait pas véritablement d’un grand projet, ces derniers ayant plus simplement tendance à feuilleter le programme de formation continue jusqu’à y trouver un élément ou un autre qui les intéresserait. Ensuite, d’autres contingences entrent en jeu!: le nombre de rencontres!; la compatibilité des horaires avec

33 Il est à signaler que l’établissement concerné est éloigné d’une trentaine de kilomètres de la HEP-VD.

l’horaire de l’enseignant!; la personne qui assure la formation34!; les intérêts des collègues!; éventuellement le lieu de la formation!; certains enseignants s’inscrivent à deux ou trois cours, sachant que l’un ou l’autre ne va pas avoir lieu.!En revanche, dans le contexte où un projet particulier est mis en place, le catalogue devient quelque peu caduc!: dans un premier temps, les enseignants regarderont si le programme de formation continue de la HEP-VD propose un cours dans le sens de ce projet!; si ce n’est pas le cas, ils se tourneront vers l’IFC de la HEP-VD pour solliciter une formation négociée (SPV, ll.!201-209, 224-226 et 432 à 440).

Selon les Responsables de l’IFC de la HEP-VD, les enseignants auraient assez systématiquement tendance à faire leurs choix de cours de formation continue uniquement avec le dépliant – un tableau synoptique des unités de formation, n’en spécifiant que les titres et le public-cible –!davantage qu’à l’aide du programme de formation continue. Il se pourrait qu’ils aillent assez peu dans le catalogue, peut-être parce qu’ils auraient en revanche régulièrement le dépliant avec eux. Un indicateur serait que les enseignants se réfèrent souvent à ce dépliant pour demander par téléphone des renseignements complémentaires concernant les unités de formation (HEP, ll.!221-229).

Ces interlocuteurs supposent qu’il y a une part de hasard dans le choix des cours auxquels les enseignants s’inscrivent, outre le fait qu’ils en recherchent qui soient en lien avec les disciplines et les degrés enseignés (HEP, ll.!80-83).

Une autre tendance des enseignants serait de s’inscrire de plus en plus collectivement à une unité de formation issue du programme de formation continue de la HEP-VD!: au lieu de choisir un cours individuellement, ils s’inscriraient en nombre suffisant de manière à bénéficier du cours dans leur établissement (HEP, ll.!395-397).

La préférence des enseignants tendrait cependant à se déplacer, depuis les cours choisis dans le programme de formation continue vers des demandes de formations négociées!:

Les formations négociées, il y a trois ans, c’était cinquante en une année!; aujourd’hui, on est à deux cents. Donc on a multiplié par quatre cette demande-là, et c’est assez impressionnant de voir l’engouement pour ces formations-là.

(HEP, ll.!397-399)

Les Responsables de l’IFC de la HEP-VD illustrent ce glissement en employant la métaphore vestimentaire!:

Il y a vraiment les deux logiques qui s’affrontent. Il y a la logique Veillon, où il y a des consommateurs qui viennent, qui choisissent dans le catalogue et puis qui achètent ça, et donc qui sont souvent pas contents du prêt-à-porter parce qu’ils aimeraient du sur-mesure!; et puis il y a d’autres établissements qui font vraiment un travail d’analyse et qui nous font une demande qui est beaucoup plus proche de leurs besoins réels. (HEP, ll.!248-251)

Enfin, davantage que l’évolution dans les modalités d’inscription aux cours de formation continue, c’est la manière de formuler les demandes de formations négociées qui frappe les Responsables de l’IFC de la HEP-VD. En effet, les demandes se professionnaliseraient de plus en plus, les enseignants devenant de plus en plus exigeants et formulant de mieux en mieux leurs demandes (HEP, ll.!407-409)!:

On nous dit […]!: «!On a une difficulté dans notre établissement!: on s’est réunis tous les maîtres d’allemand!; on se rend compte que dans chacune des classes de cinquième année, chaque année, on a en moyenne comme ça deux élèves qui n’arrivent pas à apprendre l’allemand!; qu’est-ce qu’on pourrait faire!?!» On voit bien la force de la

