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CP Rapport pour la commission permanente du conseil régional OCTOBRE 2010

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OCTOBRE 2010

Présenté par Jean-Paul Huchon

Président du conseil régional d'Ile-de-France

CP 10-686

DIM NEUROSCIENCES ET MALADIES NEURODEGENERATIVES SOUTIEN AU NEUROPOLE DE RECHERCHE FRANCILIEN (NERF) PROGRAMME 2010

AVENANT A LA DELIBERATION N° CP 08-1305 DU 27 NOVEMBRE 2008 - DIM NEUROSCIENCES ET MALADIES NEURODEGENERATIVES PROGRAMME 2008

AVENANT A LA DELIBERATION N° CP 09-880 DU 24 SEPTEMBRE 2009 DIM NEUROSCIENCES ET MALADIES NEURODEGENERATIVES PROGRAMME 2009

CONSULTER LE PROCES-VERBAL DE LA SEANCE

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Budget 2010

Chapitre budgétaire 939 « Action économique » Code fonctionnel 92 « Recherche et Innovation » Programme « Soutien aux domaines d’intérêt majeur »

Action « Soutien aux domaines d’intérêt majeur » Chapitre budgétaire 909 « Action économique » Code fonctionnel 92 « Recherche et Innovation » Programme « Soutien aux domaines d’intérêt majeur »

Action « Soutien aux domaines d’intérêt majeur »

Localisation : Région Ile-de-France

Sommaire

EXPOSE DES MOTIFS ...5

1. RAPPEL SUR LES MISSIONS DU NEUROPOLE DE RECHERCHE FRANCILIEN 5 2. POINT SUR L’EXECUTION DES PROGRAMMES PRECEDENTS ...7

3. LES GRANDS AXES DU PROGRAMME 2010 ...8

4. LA DEMANDE DE SOUTIEN A LA REGION - PROGRAMME 2010...10

4.1. Dépenses de fonctionnement ...11

4.2. Dépenses d’investissement ...12

4.3. Tableaux récapitulatifs des dépenses du programme 2010...15

5. FINANCEMENT DU PROGRAMME 2010...16

6. AVENANTS A LA DELIBERATION CP 08-1305 ET N° CP 09-880 DIM NEUROSCIENCES ET MALADIES NEURO-DEGENERATIVES...17

ANNEXE A L’EXPOSE DES MOTIFS : COMPTE-RENDU D’ACTIVITES ...19

.1 Indicateurs de suivi des DIM...20

PROJET DE DELIBERATION...28

1. ANNEXE N°1 A LA DELIBERATION: ETAT RECAPITULATIF DES SUBVENTIONS PROPOSEES AU VOTE...31

2. ANNEXE N°2 A LA DELIBERATION: AVENANT A LA CONVENTION N°IF 09- 1699/R DU PROGRAMME 2008 DU DIM NEUROSCIENCES ET MALADIES NEURODEGENERATIVES ...36

Présentation détaillée des autres dépenses de fonctionnement...38

Récapitulatif global...39

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3. ANNEXE N°3 A LA DELIBERATION: AVENANT A LA CONVENTION N°IF 09- 2095/R DU PROGRAMME 2009 DU DIM NEUROSCIENCES ET MALADIES NEURODEGENERATIVES ...40

 Présentation détaillée des autres dépenses de fonctionnement ...42

 Récapitulatif global...42 4. ANNEXE N°4 A LA DELIBERATION: CONVENTION ENTRE LA REGION ILE-DE- FRANCE, L’UNIVERSITE PARIS DESCARTES ET L’INSERM...43 5. ANNEXE N°5 A LA DELIBERATION: CONVENTION ENTRE LA REGION ILE-DE- FRANCE ET L’INSERM ...54

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EXPOSE DES MOTIFS

Par la délibération cadre Enseignement supérieur, Recherche et Innovation n°CR 18-05 votée le 27 mai 2005 (complétée de ses avenants n°CR 26-06 et CR 56-08), la Région Ile-de-France a notamment retenu le soutien à des Domaines d’Intérêt Majeur (DIM) comme instrument principal d’une politique structurante visant à organiser ou à renforcer des réseaux de Recherche dans des thématiques susceptibles de contribuer à donner une visibilité internationale au territoire francilien.

Entre 2005 et 2008, 14 Domaines d’Intérêt Majeur ont été labellisés comme tels par délibérations du Conseil régional :

- Agrosciences, Territoires, Ecologie, Alimentation ; - Cancérologie ;

- Cardiovasculaire, diabète et obésité ;

- Maladies infectieuses, parasitaires, et nosocomiales émergentes ; - Médecine cellulaire et cellules souches ;

- Neurosciences et maladies neuro-dégénératives ; - Santé, environnement, toxicologie ;

- Développement soutenable ; - Problématiques du genre ; - Sciences économiques ; - Atomes ultra-froids ;

- Logiciels et systèmes complexes ;

- Optique, Microélectronique, Nanosciences ;

- Problématiques transversales aux systèmes Complexes ;

Le présent rapport a pour objet de proposer un soutien au programme de recherche 2010 du DIM Neurosciences et Maladies Neurodégénératives, labellisé par délibération n°CR 36-05 du 23 juin 2005, et fédéré autour du réseau Neuropôle de Recherche Francilien (NeRF).

La subvention proposée pour le programme 2010 est de 2 050 000€ en fonctionnement et 3 767 000 € en investissement. La participation régionale correspond à 65,02 % du coût total du programme.

1. Rappel sur les missions du Neuropôle de recherche francilien

Les recherches en Neurosciences sont très développées en Ile-de-France, concentrant près de la moitié des recherches françaises dans le domaine. Les Neurosciences de notre région sont reconnues au niveau mondial en raison de l’ancienneté de leur implantation parisienne et du fait d’une concentration remarquable de nombreuses équipes très dynamiques en Ile de France. La vitalité des neurosciences cliniques et fondamentales franciliennes est attestée par les importantes contributions scientifiques des laboratoires de la région et les milliers d’articles publiés annuellement et qui figurent parmi les plus cités de la discipline.

