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CHAPITRE IV. CRÉMATION ET INHUMATION : DE L’ARCHÉOLOGIE A LA LITTÉRATURE CHRÉTIENNE

IV.2. La crémation et l’inhumation chez Tertullien

Sur la crémation, la prise de position de Tertullien est sans ambiguïté. Il rejette sans réserve la crémation qu’il considère comme indigne du corps. Dès les premières lignes de son traité sur La résurrection, Tertullien écrit :

La confiance des chrétiens, c'est la résurrection des morts. Par elle, nous sommes des croyants : la vérité elle-même nous force à le croire. Dieu nous découvre la vérité ; mais la multitude s'en moque, s'imaginant que rien ne survit après la mort. Et cependant elle rend aux morts des honneurs funèbres, et cela avec des soins empressés, d'après les inclinations des défunts, suivant les mets de saisons, persuadée que ceux auxquels elle refuse tout sentiment ont besoin même encore d'un peu de nourriture. Ce serait à moi plutôt de railler ce vulgaire qui brûle avec tant d'inhumanité des morts qu'il gorge ensuite d'aliments, les honorant ou les insultant par les mêmes flammes. O Piété qui se fait un jeu de la cruauté365.

Après avoir affirmé la foi des chrétiens en la résurrection des morts, il expose succinctement le rejet de cette croyance par les païens. Ils ne croient certes pas à la résurrection des morts, mais ils honorent les leurs dans les funérailles, par le respect du testament, par les banquets des vivants et par les mets offerts aux morts. Tertullien polémique sur le traitement des corps par les flammes, la crémation pratiquée par les païens. Il qualifie d’inhumaine, d’insultante et de cruelle l’incinération des corps. Il défend, par conséquent, l’inhumation comme seul mode de sépulture respectueux pour le corps.

Dans son traité Sur la couronne, Tertullien affirme que la crémation est évitée absolument par les chrétiens, car elle est incompatible avec leur dignité :

365 Tertullien, De la résurrection de la chair I, 1-3: «Fiducia Christianorum resurrectio

mortuorum: illam credentes hoc sumus. Hoc credere ueritas cogit : ueritatem Deus aperit. Sed uulgus inridet, existimans nihil superesse post mortem : et tamen defunctis parentat, et quIdem, impensissimo officio pro moribus eorum, pro temporibus esculentorum, ut quos negant sentire quidquam etiam desiderare praesumant. At ego magis ridebo uulgus tunc quoque cum ipsos defunctos atrocissime exurit, quos postmodum gulosissime nutrit, isdem ignibus et promerens et offendens. O pietatem de crudelitate ludentem ! sacrificat an insultat cum crematis cremat ? ». Desclée de Brouwer, 1980. Traduction de Madeleine Moreau.

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Sera-t-il troublé par la trompette du sonneur, le mort qui attend d’être appelé par la trompette de l’ange ? Et sera-t-il incinéré selon la tradition militaire, le chrétien auquel il n’est pas permis d’être incinéré et à qui le Christ a remis le feu qu’il a mérité ?366.

Le contexte de l’argumentation de Tertullien est proprement militaire. Il rappelle une tradition militaire de l’Empire romain et de ses provinces : celle de la crémation des soldats qui meurent sur le champ de bataille, souvent dans des contrées lointaines367. Il témoigne ainsi de la crémation dans son milieu,

pratiquée par les païens et les chrétiens indifféremment. Sa volonté est d’inciter les chrétiens à abandonner l’incinération qu’il condamne, parce qu’elle lui paraît faire violence au corps. Tertullien essaie de mêler des arguments psychologique et scripturaire. Sur le plan psychologique, il fait appel à la sensibilité de ses destinataires en évoquant l’idée de la violence du feu dans le mode incinératoire. Sur le plan scripturaire, Tertullien recourt à la métaphore du feu que le Christ a allumé par les mérites de toute sa vie. Ce feu symbolise- t-il la vie divine et le salut dans la vie du chrétien, dont sa résurrection368 ?

