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- Es–ce que tu as des questions par rapport au document que je t’ai envoyé ? 6

- Non.

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- C’est bon ? D’accord. L’entretien va porter sur la dimension des pratiques 8

informelles, et ça m’intéresserait de savoir un petit peu ce que tu en penses et puis 9

de voir ton expérience par rapport à cela. Tu peux me décrire en quelques mots, qui 10

tu es, ton parcours, comment tu es arrivé ici ? 11

- Des parcours j’en ai plusieurs, mais je vais rester sur le principal, celui de formateur 12

en formation professionnelle, donc pour faire court, j’ai commencé comme formateur 13

sur le terrain, « praticien-formateur » on dit dans le domaine des soins, donc 14

j’encadrais des personnes d’un point de vue pratique dans mon activité. A l’époque je 15

travaillais en anesthésie, j’étais infirmier-anesthésiste, et je suivais des ambulanciers, 16

des médecins qui venaient se former sur des pratiques précises. Plutôt des gestes 17

pratiques. Petit à petit, j’ai bifurqué vers le fait de participer aux activités d’une 18

institution de formation, qui s’occupait de former des professionnels du pré-19

hospitalier donc je suis devenu chargé de cours en quelque sorte, de façon un petit 20

peu occasionnelle, et puis l’occasionnel s’est transformé en permanent, donc j’ai été 21

embauché au bout d’un moment par l’institution. Après l’institution a subi différentes 22

mutations, donc je suis devenu responsable de module, puis responsable de 23

formation, c’était en 2007. Ça correspond à peu près à la période où j’ai fait une 24

formation de formateurs à l’université qui était le DUFA, maintenant c’est le DASFA, et 25

j’ai occupé ces fonctions jusqu’à il y a à peu près deux ans, dans la période qui a suivi 26

j’ai aussi continué ma formation en intégrant le master en sciences de l’éducation en 27

formation des adultes à l’université, conjointement à mon travail, et depuis deux ans 28

je suis directeur de l’institution ici. Ad intérim au début, et puis de façon confirmée 29

depuis 7 mois maintenant.

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- Tu peux me décrire en quelques mots ce que vous faites dans l’institution, le nombre 31

de collaborateurs que tu as à ta charge ? 32

- Ici, c’est une école professionnelle, une école supérieure, donc on est en formation 33

professionnelle supérieure. C’est de la formation certifiante puisque les étudiants 34

ressortent d’ici avec un diplôme ES en trois ans. C’est une filière reconnue par le CEFRI.

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On forme des ambulanciers, et on a un autre secteur d’activités qui est la formation 36

continue postgrade, qui est un secteur important puisqu’il y a à peu près 500 jours de 37

cours par an, et on a encore un troisième secteur qui s’occupe de vendre finalement 38

des activités de formation premier secours à des entreprises. Donc ça fait trois entités 39

dans la structure. Point de vue collaborateurs, on a 29 collaborateurs. Point de vue 40

enseignants ou formateurs – les deux termes s’emploient sur les types de secteurs, on 41

parle plutôt d’enseignant en formation professionnelle supérieure – parce que ça 42

correspond au type de tutelle cantonale qu’on a, et puis on parle plutôt de formateur 43

dans les autres domaines. Enfin ce n’est pas fondamentalement différent pour nous, 44

c’est juste une question d’appellation en fonction de cadres différents. On a 12 EPT 45

enseignants formateurs, deux EPT sur la logistique, et le reste c’est administratif.

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13.7. Annexe 6 : entretien 6

2 - EPT ?

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- Emploi plein temps. C’est du langage de management.

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- Ok.

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- 29 collaborateurs. Il a beaucoup de temps partiel.

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- Sur les 29, tu m’as dit combien de formateurs ? 51

- 12 formateurs enseignants. Alors ils seraient partis sur les différents secteurs. Ce n’est 52

pas cloisonné, c’est important de le savoir. Ils sont embauchés majoritairement pour 53

fonctionner par exemple sur la formation des ambulanciers, mais ça n’empêche pas 54

qu’ils puissent bosser en formation continue ou en prestation de services. C’est 55

perméable. Après, on doit tenir bien sûr des comptabilités, des états financiers 56

différents sur les trois branches de la maison, puis on doit s’y retrouver au niveau de 57

notre personnel, mais pour les personnes concernées, il y a une perméabilité.

