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L’'ÉMU ATION,

Dans le document 5 aa > P (Page 59-62)

RECUEN, AGRICOLE, INDUSTRIEL,

COMMERCIAL,

HISTORIQUE ET LITTÉRAIRE.

N° 8.

{ {

FRIBOURG, 1842 : DÉCEMBRE, SECONDE QUINZAINE.

a CONDITIONS DE L’ABONNEMENT,

L'Emulation paraît tous les quinze jours dans ce même format. Choque numéro contientB pages d'impression en caractères petit-romain. Les numéros d'unc année réunis formeront un rolnme, A,e pris de l'abonnement, lafeuille rendue franco dans tous les lieux du Canton

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yàposte, est fixéà AGbatz pour l’année. On ne peut g'abonuer pour, moins d'un au. Toul abonnement dela Ville de Fribourg doit se faire an Bureau de l'Emuylation, Rue deJaPréfectureuinnéro 198.Les abonnements du dehors doivent se faire aux Bureaux de Poste

rex-pectifs, letlres et argent affranebis. : *

AGRICULTURE.

DE LA BETTERAVE,

SA CULTURE , SA RÉCOLTÉ ET SA CONSERVATION.

(Suite.)

CULTURE ‘DES PLANTES PENDANT LEUR. CROISSANCE.

Pour

les

plants repiqués que

l'on

ne voudra pas, comme

le

conseille M. Crud, cultiver avec la houe à main, on passe

la houe à cheval entre les lignes aussitôt qu'ils sont bien re-pris et que leur végétation commence à se développer, et l'on réitère cette opération une ou deux fois pendant les deux mois qui suivent la plantation. Si le terrain est passablement

‘propre, et si l’année n'est pas pluvieuse, il pousse peu de plantes nuisibles après la préparation que l’on a donner pour le repiquage , et la houe à cheval suffit souvent seule pour compléter l’opération ; mais si quelques mauvaises lher-bes végètent dans

les

lignes, on ne doit pas négliger de les faire

arracher à la main ou détruire par lahouc.

Il est une attention que l’on ne peut trop recommander dans l'emploi de la houe à cheval , tant pour

la

culture des

betteravesque pour

celle

de toutes les autres récoltes sarclées:

c'est dene pas attendre, pour employerl'instrument , que les plantes nuisibles soient déjà grandes et fortement enracinées, car alors l'instrument fonctionne imparfaitement

;

plusieurs

plantes échappent

à

son action , et ses pieds sont embarrassés par celles qu'il déracine,tandis que, lorsqu'on saisit l'instantles plantes sont encore jeunes et n'ont que de faibles

raci-nes, l'instrument détruit parfaitement toutes celles qui sc

rencontrent sur

la

largeur de terrain qu'il embrasse, et l’ef-fet qu'il produit est des plus satisfaisants. Comme l'emploi de

la houe à cheval est très expéditif, puisque dans une journée de 9 heures

de

travail on peut binerfacilementau moins

3

po-ses, 60 perches par jour, et souvent 5',, poses entre des li-gnesdistantes de vingt-deux pouces , on ne peut éprouver au-cune difficulté pour expédier ces opérations dans le moment le plus opportun

;

il n'est. question quede surveiller exacte-ment les plantations, et de saisir avec diligence les moments

|

favorables que présente letemps lorsque le réclame le binage.

Plusieurs personnes, pour n’avoir pas attaché assez d’impor-tance à cette attention , ont été peu satisfaites de l’emploi de la houc à cheval

et-n’ont

pu apprécier tout le service

que

rend cet instrument lorsqu'il est appliqué à l'instant

conve-nable.

Dans

les

saisons très sèches , certains sols sont sujets

à

se

durcir considérablement ,

ce

qui arrête dela manièrela plus

fâcheuse la croissance des betteraves, Dans les terrains de cette espèce, il est fort important de ne paslaisser à la croute le temps de se formerà une grande profondeur; ct aprèsune pluie battante, aussitôt que le sol est ressuyé, et que l'on’

redoute la continuation de lasécheresse , rien n'est plus utile que d'ameublir la surface par l’action de la houe à cheval, ou

à main si'onla préfère. Cette opérationdoitêtre réitérée dans le courant de l’été toutes les fois que l'on peut craindre de semblables accidents :‘s'il arrive que la croûte se soit déjà formée ct durcie sur une épaisseur de deux ou trois pouces ou davantage; on doit alors manœuvrer l'instrument avec pré-caution , sans le faire pénétrer au-dessousde la croûte durcie

«que-l'on enlèverait ainsi en plaques qu’il serait fort difficile de pulvériser ensuite; mais on ‘doit ne preudre d'abord ‘que peu de profondeur afin d’ameublir seulement la surface; on approfondit un peu davantage en passant une seconde fois et ainsi successivement jusqu'a ce que l'instrument ait atteirat une profondeur

de

trois ou quatre pouces, profondeurque

l'on

doit généralement donneraux cultures exécutées par la houc

à cheval.

