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Reproduction, économie domestique et parcours de vie

Conclusion et ouverture

CHAPITRE 2 RÉFÉRENTS INTERPRÉTATIFS Introduction

2.2 La périnatalité en Asie du Sud : métaphores locales de la naissance

2.2.2 Contexte social de la reproduction en Asie du Sud 1 L’impératif de la procréation

2.2.2.2 Reproduction, économie domestique et parcours de vie

La trajectoire reproductive d’une femme et ses expériences périnatales sont ainsi inscrites dans l’ordre social où évolue sa vie. Le travail de Jeffery et al. (1989), dans le cadre de leur ethnographie pionnière au sujet de la naissance en Inde du Nord, constitue un effort important pour inscrire les pratiques de la naissance dans l’organisation sociale du contexte en question. Cette étude développe une approche holistique dans laquelle production et reproduction sont interprétées comme deux facettes imbriquées au lieu de deux domaines séparés : les femmes ne sont pas seulement engagées dans des activités reproductives comme mettre au monde un enfant, mais elles participent également à des activités productives liées à la subsistance ou la production de richesses de son groupe familial. Dans le contexte agraire patriarcal de l’Inde du Nord où cette ethnographie a lieu, la femme est une ouvrière dans l’économie domestique et son rôle d’avoir des enfants, spécialement des garçons, correspond à la fois à assurer la génération future de travailleurs au groupe domestique et à permettre la continuité de son lignage d’adoption. C’est pourquoi l’échec dans la conception d’un enfant représente la survenue d’une calamité. Comme documentée ailleurs en Asie du Sud, il est important de noter que la vision prédominante attribue cet échec uniquement à la faillite de la femme.

L’ouvrage tente d’approcher l’enjeu de la reproduction avec la perspective des jeunes épouses et de les placer dans le système social sans reproduire la séparation entre les domaines domestiques et publics. L’argument central correspond au chevauchement entre les trajectoires reproductives et l’ordre social dans laquelle elles s’inscrivent. Autrement dit, pratiques et représentations périnatales, et ultimement les expériences féminines dans ce domaine, sont inscrites dans la structure sociale qui accorde un rôle et une position spécifique aux jeunes épouses au sein de la hiérarchie de pouvoir de leurs familles d’adoption. L’ouvrage décrit en détail les enjeux de classe, structure de parenté, normes de mariage et rôles de genre à travers lesquels les trajectoires reproductives sont orchestrées. La position structurelle de la

jeune épouse lui accorde le devoir de donner naissance, et ce devoir s’ajoute à son rôle à l’intérieur de la structure domestique dans laquelle sa main-d’œuvre est fondamentale. Classe sociale et travail féminin s’interconnectent par conséquent et se matérialisent au sein de la maisonnée. Le mariage correspond dans ce contexte à une forme de migration de travail: l’épouse typique décrite par Jeffery et al. (1989) est une travailleuse familiale non payée, le déménagement de la jeune fille à la maisonnée de son mari transfère une ressource vitale, sa capacité de travailler. Dans son foyer natal, en effet, la femme représente pour ses parents la propriété d’autrui, possession du mari et de la famille de celui-ci.

C’est ainsi que sphères domestiques et publiques s’imbriquent dans la trajectoire périnatale féminine : la jeune épouse n’est pas seulement considérée comme un être sexuel capable de donner naissance àdes enfants, elle représente aussi une ressource fondamentale dans le système productif de son foyer d’adoption. L’ethnographie décrit ainsi les difficultés vécues au sein de ce système dans lequel le devoir de donner naissance se conjugue au travail au foyer, au travail dans l’unité productive de la famille et à une position de subordination aux hommes et femmes de celle-ci, notamment à la belle-mère. Cette configuration fait en sorte que la femme apparaît dans une position d’extrême vulnérabilité sociale pendant la périnatalité. Les femmes rencontrées par Jeffery et al. (1989) décrivent l’emprise exercée sur elles par les belles-mères et éventuellement par les sœurs âgées de leur mari. Malgré les prescriptions de repos et les normes diététiques traditionnelles périnatales, elles rapportent n’avoir que rarement accès à ces ressources contrôlées par les autres femmes de la famille. Dans ce contexte, la solidarité féminine dans la naissance est sérieusement remise en question. Tous les aspects de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum sont strictement contrôlés, notamment par les belles-mères. Celles-ci deviennent la figure de pouvoir maximal entre les femmes de la maisonnée.

