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À l’aune du couple conceptuel sexe/genre, Linda Nicholson identifie rétrospectivement trois paradigmes théoriques au sein du féminisme345. Le premier, essentialiste, qu’elle qualifie de « déterminisme biologique346 » et qui ne dispose pas encore du concept de genre, appréhende le féminin et le masculin (autrement dit le genre) comme des corrélats nécessaires du sexe qui s’épuisent dans la dimension biologique les déterminant. Ce premier mode de conceptualisation du sexe est qualifié par Mathieu d’ « identité “sexuelle” ». Elle précise qu’il renvoie à une « problématique de l’adéquation (d’où des problèmes d’inadéquation) entre traits personnels psycho-sociaux et traits biologiques. » Selon ce schéma, la bipartition du sexe est absolue, aussi bien naturellement que socialement. Il y a une « correspondance homologique » entre le sexe et le genre347 (ou entre la différence des sexes et les identités sexuées) : dans cette perspective réaliste propre aux « tenants du un348 », l’incarnation de la différence des sexes ne pose aucun

problème car elle est appréhendée comme univoque et transparente. Le savoir sur les propriétés physiques des corps est corroboré par le savoir sur les comportements et les personnalités qui dévoilent de concert les caractéristiques d’une essence, masculine ou féminine349.

On peut observer cette perspective à l’œuvre chez les féministes du début du 20ème siècle (« première vague350 ») qui cherchent avant tout à étendre aux femmes des droits réservés aux hommes (droit de vote, droit à l’instruction, libre disposition du salaire… ) sans remettre en cause ce à quoi correspond le fait d’être une femme ou un homme. La question de « l’amour libre » isole par exemple ses partisane·s du reste des militante·s féministes, puisque la majorité opte pour des droits sociaux spécifiques aux tâches conçues et acceptées comme féminines (le cœur et les vertus féminines importent aux féministes du XIXe siècle et sont convoqués pour stimuler la

345 Nicholson, « Interpreting Gender… », op. cit. 346 « biological determinism », ibid., p. 82.

347 Mathieu, « Identité sexuelle/sexuée/de sexe ? … », op. cit., p. 232.

348 Pour reprendre les termes de l’explication de Varikas, Penser le sexe et le genre, op. cit., chap. 2. 349 Je veux dire que l’analyse des caractéristiques sociales sont déduites des traits biologiques (l'affection

maternelle sera par exemple rapportée à la capacité de gestation des femmes).

350 Le classement par « vagues » est originairement une dénomination nord-américaine mais tend à

mission sociale des femmes, à laquelle l’amour libre déroge351). Il s’agit pour la plupart de revaloriser une partie de l’humanité qui a jusqu’à présent été dominée par l’autre moitié. Ainsi, dans cette veine essentialiste, les attributs et qualités de l’essence « femme », véhicules d’expériences propres telles que la maternité, devraient tout simplement davantage être pris en considération et contribuer à l’organisation de l’espace social, afin de mettre un terme à la domination patriarcale. Toutefois, ce raisonnement s’avère contradictoire. La possibilité de transformer les rapports entre hommes et femmes est sérieusement remise en cause, si les rôles qu’ils jouent dans la sphère publique et privée est une expression de leur nature intérieure : cela suppose en effet, par définition, que la situation est inaltérable, et aboutit à un immobilisme politique.

C’est la raison pour laquelle la majorité des féministes de la deuxième vague avance que la définition de ce qu’est une femme est elle-même problématique et s’avère, à l’analyse, un rouage de l’oppression. Le coup d’envoi théorique de la rupture avec le cadre d’analyse essentialiste est donné par Simone de Beauvoir. Dans le Deuxième sexe352, elle est en effet une des premières à

établir une différence entre la « femellité » biologique et le caractère social de la féminité. La mise en question des explications naturalistes de la subordination des femmes lui permet d’affirmer que leur confinement dans la figure de l’Autre absolu relève de facteurs contingents, et d’appeler, sans incohérence, à une transformation de cette situation. Son étude préfigure en fait la distinction entre le sexe et le genre.

