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Jean-Michel prendra-t-il le parti des élèves ? (récit 6)

Jean-Michel prendra-t-il le parti des élèves ? Un conflit de loyauté

1. Jean-Michel prendra-t-il le parti des élèves ? (récit 6)

Le GEASE sur l’heure de vie de classe Remarques

Jean-Michel est professeur principal dans un collège qui s’est joint à une recherche sur le développement de la vie démocratique au moyen de l’analyse des pratiques professionnelles. Il a pour habitude de préparer le conseil de classe avec les élèves lors d’une heure de vie de classe 1. Christine anime une analyse de situation pour la première fois sous la supervision de Jacques. Thomas, participant lors de cette séance, est un animateur expérimenté de GEASE.

1. L’exposition

Jean-Michel : - Il s’agit d’un établissement où il y a une heure tous les quinze jours affectée à la vie de classe, pour dire ce qui va, ce qui ne va pas, améliorer ce qui doit l’être. J’y inclus aussi la méthodologie, la manière de s’organiser dans son travail. Donc c’est la vie de la classe et on se retrouve tous avec cette idée que chacun dise ce qu’il a à dire tout en respectant l’autre mais c’est un espace de liberté. Ce qui intéresse les élèves, c’est de sortir ce qu’ils vivent mal dans leur vie quotidienne. Je leur dis qu’il vaut mieux parler des problèmes pour les résoudre plutôt que d’attendre le conseil de classe.

Christine : - Raconte la situation. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Jean-Michel : - La situation, ce sont des réflexions d’élèves. « Dans tel cours, le professeur veut que l’on fasse comme ça parce que lui il considère que depuis la classe de sixième on doit savoir ça mais comme on ne l’a pas eu les années précédentes on ne sait pas comment faire et on demande à nos camarades qu’ils nous expliquent. Mais il ne veut pas, il nous dit qu’on doit savoir le faire ».

Christine : - Dans cette situation, il y avait les élèves, toi ; qu’est-ce que tu peux nous raconter ?

Jean-Michel : - J’écoute. Christine : - Qui est l’élève ?

Cette présentation doit permettre de comprendre le contexte de la situation mais elle est inutile dans les plupart des GEASE puisque les participants profitent des premières séances pour faire connaissance.

Jean-Michel a spontanément et rapidement pris la parole. Il arrive que le temps de l’évocation entraîne un silence de plusieurs minutes.

L’animatrice souhaite abréger les propos sur le contexte pour embrayer sur le récit. L’intention est de travailler sur une situation particulière et non sur un cas général, répétitif.

Attention aux questions trop

1

Il s’agit en France, d’une dizaine de séances d’une heure attribuées pour réguler le fonctionnement de la vie de la classe. C’est, en général, le professeur principal de la classe qui en prend la responsabilité, voire l’animation, comme ici.

2 Un nouveau ministre de l’Éducation nationale a revu et « allégé » le dispositif de pré-rentrée 2000 pour en revenir à la traditionnelle journée assortie de deux demi-journées qui devaient être situées par l’établissement au cours du premier mois de l’année scolaire.

3 Le BEP ou Brevet Élémentaire Professionnel est un diplôme professionnel inférieur au baccalauréat professionnel qui s’obtenait alors deux ans plus tard.

Jean-Michel : - Mais ça, c’est pas… Dans ce cas-là, il y a plusieurs types d’élèves. Un qui veut vraiment que l’on s’avance pour résoudre le problème parce que c’est une occasion qui nous est donnée et puis peut-être qu’il y a une minorité d’élèves qui veut prendre la parole pour essayer de descendre le prof.

