Du point de vue de la DGEO
Pour le Directeur général de la DGEO, les cours de formation continue auxquels les enseignants s’inscrivent dans le cadre de leurs obligations professionnelles doivent être professionnalisants, et procéder de la vaste palette des compétences mobilisées dans l’exercice de leur métier. Les cours proposés dans le programme de la HEP-VD devraient viser à mettre continuellement à niveau les compétences des enseignants sur les nouveaux paradigmes d’ordres pédagogique, relationnel ou socio-éducatif, notamment. L’objectif de l’offre de formation continue de la HEP-VD devrait être de proposer des cours en cohérence avec la logique professionnelle souhaitée par la DGEO!; les cours à visée de développement personnel pouvant être dispensés par d’autres prestataires de formation continue, et suivis à titre privé par les enseignants (DGEO, ll.!43-45, 86-89 et 173-179)22.
Du point de vue du Directeur
Pour le Directeur interrogé, un des rôles de la formation continue est de répondre à une demande, qu’il considère comme pertinente dès lors qu’elle émane des enseignants!; il n’a jamais constaté d’abus quant au bien-fondé de l’inscription d’un cours par un enseignant (Dir., ll.!19-21 et 276-277)23!:
Quand ça vient d’eux, de l’enseignant lui-même, s’il a du plaisir à faire une journée en forêt avec un animateur qui est de qualité, et puis qu’il revient avec un tas de bonnes idées, moi je suis entièrement pour, parce que je m’aperçois que le mois qui suit ou l’année d’après, les élèves sont en forêt pour conduire des activités et découvrent un tas de trucs (Dir., ll.!277-280).
La plus forte demande que le Directeur constate se rapporte à des cours d’échanges de pratiques, dès lors il confère à la formation continue la fonction importante de permettre aux enseignants de se ressourcer (Dir., ll.!94 et 98-99)!:
Je vais mettre ça sur le bien-être, c’est-à-dire la nécessité de sortir de sa classe, et puis d’aller voir autre chose et d’entendre d’autres personnes. Je crois que pour les enseignants, ça devient… c’est de plus en plus important. Oui, c’est pas vraiment un objectif, ce que je vous donne. […] Mais c’est bien une fonction. (Dir., ll.!94-98)
22 Lignes 43 à 45, 86 à 89 et 173 à 179 du verbatim de l’entretien avec Monsieur Daniel Christen, Directeur général de la DGEO (voir annexes pp.!47 à 54)
23 Lignes 19 à 21 et 276 à 277 du verbatim de l’entretien avec Monsieur Laurent Delisle, Directeur de l’établissement de Chavornay et environs (voir annexes pp.!55 à 66)
Ce Directeur estime qu’un des objectifs importants de la formation continue devrait être de développer l’employabilité des enseignants et d’autoriser leur mobilité potentielle entre les divers degrés d’enseignement (Dir., ll.!105-110)!:
La formation continue devrait également permettre à des enseignants de devenir un peu plus mobiles, parce qu’ils se sentent peut-être très vite cantonnés dans un cycle d’enseignement. Et donc on devrait idéalement leur permettre une formation qui les autorise à penser que oui ils peuvent aller au secondaire, oui ils peuvent aller au cycle de transition, oui ils pourraient reprendre des plus petits assez facilement. Oui, si je devais décrire un objectif, je pense que ça, c’en serait un bien. (Dir., ll.!106-110)
Enfin, selon le Directeur interrogé, la formation continue devrait permettre aux établissements de développer une culture commune. C’est pourquoi il impose ou propose certaines formations ciblées, dont l’objectif est de doter les enseignants de son établissement de connaissances communes sur certains sujets tels que l’informatique, des troubles logopédiques ou encore la prise en charge d’élèves à haut potentiel, par exemple (Dir., ll.!99-104).
