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Situations Redoutables, Krachs

Introduction

Le système expert TExSOL® devrait être là pour vous éviter d'avoir à connaître les affres des nombreux désastres qui vous guettent si vous partez trop opportimiste vous aventurer sur les marchés financiers. Après tout, c'est un "jeu" à somme nulle sur le court terme et pour que les plus expérimentés gagnent, il faut bien que les autres se trompent et leur donnent leur argent. Nous ne reviendrons pas sur des erreurs aussi élémentaires mais graves que couper les positions gagnantes ou laisser filer les pertes, nous nous sommes assez répétés pour que la vaccination et ses rappels aient été effectués (parfois le vaccin ne prend pas ). Nous allons évoquer un certain nombre de situations assez redoutables, car malgré ce qu'en disent d'aucuns, somme toutes quasiment impossibles à voir venir même par les meilleurs (Stanley Druckenmiller n'était-il pas passé "Long" la veille du Krach de 1987 ?), et qui demandent une réaction très rapide voire immédiate pour ne pas avoir des conséquences néfastes.

Aussi inconfortable que puisse être la pensée et l'évocation de ces situations, il convient de rappeler que le risque est un facteur inhérent à l'investissement et que nombre d'investisseurs qui privilégient d'autres formes de placement que l'investissement boursier, comme l'immobilier par exemple, sont totalement aveugles au risque, qui est pourtant bien présent. Sans aller jusqu'à évoquer le risque sismique quasiment totalement négligé de tous, il est rare que l'investisseur immobilier soit très sensible aux mésaventures qui sont arrivées à d'autres, comme l'expropriation ou pire, la voie rapide ou encore la décharge à ordures publique qui s'étend dans votre direction ou toute autre nuisance qui ne justifie pas que l'on vous indemnise mais qui enlève une grande partie de la valeur de votre investissement et le prive également de sa valeur d'usage ! Sans parler des maisons construites dans des zones à risques (e.g. innondables, glissements de terrain, avalanches, etc.) où là vous ne risquez pas que votre capital mais aussi votre vie !!!

Les marchés ont quelques surprises dans leur sac, mais au moins on n'y risque pas sa vie ! Le Krach de 1929

Les krachs sont des baisses brutales des marchés, des accidents, et doivent être distingués des marchés durablement baissiers. En ce sens, le krach de 1929 fut suivi par 3 ans de marché baissier qui fut incomparablement plus destructeur pour les détenteurs de positions longues que ne le fut le krach lui-même, au sens strict. Le krach de 1987 est un véritable krach, avec une baisse extrêmement soudaine qui ne s'est pas suivie d'un marché baissier. Le krach de 1998 est aussi un krach, plus modeste et qui a rapidement été absorbé par le marché haussier qui lui a fait suite. En ce sens, les trois évènements partagent des similitudes, i.e. une baisse très rapide de 25 à 50% de la valorisation du marché dans son ensemble, mais les conséquences du premier, celui de 1929 furent rendues incomparablement plus sévères par le très long marché baissier qui suivit et qui anéantit 90% de la capitalisation boursière d'antant !

Ces mouvements sont relativement difficiles à anticiper, et en tout état de cause ce n'est pas la presse financière qui est d'une grande aide. Le sommet en 1929 fut atteint le 4 septembre, et le lendemain le Wall Street Journal de l'époque disait "Bien que le sentiment général soit assez optimiste, il est à noter qu'un grand nombre de charges (de courtiers) conseillent fortement à leurs clients de prendre des gains sur les progression des actions qu'ils détiennent. Cependant de telles recommandations ayant conduit par le passé les clients à perdre leurs positions qu'ils durent racheter plus chères, il est clair que peu nombreux sont ceux qui suivent de tels conseils. Beaucoup par contre s'attendent à des corrections techniques mais ne pensent pas qu'elles seront de nature à perturber durablement le mouvement haussier" - Wall Street Journal, 4 septembre 1929.

