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Bricoler des postures hybrides d’interface : « travailler avec » et « écrire pour »

212. Jouer avec l’expertise

23. Bricoler des postures hybrides d’interface : « travailler avec » et « écrire pour »

L’interface entre le monde de la rechercher et la sphère de l’action est une quête qui vise essentiellement pour moi la possibilité d’accéder à mon objet de recherche. Cette quête passe par l’adoption de postures spécifiques vis-à-vis des partenaires. Ainsi, comme j’ai pu le préciser plus haut, l’expertise, indépendamment du regard que l’on porte sur elle, est une entrée possible pour accéder à mon objet et peut ainsi s’inscrire comme une modalité de l’interface. Ainsi, le chercheur entre dans une logique du « travailler pour » l’acteur, même s’il s’agit avant tout de ménager le lien. Mais l’expertise peut aussi s’inscrire dans une dynamique hybride dont les ressorts sont multiples et au sein de laquelle elle n’est qu’une dimension, souvent transitoire et parfois bricolée. Le retour sur quelques expériences qui ont jalonné ma carrière de chercheur peut être une bonne entrée pour comprendre les mécanismes desquels procède ce type de posture. J’ai conscience qu’il s’agit sans doute ici de mettre en scène ce qui « …a toutes les chances de ne constituer que les conditions locales et fragmentées dans lesquelles on produit quotidiennement » (Ragouet, 1999 : 318). Pourtant il me semble que ce travail réflexif, même s’il s’avère un peu narcissique, me permet de dégager les limites de ma propre recherche et d’en comprendre les méandres. Il s’agit principalement ici d’analyser la manière dont le chercheur construit cette interface, soit en créant lui-même des structures qui relèvent de cette interface, soit en investissant des sphères qui s’en revendiquent, soit, encore, en favorisant les conditions de la négociation de l’expertise elle-même.

231. Construire une structure d’interface : Le Club des réseaux

de villes : la dialectique expertise/organisation de l’échange

Le Club des réseaux de villes est une démarche, structurée en association au milieu des années 1990, qui visait à construire un lieu d’échange entre les réseaux de villes lancés dans la dynamique et soutenus par la DATAR. L’intérêt de cet objet réside dans sa genèse qui s’appuie sur un scénario né au sein du laboratoire de recherche qui abritait ma thèse (le SET).

•Un scénario pour faire parler l’objet de recherche

Cette démarche d’interface, mise en place pour mon travail de terrain, est née de contacts privilégiés noués au sein de deux expériences de réseaux de villes lancées très tôt, AIRE 198147 d’une part et Pyrénées Métropole148 d’autre part. Des observations de terrain m’ont permis d’accumuler les informations factuelles nécessaires pour comprendre ces réseaux de villes et

147 Poitiers, Niort, Angoulême, La Rochelle, considéré comme le premier réseau de villes, il a vu le jour en 1988.

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avancer dans ma recherche. Ce travail relevait de l'expertise monographique, surtout en ce qui concerne Pyrénées Métropole, réseau de villes à l'étude de faisabilité duquel j’ai participé, avec Franck Guérit, également doctorant au laboratoire, associés à un bureau d’étude (TAD). Bien que pilotées par la DATAR, les expériences de réseaux de villes se sont développées de façon isolée. Spontanées ou impulsées par les institutions, elles se sont peu nourries les unes des autres. Il n’existait donc pas, à cette époque, de mutualisation des savoir-faire et des expériences.

La journée du mois d’avril 1991, organisée à Pau pour entériner la naissance du réseau de villes Pau-Tarbes-Lourdes, fut une des premières occasions de mettre en présence différentes

alliances (AIRE 198, Orléans-Blois-Tours et Reims-Troyes-Chalon Champagne). Cette journée149

a révélé la pertinence de cette méthode qui favorise et organise le partage d'expériences. De toute évidence, les acteurs (élus et techniciens) présents à Pau ont apprécié de se rencontrer et d’échanger sur leur démarche.