La cartographie des pouvoirs dans la maisonnée décrite par Jeffery et al. (1989) implique donc une hiérarchie établie entre les femmes de la famille. La mention de cette hiérarchie féminine n’est pas sans rappeler l’importance des changements de positions structurelles dans le cycle de vie des femmes sud-asiatiques. Si la jeune épouse se trouve dans un moment du cycle de vie où elle a très peu de pouvoir, une fois qu’elle-même occupera la position de belle- mère après avoir bien réussi à marier son ou ses fils, sa position au sein de la maisonnée aura énormément évolué. Tout comme Jeffery et al. (1989), plusieurs d’autres écrits ethnographiques décrivent en effet la belle-mère comme une figure d’autorité et de pouvoir (Lamb, 2000). L’importance d’avoir un enfant garçon pour les femmes elles-mêmes devient

plus compréhensible dans ce contexte, car cet événement majeur devrait permettre aux jeunes épouses de parcourir le cycle de vie afin de conquérir les positions de pouvoir conférées aux matriarches de la maisonnée15. Les changements dans le cycle de vie des femmes, dans lesquels la naissance d’un ou plusieurs fils est primordiale pour l’accomplissement des étapes de la vie féminine, démontrent ainsi les manières à travers lesquelles les femmes participent à l’actualisation du système patriarcal et à la subordination féminine vécue notamment dans les premières étapes du parcours de vie adulte (Lamb, 200016).

Ainsi, lorsque Jeffery et al. (1989) inscrivent le parcours reproductif d’une femme dans la position structurelle des mères en devenir et permet ainsi la compréhension de plusieurs enjeux façonnant à la fois les parcours périnataux et la production et reproduction des structures sociales notamment celles reliées aux identités de genre et à la parenté, cet ouvrage réalise une avancée dans la connaissance des conditions de la naissance en Asie du Sud, notamment en Inde du Nord. Toutefois, le compte rendu ethnographique se construit à partir de descriptions trop généralistes dans lesquelles s’effacent les voix de femmes concernées. Le livre est certes rempli de verbatim, mais la forme d’organisation du récit fait en sorte que les descriptions ethnographiques obscurcissent les expériences individuelles. Les verbatim sont illustratifs des généralisations exposées. Dans ce choix épistémologique, la voix ethnographique prédominante est celle des auteurs, les femmes paraissent « vécues » par le système rapporté au lieu d’émerger comme des sujets actifs et manipulateurs des normes et valeurs. Raheja et Gold (1994) abondent dans le même sens à propos de cette lecture effaçant les points de vue féminins dans leur importante étude sur la résistance des femmes sud-

15 C’est ce qu’explique Susan Wadley dans sa recherche menée également en Inde du Nord à propos

des épouses des propriétaires de terres dans les zones rurales: « The rural landowner’s wife reaches her maximum potential as a matriarch of a joint household..., where she can exercise authority over sons, daughters-in-law, and grandchildren... It is as senior female of a joint family that the Hindu woman attains her greatest power, authority, and autonomy

»

(Wadley, 1995, p. 98 in Lamb, 2000 s/p).