Les neurosciences sont un domaine très actif, en évolution rapide à l’échelle internationale, fortement soutenu dans la plupart des pays développés. Le coût des maladies du système nerveux, en particulier celui des maladies neurodégénératives et psychiatriques a été évalué à 387 milliards d’euros en Europe (source : European Brain Council). Les maladies d’Alzheimer et de Parkinson affectent à elle seules près d’un

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million de personnes en France et un adulte sur quatre environ est victime d’un trouble psychiatrique au moins une fois dans sa vie (la dépression est la maladie psychiatrique la plus fréquente). Mais la maladie ne doit pas être la seule motivation de la recherche en Neurosciences. La connaissance fondamentale du système nerveux et de son fonctionnement est aussi défi majeur, aussi important que l’astrophysique ou l’étude de l’atome. L’ensemble des questions abordées par les neurosciences a des implications dans de nombreux domaines comme les sciences de l’information et de l’ingénieur (informatique, robotique, interfaces homme-machine, ergonomie…), les sciences économiques et de l’éducation (logiciels, mécanismes d’apprentissage et de la prise de décision…etc). Enfin, les recherches en neurosciences posent des questions importantes pour le grand public (comportements, violence, dépendance aux drogues) et pour l’éthique (cellules souches, diagnostic génétique, etc. …). Ces enjeux justifient l'importance des soutiens financiers mobilisés dans les grands pays développés qui ont su identifier et prendre les mesures adaptées.

En Ile-de-France, ce sont plus de deux mille personnes qui travaillent dans le domaine des Neurosciences. Elles sont regroupées dans deux cent vingt équipes de recherche environ, qui forment près de soixante dix laboratoires et instituts affiliés le plus souvent à un ou plusieurs établissements nationaux, comme l’Inserm, le CNRS et le CEA. Bien que ces laboratoires collaborent à des niveaux multiples, le Neuropôle de Recherche Francilien (NeRF) a pour vocation d’organiser ce domaine de recherche au niveau régional. Le NeRF doit permettre d’articuler et de coordonner les moyens nécessaires aux Neurosciences Franciliennes pour renforcer leur place de premier plan au niveau national, européen et mondial.

Une meilleure connaissance des forces en présence et des projets existants par l'ensemble des partenaires, doit permettre une véritable concertation pour:

- la définition commune de priorités et d'objectifs précis,

- la coordination des projets et des demandes de financement, - la mise en place d'actions communes,

- le développement de plateaux techniques d'intérêt commun.

La Convention constitutive du Neuropôle de Recherche Francilien (NeRF) a été établie en décembre 2007, à l'instigation de la Région Ile de France, sous la forme d’un GIS dont le financement est géré par l’Inserm. Cette convention fixe les missions du Neuropôle de recherche francilien qui sont de :

- renforcer les capacités de la recherche francilienne à l'échelle européenne et mondiale dans le domaine des Neurosciences ;

- favoriser la formation à la recherche et par la recherche en Neurosciences ; - constituer une vitrine de la recherche dans ce domaine en région Ile-de-France ; - coordonner et harmoniser des actions conduites en Ile de France dans le domaine des Neurosciences. A cet égard, les réseaux d’équipes et le développement d’infrastructure à usage partagé seront favorisés,;

- décider de la répartition des moyens affectés au GIS, et de leur utilisation optimale en liaison avec les moyens propres affectés à la recherche dans le domaine des neurosciences par les Partenaires ;

- susciter de nouveaux programmes de recherche et favoriser l’installation de nouvelles équipes ;

- informer les Partenaires sur les programmes conduits par chacun d’entre eux ; - participer à l’animation et au suivi de travaux entre les Partenaires ;

- favoriser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes chercheurs, thésards et post-doctorants.

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- contribuer à assurer le lien avec les programmes de recherche de l’Union Européenne, des Etats membres et des pays tiers sans pour autant interférer avec les prérogatives des Partenaires dans ce domaine.

2. Point sur l’exécution des programmes précédents

La création du NeRF a été une avancée significative pour les laboratoires et les chercheurs franciliens en Neurosciences. Dans le cadre des missions affichées, les premières années de vie du NeRF ont permis la réalisation d’une grande partie des objectifs qui avaient été fixés au départ. Le NeRF a été évalué fin 2008 par un comité issu du CCRRESTI, comité qui a souligné l’impact considérable et l’effet très positif que les actions du NeRF ont eu dans la communauté neuroscientifique francilienne.

L’importance et la qualité des équipements acquis grâce à la Région, le soutien aux jeunes chercheurs et aux équipes sous la forme d’allocations doctorales et post- doctorales ont à l’évidence renforcé le potentiel de recherche des équipes de neurosciences, et son effet positif pourra être encore mieux mesuré dans les années qui viennent.

Les allocations pour les doctorants ont bénéficié d’une bonne publicité dans les Ecoles Doctorales des universités franciliennes. Elles ont donc fortement renforcé l’attractivité des neurosciences pour les jeunes thésards. Ce sont les meilleurs étudiants qui ont été financés par et la qualité des projets proposés au NeRF est d’excellente qualité, en progression sur les trois années d’exercice. Cette disposition a aussi permis d’augmenter le nombre d’allocations thèse disponibles pour les étudiants. Les premiers financements de thèse ont eu lieu en 2006 et ces 15 premiers étudiants ont terminé ou sont en train de terminer leur thèse et l’on note déjà 30 articles publiés à ce jour dans des journaux à comité de lecture Ces allocations ont également bénéficié à des étudiants difficilement finançables par d’autres sources, en particulier parce qu’ils venaient de pays non européens.