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- Toi, ta mission en tant que directeur d’institution c’est quoi ? 59

- Les missions sont à la fois stratégiques, c’est développer l’école autant que possible.

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Et opérationnelles, c’est gérer la maison. Et veiller à l’utilisation des ressources, etc. Ce 61

sont les deux pôles. Et puis poste de direction.

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- Par rapport aux collaborateurs, il y a des choses spécifiques ? 63

- Spécifiques en quel sens ? 64

- Je pensais en termes de management, de développement.

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- Ce qui est très spécifique – là j’étais très général, je disais tout directeur, tout manager 66

a toujours cette option stratégique et cette option faire tourner la boutique, ce qui 67

peut créer des tensions entre les deux. Mais ce qui est spécifique ici, c’est qu’on traite 68

une équipe de formateurs. Donc je pense que d’un point de vue d’animation et de 69

gestion d’équipes, on ne peut pas gérer une équipe de formateurs, et il y a des aspects 70

un peu particuliers à ce milieu qu’il faut bien prendre en compte dans la gestion des 71

développer des choses. Cela ne fonctionne pas si on contraint les gens. Donc il y a un 75

challenge qui est énorme, entre permettre cette zone de développement à tout le 76

monde, cet espace de créativité, et en même temps le réguler. Parce qu’après du point 77

de vue de l’organisation collective de la maison et de la répartition des forces et de la 78

gestion des ressources, qui est très importante, ça peut éventuellement partir dans 79

tous les sens, selon les moments. Donc les aspects de régulation sont vraiment 80

importants. Et c’est une dynamique, il faut sans arrêt naviguer entre lâcher la bride de 81

la créativité, et puis un peu plus réguler, et puis contraindre par moment. C’est 82

possible. Ça fait partie du job.

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- Concrètement, c’est quoi les espaces de créativité ? 84

- C’est garantir un minimum d’autonomie aux personnes pour qu’elles puissent revoir 85

comme elles le veulent les formules de formation, d’enseignement dont elles ont la 86

charge en fonction d’un certain nombre de limites environnementales ou de 87

contraintes, on peut appeler ça comme on veut, par exemple un budget, un nombre 88

de personnes employables sur le module ou la session, les locaux, tout ce qui est 89

environnemental au sens large.

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- Et c’est quoi leur marge, c’est au niveau des méthodes d’animation, contenu de cours 91

aussi ? 92

13.7. Annexe 6 : entretien 6

3 - Voilà. Ça peut même aller plus loin : ici on a encore une organisation dicastère dans la 93

maison, où les gens, en plus du mandat de réaliser des formations, ont finalement une 94

activité de gestion, d’organisation, de coordination, ça dépend des domaines. Je peux 95

mentionner par exemple une personne qui est en charge de toute la planification et 96

l’organisation des stages, donc elle a une autonomie complète par rapport à ça. Là je 97

parle du côté formation des ambulanciers. L’équipe formation continue, si je prends 98

un autre secteur, produit une fois par an, ce qu’on pourrait appeler un catalogue de 99

cours, une note de formation continue pour l’année qui va suivre. Ça, c’est quelque 100

chose qu’ils produisent entre eux. Ils conduisent toute la démarche, depuis la 101

prospection de la demande, le tri des demandes, la pré-organisation, la confirmation 102

avec différents intervenants et la production d’une offre complète en bout de chaîne.

103

- Donc ils le font aussi en collectif ? 104

- Oui, ils le font aussi en collectif. L’un des challenges, tu disais comment s’y prendre, 105

c’est ça : d’une part, garantir des zones d’autonomie, mais je pense que chaque fois 106

qu’on met une zone d’autonomie, il faut aussi bien situer les limites en même temps.

107

- Oui.