Du point de vue de la SPV
La SPV estime légitime, du fait que l’employeur accorde des congés et finance les remplacements, que l’offre de formation continue vise à contribuer à l’amélioration du système, en faisant chercher les enseignants à devenir toujours plus efficaces à travers le développement de leurs qualités professionnelles. Les objectifs de la formation continue sont toutefois doubles pour les enseignants!: ces derniers recherchent d’une part du développement professionnel, et d’autre part du
développement personnel. Par rapport à de précédentes éditions du programme de formation continue de la HEP-VD, certains enseignants regretteraient la disparition de certains cours à visée de développement personnel!; au contraire, la SPV approuve cette orientation qui est désormais prise par l’IFC de la HEP-VD, proposant essentiellement des formations à visée de développement professionnel, le développement personnel pouvant être acquis ailleurs par les enseignants (SPV, ll.!71-73, 85-91 et 261-264)24.
Pour la SPV, l’offre de formation continue devrait accompagner les grands mouvements de réforme et certaines grandes orientations de l’école. Une des tendances majeures actuelles est par exemple l’intégration d’élèves en difficultés spécifiques et à besoins spéciaux!; la SPV salue dès lors l’apparition dans le programme de formation continue de la HEP-VD de nombreux cours qui entrent dans cette problématique. Dans le même ordre d’idée, des formations continues doivent également être proposées dans le cadre de l’introduction de nouveaux moyens d’enseignement. Toutefois, la SPV estime que les offres de formation continue dans ce contexte devraient précéder les réformes, les grands mouvements ou les difficultés, plutôt que les accompagner ou venir «!comme emplâtre à la fin!» (SPV, ll.!73-74, 78-81, 91-93 et 513-519).
Pour la SPV, le programme de formation continue de la HEP-VD ne doit en aucun cas constituer uniquement un réservoir dans lequel l’enseignant se sent contraint de puiser dans le cadre de ses obligations professionnelles. L’offre de formation continue doit au contraire faire sens pour l’enseignant!; ceci non seulement en lui proposant des réponses pour qu’il puisse apporter lui-même des réponses aux difficultés des élèves, mais également en lui permettant de développer des
compétences quant à l’organisation-même de son travail, par exemple dans le domaine du travail en équipe (SPV, ll.!74-78, 95-96 et 108).
Pour faire sens, les offres de formation continue doivent pouvoir s’intégrer dans un projet de l’enseignant (SPV, ll.!93-95)!:
Si c’est une question qu’on s’est posée, une difficulté qu’on rencontre dans la profession, avec un élève, avec d’autres partenaires, avec les parents par exemple, ou qu’une équipe s’est posée et à ce moment-là on a des experts qui viennent apporter un éclairage théorique!; par exemple sur une difficulté de manière à l’améliorer, voilà quelques éléments qui me semblent utiles pour que cette formation continue fasse sens. (SPV, ll.!96-100)
À l’inverse, la SPV s’oppose à une forme de formation continue qu’elle ressent comme punitive!: on repérerait une difficulté donnée chez un enseignant, et on le contraindrait à suivre une formation continue dans le domaine. Nous verrons plus loin la fine frontière que marque la SPV sur le plan de la formation continue utilisée dans une démarche de ressources humaines,
24 Lignes 71 à 73, 85 à 91 et 261 à 264 du verbatim de l’entretien avec Monsieur Jacques Daniélou, Président de la SPV
d’un côté de laquelle la formation continue fait sens pour l’enseignant, et de l’autre côté de laquelle elle est perçue comme une remédiation, voire une punition (SPV, ll.!100-107).
Du point de vue de la HEP-VD
Selon les Responsables de la direction de l’IFC de la HEP-VD, deux des missions dévolues à cet Institut à travers son Règlement fournissent une description éclairante de son rôle à destination directe des enseignants (HEP, ll.!33-34)25!:
a) stimuler, faciliter et assurer l’approfondissement et le développement des connaissances et des compétences professionnelles des acteurs de la formation, de l’enseignement et de l’éducation!;
b) encourager et développer la formation permanente ainsi que faciliter la mobilité professionnelle. (Haute école pédagogique du canton de Vaud, 2005, p.!1)26
En d’autres termes, l’objectif est d’une part de répondre aux besoins des enseignants pour leur permettre d’exercer correctement leur activité au quotidien, et d’autre part de stimuler l’innovation, l’échange de pratiques ainsi que le développement des compétences en leur faisant construire une conception de la formation continue qui constitue une réponse à la complexité actuelle, et non pas qui soit assimilée à un remède (HEP, ll.!34-44).
