• Aucun résultat trouvé

Nous abordons la définition des Itinéraires Culturels et sa construction comme un processus « en termes de niveaux de complexité, de contextes multiples et de systèmes circulaires » (Winkin, 2000 : 25). En effet, les Itinéraires Culturels aujourd'hui, mais aussi au cours de leur histoire, s'inscrivent dans cette dynamique et l'analyse de leur définition doit, donc, prendre en compte ces différents éléments.

Il est nécessaire, pour pouvoir les comprendre, de saisir d'abord qui sont les « acteurs » dont nous parlons et dont nous allons analyser les discours et constructions de sens. Dans les limites imposées par un travail de thèse, nous avons choisi de ne pas prendre en compte le niveau de réception des publics – il n'y a pas d'étude des pratiques des citoyens ou publics48 – mais nous nous intéressons principalement à l'intention de communication à la fois des institutions et des porteurs de projets, et à ce qui est communiqué aux réseaux des porteurs de projet et/ou à l'intérieur de ces réseaux car cela représente, selon nous, un enjeu important, de nos jours, du travail des acteurs qui promeuvent l'idée d'Europe et qui est encore trop peu pris en compte dés lors qu'il ne s'agit pas d'associations « institutionnalisées », c'est-à-dire financées sur le long terme et reconnues par l'Union Européenne.

a. Les acteurs institutionnels

Ce que nous appelons acteurs institutionnels regroupe plusieurs ensembles. Il y a d'une part, le Conseil de l'Europe. Il est l'organisation de ce qu'on appelle « la Grande Europe » et regroupe aujourd'hui 47 Etats membres49, dont les 28 pays de l'Union Européenne. Le pré-requis principal de 48 Le choix de ne pas faire d'étude des pratiques des citoyens et/ou publics est lié à un enjeu de faisabilité dans le temps de la thèse : d'une part, les Itinéraires Culturels du Conseil de l'Europe sont très étendus géographiquement et, pour en comprendre la réception par les publics, il aurait fallu faire d'importants déplacements, mais aussi, et surtout, pour pouvoir comprendre la pratique des citoyens et des publics en respectant l'approche interculturelle que nous souhaitons privilégier, il aurait fallu comprendre les propos des publics dans leurs langues, pour pouvoir notamment saisir comme les notions étaient perçues. Or, cela aurait demandé une approche multilingue des entretiens et de l'analyse que nous ne maîtrisons pas.

49 Les 47 Etats membres du Conseil de l'Europe en 2014 sont : Albanie, Allemagne, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaidjan, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, ex-République yougoslave de Macédoine, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, République de Moldova, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine.

l'adhésion à cette institution européenne fondée en 1949 est la signature de la Convention européenne des Droits de l'homme, texte visant à protéger les droits de l'homme, la démocratie et l’État de droit. Le Conseil de l'Europe se pose en effet comme le défenseur et le garant de ces trois valeurs en Europe. En son sein, plusieurs instances et comités interviennent ou sont intervenus à différents niveaux dans le fonctionnement du Programme des Itinéraires Culturels et, en particulier, dans la définition de ces Itinéraires Culturels50. Le Conseil de l'Europe fait appel à des experts, issus des milieux universitaires et/ou professionnels pour travailler des sujets spécifiques et, dans le cas des Itinéraires Culturels, c'est en effet ainsi que le Programme a été travaillé à ses débuts, notamment pour sa définition et celle de son contenu. Sur la base du travail des experts, les comités statuent et, lorsque cela est nécessaire, les instances légiférantes, tels que le Comité des Ministres, votent et adoptent des Recommandations ou Résolutions. Avant d'être adopté, ce type de texte est soumis à des nombreuses négociations, lors des relectures par les comités, notamment sur le fond et la terminologie : ils sont un lieu de confrontations et de discussions entre représentants de différents Etats membres de leurs points de vues, perceptions et représentations de mots aussi polysémiques que la mémoire, le patrimoine, l'identité, la culture, etc. Le consensus semble nécessaire à l'adoption d'un texte de portée européenne, mais ne doit pas masquer qu'il recouvre, en fait, un ensemble de positions qui peuvent diverger.