Christine : - Alors, est-ce que tu peux prendre cette situation ? Tu vois l’élève, tu es en situation. Tu… tu me racontes… Ça s’est passé quand ? Hier ? Il y a trois jours ? Tu vois… très, très précis…

Jean-Michel : - C’était au mois d’octobre au moment du conseil des professeurs. Je leur dis lors de l’heure de vie de classe : « -Est-ce que vous avez un problème particulier ? - Non, oui, on a trop de travail, il y a un prof qui nous donne trop de travail. Avec elle, on ne comprend rien. Elle ne nous écoute pas quand on lui demande de nous expliquer cette fiche, elle dit qu’on doit la connaître parce qu’on fait ça depuis la sixième et elle ne veut rien entendre. Pourtant quand on dit qu’on ne l’a pas eue et qu’on ne sait pas comment faire elle nous répond pas. On doit demander à nos camarades qui l’ont eue avant. On ne sait pas comment faire ». Autre exemple : « - avec tel autre prof, quand on reçoit nos moyennes, on ne sait pas comment elles sont calculées parce qu’elle ne nous donne pas nos notes d’oral. - Avec tel autre professeur… ».

Christine : -C’est ce qui s’est passé ce jour-là… Jean-Michel : - Non, ça, c’est ce qui revient.

Christine : - On reste sur cette séance très précise. Ensuite…

Jean-Michel : - Ensuite. « - Oui, mais dans telle autre matière, en deux mois, on doit lire huit cent cinquante pages. Quand on a beaucoup de travail avec ce professeur, il ne veut rien savoir ». Mon problème, c’était d’être au milieu sans prendre parti ou plutôt d’essayer de trouver une solution.

Christine : - Qu’est-ce que tu as fait ?

Jean-Michel : - Je leur ai dit : « - Pour Mme Olive, essayez, lors de votre prochain cours, de voir votre professeur, pour lui dire… pour essayer de dialoguer, pour trouver une réponse à ce problème. Pour les livres en français, sans se désolidariser, essayez de voir avec eux, on a repris les emplois du temps pour voir quand est-ce qu’ils pouvaient lire le livre, entre midi et deux ou le soir, essayer d’élargir au niveau de l’organisation du travail ». Ça a débouché sur le fait que le vendredi après-midi je les fasse travailler, sur le mercredi après-midi. Ils ont dit : « - On n’est pas là pour travailler tout le temps. - Vous savez que l’année prochaine en seconde il va falloir acquérir une certaine rigueur ». C’était un enchaînement et l’expression de ce mal-être pour une classe au petit effectif (vingt élèves) très sympathiques. Mais ils étaient submergés, perdus en début d’année. Ce qui est ressorti en y pensant, c’est ce mal-être, le fait qu’ils aient mal vécu cette situation, parce qu’eux, ils ne s’en sortaient pas, surtout ceux qui sont d’un bon niveau, ce sont eux qui les premiers se sont affolés. Voilà et moi, mon problème perlé, c’est comment je dois me positionner. Je veux qu’il y ait cette liberté, cette prise de parole pour qu’il y ait une confiance entre eux et moi ; je ne le conçois pas autrement mais ensuite qu’est-ce que je dois faire comme prof principal ? Je dois en faire une synthèse pour le conseil des professeurs ? En salle des profs, dire ça va, ça ne va pas ? Dire « les élèves ont besoin de toi, est-ce que tu peux leur expliquer ça ? » ? Christine : - Donc, je veux une parole libre mais comment assumer ça ? Jean-Michel : - Disons qu’il y a un dialogue avec la classe, il faudrait dans

une vie de classe qu’il y ait aussi un dialogue avec les profs. 2. L’exploration

Christine : - Bien, on va passer maintenant à un moment de questionnement. Les personnes vont poser des questions pour clarifier, des questions de détail sur la situation. On essaie de mieux la comprendre. On va surtout poser des questions sur les faits : qu’est-ce qui s’est passé ? comment ? d’y voir plus clair, s’il y a des choses. On va essayer de voir le plus possible la situation dans sa globalité à partir de ce que tu nous as dit. Est-ce qu’il y a des délégués dans cette classe ? Jean-Michel : - Oui, évidemment. Disons, honnêtement, que, s’il y a des

directes ; l’animation consiste

plutôt à favoriser l’évocation

(Vermersch, 1994) en évitant de la retarder.