Cependant, le 24 octobre 1929, le Dow marquait une baisse de 20% depuis son sommet du 3 septembre. Le 25, le marché était en hausse et le Wall Street Journal rapportait "Le bon sens reignait sur le marché vendredi en lieu et place de l'hystérie de jeudi. Le sentiment s'est globalement amélioré, l'atmosphère s'est assainie et une période de normalité s'est installée de nouveau. Le sentiment est prudent, et bien que la plupart des observateurs pensent que pire soit derrière, ils ne s'attendent pas à une reprise immédiate. Il est de l'avis général que rien de mieux qu'une consolidation ne puisse être attendue à ce point. Ensuite, si les conditions sont favorables, le terrain peut être établi pour une nouvelle progression" - Wall Street Journal, 26 octobre 1929.

La normalité ne dura pas longtemps. Le marché chûta durement le lundi 28 octobre. Le Dow termina en chûte de 13,5%. Le titre du Wall Street Journal semblait exprimer quelque espoir : "Le marché chûte en bon ordre - La continuité des opération d'un pool de banquier évite la répétition de l'hystérie de jeudi". Wall Street Journal, 29 octobre 1929

Le mardi 29 octobre, le marché chûta de 11,5% supplémentaires. De nouveau le journal fit de son mieux pour paraître encourageant. "Les actions sont fermes après la chûte - Le soutien des banques continue - un porte- parole émet l'opinion que l'hystérie est derrière". Wall Street Journal, 30 octobre 1929. Au 29 octobre au soir, le Dow avait perdu 39,6% depuis son plus haut du 3 septembre (rond sur la figure suivante), mais le rebond qui suivit ne fut pas durable et fin novembre le Dow avait rechuté vers de nouveaux plus bas.

Figure 27: suivi du plus terrible des marchés baissiers jusqu'en 1932 !

Quand le marché baissier qui s'ensuivit toucha le fond, en juillet 1932, le Dow avait perdu 90% de sa valeur ! Très exactement, de 386 le 3/09 à 40,56 en juillet 32 le Dow a perdu 89%.

Il est clair que dans un marché de ce type, une stratégie du type j'achète et j'attends, i.e. "buy and hold" conduit à la ruine. Le marché ne retrouva son niveau du 3 septembre 1929 qu'en 1954 !

Si l'on en vient aux deux principales stratégies du système TExSOL®, la prudentielle aurait fermé toutes les positions sur les stops dans la première partie du mouvement et n'aurait pas ouvert de nouvelles positions sur le marché avant 1933, et la seconde l'agressive et opportuniste aurait travaillé le marché baissier qui suivit en prenant des positions vendeuses à découvert. En tout état de cause, la fin du marché baissier aurait été prononcée le 26/08/1932 sur la base de l'explorateur décrit dans le paragraphe traitant de l'analyse technique des marchés

(basée sur les MM et le ROC) et le marché est redevenu haussier le 28/04/1933 sur la base du même explorateur. Clairement l'une comme l'autre n'auraient pas rencontré de problème majeurs même si la durée de non intervention sur le marché se serait avérée longue sur la première et même si les gains à réaliser à la baisse avec la seconde auraient certainement été limités.

Enfin, en termes d'analyse technique, il est à remarquer que le retracement haussier secondaire du 15 octobre 1929 sur la moyenne mobile 200 jours ("pullback") était du plus mauvais effet, et particulièrement annonciateur de la chûte à venir. Nous avons déjà vu ce phénomène dans le "remords des moyennes mobiles".