L’objectif de l’IFC de la HEP-VD est donc clairement que l’offre propose des cours professionnalisants, et c’est sur cette dynamique de lien avec la profession que les formateurs sont invités à constituer leurs unités de formation!; les cours à visée de développement personnel étant laissés aux autres institutions de formation comme les écoles-club (HEP, ll.!174-181).
Parfois, la frontière entre développement personnel et développement professionnel peut être ténue, et dans ce cas la ligne que tiennent les Responsables de la direction de l’IFC de la HEP-VD est celle du développement personnel en situation professionnelle!; par exemple (HEP, ll.!175-176)!:
[…] On a par exemple un cours […] d’art choral. Mais l’orientation, c’est pas de développer la personne ou de permettre de viser un équilibre de la personne au moyen de l’art choral, mais c’est plus d’utiliser l’art choral pour développer un équilibre chez ses élèves!; on est vraiment sur la dimension pédagogique. […] Comme on est une Haute école pédagogique, on essaie de rester dans le champ de la pédagogie et de la profession enseignante. (HEP, ll.!182-188)27
Les destinataires du programme de formation continue de la HEP-VD ne sont pas uniquement les enseignants à l’école obligatoire!: il est offert au personnel ainsi qu’aux cadres de l’enseignement obligatoire, de l’enseignement spécialisé, des gymnases et du secondaire II (par exemple les écoles professionnelles) (HEP, ll.!337-341 et 456-458).
Par ailleurs, l’IFC de la HEP-VD est habilité à mettre sur pied des formation payantes pour les écoles privées ou d’autres institutions, par exemple (HEP, ll.!458-459)!:
On a eu une demande des animatrices en santé bucco-dentaire, on a eu une demande du Musée olympique pour former des animateurs, on a eu […] une demande d’une ONG qui voulait former des formateurs. On a comme ça, je dirais, un marché secondaire, un public secondaire qui est constitué de tout le parascolaire et puis encore d’autres groupements. (HEP, ll.!459-463)
25 Lignes 33 à 34 du verbatim de l’entretien avec Madame Sylviane Tinembart et Monsieur Pierre-Alain Besençon, Responsables de la direction de l’IFC de la HEP-VD (voir annexes pp.!34 à 46)
26 Voir «!Annexe 5!: Règlement du 28!novembre 2005 de l’Institut de formation continue de la Haute école pédagogique!»
p.!81
27 Un exemple similaire est relevé par le Président de la SPV!:
«!Badminton 1 et 2!»!: «!amélioration technique personnelle!», on peut s’interroger. Est-ce que c’est à la HEP d’améliorer la technique personnelle en badminton!? […] Mais je trouve plus utile de voir!: «!propositions de formes jouées à pratiquer à l’école!», par exemple, des choses comme ceci […]. (SPV, ll.!232-235)
But de l’édition d’un programme de formation continue
Pour le Directeur général de la DGEO, l’édition d’un programme de formation continue vise essentiellement l’objectif très pragmatique de regrouper des enseignants isolés répartis dans le canton, mais tout de même en nombre important, et exprimant la même demande individuelle de formation continue. Dans le cas d’une demande collective d’enseignants, le programme de formation continue de la HEP-VD perdrait de son utilité en ce sens que la mise sur pied d’une formation négociée28 serait sollicitée (DGEO, ll.!55-59).
Le Directeur interrogé voit dans le fait de disposer d’une présentation de l’offre de formation continue sous la forme du programme de la HEP-VD une notion de confort pour les enseignants. Il estime que s’il n’existait que les formations négociées, les enseignants participeraient vraisemblablement à peu de formations continues. Dès lors, du fait que la Loi scolaire contraint les enseignants et les autorise à suivre quatre journées de formation continue par année, ce Directeur estime que le canton se doit de mettre un tel dispositif en place, de manière à rendre possible et réalisable l’application de cette Loi (Dir., ll.!113-114 et 116-117).
