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243. Le jeu des temporalités : pulsations réticulaires

Si la territorialité est marquée par la permanence des liens imposés, les réticularités sont soumises à des pulsations temporelles qui les font ressurgir de façon cyclique au gré des besoins et des projets. Elles n’ont pas forcément vocation à être pérennes et permanentes. Un carnet d’adresses peut dormir un certain temps et être ranimé lorsqu’un projet important nécessite d’être abordé dans ce registre. L’erreur des réseaux de villes a peut-être été de vouloir se construire dans la durée, dans l’action permanente, ou en tout cas de faire de la durée une condition de l’alliance. Par là, leur disparition a été subie et vécue comme un échec. Ils se sont effacés devant le territoire alors qu’il suffisait peut-être, en maintenant une veille minimale par le principe de l’animation déjà évoqué, de les endormir momentanément pour les réveiller ensuite. C’est un peu ce qui s’est passé pour Normandie Métropole, dans l’anecdote racontée plus haut, même si les acteurs n’en avaient pas conscience.

Le débat actuel entre Pau, Tarbes et Lourdes au sujet d’une nouvelle collaboration dans le cadre des pôles métropolitains pourrait laisser penser que Pyrénées Métropole se trouve aussi dans ce cas de figure. Mais les discours publics et les entretiens menés avec les acteurs montrent bien que l’on repart de zéro, qu’aucune mémoire des réticularités passées n’est mobilisable. Les hommes ont changé depuis Pyrénées Métropole et lorsque Martine Lignères-Cassou, maire de Pau50, et Bernard Trémège, maire de Tarbes, évoquaient le sujet au moment de relancer une dynamique, ils commençaient par rappeler 50 ans d’échecs de la relation, dont l’exemple le plus cité, juste après le problème emblématique de l’aéroport, était celui du réseau de villes. Ce retour imaginé du réseau de villes n’est donc pas du tout envisagé ainsi par les acteurs politiques locaux. Il n’est pas la pulsation d’une dynamique vivante, mais la résurrection d’un objet mort. Si on en croit l’ancienne maire de Pau, ce n’est même pas tout à fait cela puisqu’elle prend le soin de bien expliquer que là où seules les villes-centres avaient participé à Pyrénées Métropole, il s’agit bien ici de mettre en réseau les agglomérations… ce qui montre bien qu’elle n’a pas tout intégré du registre réticulaire qui autorise une géométrie variable des alliances, mais aussi des institutions partenaires sans pour autant remettre en cause complètement la dynamique. L’évolution locale du pouvoir avec l’arrivée de François Bayrou à la mairie de Pau et à la présidence de la communauté

d’agglomération semble avoir enterré le projet. En effet, alors que David Habib51, son opposant a

fait campagne sur ce thème, l’actuel maire de Pau voit plutôt l’avenir de sa ville à l’échelle du Béarn, dans un retour édifiant au territoire historique52. Une fracture politique intervient entre, d’un côté, les tenants d’un rapprochement avec Tarbes dans un pôle métropolitain parfois associé à l’idée d’une fusion entre Aquitaine et Midi-Pyrénées que l’on retrouve dans l’ancienne majorité municipale, dans la majorité départementale et, paradoxalement, dans les CCI ; de l’autre côté, les

50 Avant l’élection de François Bayrou en 2014

51 Martine Lignères-Cassou n’a pas souhaité briguer un mandat supplémentaire aux élections municipales de 2014. David Habib, maire emblématique de la ville nouvelle de Mourenx et président d’une des plus importantes communautés de communes des Pyrénées-Atlantiques, a été investi par le parti socialiste pour affronter François Bayrou

52 François Bayrou est passé aux actes puisqu’il a lancé le 10 juillet 2014 un mouvement associatif intitulé Pays de Béarn lors d’une grande soirée au palais Beaumont. Le logo de l’association reprend le rouge et or et les deux vaches béarnaises

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nouveaux militants d’un pays de Béarn rassemblés autour du maire de Pau et des centristes du conseil général.