Les financements post-doctoraux régionaux ont largement contribué à la communauté neuroscientifique régionale. L’attractivité des laboratoires franciliens pour les jeunes chercheurs français et étrangers reste forte. Les demandes sont donc très nombreuses, témoins du dynamisme de ces laboratoires. En appliquant les règles régionales (candidat ayant soutenu sa thèse il y a moins de 5 ans), et en instituant des financements d’un an renouvelables 1 fois seulement, le NErF se prémunie du risque de générer une « main d'œuvre » précaire. Le NErF a par ailleurs commencé une enquête sur le devenir de ses post-doctorants afin d’évaluer leur insertion professionnelle. La qualité des recrutements des chercheurs post-doctoraux dans de bonnes équipes de recherche a permis une productivité scientifique remarquable. Pour ces trois dernières années, sur la cinquantaine de chercheurs post-doctoraux recrutés par l’intermédiaire du NeRF, il a été dénombré une cinquantaine d’articles publiés dans des journaux à comité de lecture, avec une qualité de publication véritablement excellente (une vingtaine d’articles dans les meilleurs journaux généralistes ou de la spécialité (Nature, Science, Current Biol., PNAS, Neuron, Nature Neurosci., J. Neurosci …).

L’apport de la Région est essentiel pour les projets d’investissements. Pour les achats de gros équipements, les co-financements sont la règle, notamment pour les contrats européens, autre source importante de financements d’équipements pour les laboratoires. La complémentarité de la Région est ici remarquable. La liste des équipements acquis depuis deux ans parle d’elle-même, et l’impact pour l’efficacité des laboratoires franciliens est très sensible.

Pour l’immobilier, la Région a contribué de façon très significative au financement de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM), à la rénovation des Barres de

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Cassan sur le site de Jussieu ou celle de l’Institut du Fer-à-Moulin. Elle a permis les rénovations et fournit une partie des moyens nécessaires à l’installation de nouvelles équipes à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière, à la Faculté de Médecine des St Pères, à l’Institut de la Vision, pour la Fondation FondaMental de psychiatrie, à l’Institut de Neurobiologie A.

Fessard de Gif et au Centre de Neurosciences Paris-Sud à Orsay. L’installation et l’équipement des animaleries ont été unanimement considérés comme le besoin le plus critique pour la plupart des équipes. La Région a permis de construire et/ou d’équiper les animaleries de l’Institut du Fer-à-Moulin, des St-Pères, du Collège de France, de Jussieu, de Gif et d’Orsay. L’autre ensemble d’équipement pour lequel nos équipes souffraient d’un retard important était l’imagerie qu’elle soit macroscopique (chez l’homme ou l’animal) ou microscopique avec tous les développements technologiques qu’on lui connaît aujourd’hui. La Région a permis de co-financer l’appareil de Magnéto- Encéphalographie de la Pitié-Salpêtrière, les imageurs de MIRCen à Fontenay-aux- Roses, des microscopes sophistiqués à l’Institut Pasteur, à l’Institut de la Vision, à l’ENS de Paris, à St-Anne, à Gif et Orsay. Il y a eu d’autres types d’équipement financés pour la génétique des maladies neurologiques et psychiatriques au Centre Neuro-Diderot de l’Université Paris 7 ou à l’Hôpital St-Anne. C’est un bilan remarquablement positif pour l’action du NeRF dans ce domaine. Il faut souligner aussi que les discussions nécessaires pour le choix de ces opérations ont permis à la communauté neuroscientifique de se parler et de mieux se connaître. Elle a ainsi pu se concerter et éviter certaines redondances, favoriser de nombreuses collaborations. Le NeRF a donc parfaitement répondu à cet objectif de “structuration“ qui lui avait été assigné au départ.

3. Les grands axes du programme 2010

Comme les années précédentes, les différentes actions conduites par le Neuropôle de recherche francilien s’organisent autour de quatre thématiques prioritaires, renforcées par quatre axes méthodologiques. Ce choix repose sur l'importance des forces existantes, mais aussi sur celle des enjeux sous-jacents pour l'économie, la santé et la société en général. Pour mener à bien les recherches dans ces thématiques prioritaires, des moyens techniques importants, des plateformes, des développements technologiques doivent être coordonnés et utilisés en commun.

Système nerveux et plasticité

Il s’agit ici de comprendre comment l'interaction entre les gènes et l'environnement aboutit à la mise en place d'un système nerveux fonctionnel, mais aussi comment ces processus, lorsqu’ils sont pervertis conduisent à des pathologies graves et invalidantes.

Cet axe thématique, qui comprend également l'étude des processus de mémorisation et d'apprentissage, a des implications majeures en médecine et en psychiatrie et contribue à la mise au point de nouvelles stratégies thérapeutiques, notamment génétiques et cellulaires.

Bases cérébrales de la cognition

Une des difficultés principales de l’étude du système nerveux tient à l’interdépendance de plusieurs niveaux d'organisation. Les propriétés émergentes de cette hiérarchie complexe sont à l'origine des extraordinaires capacités de traitement des informations par le cerveau. Cet axe a pour but de comprendre les principes de formation dynamique et de fonctionnement des assemblées de neurones et leur intégration au niveau cérébral, en combinant des approches multiples chez l'homme et l'animal, incluant l'électrophysiologie, l'imagerie fonctionnelle, et les neurosciences cognitives. Cet axe comprend aussi les approches de modélisation, les neurosciences computationnelles et leurs interfaces avec l'informatique et la robotique. Les études et les applications

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concernent le cerveau sain autant que le cerveau malade et sont à la fois source d'enseignements et objet des approches thérapeutiques ou supplétives.

Maladies neurodégénératives et vieillissement

Les maladies destructrices du système nerveux constituent un enjeu majeur du 21ème siècle en raison des souffrances qu’elles provoquent et des coûts qu'elles engendrent.

Ces pathologies (accidents vasculaires cérébraux, maladies neuro-dégénératives, en particulier maladie d’Alzheimer, épilepsie, atteintes des organes des sens -vision et audition…) affectent plusieurs dizaines de millions de personnes en Europe et leur fréquence croît avec l’augmentation de l’espérance de vie. Les recherches entreprises dans cet axe thématique visent à comprendre les mécanismes étiopathogéniques de ces maladies pour proposer des approches thérapeutiques innovantes.