Tertullien vise par cette métaphore du feu immatériel et bienfaisant, à dénoncer la crémation perçue comme instrument de supplice contre le corps. En outre, dans son opposition à la crémation, Tertullien rejette l’idée selon laquelle les chrétiens pratiqueraient l’incinération parce qu’ils partageraient la même conception que le paganisme ambiant sur la mort, à savoir qu’une particule d’âme reste attachée au corps après la mort. Si tel est le cas, en brûlant le corps, on brûlerait du même coup la particule d’âme qui subsiste. Le résultat serait un anéantissement d’une part très importante de l’être. Tertullien qui défend la séparation de l’âme d’avec le corps après la mort, affirme clairement :

366 Tertullien, De corona 11, 4 : « Mortuus etiam tuba inquietabitur aeneatoris, qui excitari a

tuba angeli expectat ? Et cremabitur ex disciplina castrensi christianus, cui cremari non licuit, cui Christus merita ignis indulsit », p. 138.

367 Supra, p. 127-129.

368 Bible de Jérusalem: « Je suis venu apporter un feu sur la terre et comme je voudrais qu’il

fût déjà allumé» (Lc 12, 49). Ce feu dont parle Jésus pourrait être le feu de son amour qui

sauve, le feu de l’amour qui consume le mal en l’homme, qui permet la communion avec Dieu; c’est aussi le feu de l’Esprit Saint dont son cœur brûlait, dont il est rempli.

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Telle est en effet l’opinion de certains qui soutiennent qu’il ne faut pas incinérer par souci d’épargner ce qui subsiste de l’âme. Toute autre est la raison de cette piété chez nous, non pas l’adulation des restes d’âme, mais l’opposition à la cruauté au nom même du corps, puisque, faisant partie intégrante de l’homme, il ne mérite en aucune façon d’être puni comme un criminel369.

En affirmant que le corps fait partie intégrante de l’homme et n’est donc pas négligeable, Tertullien prend le contrepied de certains courants de pensée philosophiques tels que le pythagorisme, le platonisme et l’épicurisme. Il reproche à ces courants de concevoir le corps comme une substance non nécessaire dans l’être humain. Il se justifie en attaquant les courants qui s’opposent à la vision chrétienne de l’homme dans la mort :

Nous affirmons que tu subsistes après ta séparation d’avec le corps, et que tu attends le jour du jugement, destiné, d’après tes mérites, à un supplice ou à un rafraîchissement, l’un et l’autre sans fin. Pour éprouver l’un ou l’autre, il faut que tu reprennes la substance primitive, les éléments du même homme et sa mémoire, parce que tu ne peux sentir ni bien ni mal loin de cette chair douée de sensations, et que le jugement demeure incomplet, sans la représentation de celui qui a mérité l’application du jugement. Cette croyance chrétienne, plus honorable que celle de Pythagore, puisqu’elle ne te transforme point en bête ; plus large que celle de Platon, puisqu’elle te restitue la dot du corps ; plus consolante que celle d’Épicure, puisqu’elle te protège contre la destruction, est accusée néanmoins, rien qu’à cause de son nom, de frivolité, de folie, et, comme on dit, de présomption. Mais pourquoi en rougirions-nous, si notre présomption, c’est la tienne ? 370 .

Tertullien fait coïncider une réflexion anthropologique et une sotériologie. Le salut ne peut s’opérer sans la matérialité du corps, à la parousie. La résurrection concerne l’homme total corps et âme. Sans son corps, l’homme ne peut pas au moment du jugement discerner pour son salut ou sa damnation éternelle, le bien ou le mal de sa vie. Pour Tertullien qui défend la totalité et

369 Tertullien, De anima 51, 23 : « Et hoc enim in opinione quorundam est ; propterea nec

ignibus funerandum aiunt parcentes superfluo animae. Alia est autem ratio pietatis istius, non reliquiis animae adulatrix, sed crudelitatis etiam corporis nomine auersatrix, quod et ipsum homo non utique mereatur poenali exitu impendi ».

