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Gonzalo García de Santa María (1447-1521) : portrait d'un érudit aragonais

D. Multiplicité des charges : un tiraillement ?

Après avoir retracé le parcours politique de Gonzalo, je crois percevoir qu’il apporta indéniablement son soutien à la royauté278. Mais fut-il tiraillé entre son appartenance à des institutions participant traditionnellement d’une identité politique aragonaise propre – la cour du Justice ou le groupe des jurats et des conseillers de Saragosse – et l’action en faveur des projets dessinés par Ferdinand pour l’Aragon279 ? Celui-ci lança, en effet, dans l’ensemble de ses territoires, une vaste entreprise réformiste visant à renforcer le pouvoir royal comme force suprême d’expression de la loi et à uniformiser le droit local. En Aragon, sans aspirer toutefois à une réforme complète des institutions, qu’il respectait280, il chercha à réajuster le gouvernement du royaume aux nouvelles conditions du moment, à instaurer la paix intérieure, à implanter un système d’autorité et à incorporer les forces humaines et économiques du royaume à sa politique intégratrice. Le bilan fut médiocre :

Rey y Reino estaban siempre forcejeando, y más, conforme el autoritarismo real se convierte en doctrina dominante. Las batallas legales acaban casi siempre con la victoria del Reino, a veces con la humillación del poder real. Así sucederá durante el reinado de Fernando II de Aragón que habrá de sentir en su tierra natal, quizá, el

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Cette affirmation reflète l’ordre des territoires mentionnés dans la titulature adoptée par Ferdinand et la réalité des déplacements de celui-ci, bien plus souvent présent dans le royaume de son épouse, que dans celui qu’il gouverne en propre. Fernando Solano Costa affirme que, en prenant en compte l’intégralité de son règne, sur les trente-sept ans que celui-ci dura, le roi passa moins de trois ans, en durée cumulée, en Aragon (Fernando SOLANO COSTA, « El reino de Aragón durante el gobierno de Fernando el Católico », Cuadernos de Historia

Jerónimo Zurita, 16-17-18, 1963-1965, p. 221-246, p. 233). Voir aussi Emilio SANZ RONQUILLO, « Itinerario de Fernando el Católico, rey de Aragón, según Jerónimo Zurita y otros cronistas », in : Vida y obra de Fernando el

Católico. V Congreso de Historia de la Corona de Aragón, Zaragoza : Institución Fernando el Católico, 1955,

p. 99-178.

278 Je manque toutefois de données pour évoquer les cinq dernières années de la vie du juriste, qui correspondirent à la Lieutenance Générale d’Alphonse d’Aragon, contestée par le Justice Juan de Lanuza (troisième du nom) et à la prise de pouvoir de Charles Ier et de Jeanne, sa mère (reine nominalement).

279 Pour mémoire, je me réfère ici en particulier à la possible défense de l’action de l’Inquisition (comme cela transparaît dans le prologue du Dialogus), dont il aurait paradoxalement été victime et au plaidoyer pour la succession féminine au trône alors que les Cortes s’y montraient opposées, en vertu du droit aragonais.

280 « Seguramente no le pasó tal cosa ni por el pensamiento »; « Los mismos reyes acepta[ron] el hecho de que sus propias pragmáticas y disposiciones de gobierno sólo se aceptasen en cuanto desarrollasen o aplicasen los fueros, pero, no cuando se opusiesen a los mismos »; « Fernando pretendió una reforma del reino pero sin salirse de los cauces que la tradición legal le imponía » (F. SOLANO COSTA, « El reino de Aragón… », Cuadernos de

mayor de sus fracasos como gobernante. […] Conforme la Corona presenta una mayor exigencia de propia autoridad, el Reino extrema su complejo legal defensivo281.

Au sein de cette bataille légale livrée, à divers niveaux, par plusieurs instances aragonaises pour le maintien des spécificités et des libertés du royaume, quel fut donc le rôle de Micer Gonzalo ? À titre d’exemple significatif, il est intéressant d’observer la position qu’il occupa dans le contentieux entre les instances municipales saragossaines – auxquelles sont père et lui-même appartinrent – et Ferdinand II, à la fin du XVe siècle.