34 Ce facteur est également mentionné par les Responsables de l’IFC de la HEP-VD!:

Il y a tout le jeu aussi du formateur, ils ont rencontré, ils ont déjà vu, ils ont entendu en conférence, on leur a parlé de tel formateur qui était efficace!; donc ils aimeraient bien suivre une formation avec lui […]. «!On a telle problématique, on sait que Monsieur Tel-et-tel travaille là-dessus, il faudrait que…!» Et ça, c’est intéressant, ça amène un petit peu de vedettariat, mais assez peu, de fait. Et puis je pense que s’il y a des formateurs plus compétents que d’autres, c’est normal que ce soit eux qui soient le plus envoyés sur le terrain. (HEP, ll.!410-416)

Le Directeur signale ce même facteur, qui peut également jouer d’un point de vue inverse!:

On a peut-être parfois […] un problème non pas sur le contenu – sur l’atelier – mais un problème de personne qui donne le cours!; alors là, c’est pas lié au catalogue […]. L’atelier tel qu’il est décrit est bien, mais la prestation en

elle-question qui est très différente, entre !: «!J’aimerais une unité de différenciation en allemand en cinquième année!» – qui est une demande d’outil – et puis la problématique réelle qui est!: «!Il y a des élèves auxquels on n’arrive pas à apprendre l’allemand!; qu’est-ce qu’on peut faire pour eux!?!» La réponse, elle est pas très différente, mais la demande. (HEP, ll.!400-407)

Au plan des contenus des cours demandés, les inscriptions auraient évolué, depuis les premières éditions du programme de formation continue avec passablement de demandes de cours portant sur la didactique, vers un renforcement actuel des demandes portant sur les sciences de l’éducation, la communication, les relations interpersonnelles, le travail en équipe. Un retour vers la didactique tendrait à s’opérer pour l’année à venir, vraisemblablement en raison de la parution d’un nouveau plan d’études ainsi que de l’introduction de nouveaux moyens d’enseignement. Les contextes auraient donc tendance à entraîner des variations dans les types de cours demandés (HEP, ll.!257-268).

Responsabilité du Directeur

Selon le Directeur général de la DGEO, la Loi scolaire et son Règlement d’application ne dévoluent pas aux Directeurs d’établissements la responsabilité de tenir un dossier relatif à la formation continue de leurs enseignants. Cela signifie que les Directeurs ne disposent pas de moyens de gérer les compétences de leurs enseignants. Ils peuvent tout au plus, à travers les congés qu’ils accordent et les remplacements qu’ils organisent, avoir une estimation de la quantité de formation continue suivie par chacun durant l’année scolaire en cours!; mais en aucun cas connaître le niveau d’adéquation entre les cours suivis et les besoins, ou encore le niveau de formation de chacun. Dès lors, les Directeurs ne pilotent en général pas la formation continue individuelle de leurs collaborateurs (DGEO, ll.!15-22).

Pour ce qui est de la part librement gérée par les enseignants de leur formation continue, le Directeur interrogé ne tient effectivement pas à jour une liste des enseignants de son établissement de manière à vérifier s’ils remplissent leurs devoirs conformément à la Loi scolaire. Il ne se mêle de leur formation continue que dans la mesure où il reçoit des demandes de congé de leur part pour participer à des cours. Bien qu’il n’ait encore jamais constaté d’abus ni refusé de congé dans ce contexte, ceci pourrait le conduire à avoir une discussion concernant l’éventuel bien-fondé de l’une ou l’autre des formations choisies. En effet, il lui arrive parfois d’être pessimiste initialement quant aux effets auxquels il s’attend pour un cours, cependant il se contraint à ne pas émettre de préjugés car dans bien des cas il a constaté par la suite que le cours avait eu des apports féconds (Dir., ll.!6-9, 17-21 et!276-283).

Ce Directeur pilote également l’organisation d’un certain nombre de formations dans son établissement. Son Conseil de Direction décide de la mise sur pied de journées pédagogiques visant à développer une connaissance et une culture partagées sur un sujet commun!; de manière à assurer cette adhésion, la participation à ces formations ciblées est alors imposée à l’ensemble des enseignants de l’établissement. Des demi-journées pédagogiques sont également organisées au sein de l’établissement, et ciblées par exemple pour les enseignants d’un cycle d’enseignement donné!; ces demi-journées de formation sont également imposées aux enseignants du cycle concerné (Dir., ll.!22-26, 29 et 99-104)!:

Ce peut être quelque chose sur de la logopédie, ce peut être quelque chose sur une dyslexie ou une dyspraxie, ce peut être une information beaucoup plus générale, avec parfois des ateliers –, mais alors là nous on l’impose, parce qu’il nous semble que c’est nécessaire pour un cycle. (Dir., ll.!26-29)