Toutefois, à son avis ce sont les formations négociées qui seraient les plus efficaces, point de vue qu’il illustre en usant de la métaphore culinaire (Dir., ll.!113-116)!:
C’est un petit peu comme cuisiner, c’est très confortable de prendre des plats préparés, mais ils sont quand même moins bons que tout ce qu’on prépare soi-même. (Dir., ll.!114-116)
Pour la SPV, le programme de formation continue de la HEP-VD propose des cours qui font sens, mais qui sont relativement standards. Des spécificités des contextes des enseignants ou des établissements pourraient faire apparaître des besoins en termes de formation continue, qui ne trouvent pas de réponse dans le programme de la HEP-VD!; et dans ce cas, ce ne serait pas un cours de l’offre qui serait inscrit, mais un projet spécifique qui serait développé dans une dynamique d’interaction avec l’IFC de la HEP-VD (SPV, ll.!109-114).
Les Responsables de la direction de l’IFC de la HEP-VD sont en train de constater qu’une bascule est en train de s’opérer, qui peut trouver des explications historiques. En effet, avant la création de la HEP-VD, les enseignants vaudois avaient l’habitude de suivre des formations auprès du Centre de perfectionnement et de formation continue (CPF), qui publiait un catalogue de cours. L’IFC de la HEP-VD a remplacé le CPF, et a au départ repris le principe d’une offre «!catalogue!»!; ce n’est que plus tard que cet Institut a mis en place le concept de formation négociée. Les Responsables de la direction de l’IFC de la HEP-VD constatent une recrudescence des demandes de formations négociées – pour prendre une autre métaphore, davantage de demandes de «!sur-mesure!» et moins de «!prêt-à-porter!». Par ailleurs, les formateurs de la HEP-VD auraient pris l’habitude de réajuster leurs formations issues du programme en fonction du contexte et des personnes auxquelles est destinée la formation. Les Responsables de la direction de l’IFC de la HEP-VD font remarquer que cette évolution du programme, vers moins de formations standardisées au profit de davantage de formations négociées, peut se percevoir visuellement, de par la diminution de son épaisseur au fur et à mesure des éditions!; ils font en outre remarquer que l’édition actuelle est moins épaisse, malgré davantage de pages d’introduction que les éditions précédentes (HEP, ll.!45-62).
Malgré cette évolution, l’édition d’un programme de formation continue conserve son sens, d’après les Responsables de la direction de l’IFC de la HEP-VD, pour les raisons suivantes!:
• pour les catégories d’enseignants qui ne peuvent pas avoir affaire à un collectif au sein de leur établissement, comme les maîtres de latin par exemple (HEP, ll.!63-67)!;
• parce qu’il joue le rôle de description des possibles et de mise en visibilité des compétences qui peuvent être mise à disposition des utilisateurs de la formation continue, également dans le cadre de formations négociées (HEP, ll.!67-68)!:
Souvent, les demandes de formation négociée c’est!: «!On aimerait un peu du PE48 mais aussi un peu du PE53!»!;
voilà. Et donc ça joue aussi un peu ce rôle-là. (HEP, ll.!68-70)
28 «!Une formation négociée est une formation sur mesure, dont la conception est élaborée en collaboration par un groupe ou une équipe de professionnels de l’enseignement (demandeurs) et la HEP!» (Institut de formation continue de la HEP
• en termes d’image positive pour la HEP-VD, lorsque les problématiques sur lesquelles cette Institution déclare formellement s’être penchée, à travers le programme, sont en adéquation avec les besoins que ressentent les enseignants (HEP, ll.!354-359)!;
• parce que ce document matérialise en quelque sorte la formation continue, il invite les enseignants à penser une démarche de formation continue (HEP, ll.!374-378).
Toutefois, les Responsables de la direction de l’IFC de la HEP-VD se posent la question si le programme de formation continue en papier, dans sa forme actuelle, constitue le meilleur outil pour remplir ces fonctions. Nous y reviendrons lorsqu’ils présenteront leur vision de l’offre qu’ils préparent pour l’avenir (HEP, ll.!378-379).
Autres lieux et autres modalités de formation continue
Pour ce qui est d’autres Instituts de formation, la DGEO a ouvert aux enseignants depuis cette année scolaire (2008-2009) l’accès aux cours du Centre d’éducation permanente pour la fonction publique (CEP), jusque-là réservé principalement au personnel de l’État de Vaud ainsi qu’aux autres fonctionnaires de l’administration (DGEO, ll.!159-161). Cet Institut de formation propose des cours dans les domaines du management, de la communication, de l’organisation, de l’informatique ainsi que des politiques publiques29.