Effort de l’animatrice pour faire revivre la scène (« tu vois »).

Alors que Jean-Michel s’était mis en évocation, le terme « exemple » montre qu’il sort de ce cadre encore fragile.

Christine revient sur la situation car elle en a besoin pour passer à l’exploration.

Le terme « problème » révèle une volonté de trouver une solution et va positionner le GEASE comme instance de réflexion puis de théorisation avant un retour à l’action. L’animatrice revient au faire par sa question précise.

Le retour sur le « problème perlé » est caractéristique du dilemme du

narrateur : il souffre d’un

« empêchement » alors qu’il

voudrait développer son « pouvoir d’agir » (Clot, 2010) ainsi que celui des élèves.

L’animatrice résume le dilemme pour le faire valider et le proposer au groupe. Jean-Michel en profite pour présenter la préoccupation qui fonde son attitude.

Christine joue son rôle

d’animatrice-conductrice en

ponctuant les phases et en rappelant leur but ; elle insiste sur les faits ; il est possible et souhaitable de rappeler qu’on ne travaille pas que sur les faits mais aussi sur le vécu

délégués, tous les élèves sont au même niveau et qu’en tant que prof principal ils assument leur fonction au sein du conseil de classe. J’estime qu’en heure de vie de classe il n’y a pas de délégués ni de suppléants. Tout le monde doit dire ce qu’il a à dire et pour régler les problèmes, on doit se sentir libre. Quand le problème existe depuis trois mois, qu’il éclate et qu’on n’en a pas parlé avant, c’est grave.

Thomas : - C’est par rapport à la prof. Quelles relations tu as avec elle ? Jean-Michel : - Je la vois une fois dans la semaine.

Thomas : - Ce que je voulais dire « est-ce que tu lui as parlé de ce dont se plaignent les élèves ? ».

Jean-Michel : - Non. Parce que justement… Pour la ménager… Comment dire ?

Nicole : -Est-ce que dans l’équipe pédagogique de cette classe, il y a d’autres professeurs qui sont professeurs principaux dans une autre classe ?

Jean-Michel : - Oui, oui.

Nicole : - Qu’est-ce qu’ils en pensent de la situation ?

Jean-Michel : - C’est le sujet tabou. Je ne veux pas discuter, je ne veux pas m’immiscer. C’est là qu’on joue les autruches. Il y a de graves problèmes. Mais qui doit faire quoi ?

Nicole : - Quelles sont tes intentions quand tu proposes ce moment aux élèves et quelle est la phrase que tu dis quand tu commences ? Tu l’as dite tout à l’heure mais… Quand tu imagines que tu vas vivre ce moment, quelles sont tes intentions et quelle est la phrase que tu vas dire pour amorcer, pour amorcer les échanges ?

Jean-Michel : - On fait le bilan de la quinzaine. « Qu’est-ce que vous avez à dire sur ce qui est positif et sur ce qui peut être amélioré ? ». En évitant de prononcer le mot « problème » parce que, sinon, on tire à vue et en essayant d’être constructif, d’arriver à quelque chose, de solutionner, de montrer que nous ne sommes pas écrasés, que nous prenons leur parole en compte, de leur parler de manière égalitaire et puis surtout de trouver une solution à leurs problèmes.

Véronique : - Donc, il y a deux choses, 1. de parler et 2. de trouver une solution. Il y a ces deux choses ?

Jacques : -Je voulais demander si l’heure de vie de classe avait été mise en place avec un dispositif de réflexion, de coordination, entre les professeurs principaux et avec l’équipe de direction.