370Tertullien, Du témoignage de l’âme IV, 1-3 : « Adfirmamus te manere post uitae

dispunctionem et expectare diem iudicii pro que meritis aut cruciatui destinari aut refrigerio, utroque sempiterno ; quibus sustinendis necessario tibi substantiam pristinam eiusdem que hominis materiam et memoriam reuersuram, quod et nihil mali ac boni sentire possis sine carnis passionalis facultate et nulla ratio sit iudicii sine ipsius exhibitione qui meruit iudicii passionem. Ea opinio christiana etsi honestior multo pythagorica, quae te non in bestias transfert, etsi plenior platonica, quae tibi etiam dotem corporis reddit, etsi epicurea grauior, quae te ab interitu defendit, tamen propter suum nomen soli uanitati et stupori et, ut dicitur, praesumptioni deputatur. Sed non erubescimus, si te cum erit nostra praesumptio ».

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l’intégrité du cadavre, l’inhumation reste la seule pratique qui convienne aux chrétiens, non pour l’âme dont il affirme l’immortalité, mais pour le bien du corps ; même s’il se désagrégera pour retourner à sa matière originelle, selon le récit de la création (Gn 3, 19), dans l’attente de la résurrection, il est digne de respect et d’honneur.

Tertullien est un converti qui s’est imprégné des enseignements de la

Bible. Et lorsque nous considérons cette âme ardente qui a vécu les préceptes

bibliques dans leur radicalité, sa position contre la crémation peut s’inscrire dans une logique sans surprise. Pour Tertullien, Jésus est le modèle pour le disciple, et les Écritures témoignent de sa déposition au sépulcre avant sa résurrection. Cela pourrait-il être une source de motivation inavouée pour le choix du chrétien en faveur de l’inhumation ? Le mode de sépulture de Jésus serait-il alors la référence par excellence pour ceux qui se réclament de ses disciples ? Dans ce cas, nous assistons à une influence du judaïsme dont nous avons analysé plus haut le choix largement préférentiel, voire exclusif pour l’inhumation 371.Tertullien lui-même ne fait aucune référence de la

sépulture de Jésus. Il ne recourt à aucun argument biblique comme fondement de son rejet de la crémation. La référence à l’apôtre Paul qui affirme que le corps du chrétien est « le temple de l’Esprit » (1 Co 6, 19), même si la perspective paulinienne est morale, aurait-il pu servir la prise de position de Tertullien ? Nous savons seulement que si Tertullien fait le choix exclusif de l’inhumation, c’est parce qu’il opte radicalement pour la pietas corporis contre la crudelitas corporis. Piotr Kuberski le résume en ces termes : « L’attachement des chrétiens à l’inhumation n’est pas fondé sur des raisons théologiques ou scripturaires, mais sur le respect du corps »372.

Nous ne pouvons donc pas affirmer que Tertullien s’oppose à la crémation

à cause de la foi en la résurrection des corps. Néanmoins, Tertullien pose comme condition nécessaire au jugement final de l’homme par Dieu, la

371 Supra, p.160-164.

372 KUBERSKI P., La crémation et l’Église. Principales étapes d’une histoire mouvementée de

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présence des deux substances unifiées, le corps et l’âme. Sans l’intégrité de son être, le salut final demeure inachevé.

Dans ce centre d’effervescence intellectuelle qu’est en particulier Carthage, Tertullien aurait-il pu être influencé par un courant philosophique ou religieux qui prohiberait la crémation ? Son choix radical serait-il influencé par sa connaissance des Saintes Écritures ? L’ensevelissement de Jésus ne pourrait- il pas aussi être un argument de poids en faveur de l’inhumation ? Ce qui l’amènerait à défendre l’intégrité du corps contre la violence des flammes. Ces questionnements relèvent de l’hypothèse, et aucune trace chez Tertullien ne permet de l’étayer.