Le deuxième paradigme, que Nicholson nomme « fondationnalisme biologique353 », correspond donc à l’esprit des propos de Beauvoir, ainsi qu’aux définitions d’Ann Oakley. Il est hégémonique au sein de la deuxième vague354 et articule sexe et genre différemment que ne le

351 Anne-Marie Käppeli, « Chapitre 18. Scènes féministes », dans Georges Duby, Michelle Perrot (dir.),

Histoire des femmes en Occident, t. 4, Geneviève Fraisse, Michelle Perrot (dir.) : Le XIXe siècle, Paris, Plon, 1997, p.

495-525.

352 Simone de Beauvoir, Le Deuxième sexe (2 tomes), Paris, Gallimard, 1949.

353 « biological foundationalism ». Nicholson, « Interpreting Gender… », op. cit., p. 82.

354 Deux nuances doivent être apportées. D'une part, on l'a dit, le terme de « genre » n'est pas utilisé par

toute·s. Il apparaît dans le féminisme anglo-saxon et est diversement approprié ailleurs en Europe. D'autre part, le féminisme de l'égalité, dont la terminologie du genre relève principalement, n'épuise pas le féminisme puisque existe aussi un féminisme différentialiste. Néanmoins, au-delà des divergences, comme j’ai tenté de le montrer dans le chapitre I-2, la thèse d'une traduction univoque et directe des caractéristiques biologiques en traits culturels est réfutée par toutes les féministes de la deuxième vague, qui reconnaissent à la fois l’emprise de la médiation sociale sur les identités sexuées et l'importance d'une redéfinition de la corporéité jusqu’alors assignée au féminin. Certes, le

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fait le déterminisme biologique, parce qu’il les distingue clairement l’un de l’autre. Le sexe dans ce modèle renvoie à un donné naturel stable, cohérent, possédant son unité, alors que le genre désigne l’interprétation culturelle et par conséquent variable, propre à chaque société, du substrat biologique. Le lien entre sexe et genre n’est plus ici un lien de causalité. Mathieu note que dans ce modèle de l’ « identité « sexuée355 » », « [l]e genre symbolise le sexe […] et [e]ntre sexe et genre, s’établit une correspondance analogique356. » Ce deuxième paradigme, qui a le plus

d’audience auprès du sens commun, s’est donc doté des moyens théoriques pour revendiquer des transformations de l’ordre social. Libéré des contradictions du premier paradigme, il promeut le même type de politique que celui-ci, à savoir une politique identitaire qui se développe majoritairement dans la sphère du juridique, quoiqu’également dans celle du culturel. Il possède en outre un second avantage, d’ordre idéologique : malgré la reconnaissance de la variabilité du genre, il permet de se référer au sexe ou au corps sans remettre en cause l’autorité des sciences dures en la matière, puisque quelles que soient leurs conclusions, ces dernières n’empiètent pas sur le terrain du genre. Placés sur le même plan que la nature dans notre société, le corps et le sexe biologiques demeurent en dehors de l’orbite du genre.

Le passage du premier au deuxième paradigme, rappelons-le, a pour vocation de réfuter tout raisonnement naturaliste, source d’impasses politiques. Toutefois, malgré sa critique de l’essentialisme, le deuxième paradigme laisse en réalité le sexe inquestionné (au sens propre, parce qu’il ne s’y intéresse pas !) et conduit ainsi paradoxalement à une renaturalisation des

recours au terme de genre pour résoudre ce dilemme n'est pas la solution que retient le courant différentialiste. Toutefois, parce que l’adoption du terme véhicule un certain nombre de perspectives partagées (la réfutation de l'adéquation entre sexe et genre que pose le premier paradigme, la reconnaissance de la grande complexité qui préside à l'émergence des identités sexuées, le maintien concomitant de l'idée d'une différence des sexes présociale), j’inclus le courant différentialiste dans ce deuxième paradigme. Nicholson avance que le deuxième paradigme est dominant dans les pays anglophones dans les années 1970 et au début des années 1980 aussi bien chez les féministes radicales que chez les féministes de la différence (Chodorov, Gilligan), « Interpreting Gender… », op. cit., p. 80 et p. 93-94 ; Moira Gatens écrit : « During the 1970s and into the early 1980s the sex/gender distinction became central to feminist theory. », « A critique of the sex/gender distinction » (1983), dans Imaginary Bodies. Ethics, Power and