Ce contentieux se cristallisa autour d’une date-clé. Le 10 novembre 1487, les Casas del Puente, où se réunissaient les instances décisionnelles municipales, furent le théâtre d’un véritable coup de force de Ferdinand II282. Ayant convoqué le chapitre et conseil de la ville, il informa ses membres que des plaintes lui étaient parvenues au sujet du mauvais gouvernement de Saragosse, agitée par de nombreux conflits. Afin de remédier à cette situation, le roi devait dicter de nouvelles ordonnances municipales. Pour ce faire, il demanda au conseil le pouvoir de nommer pendant trois ans les officiers municipaux et manifesta son intention de ne pas quitter physiquement les Casas del Puente tant qu’une réponse favorable du chapitre et conseil ne lui aurait pas été donnée. Sous la pression, le pouvoir demandé lui fut concédé283. La décision fut ratifiée par le conseil de ciudadanos, le lendemain.

Le coup de force du 10 novembre 1487 s’explique par des motifs à la fois structurels et conjoncturels. Ferdinand souhaitait de longue date réduire l’autonomie de la puissante ville aragonaise et les privilèges de l’oligarchie qui la gouvernait. Durant le règne de Jean II, le prince n’hésita pas à faire pendre dans son propre cabinet un des membres les plus importants de ce patriciat urbain, Ximeno Gordo. Cet homme avait dirigé un soulèvement contre les assassins de Pedro de la Cavallería et en défense du « Privilège des Vingt », privilège dont jouissait la ville de Saragosse depuis le XIIe siècle284. En, 1485, c’est toujours en vertu de ce

281 Ibid., p. 226.

282 Cet épisode, mis en perspective dans l’histoire du patriciat urbain de Saragosse par Esteban Sarasa Sánchez (E. SARASA SÁNCHEZ, Sociedad y conflictos sociales en Aragón: siglos XIII-XV. Estructuras de poder y conflictos de clase, Madrid : Siglo XXI, 1981, p. 179-204), a été évoqué par Ángel Canellas López (Á. CANELLAS LÓPEZ, « Fernando el Católico y la reforma municipal de Zaragoza », Cuadernos de Historia Jerónimo Zurita, 8-9, 1959, p. 147-149) et étudié dans le détail des textes par María Isabel Falcón (M. I. FALCÓN PÉREZ, « El patriciado urbano de Zaragoza y la actuación reformista de Fernando II en el gobierno municipal », Aragón en la

Edad Media, 2, 1979, p. 245-298). 283

Il ne s’agit pas d’une concession, par sa nature, inédite. Elle l’est, en revanche, par sa durée, car lorsque, dans le passé, le pouvoir de nomination fut concédé exceptionnellement aux rois, ce ne fut jamais que pour une seule fois (Ibid., p. 249).

284 Ce privilège pose les fondements du conseil municipal de Saragosse et lui confère de larges pouvoirs pour défendre les droits de la communauté. Voir Francisco SANZ Y RAMÓN, El privilegio de los Veinte (1891), [Whitefish, MT] : Kessinger Reprints, 2010. Quant à Ximeno Gordo, il se comportait, en outre, en cacique en intervenant dans les investitures municipales. Voir E. SARASA SÁNCHEZ, Sociedad y conflicto…, p. 200-201.

privilège que Juan de Burgos – alguacil du gouverneur d’Aragon, Juan Hernández de Heredia – qui avait eu l’audace d’affronter le jurat en chef (en cap) de la ville, fut exécuté. Sur les ordres de Ferdinand, le gouverneur fit tuer, en représailles, le deuxième jurat, Martín de Pertusa, considéré comme un des principaux responsables de la mort de Juan de Burgos285.