Jean-Michel : - Il devait y avoir à la pré-rentrée dernière, parce qu’on l’avait demandée, une réflexion des professeurs principaux pour fixer des objectifs. Malheureusement les deux jours de pré-rentrée se sont transformés en deux demi-journées de post-rentrée 2 qui ont été consacrées au projet d’établissement. Malheureusement la formation de professeur principal est passée à la trappe. En fait il y en a eu une mais de manière formelle, sans que ça se passe comme un mini-stage où on confronte nos pratiques de professeur principal. Donc, pour des raisons politiques, on a utilisé la journée de post-rentrée pour notre projet d’établissement.

Paule : - J’aurai deux questions. Sur la situation-problème de l’utilisation de la fiche, est-ce que tu en as parlé à un autre enseignant ? Et la deuxième question que j’avais, c’est quand tu demandes à tes élèves ce qu’il y à améliorer, est-ce qu’eux aussi apportent des solutions, ou est-ce que tu es le seul à devoir apporter la réponse ?

Jean-Michel : - Non pour la deuxième question. Disons que aussi le problème c’est heu il ne faut pas que ce soit trop manichéen. Donc ce que j’espère c’est que à l’issue de cette heure l’élève se dise « peut-être que moi aussi il va falloir que je revoie mon point de vue et que j’y mette du mien pour améliorer ça ». Quant à ta première question, j’avoue que ça ne s’est même pas posé parce que j’avoue que je ne veux même pas paraître comme un garçon qui critique l’autre ou qui juge l’autre parce que ce n’est pas ma manière d’être. Mais ça, c’est un sujet tabou, hein ? Paule : - Est-ce qu’il y a d’autres professeurs principaux qui font des

heures de vie de classe ? Jean-Michel : - Tous.

Paule : - Est-ce que tu les rencontres ? Est-ce que vous échangez ? Parce qu’ils sont peut-être confrontés au même problème que toi ?

du narrateur, avec toutefois le souci de sa sécurité.

Rupture de construction (« qu’en tant que prof principal ils assument leur fonction ») qui révèle la très forte implication de Jean-Michel

dans des procédures de vie

démocratique directe ; la délégation ne lui semble pas convenir pour la préparation du conseil de classe.

Comme souvent la première

question est d’ordre psychologique. On entre dans les relations entre enseignants.

Comme souvent (Thomas l’a déjà

fait), Nicole a besoin pour

« rebondir » d’avoir une réponse moins laconique. Elle joue le jeu de

l’évocation par l’enchaînement

entre la phrase de démarrage et l’ouverture des vannes racontée par Jean-Michel lors de l’exposition. La ligne de conduite de

Jean-Michel : ne pas parler de

« problème » pour mieux se

concentrer sur des « solutions ».

Le narrateur répond aux deux interpellations en se justifiant. Cela provoque souvent une alerte chez l’animatrice ou l’animateur car il doit revenir à l’évocation, au récit, au vécu.

L’énonciation (« on ») montre le choix d’une réponse indirecte et incomplète. Cela fait partie de la marge de liberté de la personne qui expose la situation.

Jean-Michel donne la priorité à une préoccupation pédagogique qui lui fait rechercher l’évolution des points de vue. Moins à l’aise sur la

première question, il tente

d’instaurer une relation de

complicité avec Paule et/ou le groupe.

Jean-Michel : - Oui. Mais non… c’est vrai. C’est le jardin secret. C’est vrai. La porte reste bien fermée. On entend ce que l’on sait. Vie de classe, c’est égal à de l’éducation civique. Donc, c’est plus de la vie de classe. C’est vrai qu’il y a aucun écho sur ce qui se fait. Ponctuellement, ce que je fais avant chaque conseil des professeurs, ponctuellement après avoir fait un bilan avec la classe, je transmets à tous les autres profs les points de vue du bilan, les points positifs et ce qui doit être amélioré. C’est en gros ce que les élèves vont dire au conseil de classe, en espérant que le non-dit soit compris par les personnes concernées, mais bon, normalement, ce n’est pas compris.