Les premiers entretiens concernant ma thèse, menés en 1992, ont confirmé que la demande des élus et des techniciens résidait avant tout dans l'échange. La connaissance accumulée sur les réseaux de villes me permettait d'abord de conserver le lien avec chacune des expériences par l’intermédiaire d’une des composantes de l’interface : l’expertise. En effet, ces entretiens plaçaient systématiquement le chercheur dans une position d’expert de ce qu’il se passait ailleurs. Ce statut, qui n’était pas recherché au départ, a permis d’alimenter la base de données « réseaux de villes ». Cette dernière était bien entendu nécessaire pour mener à bien ma recherche, mais elle était surtout fondamentale pour être légitime auprès de mon objet de recherche. Ces expertises monographiques, si elles servaient nécessairement la recherche, n’en constituaient pas la finalité, elles n'en étaient qu'une composante.

Le scénario commençait à se dessiner, ce besoin d’échange et d'information pouvait devenir un moyen pour le chercheur d’être impliqué dans le processus et d’avoir accès à une information riche et diversifiée. Au-delà de l’expertise, le chercheur pouvait donc trouver un autre outil d'interface en se positionnant comme le médiateur, l’organisateur de l’échange, un statut qui pouvait ressembler à celui du consultant. L’idée a germé dans l’esprit d’un petit groupe resserré autour de Xavier Piolle, mon directeur de thèse150 à Pau et de Dominique Royoux, animateur du réseau de villes AIRE 198 à Poitiers, d’organiser les réseaux de villes en Club (Tesson, 1997a)151. En fait, il s’agissait au départ d’une réunion peu formalisée, un rendez-vous qui permettrait de développer des relations entre les expériences et de constituer une base de données plus consistante sur les réseaux de villes. Pour moi, le Club était surtout le moyen de réunir mon objet de recherche en un lieu et de façon périodique, pour mieux l'observer tout en légitimant ma présence par l’organisation de l’événement.

L’organisation de cette rencontre répondait parfaitement à la demande du groupe sans pour autant relever d’une réelle commande publique puisque ce sont les chercheurs, dépositaires de l’idée, qui ont suscité l'intérêt et finalement provoqué la demande. La position de Dominique Royoux, animateur du réseau de villes AIRE 198, mais aussi docteur en géographie et ouvert à cette posture de recherche, donne effectivement une origine résolument scientifique à l’idée du

149 Cette journée fut impulsée par Prospective et Développement, association béarnaise, antenne de la CPAU Aquitaine, travaillant sur la relation entre la recherche et l'action. Michel Catuhe en était le président et Xavier Piolle était membre du bureau.

150 Directeur de recherche au CNRS à Pau.

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Club. Pour moi, à l’époque, cette structure d’interface n’était évidemment pas l’objet de ma recherche, mais seulement un moyen de mettre en scène mon objet, ce qu’on pourrait appeler un « terrain de recherche152 ».

Ainsi cet outil « Club » allait constituer le point de rencontre entre les intérêts des deux parties. Les acteurs trouveraient là une structure pour se réunir et échanger, pour ma part, en organisant la rencontre, j’avais toute légitimité à assister à cet échange duquel émergeraient nécessairement les discours propres à alimenter ma recherche en limitant la perturbation occasionnée par ma présence. L’échange était donc « gagnant-gagnant », chaque partenaire y trouvait son compte, sa « rémunération ». Bien entendu cette posture du chercheur n’est pas neuve. Le rôle joué rejoint celui évoqué par Michel Blanc (1995) du « tiers impartial » qui renvoie à Georg Simmel ou du « tiers passeur » qui fait référence aux propos de Michel Marié (1989), même si ces auteurs situent essentiellement ce rôle dans la gestion de conflit. On se rapproche aussi des postures classiques en sciences sociales déjà formalisées notamment par Emmanuel Roux et Hervé Gumuchian, notamment, dans le cadre des travaux du CERMOSEM (Roux et al., 2003) et dans des publications spécifiques (Collectif, 1999). Je mets simplement en évidence ici le fait que cette posture n’est qu’un temps de la recherche, un moyen pour arriver à des fins autres, associée à des hypothèses plus proches d’une recherche géographique fondamentale.