Corporeality, London & New York, Routledge, 1996, p. 3.

355 Nous n'adoptons pas la terminologie de Mathieu et continuons à employer l’expression d’ « identité

sexuée » pour désigner l'appartenance au groupe social homme ou femme, autrement dit comme synonyme de l’ « identité de sexe » de Mathieu.

femmes. Par exemple, la bicatégorisation des sexes est tenue pour allant de soi357. Ou encore, il véhicule l’idée d’une naturalité de l’hétérosexualité. Dans les années 1980, différentes critiques se sont élevées contre ces conséquences funestes et contre-productives358, que renforce en outre la partition disciplinaire entre sciences de l’esprit et sciences de la nature. À l’aune de la hiérarchisation entre ces différentes activités scientifiques, les études du genre, renvoyées aux premières, se retrouvent minorées en comparaison des études du sexe, assignées aux secondes, jugées plus solides.

Précisons. Sans doute, le corps et les apparences physiques sont davantage problématisés dans ce deuxième paradigme que dans le premier. Les analyses de Beauvoir, dans le sillage desquelles s’inscrit cette acception du genre, en ont clairement fait une zone problématique qu’il n’est plus possible après elle ni de convoquer pour expliquer des faits de liberté, ni de ravaler au rang subalterne que lui réserve la pensée misogyne. Pourtant, au sein de ce modèle théorique, le corps biologique (et plus largement la matérialité des corps comme le lui reprocheront des tenantes de la différence sexuelle), est bien souvent délaissé, objet d’une politique de l’autruche. Il est vrai que posé à l’extérieur du social, il devient inintéressant à deux égards : il n’est modulable qu’en surface d’une part, il ne donne rien à connaître sur les genres de l’autre. Alors que dans le premier paradigme, les qualités aussi bien physiques que sociales possèdent la propriété d’exprimer l’essence féminine ou masculine, et sont donc intéressantes à analyser, ce n’est plus le cas dans le second. Si l’on suppose que la féminité et la masculinité sont en grande partie indépendantes des caractères biologiques des femelles ou des mâles, parce qu’elles symbolisent ces derniers librement, les données biologiques se révèlent alors largement secondaires pour appréhender le genre. Seules les marques ou les effets qu’imprime la société à leur endroit constituent des matériaux pertinents pour l’analyse, mais cette inscription est considérée comme superficielle. Certes, c’est la raison pour laquelle, nous le notions dans le chapitre deux, cette perspective a inauguré un nouveau locus du politique, à savoir le corps modelé et façonné par divers dispositifs. Cela s’est néanmoins élaboré au détriment d’une

357 Mathieu écrit : « La notion de genre, référence principale de l'identité “sexuée” du mode II, ne remet pas

en cause la bipartition des sociétés en deux groupes de sexe, thème sur lequel elle établit simplement des “variations”, plus ou moins symboliques. », « Identité sexuelle/sexuée/de sexe ? », op. cit., p. 255.

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appréhension du corps sous l’angle biologique, abandonné aux sciences naturelles. Ainsi, c’est dans le cadre du fondationnalisme biologique que le sexe et le corps biologiques sont finalement évincés de la réflexion sur le genre.