C’est dans ce contexte extrêmement tendu que Ferdinand mit en œuvre sa prise en main du gouvernement municipal de Saragosse. Son succès dans la capitale aragonaise l’amena ensuite à faire preuve du même interventionnisme dans plusieurs autres villes du royaume : ainsi à Cariñena en 1491, à Teruel en 1496 ou encore à Albarracín en 1512. À Saragosse, les trois années de situation exceptionnelle requises par le roi furent prolongées de deux années286. Ce fut cette fois-ci l’archevêque de Saragosse, Alphonse d’Aragon, qui, au nom du roi, sollicita cette prolongation, avec succès287. Mais à l’issue de ce délai, en 1492, Ferdinand renouvela sa prérogative. Sa « dictature », comme l’appelle María Isabel Falcón Pérez, dura jusqu’en 1506, date à laquelle, de guerre lasse et parce que ses intérêts se portaient ailleurs, il consentit à la réintroduction du tirage au sort appelé insaculación en vigueur avant 1487. Il se réserva toutefois le droit, jusqu’à sa mort, d’intervenir dans la nomination des officiers municipaux, chaque fois que les circonstances l’exigeaient288.

En pratique, l’intervention de Ferdinand dans la nomination des officiers municipaux ne déposséda pas les familles les plus influentes du gouvernement de la ville. Malgré l’arrivée de quelques nouveaux noms et la disparition de certains, les grandes familles de ciudadanos, pour la plupart d’origine conversa qui avaient déjà exercé des charges sous Jean II et au début du règne de Ferdinand – les Cavalleria, Santangel, Sánchez de Calatayud, Torellas, Paternoy, Castellón, Santa María y López de Alberuela – se maintinrent au pouvoir, et ce, comme le

285 Josep Maria TORRAS I RIBÉ, « La desnaturalización del procedimiento insaculatorio en los municipios aragoneses bajo los Austrias », Studia historica. Historia moderna, 15, 2009, p. 243-258, p. 245.

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« Antes que el rey partiese de Zaragoza, como le estaba dado poder por los jurados, y capítulo, y consejo de aquella ciudad, que pudiese ordenar cerca de la creación, y eleción de los oficios, y hacer las ordenanzas, que conviniesen para el buen regimiento della, y revocar las hechas, o mudarlas y moderarlas, y establecer otras de nuevo, en beneficio del buen gobierno, y administración de la justicia : como en los Anales se ha referido, habida información de los ciudadanos, y personas celosas del bien universal, ordenó, y declaró, que la creación de los jurados, y oficiales del regimiento, fuesen por nombramiento del rey : entendiendo ser más útil y provechoso : que por eleción de los mismos ciudadanos : ni por la insaculación que ellos llaman : sacando por suerte de las bolsas, los que han de gobernar en cada un año : y así se nombraron en lo pasado : y de aquí adelante : por la experiencia que se tenía haber sido esta ciudad mejor regida, y con mayor tranquilidad, y sosiego : y que no tuvieron lugar las pasiones, y desórdenes de antes, porque la eleción de los ciudadanos fácilmente se corrompía : y la insaculación al tiempo de poner los que habían de regir, en las bolsas era difícil, y casi imposible, ser apurada, según el rey decía : y della al sacar muchas veces erraba la suerte. » (J. ZURITA, Historia del rey…, vol. 1, libre 1, chap. X).

287

M. I. FALCÓN PÉREZ, « El patriciado urbano… », p. 249-250.

288 Luisa ORERA ORERA et Guillermo REDONDO VEINTEMILLAS, Fernando II y el reino de Aragón, Zaragoza : Guara, 1980, p. 50-51.

souligne María Isabel Falcón Pérez, malgré les poursuites de l’Inquisition. « Consiguieron […] incluso obtener importantes cargos en la corte, seguramente en consecuencia de su poderío económico »289. Après avoir éliminé les éléments perturbateurs du Conseil, en renouvelant volontairement sa confiance à ces familles traditionnellement affines à la royauté, Ferdinand avait sans doute la garantie d’obtenir de leur part quelques gestes de reconnaissance. La présence récurrente d’un Alfonso de la Caballería, vice-chancelier et conseiller royal montre que la désignation directe des officiers municipaux était un moyen pour Ferdinand de placer stratégiquement ses hommes de confiance à la tête de la ville, pour mieux servir sa politique autoritaire290. Toutefois le noyautage ne pouvait être un succès total :