Ce marché de 1929 reste le plus destructeur de l'histoire des marchés, même si la baisse de 70% du Nasdaq depuis mars 2000 est tout à fait remarquable, et seules de bonnes stratégies de trading, associées à la discipline d'un système expert permettent d'aborder avec une relative sérénité de tels évènements. Cependant, il est essentiel de les avoir étudiés et de les considérer comme pouvant mettre à l'épreuve les stratégies employées. Le Krach de 1987

Le krach de 1987 est le "prototype" même du krach, c'est à dire un événement extrêmement brutal, survenu sans trop de signes annonciateurs. Le titre du Wall Street Journal du 20 octobre est révélateur de la brutalité de l'événement "Stocks Plunge 508 Amid Panicky Selling; Percentage Decline Greater Than in 1929", littéralement, les actions plongent de 508 points (sur le Dow) dans des ventes de panique - La chûte en pourcentage est pire qu'en 1929" - Wall Street Journal, 20 octobre 1987. Ce qui est intéressant est de noter le contraste avec l'indifférence dans laquelle le marché toucha son sommet du 25 août 1987, sans que ce plus haut ne fasse même l'objet d'une mention en première page du même journal ! La seule indication figurait sous la rubrique ""What's News" - quoi de neuf - qui mentionnait en page 41 "Les actions progressent sur la fermeté du dollar, le Dow Jones Industrials gagne 25 points et touche un record à 2722.42" - Wall Street Journal, 26 août 1987.

Un trader qui était interviewé disait "Dans un marché comme celui-ci toutes les nouvelles sont bonnes. Il est quasiment acquis que maintenant le marché ne peut que monter" - Wall Street Journal, 26 août 1987.

Le 6 octobre, le Dow perdit 91,55 points, soit 3,5%. Il s'agissait d'une nouvelle chûte record en points, mais la presse souligna que cela ne constituait même pas l'une des 100 plus fortes chûtes enregistrées en pourcentage. Ce fut pourtant le moment ou quelques réelles inquiétudes commencèrent à poindre, le nouveau patron de la SEC " Securities and Exchange Commission", i.e. la COB US, donnant son premier discours sur "le contrôle de la volatilité des marchés en cas de déconfiture du marché". Au cours des sept sessions suivantes, le marché continua sa chûte jusqu'à 2355, soit 10,8% depuis le sommet relatif du 22 septembre et 13,5% depuis le 25 août. Le 16, le Dow ouvrit 16 points plus haut mais commenca immédiatement à dégringoler, pour terminer sur un plus bas, 130 points en dessous, et termina 108,35 points plus bas que la veille, soit -4,6%, dans un volume record de 338 millions d'actions. Cette fois les titres montraient le désarroi "Et après ? d'aucuns prévoient un plongeon des actions; d'autres restent haussiers mais les "ours" se déchainent". "C'était la troisième baisse majeure, mais certains analystes techniques disent que le volume record qui accompagnait la journée de vendredi pourrait laisser augurer du mieux pour la suite" - Wall Street Journal, 19 octobre 1987.

Figure 29: Intraday du Krach d'octobre 1987 sur le Dow Jones Industrials

La figure précédente montre ce qui pouvait être attendu de mieux pour la suite… Comme le Wall Street Journal ne paraît pas le samedi ni le dimanche, les nombreuses questions soulevées dans l'édition du lundi trouvèrent une réponse rapide dès l'ouverture de la bourse le 19 octobre comme le graphe intraday précédent le montre.

Le 19 octobre 1987, la bourse s'effondra. Le DJIA termina en baisse de 22,6% dans un volume proprement incroyable de 604,3 millions de titres soit quasiment le double du record établi le vendredi précédent ! Le DJIA venait de perdre 36,7% depuis son plus haut atteint seulement deux mois auparavant !

Les ventes massives commencèrent dès l'ouverture, 11 des 30 titres constituant le "Dow Jones Industrials" ne purent pas ouvrir en raison de déséquilibres des feuilles de marchés, écrasées par les ventes. En raison de nombreux titres sur le NYSE qui ne cotaient pas pour les mêmes raisons, les traders se tournèrent vers les marchés de futures pour se couvrir: Chicago, c'est là où la panique commença vraiment.