‘Dans tous

les

sarclages et binages , soit à la main , soit à la houeà cheval, on doit éviter, autant que cela est possible, d'opérer par des temps humides; l'expérience prouve que celà fait jauniret souffrir la plante. Il faut en conséquence, pour que les binages soient efficaces, qu'ils n'aient lieu que par un temps sec, etaprèsque larosée du imatin est dissipée.

Quelques, cultivateurs, voyant une quantité de grandes et belles feuilles à leurs betterases, croient en tirer un grand

4e 58 ox

avantage en les cueillant à mesure de leur grand développe-ment pour en nourrir leurs bêtes, Nous déconseillons abso-lument cette manière de tirer partide la plante, et nous pré-sentons

à

cet eflet aux cultivateurs intelligents les considéra-tions19Les feuilles sontsuivantes

:

un des organes principaux des végélaux, parce que leurs surfaces, étant plus criblées de pores que les autres parties des plantes, absorbent aussi une plus grande partie des fluides indispensables à leurnourriture.

On ne peutdonc les supprimer qu’au plus grand préjudice de la plante qui

doit

entirer une

partie

de sä

noutriture

et de son accroissement.

2°L'efleuillement, même modéré, diminue beaucoup

le

pro-duit en racines; et cetle opération est très couteuse parla main-d’œuvre qu'elle exige.

Pour

équivaloir

à une livre de foin il faut

six

livres de feuil-les de betteraves, etl’on s’est assuré par de nombreuses expériences que

ces

feuilles forment même une très

inau-vaise nourriture pour le bétail à cornes.

4° On ne peut ôter à là plante, en bonne économie rurale, que les seules feuilles inférieures qui ont commencé à tomber ouà jéunir , et qui, en conséquence, ne fournis-sent plus d’aliment aux racines.

Nous souténons donc qué , hors les cas d'une nécessité im-périeuse, cetté pratique doit être réprouvée, surtout pour les betteraves déstinées

à

la fabrication du sucre.

ARRACHAGE ET CONSERVATION,

Les betteraves prennent ordinairement un accroissement sensible jusque bien avantdans l’arrière-saison. Cette circon-stance se remarque surtoutdans les semis ou les plantations tardives, oulorsque la végétation ayant été arrêtée pendant l'été parune longue sécheresseyne reprend

son

cours qu'a, près les premières pluies d'automne, Il importe alors de re-tarder l’arrachage le plus qu'on le peut, sans cependant

s'ex-poser audanger

d’être

arrêté danscette opérationpar

les

pluies opiniâtres de la fin de l'automne, ou. par les gelées un peu fortes. Cet inconvénient est surtout à craindre pour les sols argileuxet tenaces, il est extrêmement pénible et coûteux de travailler et de débarasser

les

racines de la terre qui y est adhérente, lorsque celle-ci est dans un grand

état

d'humidité, Dans les terrains sablonneux et

légers,

qui se ressuyent

faci-lement en toute saison, on peut retarder un peu plus

l'arra-chage. Dans

le

Nord de la France et en Belgique on ne pro-cède guère à cette opération avantle 15 septembre, sice n’est pour les consommations des fabriquesdesucre il est d'une haute importance de commencer

la

fabrication le plus tôt pos-sible. L'arrachage peut ordinairement se continuer jusqu'à

la fin d'octobre, sauf les inconvénients que nous venons de signaler; mais il n’arrivepresque jamais, dans nos climats, qu’il survienne dans le cours

de

c& mois'des gelées capables d'endommager les betteraves, surtout la variété blanche; car

les racines garanties

par

leur fanage peuvent supporter sans aucun inconvénient une gelée de trois ou quatre degrés.

Pour les racines qui doivent être conservées, il est fort important de retarder l’arrachage, ou du inoins l’emmagasi-nement , le plus qu’on peut, parce que la température étant plus basse, les racines qui, au moment où on les met en masse , soit dans les caves, soit dans les silos, se trouvent naturellement

à

la température de l'atmosphère, seconservent beaucoup plus longtemps sans altération. Une différence de troisou quatre degrés peut exercer une grande influence sur

la

conservation; ainsi, c’est toujours par le temps le plus frais qu’il est préférable d'emmagasiner les racines, et jamais on ne doit les serrer au inoment

elles viennent d'être ex-posées à un grand soleil , étendues sur le sol. Au reste,

l’é-poque de l'arrachage doit aussi subivl’influence delasemaille du froment qui doit suivre cette récolte, et qui ne doit pas être semé trop tard.