A pesar de que logró su objetivo, no cabe duda de que surgieron roces dentro del propio grupo oligárquico, motivados por la ambición o la envidia, y que fue este grupo el que inspiró la insistencia zaragozana de recuperar sus libertades y privilegios, insistencia que finalmente obligó al rey a abdicar de sus tutelas, devolviendo el autogobierno a la capital aragonesa291.

Peut-être les poursuites judiciaires que subit, en 1497, Micer Gonzalo furent-elles l’expression de ces frictions au sein du chapitre et conseil ? C’est en tout cas sous la « dictature » de Ferdinand que Micer Gonzalo accéda pour la première fois à une charge municipale292. Plusieurs autres nominations, dans cette même période, s’ensuivirent293. Il faudrait bien sûr analyser, si le détail des délibérations donnaient matière à cela, les prises de positions de Gonzalo – tâche que je ne peux entreprendre au sein de cette étude –, mais, au vu des éléments réunis jusqu’ici, tout porte à croire qu’il fut, au sein du conseil, un des soutiens de Ferdinand. Rappelons qu’au cours de ce même intervalle de temps, il exerça la charge d’assesseur du gouverneur Juan Hernández de Heredia, dont les rapports houleux avec le patriciat municipal ont été mentionnés plus haut. Lui-même, dans sa lettre à Ferdinand de 1499, affirmait qu’il était prêt à offrir de grands services à son Altesse, comme il l’avait déjà fait dans le passé. Représentant des valeurs et des institutions de son royaume, il n’en était pas moins un membre d’une élite urbaine disposée à renoncer à un certain nombre de privilèges pour s’assurer, en contrepartie, les faveurs et la protection royale.

289

M. I. FALCÓN PÉREZ, « El patriciado… », p. 261.

290 Voir aussi l’arrivée de Joan Roiz, trésorier de l’Inquisition, et de Joan de Anchias, notario del secreto du Saint-Office (Ibid., p. 262).

291 Ibid., p. 263.

292

Je rappelle toutefois que la documentation est lacunaire. Cf. supra note 228.

293 Je remarque au passage que María Isabel Falcón Pérez commet une confusion dans l’identification des différents membres de la famille Santa María (Ibid., p. 260).

La dichotomie du personnage n’en est pas résolue pour autant : correcteur de la Corónica de Vagad à la demande des Diputados du royaume, éditeur des fors d’Aragon, peut-être sous l’injonction de ceux-ci, le juriste semble montrer de ponctuelles accointances avec d’autres institutions moins phagocytées par les partisans de ce que Fernando Solano Costa nomme le « partido realista aragonés »294. Dans la balance, il faut encore, je crois, voir ici la preuve de l’habile opportunisme du juriste : personnage présent sur tous les tableaux, il ménage ses arrières tout en cultivant de bons rapports avec les différentes instances de pouvoir.

VII. Vie culturelle et production littéraire

A. « Une perte non négligeable pour les lettres latines en Espagne »

La trajectoire politico-institutionnelle de Gonzalo et son activité de juriste, si denses fussent-elles, ne l’empêchèrent point de mener, en parallèle, un labeur littéraire vaste et diversifié295. Bien que dans son testament, presque entièrement consacré à la description de sa riche bibliothèque, il ne détailla point ce labeur, l’image qu’il souhaita transmettre à la postérité fut celle d’un maître de l’éloquence, du droit et des lettres latines, dont la mort supposerait une grave perte pour l’Espagne tout entière. Tel fut, en effet, l’épitaphe qu’il demanda à faire graver sur sa tombe :

POSTQUAM GONDISALVUS GARSIAS DE SANCTA MARIA, ELOQUENTISSIMUS

JURISCONSULTUS, E VITA MIGRAUIT, NON PARUAM IN HISPANIA LATINE LITTERE FECERE IACTURAM.

