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Rythme de vie

L’alimentation sera distribuée le matin et le soir. (cf. La distribution de l’alimentation) En Australie les nuits durent de dix à douze heures toute l’année. Cette période de calme et d’obscurité doit être respectée pour un oiseau en pleine santé et gai. Les siestes réparatrices n’existent pas chez les oiseaux car dans la nature ils constituent des proies et sont donc toujours plus ou moins sur le qui-vive. En cas de manque de sommeil, l’oiseau peut être grincheux, pincer et crier plus facilement.

La cage peut être placée dans une pièce isolée dans laquelle on pourra faire l’obscurité ou elle sera couverte d’un linge sombre.

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Les douches et les bains

Les oiseaux aiment pouvoir se baigner ou se doucher régulièrement. Dans leur milieu naturel les rosalbins profitent des pluies pour se doucher, ils aiment jouer sous la pluie.

Le bain ou la douche ont plusieurs avantages : nettoyage de la peau et des plumes, peau débarrassée de la poussière, de quelques parasites. En milieu domestique, c’est une source de divertissement importante. Le bain en lui-même est apprécié des oiseaux. Ils passent ensuite de longues minutes à entretenir leur plumage, se lisser les plumes, les sécher, les remettre en place. (69)

En volière extérieure les oiseaux bénéficieront naturellement de la pluie.

Pour les oiseaux maintenus en cage, plusieurs possibilités se présentent. L’oiseau peut se doucher ou se baigner dans la salle de bain de son propriétaire. On peut également leur installer une sorte de piscine à l’extérieur et à l’intérieur de la cage si celle-ci le permet. (81)

Le moment propice au bain est plutôt le matin. Selon les individus on proposera la possibilité dune douche ou d’un bain 2 à 3 fois par semaine. (69)

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Coupe des griffes

La coupe se fait avec une pince ou un gros coupe-ongles. L’appréciation de la bonne longueur se fait avec l’expérience. Pour les griffes qui n’ont jamais été coupées (veine cheminant alors jusqu’au bout de la griffe) le risque d’hémorragie est plus important, prévoir de quoi cautériser le bout de la griffe. Après la coupe il est possible de limer l’extrémité de la griffe si elle s’accroche.(4, 69)

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Soins du bec

Les soins à apporter au bec consistent en la recoupe et la taille de celui-ci. Cette taille n’est pas nécessaire lorsque l’oiseau peut s’user le bec avec divers objets à mâchouiller. Mais ça l’est parfois en cas de problème de santé, de traumatisme ou d’usure insuffisante. La taille doit redonner au bec une forme régulière et adaptée en le sculptant doucement. (69)

Lorsque le bec est fermé on ne doit pas observer d’espace entre les deux mandibules, si c’est le cas, cale signifie très certainement que la mandibule inférieure est

trop longue et nécessite une correction. La corne excessive est coupée à l’aide d’une pince, puis les bords des mandibules sont rendus lisses par limage. (4)

En cas de doute sur la longueur à donner au bec, mieux vaut laisser de la longueur que couper trop court. En cas d’hémorragie, il est possible de cautériser la plaie avec du nitrate d’argent par exemple ou par compression, le bec pourra alors être sensible pendant quelques jours. (69)

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Entretien du plumage

*Retrait des plumes cassées ou abîmées

Les plumes cassées ou abîmées doivent être retirées. Elles ne doivent pas être coupées mais arrachées doucement et proprement. (4)

*Coupe des plumes des ailes

La coupe des plumes des ailes est intéressante pour les oiseaux de compagnie. Cela permet d’avoir des oiseaux plus faciles à appréhender, cela diminue le risque d’accident et de fuite quand l’oiseau est laissé en liberté. (69)

Le but est d’empêcher l’oiseau de voler mais il doit pouvoir planer. Elle devra être à nouveau effectuée après chaque mue.

Il existe différentes techniques mais le principe général est toujours le même. La technique sera adaptée à l’espèce, à l’âge et à l’état physique de l’oiseau. Chez les jeunes cacatoès ou chez les sujets obèses, la coupe sera minimale car ce ne sont pas de bons voiliers. Les cacatoès adultes en bon état ne sont pas des oiseaux lourds, une coupe courte est suffisante, mais pas trop courte pour ne pas inciter le cacatoès a se manger les plumes s’il ressent une gène. (69)

La technique conventionnelle consiste à couper les rémiges primaires sans toucher ni aux secondaires ni aux plumes de couverture. Cela permet à l’oiseau de planer et de voler droit sur courte distance. (4) Couper les plumes d’une seule aile n’a pas de sens, car alors l’oiseau n’a plus d’équilibre. (4, 69) Pour un aspect plus esthétique on pourra couper les plumes en arc de cercle, les premières rémiges étant coupées plus courtes que les dernières auxquelles on laissera la longueur des rémiges secondaires. (69) (cf. fig. 11)

Laisser deux ou trois rémiges à l’extrémités de aile est considéré par certains comme plus esthétique mais peut être dangereux, l’oiseau ne pouvant planer correctement et pouvant se coincer les plumes restantes. Les rémiges secondaires ne doivent pas être coupées. (4)

Les plumes sont coupées à l’aide de ciseaux à bouts ronds en laissant une petite portion d’empennage, il est important de ne pas couper trop court (pas en dessous des premières barbes) pour éviter les hémorragies. C’est d’autant plus important avec les jeunes plumes en croissance dans lesquelles les vaisseaux sanguins peuvent être présents sur une bonne longueur. (2)

QUATRIEME PARTIE