Nous considérons aussi l'Institut Européen des Itinéraires Culturels (IEIC) comme un acteur institutionnel. Il est né d'une volonté du Conseil de l'Europe et d'un Accord politique entre le Conseil de l'Europe et le Grand-Duché de Luxembourg. Ses missions, ainsi que les relations entre le Conseil de l'Europe, le Grand-Duché de Luxembourg et l'Institut, ont été définies, d'une part, dans un Protocole d'accord entre le Secrétariat Général du Conseil de l'Europe et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg et, d'autre part, un Arrangement administratif entre le Secrétariat Général du Conseil de l'Europe et le Président de l'Association « Institut Européen des Itinéraires Culturels »51. Si, au début de son existence, il a pu avoir une mission d'impulsion, il s'agit désormais essentiellement de missions de coordination du Programme des Itinéraires, d'évaluation des Itinéraires labellisés, et d'instruction et d'évaluation des nouvelles propositions d'Itinéraires. Il a aussi partiellement la charge de faire connaître le Programme, ainsi que de former les porteurs de projets. On peut dire qu'il est un intermédiaire entre le Conseil de l'Europe et les porteurs de projets, et nous le rangeons du côté des acteurs institutionnels car il transmet (en le reformulant aussi) le discours du Conseil de l'Europe, relatif tant aux textes du Programme des Itinéraires Culturels qu'à l'ensemble des textes dans les domaines desquels les Itinéraires Culturels sont amenés à travailler 50 Pour le fonctionnement du Conseil de l'Europe et de ses différents organes, voir en annexe 1.

51 Les responsabilités et engagements respectifs des trois entités sont résumés dans le rapport d'évaluation de l'Institut de 2001. Voir

comme, par exemple, le tourisme culturel, la recherche universitaire, la citoyenneté, l'interprétation du patrimoine, etc. Mais, en tant qu'il est lui-même une association et en tant qu'il se situe au croisement de plusieurs institutions (Conseil de l'Europe et Grand-Duché du Luxembourg), cela pose la question de son autonomie énonciative (Aldrin/Dakowska, 2011) car il construit aussi son propre discours dont le contenu et la forme peuvent varier en fonction du public à qui il s'adresse, mais aussi en fonction de la nécessité de sa propre légitimité.

b. Les porteurs de projets de la société civile

Par ailleurs, nous parlons des porteurs de projets d'Itinéraires Culturels du Conseil de l'Europe (ICCE). Dans ce travail, nous nous intéressons uniquement à des projets labellisés, mais il existe aussi des porteurs de projets d'Itinéraires Culturels non labellisés. Pour nous, le porteur de projet d'un Itinéraire Culturel est un acteur de la société civile. Pour comprendre la société civile, nous nous appuyons sur la définition donnée dans le Livre Blanc sur la Gouvernance européenne de l'Union Européenne (2001) comme regroupant : « notamment les organisations syndicales et patronales (les « partenaires sociaux »), les organisations non gouvernementales (ONG), les associations professionnelles, les organisations caritatives, les organisations de base, les organisations qui impliquent les citoyens dans la vie locale et municipale, avec une contribution spécifique des Églises et communautés religieuses ». A cela, il faut ajouter que, dans le cas des associations, il faut qu'elles disposent d'une structure et d'une forme d'action intérieure qui garantissent le fonctionnement démocratique, ce qui en exclut les organisations formées par l'Etat, l'économie ou les églises. Dans le cas des Itinéraires Culturels, les porteurs de projets sont des acteurs de la société civile en tant qu'ils regroupent au sein d'associations ou de fédérations d'associations des collectivités locales, des universités, des musées, des entreprises – tous types possibles de personnes morales ou publiques en somme – et des personnes privées. Les acteurs regroupés au sein des Itinéraires Culturels ne sont donc pas tous des acteurs de la société civile, mais en tant qu'ils se réunissent au sein d'associations ou de fédérations d'associations où le fonctionnement démocratique est garanti, ils intègrent la « société civile » telle qu'on l'a définie plus haut. On peut noter la très grande diversité de ces acteurs qui tous opèrent déjà dans leurs domaines respectifs, aussi bien la culture, la recherche, l'éducation, le patrimoine, l'environnement, l'aménagement du territoire, le tourisme, etc., en dehors de leur adhésion à l'association ou à la fédération d'associations qui porte le projet d'Itinéraire Culturel et qui va alors regrouper l'ensemble de ces acteurs et de leurs perceptions, conceptions et représentations, d'où d'ores et déjà une forme de polyphonie de l'approche de l'Itinéraire en fonction de leur domaine de travail. Mais ce n'est pas