16 Sarah Lamb (2000), à l’occasion de son étude sur le vieillissement féminin au Bengale de l’Ouest,

tente d’expliquer certains des processus à travers lesquels les femmes auparavant critiques du système patriarcal en deviennent elles-mêmes les vecteurs. Puisque les femmes âgées passent à se considérer elles-mêmes au fil du cycle de vie comme des parties inhérentes de leur lignée patrilinéaire et de leur maisonnée, elles renforcent certaines normes et valeurs de structures de parenté auparavant critiquées dans les premières étapes de leur vie de jeunes mariées. Toutefois, son travail tente d’offrir un récit beaucoup plus nuancé, polyvalent et parsemé d’ambiguïté en ce que représente la prise de pouvoir par les matriarches, dans la mesure où les femmes âgées rencontrées parlent elles-mêmes de gains, mais aussi de pertes en liberté personnelle et de pouvoir d’agir aussi dans cette étape de la vie. Dans ce contexte, les expériences de vieillissement et les degrés de pouvoir et liberté acquis dépendent de certaines caractéristiques de la position occupée par la femme, dont le fait d’avoir ou non des fils constitue un facteur crucial ainsi comme les conditions économiques de la famille.

asiatiques aux idéologies patriarcales dominantes de genre et de parenté à travers la production de certains genres discursifs comme la musique, le poème et certains langages quotidiens. Ces genres discursifs participent à la constitution de discours moraux dans lesquels les identités de genre et de parenté sont construites, représentées et négociées au jour le jour. Elles argumentent que les écrits anthropologiques sur l’Asie du Sud se laissent trop influencer par les représentations dominantes qui tissent une image positive de la femme comme mère et négative de la sexualité (normalement à travers la pollution de la menstruation et de la naissance). Ces approches définissent par la suite les limites des subjectivités des femmes et de leur compréhension d’elles-mêmes, dans la même mesure où elles ignorent une partie importante de leurs formes expressives et des discours du jour le jour.

Les perceptions des femmes ne se réduisent donc pas à leur position structurelle et ces perceptions et les discours associés peuvent altérer subtilement les réseaux de relations dans lesquels hommes et femmes vivent leurs vies. Dans l’ouvrage de Raheja et Gold (1994), reconnaître les femmes comme potentielles critiques de l’ordre social n’implique pas pour autant la non-reconnaissance des difficultés ou des inégalités présentent dans leurs vies. Leur démarche n’est pas de nier les arrangements structurels défavorables aux femmes, mais plutôt d’argumenter la participation de plusieurs discours sur les femmes (anthropologiques, coloniaux, politiques) aux structures de subordination dans la mesure où les voix féminines n’y sont quasiment jamais intégrées. Dans la perspective de ces auteurs, les écrits sur les femmes sud-asiatiques en général seraient d’abord et avant tout des discours sur la tradition. Inspirées par la perspective phénoménologique de Michael Jackson (1982), elles pressentent la possibilité de discontinuité entre d’une part les représentations et les pratiques et l’expérience d’autre part. Dans cette discontinuité se trouverait le déploiement de stratégies féminines « in the construction of selfhood and relationship, gender and kinship » (Raheja & Gold, 1994, p. 12).

Najvel Purewal (2010), dans une étude beaucoup plus récente sur la préférence au fils, réfléchi dans la même direction puisqu’elle assume la possibilité de transgressions aux idéologies dominantes en Asie du Sud. D’après Purewal (2010), les écrits scientifiques et politiques sur le sujet auraient tendance à obscurcir les variabilités et les écarts à la norme de la préférence au fils. Tout en reconnaissant l’énorme avancée que représente le travail ethnographique de Jeffery et al. (1989) dans la compréhension des enjeux de la naissance, Purewal critique également la « voix autoritaire » utilisée dans ce travail. De plus, les transgressions, les écarts aux normes sociales décrites apparaissent comme des cas uniques,

voire des anomalies. La voix omniprésente des auteurs ne permet pas, dans le cadre spécifique de la préférence au fils, de comprendre la perspective des personnes directement concernées par exemple : « the non-preferred girls are erected as the subject of the analytical discussion without having a space to speak assigned to them » (Purewal, 2010, p. 20). Purewal prône une approche dans laquelle la considération des idéologies dominantes n’obscurcit pas les preuves de transgressions des normes. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place une lecture sensible aux individus concernés et de les considérer comme des sujets capables de manipuler les structures organisatrices de leurs vies.