De plus, ce Directeur a conservé la fonction de répondant de formation continue en établissement. Il s’agit de trois enseignantes – une par cycle d’enseignement –, lesquelles collectent, lors de réunions de cycles, les demandes et les attentes de leurs collègues. Sur la base de cette analyse des besoins, ces enseignantes épluchent le programme de formation continue de la HEP-VD et dressent une liste de cours qui leur semblent correspondre. Puis elles présentent ce choix de cours à leurs collègues, lesquels peuvent s’inscrire s’ils le souhaitent. La Direction n’interviendrait pas dans ce choix de cours de formations continue. Un premier avantage que le Directeur interrogé voit dans cette manière de procéder est que l’inscription groupée entraîne que ce sont les formateurs de la HEP-VD qui se déplacent jusqu’à l’établissement, plutôt que ce soient les enseignants qui se déplacent à la HEP-VD. Il y voit également les deux atouts suivants (Dir., ll.!9-13, 16-17 et 239-244)!:

Ça nous a semblé un moyen assez efficace de favoriser la formation continue parce qu’il y a un réel frein quand il faut se déplacer. Deuxièmement, on constate aussi que quand c’est organisé, les gens adhèrent plus volontiers plutôt

que s’ils sont vraiment eux-mêmes le moteur individuellement. Donc on pousse un petit peu de ce côté-là. (Dir., ll.!13-16)

Les personnes qui assurent la fonction de répondant de formation continue en établissement n’ont pas de statut particulier vis-à-vis de leurs collègues, ni de décharges d’enseignement pour ce travail. Au plan de leur rémunération, elles décomptent le temps qu’elles ont passé à remplir ce mandat (téléphones, déplacements à la HEP pour négocier une formation, réunions, préparation des formulaires d’inscription, …). Ce temps est converti en périodes administratives35 et ces enseignantes sont rémunérées pour ce nombre de périodes en plus. Durant l’entretien, le Directeur interrogé s’est renseigné auprès de ses secrétaires pour connaître nombre de périodes administratives auquel cela correspondait au total pour l’année scolaire précédente. Voici ses réflexions quant à la mise en balance entre le paiement de périodes administratives et l’octroi de décharges d’enseignement (Dir., ll.!344-354)!:

Pour l’année précédente, on a payé l’équivalent de seize périodes. […] C’est réparti sur trois personnes!: donc ça fait six, six et quatre. Quand on parlait décharges, donner une période de décharge par année, ça me coûterait 52 périodes. Et je suis pas sûr que… Alors il y aurait une personne qui serait peut-être payée 52 périodes, mais en termes de travail, je ne suis pas sûr que ça lui conviendrait!; parce que on ne se rend pas compte, on ne profite pas d’une période de décharge sur une semaine, ou peu!; et puis tout à coup il y a quand même plus de travail ponctuellement. Alors moi je trouve que c’est plus juste, elles notent tout, et puis comme ça elles ont, elle reçoivent d’un coup, elles savent aussi pourquoi elles sont payées. Donc ça me convient. Mais c’est peu, hein, seize périodes.

Ça fait un tiers de période, c’est bien!; bon rendement!! (Dir., ll.!381-389)

Le Directeur interrogé n’a pour l’instant pas souhaité attribuer une fonction décanale à ses répondantes de formation continue en établissement!: d’une part il aurait besoin de ses doyennes pour d’autres tâches, d’autre part le fait que ce soit groupe d’enseignantes qui gère ce travail lui assurerait que les formations proposées proviennent effectivement du

«!terrain!», et garantirait qu’elles répondent à des sensibilités et des besoins de base. En outre, ces formations seraient uniquement proposées, les enseignants seraient uniquement invités à y participer, il n’y aurait pas de contrainte à s’y inscrire. Le Directeur interrogé pense que la parution d’un cahier des charges de l’enseignant pourrait remettre en question la question du statut des répondants de formation continue en établissement!; de plus, le statut des doyens serait

également à l’étude à la DGEO. Ce Directeur estime que l’évolution de ces deux facteurs pourraient impliquer des discussions et des modifications sur les ressources attribuées aux établissements de manière à leur permettre de gérer ce cahier des charges et en effectuer un suivi. (Dir., ll.!355-368)

Un dernier pan de la formation continue directement pilotée par le Directeur d’établissement interrogé concerne les

Un dernier pan de la formation continue directement pilotée par le Directeur d’établissement interrogé concerne les