244. Le dépassement des cadres institutionnels et la

discontinuité spatiale : moteurs ou simples incidences ?

Ce dernier point ouvre vers deux dimensions plus discutables qui peuvent peut-être permettre de construire la réticularité politique en se dégageant de l’effrayante discontinuité. En effet, le dépassement des cadres institutionnels est uniquement fonction du projet porté par les acteurs ainsi liés. Ce dépassement ne peut-être un objectif, il est simplement une possibilité. De la même façon, la discontinuité spatiale n’est qu’une option possible. Cela signifie que si le lien social peut se construire ailleurs, cela n’exclut pas la possibilité de le construire ici. Mais cela signifie aussi que le projet qui préside aux réticularités peut être solidaire et que cette solidarité peut également être mise en œuvre dans la proximité topographique.

Ainsi, ne peut-on pas imaginer que les principes énoncés jusque-là se retrouvent dans le continu ? Ne peut-on pas imaginer que les réticularités puissent se construire avec les ressources du territoire ? C’est par cette quête que je terminais ma thèse en ambitionnant de chercher dans des objets spatiaux continus les marqueurs d’une spatialité réticulaire. Les « pays » créés par la LOADT de 1995 m’avaient semblé receler un tel potentiel et le rapprochement des deux outils m’avait poussé à publier un article proposant une lecture dans ce sens (Tesson, 1996b). Christophe Quéva a poursuivi cette quête dans sa thèse (Quéva, 2007) en s’appuyant sur une approche comparative des outils de développement local en France et en Allemagne. Il a montré de façon lumineuse que s’il existe des différences profondes de culture politique entre, pour faire simple, une France territoriale et une Allemagne réticulaire, les réticularités n’étaient pas tout à fait absentes des expériences de Pays qu’il a prise en considération. De la même façon Frédéric Giraut (Giraut, 2005) et avec lui d’autres chercheurs issus de l’école grenobloise (Lajarge, 2000, 2009), montrent bien que le continu peut abriter le projet de développement mettant en scène la complexité territoriale. Cette complexité est peut-être la rencontre entre la territorialité et la réticularité. De ce point de vue l’intercommunalité recele également des éléments qui permettent de penser qu’elle est pénétrée par les réticularités. Je reste persuadé que du point de vue de l’action il s’agit bien d’un enjeu majeur que de parvenir à une percolation de ce registre dans les spatialités politiques y compris dans la continuité des espaces à laquelle les élus sont structurellement attachés.

Néanmoins, force est de constater que dès que l’on retrouve la continuité spatiale, le registre de spatialité sur lequel se joue la partition du développement local est la territorialité qui se manifeste par l’impossibilité de remettre en cause les limites des partenariats, par le processus de fabrication du territoire qui s’enclenche, devenant l’unique projet et par l’identification d’un pouvoir qui introduit une hiérarchie. Et, in fine, au lieu de me permettre de creuser le sillon réticulaire, les objets dont je me suis saisi à l’issue de ma thèse m’ont surtout conduit à une analyse de la prégnance de la territorialité. C’est cette inflexion de ma recherche qui structurera le troisième chapitre. Pour autant, les configurations qui composent la fin de ce chapitre-ci mettent en scène certaines postures que je qualifie de réticulaires, des bribes de réticularités vécues dans des situations de continuité et relativement à des objets que l’on imagine peu enclins à ce registre.

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3. Ouvrir les territoires à l’altérité pour confronter les

registres de spatialité : l’innovation dans les terroirs

Les expériences de réseaux de villes, marquées par cette supposée évidence réticulaire liée à la discontinuité qui les constitue, ne rassemblent pas tous les signes d’ouverture. Pour aller au cœur du problème, il est sans doute opportun de saisir d’autres manifestations, moins évidentes. Celles que je souhaite présenter ici affectent des domaines singuliers qui, généralement, sont très ancrés dans le territoire. Les indicateurs seront ténus, les jeux d’acteurs peu conscients et peu revendiqués, mais ils apportent leur pierre à l’édifice.