L'arrachage se fait communément au croc ou au trident pour les espèces qui croissent sous terre ; pour celles dont

les

racinesse trouvent presque entièrement horsde

terre,

ilsuffit

d'un léger effort de la main. Pour les premières, lorsqu'elles sont plantées en lignes, on diminue beaucoup le travail de l'arrachage en y employant une charrue disposée pour cet usage : cette charrue porte, en guise de versoir, au dessus du sol, une pièce de bois triangulaire qui représentela partie anférieure du versoir, comme si l'on eût coupé ce dernier verticalement, immédiatement derrière la partie que l'on appelle l'estomac, et qui sert à soulever la bande de terre avant qu'elle soit retournée

par la

partie postérieure duversoir quise trouve supprimée.

TI est bon d'arracher les racines, depuisle matin jusqu'à neuf ou dix heures, en consacrant

le

reste de la journée

à

les

nettoyer et effeuiller; car il est fort utile qu'elles séjournent quelque temps sur le terrain pour s'y ressuyer. On ne doit donc enlever que vers le soir celles qui ont été arrachées

le

malin; et s’il arrive qu’elles ne soient pas encore bien res-suyées, il est prudent, dans le cas où le temps présenterait quelque danger de pluie ou de gelée pour la nuit, de mettre sur le terrain Jes racines en petits tas coniques, construits avec soin et recouverts dés feuilles qu'on leur a enlevées, Le lendemain, sile temps est beau, on découvre lestas, etil n’est souventpas même nécessairede lesouvrir pourque

les

racines

se ressuyent promptement. En cas d'urgence on peut aussi mettre de même en tas’ coniques de quatre à cinq pieds de hauteur les betteraves arrachées avant l'effeuillement et le nettoyage. Cette opération peut être fort utile dans le cas où

il importe d'accélérer l'arrachage , parce quele sol se trouve suffisamment ressuyé, et quel’on à lieu de craindre qué

des

mauvais temps ne viennent forcer à le suspendre ; on peut aussi arracher et mettre en tas, dans une

journée,

trois ou

quatre

fois

autant de betteraves qu’il serait possible d'en arra-cher, nettoyer et cffeuiller

;

et lorsque

ces

tas sont construits

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soigneusement,

le fanage qui couvre. ainsi toute la surface du toit suffit pour

lemettre à l'abri des plus fortes pluies, ainsi que du flétris-sement qui pourrait être produit par un trop long séjour des racines étendues surle sol.

Ces précautions pourront paraître minutieuses à quelqués personnes, mais elles neprésentent pas de difficultés réelles dans la pratique , et la conservation de toute une précieuse récolte en dépend très souvent. On peut profiter des moin-dres intervalles de beau temps pour les effeuiller et les ren-trer. On peut, mêmedans les saisons les plus défavorables, saisir quelque intervalle il netombe päs de pluie’, pour charger. les betteraves sur des chariots, et les amener sous des hangars où l'on procède au nettoyage. On peut, sans au-cun inconvénient ; laisser subsister ces tas pendant plusieurs

le collet.des racines tourné vers l'extérieur, f.jours, etles gelées n’ont

à

y craindre aucune

gelée

qui ne

dé-passerait pas cinq ou six degrés. Ce procédé est très souvent utile aussi lorsque la température de

l'air

est tropélevée pour qu'on puisse emmagasiner les betteraves sans danger : on

laissealors subsister ces tas jusqu’à ce que leur petite masse soit refroidie par quelques jours de temps frais. Ce n'estpas

sans motifs que nous insistons sur ces détails; parce que

les,

contrariétés dutemps pendantl’arrachage forment bien. sour vent. un sujet d’embarras pour les personnes qui se livrent avec quelqueétendue à la culture de la betterave ,

et

parce

que l'on a souvent éprouvé des pertes considérables par l’al-tération des racines emmagasinées, faute d’avoir prisles pré-cautions nécessaires au moment; de Ja récolte.

(Lafin au prochain numéro).

INDUSTRIE

ESSAI SUR LES CAUSESQUIFONT RÉUSSIR OU ÉCHOUER LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES;

TL

Lorsque 'nous lisons dans l’histoire l'importance et le haut degré de prospérité qu’atteignit autrefois l'industrie manu-facturièrefribourgeoïse, nous ne pouvons nous défendre d’un sentirient

pétibleà

Javue de la disparution totaledecetravail

si actif, si ‘éclairé, qui fit la force et la fortune de nos aïeux.

Plus d’unefois, l'an s’ést demandé s’il n’y aurait donc pas moyen de faire renaître dans notre’ pays une partie de cet esprit industriel dont

il-ne

reste , hélas, que le souvenir. On

a fait plus. Avant 1798, le Gouvernémient , et dès lorsdes hommes généreux, animés d’un sentiment patriotique , ont essayé plus d’une- fois d'y ramener quelque branche de l’in-dustrie manufacturière. Ces essais ont été en pure perte et n’ont conduit, pourla plupart, qu’à des mécomptes. Ces faits, bien propres à amener de sérieuses réflexions, nous ont

con-duità rechercher les causes qui font réussir ou échouer les entreprises industrielles, etnous avons pensé qu'il y

aurait

quelque

utilité

à diriger vers ce point l'attention des lecteurs de l'Emulation.