•Le Club des réseaux de villes : un outil pour mettre en scène l’interface

C’est ainsi que la première rencontre du très informel Club des réseaux de villes français a eu lieu les 5 et 6 juillet 1993 à Poitiers. Le choix de la ville n’est pas neutre puisque c’est Dominique Royoux qui accueillait la manifestation en s’appuyant sur la logistique de sa ville, la mobilisation des acteurs, quant à elle, revenait au chercheur, celui-ci se positionnant ainsi comme un interlocuteur privilégié au plus près des préoccupations des acteurs.

Cette rencontre fut très instructive, elle m’a notamment permis de vérifier que la demande ne se situait pas au plan théorique. En effet, pensée comme un lieu d’échange entre la recherche et l’action, la journée fut partagée entre des interventions d’acteurs racontant leur expérience, exposant leurs problèmes et présentant les solutions imaginées, ou déjà mises en œuvre pour les résoudre, et d’universitaires (politologues essentiellement) se positionnant en chercheurs. La première partie fut, à l’évidence, la plus réussie pour les acteurs qui ont profité du temps des questions autant que des repas pour renforcer les contacts. Et ce, d’autant plus que les thématiques développées étaient bien ancrées dans leurs préoccupations du moment. Le premier temps était réservé à une réflexion sur la question : « réseaux de villes et collectivités territoriales : comment dépasser les inévitables conflits de compétences ? », et le second temps à une autre question fondamentale : « Réseaux de villes et territoires locaux : concurrence des sites urbains ou développement solidaire ? ». De fait, le chercheur, dans la forme purement scientifique qui fait la spécificité de son discours, était quelque peu « hors-jeu », d’autant que son approche se situait nécessairement sur un plan théorique, voire ici juridique, du fait des thèmes abordés, et que cette politique balbutiante et très neuve lui était quasiment étrangère. Néanmoins la journée fut une réussite avec

152 Cette définition du terrain de recherche est sans doute osée et n’a pas vraiment suscité l’adhésion lors de mon passage devant la commission de la DATAR en charge d’évaluer l’état d’avancement des thèses qu’elle avait fléchées. Je me souviens de remarques un peu sèches pour ne pas dire plus, qui m’ont été faites relativement au statut de « terrain » que j’attribuais aux rencontres du club.

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treize réseaux présents et un accord unanime pour poursuivre l’expérience débutée ici.

Un an plus tard, les 7 et 8 juillet 1994, une nouvelle rencontre était programmée à Tarbes à l’invitation du réseau de villes « Pyrénées Métropole » récemment reconnu par le CIAT153. L’organisation de cette rencontre revenait une fois de plus au chercheur même si le thème était très opérationnel : « les réseaux de villes au quotidien, quels besoins en homme ? Quels types de taches et quels modes de gestion des ressources humaines ? ». Les représentants de la DATAR (un directeur et une chargée de mission) avaient également été conviés pour évoquer l’avenir de l’outil. Si on tient compte du faible nombre de réseaux participants (six seulement contre treize à Poitiers), on peut penser que la rencontre fut moins réussie. Peut-être faut-il voir dans ce relatif échec la limite des compétences du chercheur dans ce rôle d’organisateur ? Peut-être peut-on également expliquer ceci par la position géographiquement excentrée de Tarbes, la dimension trop théorique de la rencontre précédente ou tout simplement par la mise en sommeil de certaines expériences ? Dans les faits, l’échange fut peut-être plus fructueux dans la mesure où, d'une part n'étaient présents que les réseaux « actifs », qui avaient donc quelque chose à dire. D'autre part ces derniers commençaient à se structurer et certains animateurs recrutés spécifiquement par et pour le réseau, accompagnaient leurs élus, répondant ainsi en partie à la question soulevée ce jour-là. De plus, tirant les leçons de la rencontre précédente, les chercheurs avaient quitté la tribune pour n'intervenir que ponctuellement depuis la salle et dans la synthèse finale par l’intermédiaire d’Alain Faure dont le discours et la posture correspondaient parfaitement à ce type de rencontre hybride.