Le terroir sent le territoire, il en serait presque une composante et de toute façon il le magnifie en le nommant, en lui donnant le produit de la terre et du savoir-faire de ses hommes. Ainsi, parler de terroir dans une partie qui vise à mettre en scène les réticularités peut paraître anachronique, presque contreproductif et au moins contrintuitif relativement à l’objectif de démonstration poursuivi. Pourtant, en abordant le terroir, et en le considérant comme une sorte de territoire évident, on rencontre aussi les réticularités. Certes plus sociales et économiques que politiques, mais au final se dessinent peut-être ici quelques pistes d’une évolution plus radicale des registres de spatialités politiques.

Si je me réfère à Jean-Claude Hinnewinkel, le terroir est l’association, sur un même espace, de conditions physiques (géologie, pédologie, climatologie…), d’un produit issu de la terre auquel bénéficient ces conditions et du savoir-faire d’une société qui le transforme et le commercialise (Hinnewinkel, 2004). Ainsi, le terroir est un concept éminemment géographique puisqu’il désigne un type d’espace qui recouvre totalement la définition de la géographie comme science de la dimension spatiale des sociétés (Lévy, 1994a). En effet, il est l’incarnation de l’empreinte spatialisée d’une société agricole, révélée au monde extérieur par un produit qui en véhicule le nom en mobilisant les autres composantes de cette société et notamment le commerce. Le concept de terroir fait de l’association localisée de ces trois conditions un gage de la qualité du produit. Le terroir est donc qualifié par le produit autant que le produit est qualifié par le terroir. Leurs destins sont totalement liés et rendus indissociables. Le concept de terroir entre dans la sphère économique comme concept protectionniste d’une rente (Mollard, 2001). Si l’on considère qu’un produit n’aura une qualité optimale que s’il est fabriqué ici par des individus d’ici, il existe une plus-value à garantir l’origine du produit pour le consommateur. Ce dernier sera prêt à payer plus cher un produit dont il a l’assurance qu’il correspond bien à ce qu’il cherche. Bernard Pecqueur montre même qu’à qualité intrinsèque identique, un produit reconnu comme issu d’un terroir se vendra plus cher que son concurrent non situé ou non reconnu comme situé (Pecqueur, 2001). Cette importance accordée au terroir a été accompagnée par les pouvoirs publics (INAO53) qui ont mis en place des procédures de labellisation destinées à garantir l’origine d’un produit54, et par là (en théorie) sa qualité. Cette course aux labels s’accélère aujourd’hui pour faire face à une mondialisation agricole au sein de laquelle les nouveaux venus, qui ne peuvent se référer à un savoir-faire ancestral et s’inscrivent dans une agriculture intensive

53 Institut national des appellations d’origine

54 Appellation d’origine contrôlée (AOC), appellation d’origine protégée (AOP), indication géographique protégée (IGP)

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qui s’intéresse peu aux conditions physiques des sols, cherchent à se faire une place. Cette concurrence, que les derniers venus souhaitent placer sur un terrain quantitatif en augmentant les surfaces et les rendements, est ramenée, par les plus anciens, sur le terrain qualitatif par l’intermédiaire de la notion de terroir.