Semblant prendre en compte ces critiques, Cecilia Van Hollen (2003a, 2003b) fait une contribution majeure à l’étude de la naissance dans le sous-continent indien en présentant les femmes comme activement engagées dans la reconstruction de leurs vies et de leurs corps lors du processus de biomédicalisation de l’accouchement en Inde du Sud. Van Hollen s’intéresse d’emblée aux impacts de la modernisation sur les pratiques de naissance, dont les pratiques de biomédicalisation du corps enceinte et de l’accouchement. Pour ce faire, cet anthropologue renoue avec le cadre théorique de la politique de la reproduction dans lequel le terrain reproductif est perçu comme propice à l’émergence de nouvelles conceptions culturelles. Van Hollen argumente par la suite comment les notions de maternité, et plus amplement de genre, sont refaçonnées à travers la biomédicalisation de la naissance au Tamil Nadu. Alors que Kalpana Ram (1998) décrit les réticences des femmes tamoules à l’égard de l’accouchement à l’hôpital puisqu’il serait incompatible avec la valeur féminine d’endurer la douleur, certaines Tamoules rencontrées par Van Hollen utilisent certaines des nouvelles technologies disponibles afin justement d’accroître leur pouvoir féminin. Ces femmes formulent ainsi des réponses différentes à l’égard de la manière dont la modernité affecte leur féminité. En raison des constructions culturelles du pouvoir féminin, quelques femmes ressentent une augmentation de leur pouvoir grâce à l’intensité ajoutée aux douleurs du travail induit par l’ocytocine. L’introduction de nouvelles techniques permet ainsi d’entrevoir, à travers les réponses formulées par les femmes, comment elles sont activement engagées dans la reconstruction de leurs vies. Mais ces processus de reconstructions restent limités par la classe et la position de genre ainsi que par les réalités politiques économiques dictant la nature de leurs soins à la maison et à la maternité.

L’analyse de Van Hollen (2003a, 2003b) reconnaît également l’absence de lien causal entre d’un côté le fait de se construire discursivement comme puissante grâce à la capacité d’endurer les douleurs de l’accouchement et d’un autre côté le respect des autres, notamment de la part

du mari et d’autres membres de la famille. Les femmes étaient en effet conscientes de leur position désavantageuse dans la structure sociale et elles ne pensaient pas acquérir un respect spécial par leur capacité à résister aux douleurs de la naissance. La distribution des rôles et sphères d’activités selon le genre paraissent ici être en cause puisque les hommes sont exclus des affaires périnatales et ne pourraient par conséquent pas témoigner du pouvoir féminin lors des accouchements. En effet, plusieurs écrits décrivent comment en Asie du Sud la reproduction est une affaire de femmes. En Inde du Sud, ce sont surtout les réseaux de femmes qui participent à la reproduction dans sa globalité : fertilité, grossesse, accouchement et post- partum (Van Hollen, 2003a, 2003b; Petitet, 2005, 2007, Petitet & Pragathi, 2007). Nous retrouvons la même tendance au Sri Lanka (McGilvray, 1994; St-Germain Lefebvre, 2008), ainsi qu’au Pakistan – « Birth in Pakistan is seen as ‘women’s business’ and has not been discussed outside the conclaves of birthing women » (Chesney & Davies, 2005, p. 26); ou encore au Bangladesh, où la grossesse, la maternité et la procréation sont vues comme des processus naturels dans lesquels les femmes prennent le contrôle (Miller, 1995). Comme nous l’avons vu, en contexte migratoire cette séparation de genre sera chamboulée, avec d’importantes répercussions pour les femmes. Ainsi, comme le travail de Van Hollen (2003a, 2003b) permet de considérer le pouvoir des femmes de manipuler à leur avantage ce qui est disponible pour elles en Asie du Sud dans le domaine de la naissance, il permet de la même manière d’envisager de suivre cette piste afin de prendre en compte ce que font les femmes avec les nouvelles réalités rencontrées dans leurs parcours migratoires.