Ainsi, au cours de ces deux rencontres, ma position au sein de cet outil d’interface m’a permis de saisir les discours des élus, ceux des techniciens et ceux de la DATAR. Par ce biais, j’ai pu également enrichir mon carnet d’adresses, et nouer des contacts nouveaux. Cet accès à l’information était pour moi indispensable pour mener à bien ma recherche. En revanche, dans ce contexte, je ne tirais pas ma légitimité de mon statut de chercheur et la demande ne se positionnait pas directement dans le créneau de ma recherche on peut dire que j’avançais masqué.

Cependant, la posture adoptée m’a permis d’imposer ma légitimité sur deux points clés de la demande. D’une part, et de façon finalement marginale, j’ai mené quelques expertises spécifiques et monographiques sur certains réseaux. D’autre part, mon implication dans l’organisation de l’échange et dans la création, même informelle, du Club, s’inscrivait bien au cœur des préoccupations des acteurs, même si c'est le chercheur qui en a suscité la demande. Le laboratoire de recherche est ainsi apparu, auprès des acteurs, comme opérateur de réseau au sens de celui qui met en relation et permet l’échange. Mais, comme l’expertise, ce rôle n’était pas une fin puisqu'il me permettait seulement et surtout d’être impliqué dans la dynamique et d’avoir accès à l’information pour développer une recherche scientifique autonome.

Lors de la rencontre de Tarbes, un changement s'était opéré. En effet, la présence des animateurs constituait une nouvelle donne pour cette interface. L’animateur jouait, sur le plan local au sein de son réseau, le rôle d’opérateur que le chercheur remplissait au niveau du Club : personne ressource, détenant à la fois l’historique, les contacts et la connaissance de la procédure. De fait, la relation avec le chercheur allait nécessairement évoluer. En effet, la demande en expertise était devenue beaucoup plus forte, les sollicitations plus précises et pas toujours dans les

153 Comité interministériel d’aménagement du territoire, le passage en CIAT était une étape de la procédure de reconnaissance des réseaux de villes par la DATAR

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compétences du géographe. En outre, recrutés spécifiquement pour animer le réseau de villes, ces animateurs avaient moins besoin du chercheur pour se rencontrer et échanger. Enfin et surtout, ces animateurs intégraient la plupart du temps dans leur profil la compétence organisationnelle et l’avaient largement éprouvée dans leurs pratiques locales. De fait, l’autonomisation du Club des réseaux de villes et la mise à l’écart presque naturelle du chercheur étaient annoncées, l’interface allait disparaître.

•La réappropriation de l’outil par les acteurs et la disparition de l’interface

Cette rencontre de Tarbes fut la dernière organisée par les chercheurs et la dernière relativement confidentielle et informelle. En effet, la troisième rencontre eut lieu 7 mois plus tard, le 2 février 1995. Organisé à Saint-Dizier par le Triangle154, premier réseau de villes à avoir recruté un animateur extérieur aux villes associées, le Club s'inscrivait nettement dans une autre dimension. Avec 12 réseaux représentés, cette rencontre regroupait près de 200 participants contre une petite quarantaine à chacune des rencontres précédentes. La présence du délégué à la DATAR accompagné d’un des directeurs et de trois chargées de mission, montrait bien que cette institution tenait à faire de cette rencontre un moment clé de la reconnaissance des réseaux de villes, dans la continuité de l'intégration de cette politique dans la loi pour l'aménagement et le

développement du territoire (LOADT) en passe d’être votée155. Cette troisième rencontre prenait