Le concept de terroir appartient donc à l’héritage et à la permanence des territorialités que j’aborderai dans le chapitre suivant. Pour autant il est aussi un concept qui autorise les dépassements et les innovations comme je voudrais le montrer ici. L’hypothèse que je formule quant à cette capacité paradoxale à porter des dynamiques réticulaires est conditionnée par l’assurance de sa force. En effet, les terroirs sont des entités dotés d’une puissance considérable et d’instances finalement très efficaces dans la défense de leur identité. De plus, ils bénéficient d’une lisibilité exceptionnelle du fait des produits vecteurs de leur promotion. Promouvoir le produit participe de la promotion du terroir dans son ensemble. C’est sans doute cette force intrinsèque combinée au positionnement du produit sur le marché concurrentiel qui permet aux acteurs de ces terroirs de s’adapter à l’évolution de la société dans laquelle il évolue et qui consomme le produit qu’il fabrique. Celle-ci mobilise aujourd’hui et de plus en plus un registre réticulaire de spatialité tout en continuant à accorder du crédit aux valeurs véhiculées par le territoire et par le terroir. C’est ainsi que l’on peut observer dans ces terroirs ancestraux, lentement forgés et porteurs des valeurs d’une société paysanne, des mouvements d’hybridations qui consistent à ouvrir terroirs et sociétés agricoles aux valeurs contemporaines et à l’altérité véhiculées par les réticularités.

31. Terroir et musique : renouveler les partitions territoriales

La première manifestation de ce télescopage bienfaiteur que je souhaite mettre en évidence ici porte sur la mobilisation de la culture par les terroirs viticoles du sud de l’Aquitaine. J’ai pu montrer en collaboration avec Hélène Douence et Danièle Laplace-Treyture, comment les vignobles de Jurançon et de Saint-Mont, qui bénéficient tous les deux d’un label AOC, utilisent la culture, et notamment la musique, de façon singulière. Spontanément, le lien que l’on fait entre terroir et musique renvoie aux musiques traditionnelles issues du terroir. Que Saint-Mont, vignoble gersois qui s’affiche paysan, s’associe au festival de bandas de Condom relève de l’évidence et il le fait effectivement. En revanche, que ce même vignoble et ses acteurs, notamment la coopérative, soient associés depuis le début de l’aventure au Festival « Jazz in Marciac » (JIM), semble un petit peu moins « naturel ». D’autant que le festival, loin d’être un simple événement, s’est installé dans la durée pour devenir un réel outil de développement local.

Cette association a priori incongrue peut-être comprise à travers le concept de réticularité. André Dubosc, figure historique du vin de Saint-Mont, pose bien le problème. En effet, pour lui l’air du terroir et de l’authenticité marié aux sons des musiques et chants traditionnels peut être un piège : « la figure du vieux vigneron qui fume en tirant la bouteille – ce dont rêvent beaucoup d’intellectuels parisiens – nous amène dans le folklore, nous fait sortir de la société. » (Douence et al., 2011 : 46). Aussi, l’association choisie du terroir avec une musique américaine qui possède aussi sa tradition et sa qualité reconnue propulse le terroir dans une autre dimension où le partage et l’échange ne reposent plus sur une proximité topographique (ici éphémère), mais sur une proximité topologique fondée sur l’émotion et la passion partagées. Mais au-delà de ce partage, l’association

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des deux univers « joue le rôle d’un catalyseur d’altérité pour les vignerons coopérateurs. Si le festival est un moyen de faire connaître ses vins au monde entier, c’est aussi une façon de faire découvrir « le monde » à ses producteurs » (ibid. : 48).

Une mécanique un peu différente intervient dans le terroir du Jurançon. En effet, ce vignoble périurbain vise une autre ouverture qu’à Saint-Mont. Il ne s’agit pas ici de s’ouvrir sur le monde, mais plutôt de s’ouvrir sur la ville. « La route des vins de Jurançon », association structurant les viticulteurs indépendants, a décidé de devenir une scène culturelle locale en proposant une programmation musicale et théâtrale éclectique susceptible de « faire monter » le citadin dans les chais, au cœur du vignoble. Comme pour le vignoble de Saint-Mont, il s’agit bien de favoriser la rencontre autour du produit et autour d’une animation qui projette l’échange hors du terroir et de ses références. Les choix de programmation cherchent clairement à provoquer la rencontre : musique électronique en plein champ, musique de chambre dans les chais, expériences musicales à partir des outils du viticulteur, récital classique à la commanderie de Lacommande, chœur grégorien dans une église… Au fil des années la programmation s’est étoffée et les spectacles proposés intègrent désormais les agendas culturels des Palois qui n’ont plus peur de « monter » sur les coteaux55. Le spectacle est prétexte à la rencontre et à la dégustation, une confrontation à l’altérité.