le seul lieu où se joue la pluralité discursive car, d'autre part, le porteur de projet d'Itinéraire Culturel est un réseau transnational, c'est-à-dire que ces différents acteurs sont issus de différents pays et sont regroupés au sein d'un réseau52 qui travaille par-delà les frontières, mais aussi par-delà les langues et par-delà les aires culturelles. Ici, il est important de noter deux choses : les porteurs de projet en tant que regroupements sont le creuset de la pluralité énonciative de l'Itinéraire Culturel, mais ils sont aussi le lieu de l'uniformisation des discours sur l'Itinéraire Culturel. En cela, même s'ils ne sont pas des institutions et que nous ne les rangeons pas dans la catégorie des acteurs institutionnels, on peut tout de même dire qu'ils relèvent des « procédures d’assujettissement des discours » (Foucault, 1971). Cependant, à l'instar d'E. Dacheux (1999), il convient de noter que ces réseaux associatifs ne cherchent pas à fondre toutes les identités collectives en une seule, mais qu'ils prennent plutôt appui sur ce qu'ils perçoivent de la réalité interculturelle de l'Europe pour construire une nouvelle dimension qui vienne enrichir l'identité interculturelle de chaque membre du réseau – et, par la suite, de chaque Européen, mais, comme nous l'avons indiqué plus haut, nous n'analysons pas ici le niveau de réception des publics. Enfin, ces porteurs de projets sont dans une démarche de labellisation et, dans ce sens, ils construisent des discours en vue de l'obtention du label et, ensuite, de son maintien, dans une « logique de conformation et de cadrage » (Aldrin, Dakowska, 2011). c. Contextes de perceptions et d'appropriation : les contraintes des différents acteurs

Comme on peut le voir, de l'institution aux membres des réseaux, ce sont donc de multiples acteurs qui s'emparent des Itinéraires Culturels et qui en construisent des définitions. Chacun de ces différents types d'acteurs va mobiliser les notions faisant partie de la définition d'un Itinéraire Culturel, comme le patrimoine européen qui nous intéresse ici, en fonction de ce qu'il est, de la fonction qu'il a et des contraintes qui s'imposent à lui dans le système des Itinéraires Culturels en termes d'autonomie énonciative, conceptuelle et financière telles que les ont présentées P. Aldrin et D. Dakowska à propos des « petits entrepreneurs d'Europe » (Aldrin, Dakowska, 2011). Nous résumons notre analyse de ces différents points dans la figure 5.1.

52 Rappelons ici que nous comprenons les « réseaux » comme des « champs d'action réticulaires » (Crozier et Friedberg, 1977) basés notamment sur des « voisinages virtuels qui ne sont plus limités par le territoire » (Appadurai, 2005).

Fig. 5.1 : Nature, fonction et contraintes des différents acteurs

Conseil de

l'Europe IEIC ICCE Membres desréseaux

Forme juridique Institution Organisme

institutionnel / Association Acteurs de la société civile / Réseaux transnationaux Personnes morales ou publique Personnes privées Fonction Légiférante Régulation Labellisation Relais institutionnel Evaluation Formation Information Coordination Coopération Impulsion Diffusion Coopération Diffusion Contraintes Autonomie