Le Directeur interrogé ne pense pas que l’augmentation de l’offre de la part de la HEP-VD corresponde à une attente réelle des enseignants, toutefois il salue le complément d’offre engendré par l’ouverture à d’autres Institutions de formation continue, permettant d’autres choix ciblés. Il estime à une dizaine les formations prises à l’extérieur de la HEP-VD l’année précédente, essentiellement par des maîtres spécialisés ou aux besoins en formation continue qui émargent. Il considère qu’il devrait être possible de s’adresser à n’importe quel centre de formation, et que le mode de financement soit le même que pour la HEP-VD – ce qui ne serait pas le cas actuellement. En effet, la participation d’un enseignant à un cours de la HEP-VD n’engendrerait aucun autre coût que les frais de déplacements et éventuellement ceux de repas!; en revanche, du fait que l’établissement dispose d’un budget global limité pour la formation continue et dans l’impossibilité pour le Directeur de pouvoir faire une planification sur toute l’année, les enseignants pourraient être conduits à financer eux-mêmes une partie de leur formation continue suivie auprès d’autres pourvoyeurs de formation continue dont les cours occasionnent des frais (Dir., ll.!29-42, 66-70, 192-195 et 246-252).
L’ouverture aux enseignants des cours du CEP pourrait constituer une première orientation dans le sens prôné par la SPV, à savoir que les enseignants suivent des cours professionnalisants avec d’autres types de professionnels, ce qui les extrairait de cette sorte de vase clos dans lequel ils sont maintenus (SPV, ll.!283-285)!:
[…] que ce soit un peu moins!: «!l’école parle à l’école!». (SPV, l.!297)
Les exemples suggérés par le Président de la SPV sont!d’organiser une formation continue autour de la lecture des médias qui ferait se réunir des étudiants en journalisme, ou des journalistes, et des enseignants!; des cours de droit qui seraient conjoints avec certains cours de la Faculté de Droit de l’Université!; ou encore d’inclure des associations de parents dans des cours du type «!Comment mener un entretien avec les parents!» (SPV, ll.!285-299).
Par ailleurs, bien que la SPV ait toujours milité pour que les formations continues suivies ailleurs qu’à la HEP-VD soient reconnues, son Président fait remarquer que la HEP-VD est l’Institut de formation le mieux placé pour apporter les prestations au plus près des besoins des enseignants et à coût raisonnable (SPV, ll.!358-364).
Enfin, il est à noter qu’historiquement, les associations professionnelles, dont la SPV, étaient pourvoyeuses de formation continue, allant jusqu’à des formations continues certifiées. Aujourd’hui, la SPV propose encore un certain nombre d’activités qui peuvent être assimilées à de la formation continue, en organisant ou s’associant à divers événements, associatifs ou institutionnels. Cette association entend poursuivre le développement de son rôle de promoteur de la formation continue auprès des enseignants, et d’organisateur ou co-organisateur d’événements à résultantes formatrices (SPV, ll.!14-17, 148-160).
29 Source!: http://www.cep.vd.ch/prod/cep/cep_p.nsf/($WebPagAllKey)/$footmenu1?OpenDocument
Par rapport aux quatre jours de formation continue auxquels les enseignants ont droit et sont tenus de participer chaque année, la HEP-VD en dispenserait un peu moins de la moitié. D’une part, les Responsables de la direction de l’IFC de la HEP-VD n’aspirent pas forcément à ce que leur Institut soit le prestataire unique de formation continue à destination des enseignants!; d’autre part, ils signalent que d’autres formes de formation continue existent, qui se déroulent dans d’autres lieux que des Instituts de formation et selon d’autres modalités que des cours (HEP, ll.!198-206)!:
[…] La formation continue n’est pas toujours formalisée, il y a tout plein d’enseignants qui se forment en lisant des
[…] La formation continue n’est pas toujours formalisée, il y a tout plein d’enseignants qui se forment en lisant des