Ce

sujet

pourrait fournir

la

fiatière d'un gros volume, Nous nous bornerons à donner succinctement les idées et les ré-flexions que nous ontsuggéréesla marche

et

ladirectionde

plu-sieurs entreprises d'industrie dont

le

succès a mal réponduaux

espérances flatteuses que les fondateurs

en

avaient conçues.

Signaler les erreurs ou les fautes commises

par

le passé, c’est

prémunir

les

industriels et les capitalistes contreles déceptions

de l'avenir.

Les ‘entreprises industrielles se forment par de simples particuliers pardes compagnies de capitalistes qui en con-fient ladirection à des agents de leür- choix. Dans l’un comme

dans l’autre cas, les entrepreneurs ou les directeurs doivent avoir acquis à fond les connaissances théoriques et pratiques relatives à l’industrie qu’ils ont à exploiter. Quelle réussite peuvent se promettre ceux qui

se

livrentà l’exploitation d’une usine , d’une fabrique ou d'une profession industrielle quel-conque , s'ils ne possèdent pas les connaissances spéciales qu’elle exige, ou s’ilsn'en ont

fait

qu’un apprentissage incom-plet et superficiel? N'est-il pas bizarre de voir de simples te-neurs de livres à la tête d'établissements qui exigent des

con-naissanceschimiques; des fabricants de tissus fonder des éta-blissements métallurgiques, des hommes étrangers au

com-merce

se

livrerà la fabricationde produits dont ilsne peuvent

se procurer le débouché? La première condition de succès

‘est donc que ceux qui créent des établissements industriels, ou qui sontappelés àles diriger, soient parfaitement

instruits

desmoyens de production et dudébouché des produits.

La connaissance des moyens deproduction doitcomprendre les meilleures méthodes de fabrication, l’économie qui doit y présider , l’habileté qui doit éviter les fausses manœuvres

et

les frais de transport inutiles,

Celle du débouché

des

produits doit permettre

de

jjuger

:

sai-nement des besoins de la Société, de l’état de la demande et des prix qui peuvent s'établir par l'efletde la concurrence.

Le choix du lieu il convient d'établir une fabrique ou une usine quelconque mérite d'être éclairé par une foule de considérations que les entrepreneurs ont trop souvent né-gligées.

Quel est leprix des matières premières?Les salaires sont-ils bas ouélevés? Est-il facile de seprocurerlesouvriers dans les diverses saisons de l’année? De trop nombreux joursfériés ne viennent-ils pas porter une perturbation nuisible dans la suite nécessaire à donner aux travaux? Les voies

de

transport

‘te

GO

eg

sont-elles faciles et économiques? À quel‘prix reviendrontiles produits manufaéturiers? Y

at-il

dès procédés-plus écono-miques de fabrication? Les-prix de vente 'laisseront-ils un bé-néficeraisonnable?-Il importe , avant de rien entreprendre,

d’être-fixé sur ces points. Ÿ a-t-il eu, de nos jours et dans notre pays, beauconp de fondateurs d'entreprises nouvelles qui se soient fait ces questions et qui en aient trouvé la’solu-tion exate? La plupart d'entre eux n’ont-ils pas pris.ou'donné des conjectures pour des certitudes , desprobabilités. pourdes

résultats infaillibles?

Uné

seconde

condition de succès d’une nouvelle fabrique, c'est de n'employer‘à la création que le capital indispensable.

Si le fondateur

y

fait des dépenses de luxe,s’il engage en con-tractions superflues les capitaux qui devraient être affectés au roulement de la fabrique, bientôt il éprouve de la gène , les travaux se ralentissent et les bénéfices deviennentinsuffisants

pour

faire

faceà l’intérêt des capitaux engagés. Combien d’en-treprises industrielles ont été absorbées par les frais du pre-mier établissement dont la dépense s’est élevée à trois ou quatre fois l'évaluation du devis!

La troisième condition,

à

laquelle est attächée prospé-rité d’un nouvel établissement, c'est la modération desfrais d'administration ; surtout dans les associations dites compa-gnies anonymes, Quelle ést l’entreprise qui pourrait prospé-rer si les traitements des employés de l'administration ou les frais de l'entrepreneur particulier absorbent les bénéfices réalisables? Nous disons réalisables , car nous avons vu sou-vent dans debeaux rapports des directeurs decompagnies, des bénéfices apparents, et des pertes réelles résultant de l’éva-luation exagérée des produits,

ee

qui ne pouvait être réalisée par la vente.

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