De plus, la mort est perçue comme un sommeil, dans l’attente de la résurrection, pourrait-on, matériellement, expliquer cette dormitio si l’on recourrait à la crémation ? Cependant, Tertullien ne fait pas dépendre la résurrection de la chair de l’intégrité physique du corps. Le corps ressuscite même s’il lui arrive d’être consumé par les flammes. Tertullien traduit cette conviction dans la métaphore du phénix :

Dieu a dit dans les Écritures : « Et tu t’épanouiras comme le phénix » (Ps. 91, 13), c’est-à-dire que tu surgiras de la mort, de l’anéantissement, afin que l’on croie que la substance corporelle peut être retirée du même feu (in flammis)373.

Tertullien affirme que la crémation n’empêche pas la résurrection matérielle du corps. Cette conviction renforce l’idée selon laquelle ce n’est pas la perspective de la résurrection qui motive le choix de Tertullien pour l’inhumation.

Pour traduire la réalité de la flamme ou du feu, Tertullien se sert de deux termes qui retiennent notre attention. Le premier est cremator qu’il utilise une seule fois dans ses œuvres, en tant qu’adjectif. Il n’est pas en lien avec le rite

373 Tertullien., La résurrection des morts XIII, 3: « Deus etiam in scripturis suis, Et florebis enim

inquit uelut phoenix, id est de morte, de funere, uti credas de ignibus quoque substantiam corporis exigi posse». Texte traduit par madeleine Moreau, Collection “les Pères dans la foi”, Paris, Desclée de Brouwer, 1980.

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de la crémation. Nous le trouvons dans son traité Contre Marcion374 qui réfutait

la réalité corporelle de Jésus et sa naissance dans la chair375. Cremator est

relatif à la parousie du Christ, lorsqu’il descendra du ciel au milieu des flammes et du feu pour tirer vengeance de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile. L’expression crematoris Dei, c’est-à-dire « le Dieu qui allume une flamme », renvoie à la flamme de la vengeance divine contre les infidèles que sont les païens. Nous trouvons l’allusion au Dieu qui punit par le feu du côté de l’Orient dans le procès du martyre de Polycarpe de Smyrne. Alors que le proconsul menaçait de le brûler vif, pour obtenir de Polycarpe l’apostasie, celui-ci lui répondit : « Tu me menaces du feu qui brûle un moment et s’éteint ensuite, car tu ignores le feu du jugement à venir et du châtiment éternel qui est préparé pour les impies »376. Dans la réponse de Polycarpe, nous avons la

double signification du feu. Le feu, dans un premier temps, détruit temporairement la vie du martyr. Il est, dans sa matérialité un instrument de mort. Ensuite, le feu dans son immatérialité devient le symbole de la damnation éternelle. Il renvoie à la métaphore du feu de l’enfer dans l’imagerie des écrivains chrétiens qui s’inspirent directement des Saintes Écritures377.

Le second terme est l’infinitif cremare pour lequel nous comptons treize occurrences chez Tertullien d’après la base LLT. Nous constatons, à la suite de Cyrille Vogel qui l’avait déjà fait remarquer378, que Tertullien n’emploie

jamais le substantif crematio. Vogel nous éclaire ainsi sur la forme verbale

cremare dans son approche terminologique : « Le verbe, en particulier, se

rencontre treize fois dans ses écrits, dont cinq dans des citations scripturaires.

374 Tertullien, Contre Marcion V, 16, 2: « Ita et in hoc, nolente marcione, crematoris Dei

christus est, et in illo creatoris [est], quod etiam de ignorantibus dominum ulciscitur, id est de ethnicis ».