donc des airs de colloque, le logo DATAR barrant l’invitation et le Délégué en personne concluant la journée, lors de laquelle on avait débattu sur un vaste thème : « Quel avenir pour les réseaux de villes ? ». Les chercheurs revenaient à la tribune avec trois interventions bien distinctes sous un même titre : « Le dire des experts ». Cet intitulé est révélateur du repositionnement des chercheurs voulu par les acteurs organisateurs. Une lecture des clés d’entrée choisies par les intervenants fournit l’occasion de situer les différences d’approches des chercheurs vis-à-vis de la demande. Pierre Veltz pensait répondre à la question que se posaient les acteurs présents en les interpelant sur la mondialisation qui imposait ce type d’alliance entre des villes moyennes à travers une question très scientifique : « le territoire est-il encore un support pour le développement économique ? »; Félix Damette derrière un thème très large : « les complémentarités entre les fonctions des villes et l’organisation du territoire ? », s’appuyant sur son ouvrage tout juste sorti (Damette, 1994), présentait une géographie régionale et historique particulièrement précise légitimant l’alliance de Saint-Dizier (la ville hôtesse) avec Vitry-le-François (sa voisine champenoise), et Bar-le-Duc (la Lorraine); de mon côté, j’avais tenté un tour d’horizon des réseaux de villes français à travers quelques clés de lecture qui faisaient émerger des régularités sous un titre plus proche des expériences : « les démarches des réseaux de villes : diversité et pragmatisme ». Cette diversité des approches montre bien que chaque chercheur a sa propre conception de la « commande » et il est clair que ce jour-là Félix Damette avait touché le public présent constitué essentiellement d’acteurs régionaux. Pour ma part, plus que mon propos à la tribune, ce furent les fiches « réseaux de villes » que j’avais proposées dans le dossier remis aux participants qui ont eu un certain succès. Monographies d'expériences, elles répondaient parfaitement aux questions que les

154 Réseau entre les villes de Bar-le-Duc, Saint-Dizier et Vitry-le-François

155 Le vote de la loi pour l’aménagement et le développement du territoire 2 jours plus tard imposait une présence en force de l’institution instigatrice de la politique.

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acteurs se posaient.

On peut donc dire que la demande, à ce niveau de public, est éminemment factuelle et très peu théorique. Même la dimension organisationnelle finit par échapper au chercheur, sans doute par défaut de compétence vis-à-vis des animateurs très performants en la matière. Pour moi, la réponse à la commande publique ne peut donc être qu'un temps de la recherche, mais en aucune façon sa production finale. Si je ne pouvais pas négliger une certaine forme de réponse à cette demande, je ne pouvais pas non plus faire l'amalgame entre les deux versants de cette posture réclamant chacun une « écriture » propre et différente.

Après ce colloque tout s’est accéléré, tant et si bien que ma présence à Belfort les 26 et 27 octobre 1995, si elle était encore « naturelle », devenait anecdotique. Parrainée par Bernard Pons, ministre chargé de l’aménagement, de l’équipement et des transports avec 200 personnes et 14 réseaux de villes représentés, cette rencontre voyait sceller l’avenir du Club sous la forme associative. Une association à l’intérieur de laquelle les chercheurs, bien que présents statutairement dans l’association (à leur demande), n’avaient plus réellement leur place. Présidé à l’époque par Jean-Pierre Chevènement, en qualité de maire de Belfort et de président du réseau de villes Rhin Sud156, le bureau politique était de très haut niveau (Michel Delebarre157 et

Dominique Perben158 notamment). Très vite le Club des réseaux de villes a compté une vingtaine

d'adhérents se réunissant deux fois par an autour de thèmes précis. L’association159 a embauché

un permanent à mi-temps qui partageait son temps entre son réseau et le Club, et une secrétaire. Le budget, en 1999, était de l’ordre du million de francs.

Dès lors ma participation à la suite de l'aventure devenait moins évidente. Les rencontres suivantes furent organisées en interne par les personnels compétents des villes qui invitaient, les contacts existaient, l'habitude était prise, le Club devenait un lieu ressource et les réseaux n'avaient