CONDITUS HOC IACEO DURO QUOD MARMORE CERNIS. TE PRECOR UT DICAS : MOLLITER OSSA CUBENT. VIXIT ANNOS ... INTEGROS.

DEFUNCTUS EST ANNO SALUTIS ...296

294 F. SOLANO COSTA, Introducción a la Historia de Aragón en el siglo XVI, Separata de Libro Homenaje a

Pardo de Santayana y Suárez, Zaragoza : IFC-CSIC,1966, p. 171.

295 La jubilation de Micer Gonzalo est perceptible lorsque les circonstances lui permettent de se libérer de certaines obligations (voir citation en note 244).

296 M. SERRANO Y SANZ, « Testamento de Gonzalo… », p. 477. Selon Manuel Serrano y Sanz, cette épitaphe était autographe et figurait sur un papier libre adjoint au testament de mai 1519, peut-être lui aussi autographe.

[La mort de Gonzalo García de Santa María, jurisconsulte très éloquent, fit subir une perte non négligeable aux lettres latines en Espagne. C’est ici que je gis, caché dans le dur marbre que tu vois. Dis, je t’en prie : « puissent ses os trouver un doux repos ». Il vécut ... années entières. Il est mort en l’an de grâce...]

On croirait presque lire ici l’épitaphe d’un Cicéron. C’est à Ovide, toutefois, que Micer Gonzalo emprunta ces mots, fréquemment répertoriés dans l’épigraphie : « et senis Anchisae molliter ossa cubent » [et que les os du vieil Ascagne trouvent un doux repos]297. Quelques années seulement après son décès, Jerónimo Zurita le citait à de multiples reprises comme une autorité historiographique de premier rang dans ses Anales et ses Indices et lui rendait hommage dans son Historia del rey don Hernando el Católico. On ne peut toutefois que constater l’étiolement, à la longue, de l’intérêt pour cet auteur, comme en témoigne aujourd’hui l’état limité de nos connaissances à son sujet et sa relégation au second rang des érudits hispaniques des XVe et XVIe siècle. Mais afin de pouvoir rendre compte du réel apport littéraire et culturel de Gonzalo García de Santa María, il faut sans nul doute revenir sur le détail de son travail et le replacer dans son contexte. Je m’attacherai successivement aux points suivants : l’ambiance culturelle à Saragosse, les relations de Micer Gonzalo avec les autres lettrés de son temps, sa bibliothèque et, enfin, le détail de son œuvre. Afin de faciliter, toutefois, la compréhension de certaines références, j’offre d’ores et déjà une liste des œuvres du juriste en figure 14.

Figure 14 : LISTE DES ŒUVRES ATTRIBUEES A GONZALO GARCIA DE SANTA MARIA

La présentation des titres est chronologique. Figurent entre crochets les dates incertaines ainsi que les œuvres dont aucun exemplaire, manuscrit ou imprimé, n’est aujourd’hui recensé. • 1234567895AB234545CD3E2A73123456721746BF74F54A234378E234C7F5345AB9B23231483459A34B3C72CA5B84F54A2342F582347A4A7384F5A48F21483455A34B3C72B7A2934C24A53B7428E74879297483455A34BDC22FB7A4F54A7347E2423734C23EB5731234B372

Ce testament reste à l’heure actuelle introuvable à l’APZ, de même que la note détaillant l’épitaphe. Dans le livre des protocoles de Juan Arruego, en 1519, le testament est mentionné dans l’index, à la lettre G avec un renvoi au folio 273. Au folio en question, le cahier est décousu, indiquant probablement que le testament y avait été inséré puis en a été retiré à une date inconnue, après que Manuel Serrano y Sanz l’ait consulté.

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Regum Aragonum res geste.2 2