Maladies psychiatriques et addictions

Les troubles mentaux représentent 17% des DALYs (Disablity Adjusted Life Years) toutes maladies confondues. Les problèmes d'addiction, tabac et alcool compris, touchent plus d'un adulte sur trois et sont responsables d'une morbidité et d'une mortalité directes et indirectes considérables. Malgré l'existence de quelques équipes très dynamiques, les recherches dans ce domaine sont encore sous-développées en France.

Cet axe thématique propose de renforcer la recherche en psychiatrie, au niveau fondamental et clinique, en synergie avec les autres axes.

Les axes méthodologiques

Imagerie et physiologie microscopiques, nanotechnologies

Les progrès en Neurosciences ont été en grande partie conditionnés par les progrès des technologies permettant la mesure de l'activité électrique des neurones. L'imagerie cellulaire apporte une véritable révolution en apportant la dimension morphologique à ces paramètres fonctionnels, in vitro et in vivo. La combinaison de ces méthodes permet l'étude dynamique des neurones, des cellules gliales et des réseaux qu'ils forment entre eux. Ces progrès ont été rendus possibles par des améliorations continuelles dans les technologies microscopiques et les méthodes de visualisation des molécules. Cet axe méthodologique a pour objectif de permettre au Neuropôle de bénéficier des méthodes et des équipements les plus performants dans ce domaine.

Animaleries et explorations fonctionnelles chez l'animal

Le développement de modèles animaux appropriés est essentiel en Neurosciences. Ces modèles permettent d’étudier les propriétés du système nerveux in vivo, chez l’animal entier et de modéliser certains aspects des maladies neurologiques et psychiatriques. Le but de cet axe méthodologique est d'assurer la coordination et le développement concerté des moyens d'exploration fonctionnelle animale dans le cadre du Neuropôle. S’il n’est pas concevable d'imaginer un seul centre regroupant toutes ces activités, l'objectif est de favoriser le développement d'un réseau de structures complémentaires associant des animaleries spécialisées, des animaleries de proximité et des plateaux d'exploration fonctionnelle.

Imagerie cérébrale et explorations fonctionnelles chez l'homme

Depuis une dizaine d’années, des progrès considérables ont été réalisés dans le domaine de l’imagerie fonctionnelle cérébrale, qu’elle soit basée sur la RMN ou sur l’électromagnétisme cérébral (MEG-EEG). Ces données viennent compléter les approches relativement plus anciennes comme la tomographie d'émission de positions qui a gardé des applications spécifiques. Le but le cet axe méthodologique est de

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favoriser le développement et l'utilisation en réseau optimales des technologies les plus performantes d'exploration fonctionnelle du système nerveux chez l'homme sain ou malade.

Centres de ressources biologiques

L'accès direct au matériel humain est indispensable pour l'étude des maladies du système nerveux. Il existe deux sources d’informations complémentaires qu’il faut pouvoir mobiliser: les banques d'ADN pour les études génétiques et les banques de tissus pour les études in vitro. Il existe actuellement un grand nombre de collections d'échantillons de patients en Ile de France. Ces collections reposent généralement sur le dynamisme d'équipes de cliniciens et de chercheurs spécialisés dans une pathologie particulière, qui ont développé et utilisé ces collections pour leurs travaux. Le maintien, le développement et l'accessibilité de ces collections posent des problèmes d'infrastructure et d'organisation considérables. Le but de cet axe méthodologique sera de favoriser la structuration de centres de ressource biologiques dans le domaine de compétence du Neuropôle.

4. La demande de soutien à la Région - Programme 2010

Le Conseil de direction du NeRF s’est réuni le 20 mai 2010 sous la présidence de Philippe Vernier. Comme l’année dernière, les réponses aux appels d’offres et les expertises ont été effectuées en ligne.

Conformément à sa mission définie dans la convention constitutive, le Conseil de direction a été consulté pour décider de la sélection des projets proposés pour un financement par la Région Ile de France dans le cadre du NeRF. Ces crédits de fonctionnement sont attribués à trois types d’opérations : le financement de chercheurs post-doctoraux et de doctorants et le soutien à des manifestations scientifiques et de diffusion de l’information scientifique.

En réponse à l’appel d’offres 2010 (la date butoir pour saisie de la réponse en ligne était le 6 avril 2010 à minuit), 53 demandes d’allocations post-doctorales ont été reçues.

Compte tenu de cette pression, il a été décidé de financer 24 post-doctorants pour 12 mois (45% des demandes) ainsi que 7 allocations doctorales réparties suivant les 4 programmes du NeRF :

- développement du système nerveux et plasticité - bases cérébrales de la cognition

- maladies neurodégénératives et vieillissement - psychiatrie et addiction.

Les doctorants qui bénéficieront de ces allocations seront sélectionnés par les écoles doctorales de la région parisienne, puis par un comité de sélection issu du Conseil de Direction du Neuropôle.

Par ailleurs, un budget global de 60 000 € a été accordé aux manifestations scientifiques (63 000€ demandés, 48,5% du budget total).

Méthode de sélection des projets:

Pour la sélection des dossiers de chercheurs post-doctoraux, chaque projet déposé par les équipes de recherche franciliennes a fait l’objet d’une double évaluation par des experts travaillant hors Ile de France selon une grille d’évaluation remplie « en ligne » sur le site du NeRF. Le samedi 8 mai, les dossiers à financer ont été choisis par les membres du comité de direction disponibles, au cours d’une réunion spécifique. Les

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demandes de renouvellement (au nombre de 4) ont toutes été retenues en raison de la qualité des post-doctorants recrutés et de celle de leurs équipes d’accueil. Vingt

« nouveaux postes » ont été attribués. Les dossiers bénéficiant d’un double arbitrage concordant ont été systématiquement retenus, en cas de discordance des évaluations, les dossiers ont pu être consultés par les membres présents qui ont tranché. Quatre dossiers ont été classés en liste complémentaire.