375 HENNE P., Tertullien l’Africain, Paris, Cerf, 2011, p. 146.

376 Actes et passions des martyrs chrétiens des premiers siècles. Introduction, traduction et

notes de Pierre Maraval, Paris, cerf, 2010, p. 48.

377 Mt 25, 41: il est question du jugement dernier. Les boucs qui représentent les malfaisants

sont jetés dans le feu éternel préparé pour Satan et ses anges; Ap. 20, 9-10 affirme la victoire finale contre Satan jeté dans l’étang de feu pour l’éternité; 21, 8: «Quant aux lâches, aux infidèles, aux dépravés, meurtriers et débauchés, aux magiciens, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera l’étang ardent de feu et de soufre, c’est-à-dire la seconde mort». Traduction de la Bible d’Etude. Semeur, Éditions Excelsis, 2005.

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Il a le sens de brûler sans spécificité religieuse379. Il est en relation avec les

sacrifices et d’autres rites païens380 ; avec l’interdit mosaïque de Dt 12, 20, en

Scorpiace 2, 6 et 2, 21 ; avec les feux du jugement dernier en De Corona 11,

3 : cui Christus merita ignis indulsit ; en Adversus Praxean 1, 6 : igni

inextinguibili cremabuntur ; en Adversus Marcionem 5, 16, 2, où paraît crematoris dei. Il s’applique cependant à la crémation des cadavres en De anima 44, 1, en De resurrectione mortuorum 1, 3, et en De corona 11, 3. Le

texte de l’Ad Scapulam 4, 8, semble désigner le supplice du feu infligé aux martyrs »381.

A l’inverse du lexique peu fourni relatif à la crémation, l’inhumation que Tertullien défend comme seule forme de sépulture chrétienne est décrite dans un vocabulaire riche et varié. Pour cette forme de sépulture, il trouve différents synonymes pour exprimer la réalité. C’est ainsi qu’il utilise les verbes382

deponere (mettre en terre), tumulare (couvrir d’un amas de terre, ensevelir), humare (recouvrir de terre, inhumer) et sepelire (ensevelir). Tous ces verbes

sont des synonymes qu’il utilise pour traduire le fait de mettre en terre ou d’inhumer un mort. Pour traduire l’action et le lieu de la sépulture, nous retrouvons le terme sepultura (sépulture), capulum ou capulus (bière, cercueil),

tumulus (tombeau de terre amoncellée) et sepulchrum (sépulcre). Tous ces

termes se rapportent aux usages funéraires tant païens que chrétiens. Tertullien utilise en particulier et plus fréquemment sepulcrum pour désigner à la fois les tombeaux païens et chrétiens383. Pour Tertullien, il ne convient pas

que le corps du chrétien soit livré à la violence des flammes, même si les païens et les chrétiens pratiquent la crémation des corps. Il est pour l’intégrité

379 Tertullien, Ad martyres 4, 4 ; 6, 1 ; Contre Marcion 4, 23, 9 ; 4, 29, 12. 380 Idem, Ad nationes 1, 10, 47.

381VOGEL C.,L’environnement cultuel du défunt, p. 52.

382 Les définitions des différents termes sont celles du Dictionnaire Latin-Français de Félix

Gaffiot, Paris, Hachette, 2000.

383 La base LLT nous donne trente-deux occurrences du terme avec ses deux graphies

Sepulcrum et sepulchrum ; Tertullien, Ad nationes 2, 7, 9 : « Ecce uos, cum eadem licentia

praesumptionis sepulchris regum uestrorum caelum infamatis » ; Idem, De testimonio animae 4 : « Quis non hodie memoriae post mortem frequentandae ita studet, ut uel litteraturae operibus uel simplici laude morum uel ipsorum sepulcrorum ambitione nomen suum seruet? » ; SAXER V., Morts, martyrs, reliques, p. 55-62.

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du corps, même si pour lui, l’inhumation n’est pas une condition sine qua non pour la résurrection.