"Un vent mauvais s'installa sur les futures sur indices au Chicago Mercantile Exchange de bonne heure hier, alors que les traders regardaient le début du pire lessivage de l'histoire des bourses. Les échanges étant retardés sur nombre de titres du NYSE en raison de déséquilibres des feuilles de marchés, les marchés miroirs de Chicago sur les futures sur l'indice Standard & Poor's 500 furent pendant quelques minutes les indicateurs directeurs pour les marchés d'actions occidentaux. En exauçant les pires cauchemards de certains traders et universitaires, les futures - vieux de seulement cinq ans - plongèrent dans une chûte libre empreinte de panique et envoyèrent un sentiment de crise au travers des marchés financiers américains - Wall Street Journal, 20 octobre 1987.

Les paramètres interne du marché sont peut être ceux qui donnent la meilleure indication que ce qui est survenu ce jour là :

Tableau 26 : Paramètres internes du marché le 19 octobre 1987 (Krach de 1987).

C'est une véritable dévastation qui a sévi surtout si l'on regarde le nombre de plus hauts et de plus bas sur 52 semaines !

La raison pour laquelle nous donnons tous ces détails est liée à une discussion sur les stops. La courbe en intraday montre clairement malgré la brutalité du mouvement une relativement bonne continuité des cotations, qui plaide très clairement en faveur de la mise en place des ordres stops sur le marché, pour ce qui concerne l'usage d'un système expert comme TExSOL®. Pour le marché primaire, s'entend, car sur un marché "secondaire" comme ceux que nous travaillons en europe, il est naturel que l'ouverture se fasse dans des conditions désastreuses qui essaient d'intégrer le résultat de la seance à New-York. L'ouverture se fait alors sur le pire gap baissier et les stops sur le marché peuvent alors problème.

La conclusion est très claire:

 Si vous tradez sur les marchés américains, sans nul doute, les stops doivent être en place aux niveaux déterminés par TExSOL® ou par vos soins. Vous serez entrainés par le mouvement et votre situation ne s'en portera que mieux. Vos positions acheteuses seront débouclées dans des conditions raisonnables, et à moins d'être très agressif il est difficile de travailler à la baisse ce genre de situations, en vendant à découvert, pour la simple et bonne raison qu'il ne s'agit pas de marchés baissiers et que l'épisode est en général assez court pour qu'il soit très difficile de mettre en place des "shorts" de manière profitable.  Si vous travaillez un marché secondaire, e.g. marché parisien, les stops dans ces circonstances auront

soit été touchés les jours précédents car TExSOL® les aura rapprochés en fin de mouvement, soit si vous êtes trop loin, et cela surviendra sûrement pour quelques positions, vous risquez d'être débouclés tout en bas du gap d'ouverture dans les pires conditions. Ceci étant, la présence des stops sur les positions aura assuré la liquidation de la majorité des positions dans des conditions acceptables en évitant la procrastination du trader indécis, ce qui compensera largement la mauvaise exécution sur quelques positions résiduelles potentielles.

A vous de voir !

NYSE NASDAQ

Hausses 52 Hausses 137

Baisses 1973 Baisses 3573

Inchangés 56 Inchangés 1152

Plus Hauts 10 Plus Hauts 10

Plus Bas 1068 Plus Bas 1315

Volume à la Hausse (000) 1129 Volume à la Hausse (000) 4763 Volume à la Baisse (000) 602781 Volume à la Baisse (000) 201077