Pour les financements des doctorants, il a été choisi, comme les années précédentes, de demander aux écoles doctorales de transmettre au Conseil de Direction du NeRF les meilleurs dossiers d’étudiants portant des projets dans les thématiques prioritaires du NeRF. Sept dossiers ont été retenus comme étant les meilleurs sur la base des classements des Ecoles doctorales, et sur l’adéquation des projets avec les axes prioritaires du Neuropôle.

Dans le cadre des demandes d’investissements, le Neuropôle a reçu 17 dossiers à expertiser. Ces demandes, toutes éligibles dans le cadre de cet appel d’offre, ont été expertisées par un conseil scientifique externe, conformément à ce qui est prévu dans la convention du GIS.

Le conseil scientifique du NeRF composé de Laurent FAGNI, Catherine FAIVRE- SARRAIHL, LAURENT GROC, Lydia KERKERIAN-LE GOFF, Pierre-François MERY, Bruno POUCET (excusé le jour de l’audition) et Angela SIRIGU s’est réuni au Fer à Moulin le le 29 Avril 2010 pour auditionner les porteurs de projets, sous la présidence de Martin GIURFA. Les dossiers avaient au préalable chacun fait l’objet d’une double expertise par les membres du conseil.

A la demande du Conseil, Philippe VERNIER n’a assisté qu’à la délibération finale. La qualité du travail des membres de ce conseil efficacement présidé par Martin GIURFA a été soulignée. Les critères retenus pour la sélection ont pris en compte la qualité scientifique et le caractère collaboratif du projet l’importance de son implantation pour le communauté locale. Un intérêt particulier a été porté à l’installation de nouvelles équipes.

Seules les demandes qui pouvaient disposer d’un co-financement ont été considérées.

Parmi les demandes d’investissements déposées (17 cette année avec un seul 1 projet immobilier) il a été proposé de retenir 11 projets (voir liste ci-dessous).

4.1. Dépenses de fonctionnement

Allocations de recherche doctorales et post-doctorales

Les allocations de recherche se répartissent de la façon suivante : - 7 allocations doctorales de 36 mois ;

- 288 personnes mois pour les allocations post-doctorales ou 24 allocations post- doctorales de 12 mois.

Elles seront financées à 100% par la Région, sur la base de :

- 2 700 € par mois en brut chargé pour les allocations doctorales, pour une durée maximum de 36 mois, soit un effort de 97 200 € pour un doctorant ;

- de 4 150 € par mois en brut chargé pour les allocations post-doctorales, pour une durée maximum de 36 mois maximum (non renouvelable), soit un effort maximum de 149 400 € pour un post-doctorant.

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Les allocations de recherche proposées dans le cadre du programme 2010 du DIM sont présentées à l’annexe technique de la convention avec l’INSERM annexée à la délibération.

Autres dépenses de fonctionnement

Dépenses de fonctionnement

Soutien aux manifestations scientifiques 60 000€

Animation du réseau, communication 23 598€

Frais d’expertise 6 000€

Coordination administrative 84 802€

Total 174 400€

Les dépenses d’animation du réseau correspondent au maintien du site Internet du NeRF sur le portail Paris-Neurosciences, des frais de conception et d’impression des plaquettes de présentation du NeRF, des frais liés à la bureautique et à l’organisation des réunions des conseils de direction du NeRF, à l’organisation d’un colloque pour les jeunes chercheurs financés par le NeRF, au début de l’année 2011, ainsi qu’au frais de la gestion commune avec l’Ecole des Neurosciences de Paris Ile de France.

Les frais de coordination administrative sont utilisés par la l’Administration Déléguée de l’Inserm Paris 6, qui emploie une personne à temps plein pour la gestion administrative et financière du DIM Neurosciences et Maladies Neurodégénératives.

Les manifestations scientifiques proposées au soutien de la Région sont détaillées à l’annexe technique de la convention avec l’INSERM annexée à la délibération.

4.2. Dépenses d’investissement Infrastructure :

Philippe DJIAN (Animalerie St Pères, Université Paris Descartes, Paris)

Il s’agit ici d’aider à financer la première tranche d’installation d’une animalerie conventionnelle (rongeurs, y compris animaux transgéniques), sur le site des Saint-Pères (Université Paris-Descartes). En effet, l’animalerie actuelle est vétuste, fractionnée en plusieurs locaux distants les uns des autres, beaucoup trop exigus, et totalement inadéquats pour une utilisation compatible avec les recherches menées par les équipes du site. Il est donc proposé de construire en un seul lieu, une animalerie compatible avec les standards européens exigés aujourd’hui. Le financement de la Région concernera la première tranche de travaux, c’est-à-dire l’ensemble des travaux de maçonnerie, de plomberie, d’électricité, d’hydraulique et de climatisation, plus l’installation complètes des pièces capables d’accueillir les animaux utilisés par toutes les équipes de neurosciences du site.

Budget : 1 062k€

Subvention : 650k€

Equipements :

Michèle DARMON (Plateforme d’Imagerie St Anne, Université Paris Descartes, Paris)

Ce financement concerne principalement l’achat d’un microscope bi-photonique, équipement que ne possède pas encore la plateforme d’Imagerie microscopique du Centre de Recherche de St Anne. Cet équipement est indispensable aux expériences de

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visualisation des molécules d’intérêt rendues fluorescentes et qui peuvent être analysées in vivo, sans dommage pour les tissus grâce à cette technologie. Une quinzaine d’équipes seront utilisatrices de cet équipement.