énonciative Oui Partielle Partielle Partielle

Autonomie

conceptuelle Oui Partielle Partielle Non

Autonomie

financière Oui Non Non Oui

Comme on peut le voir, les différents acteurs ont différentes formes juridiques et différentes fonctions, mais aussi différentes contraintes en termes d'autonomie énonciative, conceptuelle et financière. Ainsi, selon nous, l'institution qu'est le Conseil de l'Europe dispose des trois types d'autonomie en tant que « gardienne de l'ordre institutionnel » et que « centre » (Aldrin/Dakowska, 2011). En revanche, quand il s'agit de l'Institut Européen des Itinéraires Culturels, des réseaux associatifs et transnationaux des Itinéraires Culturels ou des membres de ces réseaux, les autonomies varient et les degrés d'autonomie diffèrent. L'Institut Européen des Itinéraires Culturels n'a pas d'autonomie financière dans le sens où il dépend d'institutions (Conseil de l'Europe et Grand Duché du Luxembourg) pour le financement de son fonctionnement, et il a une autonomie énonciative et conceptuelle partielle dans le sens où, s'il est le relais du discours institutionnel, il dispose tout de même d'une 'marge de manœuvre' et qu'il s'approprie donc le discours et les concepts, qu'il les travaille avant de les transmettre aux porteurs de projets. Du côté des réseaux associatifs des Itinéraires Culturels – ou porteurs de projets – là aussi, on ne peut pas parler d'autonomie financière car ils dépendent de financements extérieurs53, mais ils ont une forme d'autonomie énonciative et conceptuelle car, d'une part, il n'y a pas véritablement de contrôle de l'institution ou de son relais sur leurs discours et, d'autre part, ils constituent les impulsions nécessaires conceptuellement au développement de la thématique de l'Itinéraire. Ils demeurent tout 53 La question des financements des réseaux des Itinéraires Culturels est une question complexe qui mériterait une approche socio-économique et une analyse détaillée. Pour faciliter la compréhension de notre propos, nous dirons que les « financements extérieurs » peuvent être d'origine diverses. Il peut s'agir de financements publics par le biais de subvention des Etats et des collectivités territoriales, mais aussi de financements privés via le mécénat et le sponsoring. Les modes de financement possibles, et les habitudes de financement des projets culturels et patrimoniaux, variant d'un pays à un autre, il serait important de pouvoir entrer dans le détail de ce fonctionnement complexe pour pouvoir saisir les conditions d'existence économiques des réseaux et de leurs membres. Par ailleurs, dans le cas de certains projets développés au sein de l'Itinéraire Culturel et qui peuvent concerner tout ou partie des membres des réseaux, certaines subventions de l'Union Européenne peuvent être obtenues, mais ne sont pas conditionnées par l'existence de l'Itinéraire Culturel ; elles relèvent de la même procédure et des mêmes critères que toute demande de subvention déposée auprès de la Commission Européenne ou de ses représentations.

de même contraints par la labellisation à des formes d' « assujettissement des discours » (Foucault, 1971) puisqu'ils doivent se conformer aux critères de l'institution. Enfin, les membres de ces réseaux, en tant qu'entités indépendantes, disposent de l'autonomie financière, mais n'ont pas d'autonomie conceptuelle dans le sens où ils ne participent pas – ou très peu – à la définition de l'Itinéraire, mais ont une autonomie énonciative partielle dans le sens où ils peuvent adapter dans leur discours la définition de l'Itinéraire Culturel en fonction de la perception qu'ils en ont et du public qu'ils visent. Cependant, nous reviendrons plus tard sur l'autonomie conceptuelle des membres de réseaux car il semble que cela soit plus complexe et dépende, en fait, aussi de la structuration du réseau54.

Cette première analyse nous permet de distinguer les différents niveaux de complexité et les différents contextes de perceptions et d'appropriation. Cependant, il s'agit de ne pas oublier que la construction de la définition se joue aussi dans les interactions entre des différentes entités.

d. … qui mènent à des perceptions différenciées

A partir de l'analyse de la forme juridique, de la fonction et des contraintes des différents acteurs participant à la construction de la définition des Itinéraires Culturels, on peut se demander quelles sont alors les perceptions qu'ont ces acteurs d'un Itinéraire Culturel. Il est important de rappeler ici que c'est dans les interactions que se joue une partie du phénomène, l'autre partie du phénomène étant dépendante, selon nous, des contextes que nous verrons plus loin dans ce chapitre, et que les perceptions peuvent varier en fonction de la manière dont sont présentés les Itinéraires.