108

- Il y a des gens qui travaillent très volontiers en autonomie et il y en a d’autres que ça 109

effraye un peu, ils ont besoin d’avoir les garde-fous, tout autour, qui sont ceux 110

mentionnés, les ressources, le nombre de collaborateurs…

111

- C’est comme ça que tu régules les zones d’autonomie ? 112

- Un petit peu. Et on est une assez petite maison pour qu’on connaisse le comportement 113

des gens, je pense que ça ne marcherait pas dans une grosse structure, mais cette 114

autonomie, en termes de garde-fous – on parle toujours en termes de garde-fous, on 115

peut les réguler en fonction de la capacité que les gens ont à investir l’autonomie. C’est 116

quelque chose d’un peu subtil.

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- Tu peux expliquer un peu ? 118

- Comme ça fait plusieurs années qu’on travaille avec nos collègues, nos collaborateurs 119

ici, on réalise assez rapidement qu’une partie des collègues ont une bonne 120

connaissance de comment développer les choses, une bonne capacité à développer, 121

- Des formateurs qui ont moins de connaissances des limites ? 127

- De capacité, peut-être, à développer les choses, investir l’autonomie. Je ne sais pas 128

trop bien comment le définir. Il y a des collègues avec qui on n’est pas inquiets, on sait 129

qu’ils vont tout de suite pouvoir développer des choses, en ayant une très nette 130

conscience de où, à quel moment s’arrêter.

131

- C’est la capacité à respecter les contraintes plutôt que la capacité à être créatif ? 132

- D’adaptation à l’environnement. Les contraintes, ce n’est pas nous, en tant que 133

direction de management qui les mettons, c’est l’environnement dans lequel on vit, et 134

ça dépend des secteurs. Sur le troisième secteur, je mentionnais qu’il y a un secteur 135

où on travaille en prestations privées avec des contrats de partenariat auprès de 136

grandes entreprises, finalement les limites sont définies par le client, qui veut ceci, cela 137

dans telle limite, veut pas que ça dépasse tant d’heures de formation, etc. par rapport 138

13.7. Annexe 6 : entretien 6

4 à la mobilisation de son personnel, ou les coûts, mais ce qui revient le plus souvent 139

c’est le nombre d’heures, et là il faut pouvoir s’adapter à une demande.

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- Et comment tu fais tu as un formateur, tu sais qu’il s’adapte très très bien aux 141

contraintes environnementales, tu en as un autre c’est un peu plus difficile, 142

comment tu fais concrètement pour gérer ça ? 143

- Une des solutions, c’est de faire travailler les gens en pool. Pour qu’il y ait un 144

apprentissage par les pairs, pour que ceux qui sont peut-être moins à l’aise avec ces 145

questions de limites environnementales puissent bénéficier de l’expérience des 146

autres. Et la deuxième approche c’est de temps en temps, à l’interne, de travailler sur 147

des exercices, des approches de construction de formation qu’on traite à l’interne 148

comme une démarche de formation, dans des colloques.

149

- Ok.

150

- Et on essaie de prendre en compte les différentes composantes dans la conception de 151

formation, les contraintes on s’en (inaudible) y’en a d’autres. C’est souvent celles qui 152

réfréner, on se retrouve souvent dans des conceptions qui dépassent les limites de ce 156

qu’il est possible de faire.

157

- Juste pour resituer puisque le thème de la recherche c’est les pratiques informelles, 158

est-ce qu’il y a des pratiques informelles dans ce que tu viens de décrire et comment 159

tu les situerais ? 160

- Il y a eu, par le passé, beaucoup de pratiques informelles. Parce que ce n’était pas du 161

tout institutionnalisé dans le fonctionnement de la maison, et là on est en voie 162

d’institutionnalisation de ces différentes pratiques.

163

- Si on reprend l’exemple, tu parlais de donner de l’espace, de l’autonomie aux gens, 168

tu les fais bosser sur un projet, tu ne regardes pas trop ce qu’ils font.

169

- Au début en tout cas.