Budget : 585k€

Subvention : 350k€

Yves FREGNAC(Nouvelles microscopies dynamiques, CNRS, Gif-sur-Yvette)

Il s’agit ici de financer deux équipements de microscopie optique qui sont tous les deux des prototypes, et correspondent à des avancées majeures dans leur domaine. Le premier équipement est basé sur le principe de la microscopie bi-photonique, mais il sera couplé à un détecteur de luminescence qui permet de détecter de très bas niveau de lumière, sans “bruit“ ou presque, à partir de sondes luminescentes qui peuvent être couplées à n’importe quelle molécule d’intérêt. Ce nouveau type de microscope devrait permettre d’enregistrer des molécules in vivo, prendant des durée allant jusqu’à plusieurs jours. L’autre microscope, appelé Phy-microscope, combine une illumination par plan (SPIM=selective plane illumination microscope) avec une excitation bi-photonique. Il utilisera la dernière génération de détecteur de type CMOS (Lusipher produit par l’IN2P3 avec la caméra MEGAFRAME afin de réaliser simultanément plusieurs modes d’observation à différentes échelles, dont l’imagerie de structures fluorescentes et des mesures de type FCS (fluorescence correlation spectroscopy). Le prototype de Phy- microscope doit permettre un saut qualitatif décisif dans la reconstruction des dynamiques multi-échelles à partir d’imagerie in toto.

Budget : 675k€

Subvention : 350k€

Dominique YVON(CaLIPSO, Vers un imageur TEP haute résolution…, CEA, Saclay)

Le financement concerne la construction d’une nouvelle caméra pour enregistrer à haute résolution l’émission de positions. Cette technologie est la seule qui permette actuellement de visualiser de façon fiable et reproductible l’activité métabolique ou l’activité de neurotransmission in vivo, chez l’homme ou les gros primates. La résolution spatiale de ces méthodes reste médiocre (de l’ordre du millimètre), peu compatible avec une étude très précise des déficits de fonctionnement cérébraux au cours de pathologies comme les maladies psychiatriques ou les maladies neurodégénératives. Il est proposé d’utiliser une nouvelle méthode d’enregistrement physique qui nécessite la construction d’un nouveau type de capteur, dont l’équipe concernée est un des leaders mondiaux.

Cette nouvelle caméra représente une avancée majeure dans le domaine de l’imagerie quantitative, in vivo, chez l’homme.

Budget : 373k€

Subvention : 200k€

Sylvie SCHNEIDER – MAUNOURY (Développement, évolution et physiopathologie des systèmes nerveux et sensoriels, UPMC, Paris)

Il s’agit de financer l’animalerie aquatique (poisson zèbres principalement) pour les équipes de neurosciences localisée à Jussieu, sur le site du Quai St Bernard. Cinq équipes, et bientôt d’autres également, utilisent les poissons comme modèles expérimental principal, en raison de ses avantages (transparence, développement externe dans un œuf, facilité de manipulation, nombreux mutants). Ces équipes, toutes de très haut niveau scientifique, ne disposent pas actuellement d’une animalerie digne de ce nom. Il est proposé de construire et de regrouper en un seul site tous les aquariums nécessaires aux équipes du site. Les travaux concernent uniquement l’achat des équipements aquariologiques (aquariums et dispositifs de filtration et de qualité de l’eau).

Budget : 593k€

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Subvention : 300k€

Frédéric SAUDOU (Imagerie cérébrale de la dynamique du cytosquelette et des organelles, Institut Curie, Orsay)

Il s’agit de compléter l’équipement de la plateforme d’Imagerie microscopique de l’Institut Curie d’Orsay, utilisé principalement par des équipes de Neurosciences fondamentales et appliquée au cancer et aux maladies neurodégénératives. Le financement concerne I’achat des compléments d’équipement d’un microscope bi-photonique et des caméras hautes résolution nécessaires aux expériences de visualisation dynamique, in vivo, des processus cellulaires comme le transport axonal et la dynamique membranaire des molécules d’intérêt rendues fluorescentes. Les équipes du site sont des leaders mondiaux dans leur domaine.

Budget : 329k€

Subvention : 217 K€

Bertrand GAYMARD (Bases neurophysiologiques des troubles du comportement:

création d'une plateforme d'électrophysiologie chez le primate, ICM, Paris) :

Il s’agit de financer un complément d’équipement d’électrophysiologie destiné à l’enregistrement intra et extracellulaire de l’activité neuronale in vivo chez des primates implantés en chronique. Les équipes de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) sont en cours d’installation (bâtiment inauguré en septembre 2010) et un effort particulier a été fait pour promouvoir les études chez les primates, intermédiaire indispensable avant de passer aux investigations chez l’homme. Les recherches s’appliquent principalement à la physiopathologie des maladies neurodégénératives et à la mise au point de leurs traitements. Les équipes concernées (une petite dizaine) bénéficient d’une large reconnaissance internationale.

Budget : 600k€

Subvention : 200 K€

Etienne HERZOG (Étude de la dynamique des activités synaptiques par microscopie multiphotonique chez le rongeur, UPMC, Paris)

Il s’agit de compléter l’équipement de la plateforme d’Imagerie microscopique de l’IFR de Neurosciences de l’Université Pierre et Marie Curie. Cette plateforme est utilisée par toutes les équipes de Neurosciences fondamentales du site de Jussieu (plus d’une vingtaine d’équipes). Le financement concerne I’achat des compléments d’équipement d’un microscope bi-photonique et des caméras hautes résolution nécessaires aux expériences de visualisation dynamique, in vivo, des processus cellulaires comme le transport axonal et la dynamique membranaire des molécules d’intérêt rendues fluorescentes. Les équipes du site sont largement reconnues dans leur domaine.