Pour illustrer notre propos, même si notre analyse a concerné un ensemble plus important de documents, nous avons choisi six exemples qui nous semblaient représentatifs et qui sont rassemblés dans la figure 5.2.

La première image (1) est un extrait de la plaquette de l'Institut Européen des Itinéraires Culturels, produite en 2002, et qui présente, par l'association de textes et d'images, le Programme des Itinéraires Culturels, ses objectifs, mais aussi l'Institut lui-même. Cette plaquette, imprimée par les soins de l'Institut et diffusée à la fois auprès des porteurs de projet et auprès des institutions, existait en plusieurs langues qui se différenciaient par la couleur du papier.

Fig. 5.2 : Différentes manières de percevoir les Itinéraires Culturels

1. Plaquette de l'Institut Européen des Itinéraires Culturels

(2002) 2. Présentation stylisée de la Via sancti Martini (IC SaintMartin de Tours)

3. Logo de l'Associazione Europea delle Vie Francigene (IC Via Francigena)

4. Résolution (98) 4 sur les Itinéraires Culturels du Conseil de l'Europe

5. Présentation stylisée par logotypes des Itinéraires

Culturels par le Conseil de l'Europe sommes, nous le sommes aussi grâce aux autres » (IC Via6. Camion exposition « VIA REGIA 2005 – Ce que nous Regia)

La seconde image (2) est une présentation stylisée de la Via sancti Martini, l'un des grands itinéraires de randonnée développés dans le cadre de l'Itinéraire Culturel Saint Martin de Tours. Ce panneau, imprimé en très grand format, a été présenté à l'occasion du premier « Carrefours d'Europe » organisée par la Commission Européenne à Pavie en 2012. Il mélange plusieurs types d'éléments : des images, des logotypes et une carte de l'ensemble du parcours.

La troisième image (3) est le logo de l'Associazione Europea delle Vie Francigene (Association Européenne des Vie Francigene) qui fut adopté par l'association vers 2012 après plusieurs modifications (de logos) au cours de l'histoire de l'association et de son développement comme réseau porteur de l'Itinéraire Culturel Via Francigena. Nous reviendrons plus loin sur l'évolution du logo, mais il s'agit ici d'ores et déjà d'indiquer que ce logo symbolise l'Itinéraire en tant qu'il associe l'image du pèlerin, une version stylisée de l'itinéraire en Italie et le drapeau de l'Europe.

La quatrième image (4) est la Résolution (98) 4 sur les Itinéraires Culturels du Conseil de l'Europe. Il s'agit de la première Résolution adoptée par le Comité des Ministres instaurant le Programme. C'est un texte de plusieurs pages qui a pour but de cadrer le Programme, ses objectif et son fonctionnement55.

La cinquième image (5) est la première de couverture d'une pochette comprenant autant de fiches en format A5 qu'il y a d'Itinéraires. Cette pochette et ces fiches sont éditées par le Conseil de l'Europe, mais les textes et les images présentant chacun des Itinéraires sont choisis par les porteurs de projets. Cette première de couverture présente l'ensemble des pictogrammes représentant les Itinéraires, mais ce ne sont pas les logos des porteurs de projets : sur commande du Conseil de l'Europe, un graphiste a réalisé de nouveaux pictogrammes pour chacun des Itinéraires en vue d'uniformiser leur présentation commune.

La sixième image (6) est une photographie du camion d'exposition itinérante « VIA REGIA 2005 – Ce que nous sommes, nous le sommes aussi grâce aux autres ». L'exposition a voyagé le long de la Via Regia dans 52 villes européennes en 2005 (Ukraine, Pologne, Allemagne, Luxembourg, France). L'exposition à l'intérieur comprenait 38 écrans représentant les 38 régions

Outline

Documents relatifs