170

- Tu leur laisses cette marge de manœuvre, cet espace de créativité, donc ça leur 171

appartient, et puis après comment – tu parlais de cadrer- tu formalises à partir de 172

cet espace de liberté ? 173

- La pratique maison c’est de former à un moment de développement un groupe projet, 174

et de rentrer dans une démarche de suivi à distance, pas de suivi millimétré du projet, 175

avec des comptes rendus de projet régulier, et on vise l’avancée de ce qui est produit 176

dans le groupe projet, ça peut être la conception d’une formation, une démarche 177

d’équipement, etc.

178

- Puis la formalisation se fait en termes de pilotage, etc.

179

- Oui. Et là on met quelques indicateurs de suivi sur le projet, le moins possible. Autant 180

que nécessaire et le moins possible.

181

- Intéressant. Super.

182

- La question est de ne pas induire une conduite rigide de ces groupes de projet. Ce qui 183

était le cas, un véhicule institutionnel où il y avait une attitude tout en contrôle dans 184

13.7. Annexe 6 : entretien 6

5 le passé, un management dans le contrôle, et on est dans une phase où il faut soulever 185

le couvercle de la marmite.

186

- La deuxième chose, c’est d’être attentif, je parlais des capacités des collaborateurs, 192

des collègues à investir ces zones d’autonomie etc. Il faut être vigilant, ça demande 193

une très bonne connaissance de comment les gens travaillent, quelles sont leurs 194

limites, quels sont leurs points forts sur lesquels ils peuvent s’appuyer, et j’ai tendance, 195

de temps en temps, à confier quelques mandats ou quelques dossiers aux collègues, 196

quelques missions de développement, et j’essaie toujours de choisir, pas toutes, mais 197

une partie d’entre elles, un poil au-dessus de ce que je considère comme des capacités 198

- Oui. De temps en temps on se ramasse un petit peu. Il faut aller chercher de l’étayage, 203

on peut voir le fonctionnement d’un groupe projet, aller chercher des compétences 204

auprès de quelqu’un d’autre dans la maison, etc. Ce qui est important, c’est que les 205

gens ne perdent pas la face aussi, si les choses ne se développent pas dans le sens 206

voulu. Il faut toujours arriver à trouver une solution dans le sens où on ménage la face 207

des collaborateurs, sauf dysfonctionnement grave mais ça c’est une autre question. En 208

ce moment, on a une équipe qui est battante, collaborant, donc on ne vit pas de 209

situation de collaborateurs où il y ait des dysfonctionnements graves.

210

- Les dysfonctionnements, c’est en termes de réussite du projet ou de concrétisation 211

du projet ? On parle de compétences, ou en termes de dynamique de groupe, 212

d’équipe ? 213

- La notion de dysfonction est compliquée dans une équipe de travail, parce que dès 214

qu’on parle de dysfonction on a tendance, je trouve, à aller sur une composante 215

individuelle et à mettre la responsabilité sur la personne. Mais ça peut être le groupe 216

qui est dysfonctionnant et on peut avoir une mise à l’écart dans un collectif de travail, 217

maintenant ça tourne. C’est un dispositif de formation qu’on appelle ESSP: Entreprise 222

Simulée de Soins Pré-Hospitaliers. Ça se situe pendant la première année de formation 223

des ambulanciers, et ça consiste, avec le partenariat d’un service d’ambulance, à 224

reproduire, à augmenter les capacités du service d’ambulance, en y adjoignant une 225

sorte d’entreprise fictive qui fait des sorties d’ambulance simulées avec des patients 226

simulés.

227

- Augmenter les capacités dans quel sens ? 228

- On est dans un domaine de formation en alternance, une partie de la formation pour 229

la formation des ambulanciers se fait en institution, une partie sur le terrain dans des 230

services d’ambulance, mais l’activité des services d’ambulance est aléatoire, surtout 231

13.7. Annexe 6 : entretien 6

6 celle des services d’urgence. Donc c’est difficile de former des étudiants, surtout les 232

novices, en début de formation pour des services où on n’a pas un volume 233

d’intervention énorme et où la qualité des interventions peut vraiment varier très 234

fortement pendant une journée. Avec des étudiants avancés, ce n’est pas un souci, 235

parce qu’ils développent une adaptabilité, mais en début de formation, c’est difficile.