Les ouvrages discutés jusqu’à présent nous permettent de situer certaines des caractéristiques centrales de la reproduction en Asie du Sud, dont notamment l’importance de considérer la position structurelle au sein des systèmes de parenté de la mère en devenir, mais aussi l’existence d’un pouvoir féminin malgré leur désavantage au sein de ce contexte patriarcal. Il reste néanmoins nécessaire de situer le rôle crucial du mariage dans le façonnement des activités reproductives féminines. L’ouvrage de Jeffery et Jeffery appelé Don’t Marry Me to a Plowman ! (1996) constitue un bon guide à cet égard. Il est intéressant de noter que la reconnaissance du mariage comme sujet central dans les expériences féminines émerge justement à l’occasion de la réalisation d’une analyse plus sensible aux points de vue féminins. On doit ainsi tout d’abord noter que cet ouvrage peut être interprété comme une réponse aux critiques adressées suite à la publication de Labour Pains and Labour Power dans laquelle les auteurs sont notamment accusés de faire disparaître les femmes dans les structures. Don’t Marry Me to a Plowman! est en effet un récit bien différent de Labour Pains

and Labour Power : contrairement à ce dernier qui se concentre sur l’ensemble de données générales récoltées dans le cadre de longues recherches de terrain, Don’t Marry Me to a Plowman sélectionne 8 récits biographiques afin de dresser les portraits des personnes ordinaires de la localité. Dans cet élan, cet ouvrage tisse aussi ses propres critiques aux représentations stéréotypées réalisées dans les sciences sociales sur les vies féminines dont un des effets est celui de faire disparaître les expériences individuelles. Les portraits des femmes sud-asiatiques sont ainsi accusés d’accorder une importance excessive aux structures oppressives et de représenter les femmes comme des victimes de leurs destinées au lieu d’agents capables de prendre en charge leurs propres vies :

« We need to explore not just the general patterns but also the diversities in people’s lives and not only the power of cultures and social structures to constrain individuals but also how people use social arrangements creatively to carve out spaces for themselves. » (Jeffery et Jeffery 1997 :2) (…). An interest in women’s agency, then, fixes our attention on the ways nonactivist women might try to influence (often covertly) the directions their lives took. Their agency was largely evidenced in the domestic realm, whether in the small-scale ways women collaborated with one another to deal with their problems or in the individualistic struggles that might set woman against woman » (Jeffery & Jeffery, 1996, p. 3).

Une approche biographique devrait alors permettre de prendre en compte à la fois la diversité de l’expérience féminine et le jeu entre structures sociales et agentivité individuelle. Dans cet ouvrage, ces auteurs réalisent par conséquent le chemin inverse de celui antérieurement parcourut dans Labour Pains and Labour Power : si celui-ci se structure avec l’intention d’analyser les données du travail de terrain d’une manière en quelque sorte abstraite et détachée des biographies individuelles afin d’illustrer des caractéristiques communes et de développer de points théoriques, dans Don’t Marry Me to a Plowman! Ils prennent au contraire comme point de départ les récits biographiques décrits, avec une grande attention portée aux détails et à la variabilité. Cette inversion éclaire les manipulations que font les individus des possibilités présentées dans leurs parcours de vie, et les efforts pour gérer, s’accommoder et attribuer du sens aux aléas de ces parcours. L’approche biographique constitue alors un exercice intéressant réalisé par Jeffery et Jeffery (1996) dans la mesure où ils tentent de mettre en évidence les possibles résistances féminines à leur réalité quotidienne dans laquelle la forme du mariage, la configuration familiale et la structure de la maisonnée façonnent les expériences périnatales.

Ainsi, et en revenant sur le sujet annoncé du mariage, une contribution majeure de cet

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