Les Krachs de 1997 et 1998

L'analyse d'Alan Greenspan de la crise asiatique préparée dans le cadre d'une audition le 13 novembre 1997 devant la "House Banking Committee" est fort instructive. Alan Greenspan insiste tout d'abord sur les conséquences d'une informatisation des flux financiers qui entraîne entre autres conséquences le fait que des difficultés en une région du monde se propagent rapidement à d'autres. Il insiste ensuite sur le fait que bien que les économies asiatiques concernées par la crise diffèrent sensiblement, les croissances rapides observées et les problèmes qui en ont découlés sont partagés en un sens par presque toutes. Les politiques dans la région, à la suite de la deuxième guerre mondiale, ont favorisé une inflation faible, une ouverture des marchés et des économies, des niveaux d'épargne et d'investissement élevés, qui ont favorisé des croissances rapides, accrues pendant les années 80. Les flux financiers extérieurs sont allés croissants, qu'il s'agisse de la dette extérieure, d'investissements étrangers directs ou de prises de positions sur des sociétés cotées, passant de 25 milliards de $ en 1990 à plus de 110 milliards de $ en 1996 (estimation de la Banque Mondiale pour la région Asie-Pacifique). Les flux financiers se sont encore accrus vers ces pays où la croissance et les retours sur investissements ont été perçus comme supérieurs à ce qu'il était possible d'espérer des sociétés largement bien valorisées par les marchés dans les économies occidentales au terme du grand boom boursier des années 1990. Cet argent, venu d'europe, des USA et du Japon, a dépassé ce qu'il était possible d'investir dans la région dans des conditions de risque raisonnables. Dans ces conditions d'inflation faible, de forte croissance et de liquidités abondantes, une partie importante de ces investissements s'est tournée vers le secteur immobilier, et ces avoirs ont été utilisés en garanties d'autres opérations financières. Dans bien des cas, ces systèmes financiers se sont avérés peu solides avec des normes d'octroi de prêts laxistes et des systèmes de supervision inappropriés. De plus, dans la plupart des cas, les devises de ces pays étaient étroitement liées au dollar US, dont la progression vis-à-vis du Yen depuis 1995 a rendu les exportations de ces pays moins compétitives. Enfin, les difficultés sur les semiconducteurs en 1996 on atteint la croissance des exportations et touché les affaires usant d'effet de levier financier.

Ainsi, les importations soutenues par l'évolution des devises locales liées au dollar se sont accrues entrainant des déficits des échanges commerciaux intenables dans un certain nombre de ces économies. De plus, le lien au dollar paraissant solide, et les taux d'intérêts étant plus faibles sur les prêts libellés en dollars que sur ceux dans les devises locales, une partie importante des flux financiers court terme est provenue de prêts en devises étrangères ($ et Yen) qui ont mis une pression accrue sur les entreprises exportatrices pour assurer le flux entrant de devises étrangères. La pression sur les taux de change fixes a cru au fur et à mesure que les investisseurs ont ralenti les entrées de capitaux et que les affaires locales ont davantage changé de devises locales en $ US ou concurrement ont ralenti la conversion de $ US provenant des exportations en devises locales. Le changement de perception du risque de la part des investisseurs étrangers a alors entraîné une brusque chûte des marchés d'actions, et une crise monétaire qui s'est répandue dans la région.

Ainsi, la crise commença au début d'Août 1997 en Thailande, quand les devises locales ont commencé à déraper par rapport au dollar US (sauf celles qui étaient maintenues artificiellement à un taux de change fixe, le peg du $ de Hong Kong par exemple). Ceci est passé inaperçu jusqu'à ce qu'une baisse brutale des actions à Hong Kong n'entraine celle des autres bourses de la région, dans une spirale qui accompagna les tensions sur les devises, le tout se soldant par une chûte massive et brutale de la bourse de New-York, le Dow Jones perdant 554 points, soit 7,2%, la plus grosse chûte en points en un jour jusqu'alors.

Quand la baisse exceptionnelle est survenue aux US le 27/10/98, le marché parisien était déjà fermé. Donc, le 28 au matin l'ouverture a été désastreuse, jusqu'à ce que le marché US ouvre et n'engage un retournement majeur, entrainant ensuite le marché parisien à la hausse. Le gap baissier allait être considérable et les protections sur stops se sont trouvées alors débouclées à l'ouverture dans les pires conditions. On mesure ici l'importance et la difficulté de ne pas intervenir sur le marché primaire (US) et les problèmes qui peuvent s'ensuivre. Le lendemain aux US, le marché connu après un retournement mémorable (le Dow perdait 188 points à 10:08) sa plus forte hausse, i.e. 337 points soit 4,7% dans un volume de 1,2 milliards de titres sur le NYSE. Les corrections sur les marchés asiatiques avaient été sévères, le Hang Seng avait perdu en séance 13,7%, le Nikkei 225 4,3%,