Budget : 591k€

Subvention : 300k€

David DI GREGORIO (A bi-photon imaging and photoactivation microscope for a departmental platform allowing the study of brain function from molecules to behaviour, Institut Pasteur, Paris)

Il s’agit de compléter l’équipement de la plateforme d’Imagerie microscopique de l’Institut Pasteur, utilisé par toutes les équipes du Département de Neurosciences fondamentales de l’Institut. Les recherches sont appliquées aux mécanismes de la dépendance aux

(15)

drogues (tabac principalement), de la perception sensorielle et de la neurogénèse, et aux mécanismes des maladies neurodégénératives. Le financement concerne I’achat d’un microscope bi-photonique et des caméras hautes résolution nécessaires aux expériences de visualisation dynamique, in vivo, des processus cellulaires comme la dynamique moléculaire des récepteurs et des membranes. Les équipes du site sont des leaders mondiaux dans leur domaine.

Budget : 850k€

Subvention : 450k€

Fiona FRANCIS (Rénovation et équipement d'une animalerie d'expérimentation, Institut du Fer à Moulin, UPMC, Paris) :

Le but de ce financement est de compléter l’équipement de l’animalerie généraliste du site du Fer à Moulin (mais principalement rongeurs, y compris des lignées de souris transgéniques en très grand nombre). La Région avait contribué à financer la construction de l’animalerie en 2009. Il s’agit ici d’acquérir les paillasses, les hottes à flux laminaires, et surtout les cages, les équipements de climatisation et de protection des animaux et des utilisateurs contre les pathogènes. Cette animalerie moderne, aux normes européennes, est utilisée par toutes les équipes du site. Ces équipes effectuent des recherches largement reconnues au niveau international, sur les mécanismes de la dépendance aux drogues, des maladies psychiatriques liées à des troubles du développement cérébral come l’autisme, la schizophrénie, la dépression, les retard mentaux non syndromiques et les troubles du langage de l’enfant.

Budget : 1 000€

Subvention : 600k€

Serge LAROCHE (Rôle de la kinase PAK3 dans la régulation de la transmission synaptique: implication dans la plasticité synaptique et le retard mental, Université Paris Sud 11, Orsay)

Le financement est ici dédié à l’accueil et à l’installation de deux nouvelles équipes sur le site de l’Institut de Neurosciences d’Orsay. Les crédits seront aussi utilisés pour favoriser la relocalisation d’autres équipes du site qui occupent des locaux très vétustes. Le financement sera utilisé pour l’équipement d’une salle de culture cellulaire et l’achat de divers équipements indispensables aux équipes qui s’installent (centrifugeuses, caméras de visualisation microscopique…etc). Les deux équipes qui s’installent travaillent sur les mécanismes des retards mentaux non syndromiques (liés aux mutations de la kinase Pak3) et sur les mécanismes de la dépression bipolaire.

Budget : 239€

Subvention : 150k€

4.3. Tableaux récapitulatifs des dépenses du programme 2010

FONCTIONNEMENT

Participation Région proposée : 2 050 000 € dont :

Total des dépenses (y compris personnels statutaires non éligibles)

Total des dépenses éligibles

(hors personnels statutaires non éligibles)

Allocations doctorales

Allocations post-doctorales

Chaires d’accueil

Personnel technique

Autres frais de fonctionnement

2 050 000 680 400 1 195 200 174 400

(16)

INVESTISSEMENT - EQUIPEMENTS DEDIES AUX PROJETS DE RECHERCHE DU RESEAU)

Coût total des

équipements Participation Région

proposée % Participation Région

6 897 080 3 767 000 54,6

TOTAL: INVESTISSEMENT ET FONCTIONNEMENT Coût total

(dépenses éligibles) (€) Participation Région

proposée (€) % Participation Région

Investissement 6 897 080 3 767 000 54,6

Fonctionnement 2 050 000 2 050 000 100%

Total 8 947 080 5 817 000 65,02

5. Financement du programme 2010

Le soutien de la Région au développement des activités du Neuropôle de Recherche Francilien est considéré comme déterminant pour le renforcement et la visibilité du potentiel francilien de la recherche dans le domaine des Neurosciences et Maladies Neurodégénératives.

Avec son soutien significatif, la Région apportera un effet de levier essentiel pour le démarrage de programmes de recherche novateurs et le renforcement des plateformes technologiques de haut niveau.

C’est pourquoi il vous est proposé d’engager un soutien financier au « Neuropôle de Recherche Francilien » en affectant à la Délégation régionale Inserm Paris 6 :

- une autorisation d’engagement de 2 050 000€ disponible sur le chapitre 939 « Action Economique », code fonctionnel 92 « Recherche et Innovation », programme « Soutien aux domaines d’intérêt majeur » HP92-006 (192006), action « Soutien aux domaines d’intérêt majeur » 19200601, nature 65738 du budget 2010 pour les dépenses de fonctionnement liées au programme 2010 du DIM Neurosciences et Maladies Neurodégénératives.

Les crédits de paiement correspondants seront mobilisés selon l’échéancier suivant : - 2010 : 615 000 €

- 2011 : 300 000 € - 2012 : 725 000 € - 2013 : 410 000 €

- une autorisation de programme de 3 117 000€, disponible sur le chapitre 909 « Action Economique », code fonctionnel 92 « Recherche et Innovation », programme « Soutien aux domaines d’intérêt majeur » HP 92-006 (192006), action « Soutien aux domaines d’intérêt majeur » 19200601, nature 20418 du budget 2010 pour les équipements liés au programme « 2010 » du DIM Neurosciences et Maladies Neurodégénératives.

Les crédits de paiement correspondants seront mobilisés selon l’échéancier suivant - 2011 : 935 100 €

- 2012 : 935 100 € - 2013 : 623 400 € - 2014 : 623 400 €

(17)

- une autorisation de programme de 650 000€, disponible sur le chapitre 909 « Action Economique », code fonctionnel 92 « Recherche et Innovation », programme « Soutien aux domaines d’intérêt majeur » HP 92-006 (192006), action « Soutien aux domaines d’intérêt majeur » 19200601, nature 20418 du budget 2010 pour le projet d’infrastructure

« Construction de l’animalerie de l'Institut Neurosciences des Saints Pères » du programme

« 2010 » du DIM Neurosciences et Maladies Neurodégénératives.