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Et pour pouvoir bien former des novices sur le terrain, il faut quand même qu’on ait 237

une gamme d’activités de base suffisante. C’est important l’accès à l’activité. Ce projet 238

ESSP vient poser un greffon sur l’activité de l’entreprise en utilisant un peu de 239

simulation. Le modèle, ce sont les entreprises simulées de réinsertion des chômeurs.

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Ce n’est pas du tout la simulation habituelle qu’on voit dans les sciences de la santé.

241

Ce qui est simulé, ce n’est pas une évolution pathologique chez un patient en utilisant 242

un mannequin super sophistiqué. Ce qui est simulé, c’est les conditions de l’entreprise, 243

conditions générales et environnementales. L’organisation, le fait de devoir travailler 244

avec un véhicule qu’on doit entretenir, ravitailler, tous les aspects de localisation, 245

d’orientation, on doit se rendre au domicile des patients, la prise en charge 246

d’interventions extrêmement basiques puisqu’on est en début de formation, donc 247

c’est une autre dimension. C’est un projet qui s’est développé dans le courant de 248

l’année passée, un petit peu encore en amont, qui nécessite tout un travail en groupe 249

projet, avec une supervision telle que je l’ai décrite, et qui cette année passe en phase 250

de production dans une entreprise. Et là ça tourne, c’est deux dispositifs de formation, 251

sur la base de ce qui s’est réalisé l’année passée, il a été dédoublé cette année.

252

d’accueil, pour développer des compétences ? 256

- Qualitativement, on a beaucoup parlé qualitativement, on se disait que l’activité sur le 257

terrain n’est pas toujours adaptée à des novices. Donc qualitativement, on parle 258

d’augmentation qualitative ET quantitative parce que ça permet de prendre plus de 259

stagiaires sur la même place de stage.

260

- Et dans ce projet qu’est ce qui était formalisé, qu’est ce qui était clair, qu’est-ce qui 261

n’était pas clair ? 262

- Tout ce qui était formalisé, c’était le cadre que j’ai décrit au niveau de la mise à 263

disposition des ressources, le cadre général, combien de jours, de formateurs chargés 264

de cours on pouvait engager sur le projet parce qu’on engage des formateurs externes, 265

le budget, etc. Et tout le reste.

266

- Le reste c’est quoi ? 267

- Le reste, c’est développer le projet à l’interne, en collaboration, dans le partenariat 268

avec les personnes de l’entreprise.

269

- Ce n’était pas formalisé ? 270

- Non. on avait un petit cadre de collaboration, mais ça n’allait pas plus loin. Tout cela 271

s’est développé au jour le jour dans la phase de préparation.

272

- Ok. Et ça s’est formalisé au fur et à mesure ? 273

- On n’a pas tout formalisé. On a formalisé finalement en sortie d’expérience un certain 274

nombre de choses en accord avec l’entreprise aussi avec laquelle on a travaillé. Ça a 275

pris finalement la forme d’une convention de collaboration, mais qui reste très 276

générale. C’est volontaire. On a conscience que ce sont des micro-solutions, qui sont 277

adaptées finalement aux conditions de l’entreprise qui a servi pour le projet pilote, et 278

13.7. Annexe 6 : entretien 6

7 on voit bien que les deux dispositifs de formation qui tournent cette année, on a besoin 279

de renégocier ces conditions locales.

280

- Il a donc une marge de renégociations, d’adaptation, etc.

281

- Tout a fait.

282

- Ok. Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans ce projet, s’il y en a 283

eu ? Ou les challenges ? 284

- Je dirai que la difficulté principale n’était pas là où on l’attendait. On pensait que ce 285

serait difficile d’organiser la mise en scène des situations simulées, qu’on aurait de la 286

difficulté à trouver des acteurs potentiels, mais en fait pas du tout. Tout ce personnel 287

qui est semi-bénévole s’est recruté par connaissance, et ce sont les grands papas, les 288

grands-mamans, des gens qui travaillent sur le projet. Ça s’est fait dans un réseau de

grands-mamans, des gens qui travaillent sur le projet. Ça s’est fait dans un réseau de