En partant du point de vue de la théorie de la différence des sexes, Moira Gatens, par exemple, reproche justement en 1983 à la distinction sexe/genre (c’est-à-dire au « fondationnalisme biologique ») de ne pas problématiser le savoir sur le corps359. Elle retourne l’accusation d’essentialisme aux féministes égalitaristes, soutenant qu’elles ne comprennent pas que l’expression des différences sexuelles est elle-même sociale et informe en conséquence nos connaissances d’ordre biologique. C’est pourquoi il est vain (et « naïf360 ») de viser une égalité androgyne ou « dégenrée » grâce à une nouvelle éducation, comme si l’on pouvait disposer de corps soustraits au genre. Selon elle, nier l’existence de la différence sexuelle en postulant sa possible neutralité comme le font les égalitaristes revient à ignorer la répercussion de l'idéologie genrée sur nos catégories et à méconnaître l’importance du terme subalterne du dualisme masculin/féminin, qui se décline aussi en spirituel/corporel, bref à demeurer au sein de la matrice phallogocentrique. Gatens propose bien plutôt de déconstruire les opérations de la différence sexuelle qui sont transversales à la société entière, et en particulier de réviser nos phantasmes culturellement partagés et historiquement situés sur la biologie « femelle » et « mâle », par le truchement d’un travail sur « le corps imaginaire ». C’est à l’aune de la reconnaissance du caractère historique du savoir biologique qu’il faut comprendre que les liens entre les corps femelles et la féminité, par exemple, ne sont ni arbitraires ni inexistants, mais contingents, c’est- à-dire socialement pertinents. Bref, Gatens reproche au cadre d’analyse de la distinction sexe/genre de présupposer que les corps sont définis de manière autonome et transparente et invite a contrario les féministes à les problématiser.

C’est également dans un esprit de critique vis-à-vis de l’inachèvement de l’entreprise de dénaturalisation qu’on peut lire le célèbre article programmatique écrit par Joan Wallach Scott en

359 Moira Gatens, « A critique of the sex/gender distinction », op. cit. Initialement paru dans « Beyond

Marxism ? Interventions After Marx », dir. Judith Allen et Paul Patton, Intervention, n°17, 1983, p. 143-160.

1986, « Le genre : une catégorie utile d’analyse historique361 ». Il représente une réponse que le courant égalitariste apportera aux objections différentialistes et préfigure le troisième paradigme. À l’encontre de l’usage qui prédomine alors en histoire et qui au fil du temps a pris le genre pour un synonyme euphémisant de « femmes », Scott introduit une définition bien plus ambitieuse, qui associe à la question de savoir comment le genre est produit, les effets qu’il engendre lui-même : « le genre est un élément constitutif des relations sociales fondé sur les différences perçues entre les sexes, et le genre est une façon première de signifier les rapports de pouvoir362. » Elle pose les jalons (qui auront un écho certain) d’une remise en cause du partage sexe/genre initial qui depuis Oakley se lit comme la division entre nature et culture. Dans le premier volet de sa définition (« le genre est un élément constitutif des relations sociales fondé sur les différences perçues entre les sexes »), au moyen du terme « perçues », Scott insiste sur le fait que la différence sexuelle ne doit pas être prise pour un invariant, mais résulte d’un travail de symbolisation, qui véhicule une certaine normativité et se transmet à la fois par l’organisation sociale et politique et par le processus d’identification subjective de chaque individu. Bref, les catégories « homme » et « femme » doivent faire l’objet d’une enquête historique, plutôt que d’en constituer le point de départ. Scott prévient contre tout usage descriptif qui reste prisonnier d’un rapport trop direct au biologique363. Mais c’est sans doute le deuxième volet de la définition qui rompt avec l’arrimage traditionnel du genre au corps. Le genre y est identifié comme un langage de pouvoir qui permet non seulement de comprendre les rapports sociaux de sexes, mais les autres rapports sociaux également364. Par exemple, parler de virilité ouvrière et de bourgeoisie efféminée est une manière de valoriser la classe ouvrière et de dénigrer la classe bourgeoise. Dans cet exemple, il n’est pas

361 Joan Wallach Scott, « Le genre : une catégorie utile d'analyse historique » (1986), dans De l'utilité du

genre, op. cit., p. 17-54. Voir aussi la lecture de Fassin, « L'empire du genre », L'Homme, vol. 3, n° 187-188, 2008,

p. 375-392.