Nicole : - Moi, je voulais savoir. À chaque vie de classe, est-ce que c’est simplement oralisé ou est-ce qu’il y des traces ?

Jean-Michel : - C’est seulement oralisé, sauf pour le bilan du conseil. Donc pour le conseil, c’est écrit pour que chacun puisse s’exprimer totalement. Nicole : -Qu’est-ce qui fait que tu n’en parles pas ?

Christine : - Là, tu t’avances dans l’interprétation.

Jacques : - Des questions factuelles ; il ne faut poser que des questions factuelles : est-ce que tu en parles ? est-ce que tu n’en parles pas ? est-ce que tu as eu l’occasion d’en parler ? Les interro-négatives c’est très mauvais.

Thomas : - Est-ce qu’il y a des réunions de l’équipe pédagogique ?

Jean-Michel : - C’est le fonctionnement classique. Il n’y a pas de projet précis pour cette classe. On ne se rencontre qu’à l’occasion des conseils de classe. Il n’y a pas de concertation particulière.

Élisabeth : - Est-ce que tu as pris ce point précis pour lui-même ou pour illustrer un problème plus important ?

Jean-Michel : - C’est vrai que ça c’est un problème que l’on rencontre au premier trimestre, systématiquement. Par la suite, c’est vrai qu’ils ont pris leur rythme, ils ont fait leur deuil et ils savent pertinemment que c’est comme ça, point final. Pour parler de cette situation, c’est une classe de troisième mais ça pourrait être une classe de sixième, de cinquième, de quatrième, de terminale, de première, de seconde ou, je ne sais pas, de CM.

Jacques : - Je voulais revenir sur cette classe. Tu as dit qu’il y avait une vingtaine d’élèves. C’est une classe hétérogène ou une classe dans laquelle on a un effectif relativement faible, par rapport au collège ? Jean-Michel : - Cette année, il n’y a pas beaucoup d’élèves dans le collège

d’où cet effectif.

Nicole : - Une question : dans cette classe de troisième, est-ce qu’à d’autres moments ils peuvent parler à d’autres personnes qu’au professeur principal ?

Jean-Michel : - Non, je suis leur seul interlocuteur en tant que groupe-classe.

Nicole : - Pourquoi les deux élèves qui étaient là en début d’année sont-ils partis ?

Jean-Michel : - Une a eu l’opportunité de rejoindre un autre établissement et l’autre est partie à quelques centaines de kilomètres parce qu’elle était éloignée de sa famille pour des raisons extra-scolaires.

Édith : - Tu as parlé d’un conseil des professeurs. Je voulais savoir s’il se faisait avec uniquement des professeurs de cette classe. Et puis ce qui s’y décide.

Jean-Michel : - C’est le conseil des professeurs qu’on réalise au milieu du trimestre au cours duquel il n’y a que les professeurs de la classe, au cours duquel on fait un bilan de la classe en général et des élèves en particulier. Ce que j’ai apporté c’est que ce conseil des professeurs était préparé avec les élèves qui faisaient leur bilan de mi-trimestre et ensuite j’ai communiqué aux élèves ce que les professeurs avaient dit en conseil. J’ai fait donc part aux enseignants de ce que les élèves avaient dit. Ensuite, on a fait un conseil des professeurs classique, un mini-conseil de classe, dirons-nous. Et puis, essayer de voir les élèves qui peuvent bénéficier du tutorat, ce qui se fait sans doute ailleurs. Après ce conseil de classe, quand il y a eu la première heure de vie de classe, il y a eu un retour de ce que l’ensemble des professeurs avait dit, en transparence… Édith : - Je voulais savoir, il y en a combien dans l’année de conseils des

professeurs ?

Après la métaphore du « tabou », viennent celles du « jardin secret » et de la « porte fermée ».

Jean-Michel revient sur ses