L’ouverture est donc la clé56. Elle est sans doute possible ici du fait qu’il s’agit de terroirs identifiés, sûrs de leur force qui n’ont pas besoin de s’affirmer pour exister et qui, au contraire, gagnent à accompagner les évolutions de la société. La dimension politique de ces deux expériences n’est pas à chercher du côté de l’institution, mais les structures associatives ou coopératives sont aussi des composantes de la sphère politique. On peut tout de même voir une connexion avec l’institution dans le fait que, dans le Jurançonnais, l’association « route des vins de Jurançon » s’est vue confiée par le conseil général des Pyrénées-Atlantiques, l’animation culturelle de la commanderie de Lacommande, édifice classé dont elle est propriétaire et qui se trouve à côté des locaux de l’association. C’est la reconnaissance du statut de scène culturelle de cette association.

55 La commune de Lacommande se situe à une trentaine de minutes du centre de Pau

56 Il faut noter que tous les choix ne vont pas dans ce sens. La cave coopérative de Jurançon qui ne participe pas aux actions de l’association « route des vins » a fait le choix, d’une économie de cueillette à destination des touristes qui viennent pour autre chose que le vin (skieurs, randonneurs, pèlerins « lourdais »…) et qui s’arrêtent dans leurs locaux. Cette approche est pragmatique, elle joue sur le registre territorial et la fibre identitaire d’un vignoble bien identifié. Ces deux approches ne sont pas exclusives et sont sans doute complémentaires.

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32. Terroir et architecture

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Les terroirs viticoles sont parmi les plus lisibles au point d’être parfois inscrits au registre du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce patrimoine est paysager, mais aussi immatériel à travers les savoir-faire qui le constituent. En ce qui concerne la dimension paysagère au-delà des vignes et de leurs alignements, la patrimonialisation concerne aussi le patrimoine bâti, châteaux et chais, qui composent les propriétés viticoles et en sont une marque parfois synecdochique (Bigando, 2006a) comme en bordelais. Ces châteaux ont été, en leur temps, les marqueurs symboliques de la puissance et constituent aujourd’hui des références patrimoniales et un modèle qui s’exporte (Roudié, 2000). Mais il est intéressant aussi de voir comment les terroirs, aujourd’hui, entrent dans une forme d’innovation architecturale en confiant à de grands architectes la réalisation de gestes d’envergures au cœur du paysage viticole. Si la tendance est surtout marquée en Espagne avec quelques réalisations célèbres comme à Elciego avec Frank Gehry ou à Laguardia avec Santiago Calatrava, elle a conquis les nouveaux pays producteurs

(Argentine, Chili, Afrique du Sud, États-Unis, Canada58) et elle gagne doucement la France.

Ce décalage s’explique sans doute par le fait que les nouveaux pays producteurs sont moins marqués par le terroir, comme je l’ai expliqué plus haut, dans la mesure où leur approche du vin est plus orientée vers le cépage. Ainsi, les gestes architecturaux qu’ils s’autorisent jouent sur une image de modernité à rebours de ce qu’est le terroir. C’est sans doute la raison pour laquelle les vignobles français, défenseurs de la notion de terroir, qui leur garantit une forme de leadership et de singularité, sont plus timides envers ces innovations architecturales. Si elles sont plus intimistes et se situent à l’intérieur des chais plus que dans l’enveloppe, il s’agit néanmoins d’une petite « révolution » (Schirmer, 2011) dans le pays « du château », qui pourrait conduire à des gestes plus ambitieux pour rejoindre par là les positions espagnoles plus radicales au sein d’un vignoble pourtant aussi piloté par le terroir.

Ce mariage entre le terroir et la modernité architecturale témoigne de l’ouverture, de