362 Ibid., p. 41.

363 Ibid., p. 24. C’est typiquement le le second pôle de l’antinaturalisme repéré par Haber (Critique de

l’antinaturalisme…, op. cit.), celui du constructivisme social. Voir supra, Introduction.

364 La critique de Gatens relève de ce second volet « productif » de la définition de Scott : elle avance en

effet que le langage de pouvoir qu'est le genre imprègne les énoncés scientifiques, y compris sur la matière, le corps et le sexe. Dans son article de 1986, Scott mentionne d’ailleurs dans une note son accord avec Gatens. Ce qui les sépare sur ce point précis est une « simple » question d’accent : malgré un accord sur le fait que « le savoir sur le corps est un produit culturel », Scott préfère mettre en avant les rapports de pouvoirs qui traversent la société et peuvent, au besoin, mobiliser le genre, plutôt que d'insister sur la différence des sexes comme facteur transversal au monde social.

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question d’hommes ou de femmes, le genre est affranchi de toute référence au corps. Ici, la question de la nature devient non pertinente. Or c’est justement à partir de cette déconnexion fondamentale qu’il est possible de faire retour sur des objets « naturels » (plutôt que de les abandonner entièrement à d’autres disciplines) et de questionner les qualifications de genre qui leur sont attribuées : faut-il saisir ces dernières comme des propriétés inhérentes aux entités dites naturelles ou comme un moyen de donner du sens grâce à une symbolisation particulière – légitimant des hiérarchies365 ?

En écho aux remarques de Gatens et aux déplacements induits par le recadrage de Scott, s’ajoute l’émergence cruciale dans la décennie 1980 des études féministes sur les sciences qui se sont adossées aux nouvelles critiques sociologiques et historiques des sciences366, ainsi que l’approche foucaldienne de la sexualité367, qui contribuent à invalider l’idée que le sexe serait un donné brut, a-historique368. C’est à cette réfutation que le troisième paradigme donne chair. Il radicalise l’idée beauvoirienne selon laquelle l’identité « femme » est une production sociale, jusqu’à dériver le sexe du genre. Linda Nicholson s’y réfère en parlant de « constructivisme social369 ». En relèvent à la fois les thèses de Butler de Trouble dans le genre et, bien avant elles, rompant avec notre récit linéaire et inscrit dans un tout autre univers, les analyses des féministes matérialistes françaises. Mathieu définit le « mode III », qui repose sur l’« identité de sexe (de classe de sexe) », par l’hétérogénéité qui est posée entre sexe et le genre : « Entre sexe et genre, est établie une correspondance socio-logique, et politique370. » Elle identifie ce troisième mode à la démarche matérialiste : « Il s’agit d’une logique antinaturaliste et d’une analyse matérialiste des rapports sociaux de sexe371. » Le mouvement logique (et historique pour Butler) qui préside au passage du deuxième au troisième paradigme correspond ainsi à une exacerbation de la critique antinaturaliste qui s’étend à un nouvel objet laissé hors de portée par le fondationnalisme biologique : le sexe et le corps.

365 On retrouve ici la ligne argumentative protagorienne.

366 Voir par exemple la bibliographie indicative que donne Butler dans Trouble dans le genre..., op. cit., note

9, p. 68.

367 Michel Foucault, La volonté de savoir, op. cit.

368 Voir aussi Thomas Laqueur, La fabrique du sexe, op. cit. et Gardey et Löwy (dir.), L’invention du

naturel, op. cit.

369 « social constructionism ». Nicholson, « Interpreting Gender… », op. cit., p. 80. 370 Mathieu, « Identité sexuelle/sexuée/de sexe ? », op. cit., p. 256.