Les crédits de paiement correspondants seront mobilisés selon l’échéancier suivant - 2011 : 195 000 €

- 2012 : 195 000 € - 2013 : 130 000 € - 2014 : 130 000 €

Compte tenu du fait que certains doctorants et post-doctorants ont débuté leur projet de recherche à la rentrée universitaire de septembre, il vous est proposé d’accepter la prise en compte des dépenses pour les dépenses liées aux allocations doctorales et

postdoctorales à la date de la clôture de l’appel à projets « allocations doctorales 2010 » soit au 1er septembre. En outre, l’organisation du lancement de l’appel à projet ayant eu lieu en début d’année, les dépenses liées aux « autres dépenses de fonctionnement » sont éligibles à partir du 1er février 2010.

6. Avenants à la délibération CP 08-1305 et n° CP 09-880 DIM Neurosciences et maladies neuro-dégénératives

Ces avenants corrigent des erreurs de calculs dans les tableaux financiers annexés aux conventions n°IF 09-1699/R et n°IF 09-2095/R votées respectivement en commission permanente du 27 novembre 2008 et 24 septembre 2009.

Je vous prie de bien vouloir en délibérer.

Le président du conseil régional d’Ile-de-France

JEAN-PAUL HUCHON

(18)
(19)

ANNEXE A L’EXPOSE DES MOTIFS :

COMPTE-RENDU D’ACTIVITES

(20)

.1 Indicateurs de suivi des DIM

(21)

Objectifs Intitulé des indicateurs de suivi des objectifs de résultat Origine des

données (*) Résultats Premiers impacts

Commentaires et précisions éventuelles

Soutenir la fédération de chercheurs au sein de réseaux coopératifs de recherche

Nombre d'institutions (organismes, universités…) nouvellement

membres de la structure constitutive du DIM (GIS) G 16 institutions sont membres du

GIS NeRF Favoriser l'ouverture de la

structure constitutive du DIM (1er

cercle) à de nouveaux membres Nombre de laboratoires partenaires nouvellement membres de

la structure DIM G

Coordination des actions de

financements

En 2009 : 215 équipes de recherche regroupées en 69 unités

de recherche affiliées au CNRS, à l’Inserm, à l’INRA, au CEA, à

l’INRIA Nombre d'institutions (organismes, universités…) partenaires

mais non membres de la structure DIM nouvellement associés

au réseau G

Toutes les institutions auxquelles les laboratoires de neurosciences sont affiliés sont membres du GIS Favoriser l'ouverture du

programme du DIM (1er cercle) à

de nouveaux partenaires Nombre de laboratoires partenaires mais non membres de la

structure DIM, nouvellement associés au réseau G

Tous les laboratoires de neurosciences, sans exclusivité, peuvent bénéficier des actions du

DIM Renforcer le potentiel scientifique de l'Ile-de-France

Augmenter le potentiel

scientifique Nombre de chercheurs et enseignants chercheurs travaillant

sur le programme du DIM financé par la Région G

Environ 2000 personnes au total, dont environ 650 chercheurs et

enseignants chercheurs

Soutenir l'effort de formation en faveur des doctorants et post- doctorants

Nombre de doctorants et de post-doctorants bénéficiant d'une

allocation de la Région dans le cadre du programme DIM G

30 articles publiés par les

doctorants, et 2 thèses, une cinquantaine d’articles publiés par les

post-docs

Depuis 2006 : 29 doctorants financés (3 ans) par la Région et 57 post-doctorants (financés 12 ou 24

mois) par la région

(*) G: gouvernance du DIM / L: laboratoires

(22)

Objectifs intitulé des indicateurs de suivi des objectifs de résultat Origine des

données (*) Résultats Premiers impacts

Commentaires et précisions éventuelles

Développer une logique de réseau

Nombre de réunions de coordination du réseau G 5 réunions en

2010

Organisation des opérations menées par le

DIM

Réunions informelles avec une partie des membres du conseil de

direction pour discuter des opérations à mener

- Conseil d'administration / Comité de groupement / Directoire G Conseil de Direction

Etablissement d’une coordination

entre les institutions

Assure le montage des opérations du DIM et leur suivi

- Bureau G

Meilleur suivi des opérations du

DIM

Formation d’un bureau de 3 membres

- Conseil scientifique / Comité scientifique / Comité d'évaluation

/ Comité d'orientation scientifique G 3 réunions de

comités d’éval uation en 2010

Evaluations rigoureuses et

choix pertinents des

projets à financer

Un conseil scientifique de 8 membres (chercheurs hors ile de

France) et une cinquantaine d’experts hors ile de France pour

l’évaluation des demandes Mesurer les relations effectives

entre les partenaires du réseau

- Assemblée générale G Non

Etant donné le nombre de laboratoires de Neurosciences

existant en Ile de France, une assemblée générale n’a pas

beaucoup de sens Associer la Région au suivi en

tant que partenaire de la mise en

œuvre du DIM Nombre de réunions de suivi avec la Région G

Améliore le fonctionneme

nt et la réalisation des

objectifs du DIM

Un représentant de la Région (Romain Vidal) est invité à toutes

les réunions du conseil de direction et du conseil scientifique Renforcer l'offre de formation en Ile-de-France

Nombre d’actions de formation dispensées par les membres du

réseau L Cf

commentaire

L’intégralité des enseignements de neurosciences sont fait par les membres du réseau, puisque tous

les enseignants en font partie Contribuer à l'accession et à la

diffusion des connaissances auprès de la communauté scientifique

- création de nouvelles formations universitaires L Cf

commentaire Sans objet

(23)

- séminaires de doctorants / post-doctorants L Cf commentaire

Nombreux séminaires de doctorants et post-doctorants dans

les différentes institutions du DIM.

- autres L Cf

commentaire

Participations très nombreuses des jeunes chercheurs aux

congrès scientifiques

(*) G: gouvernance du DIM / L: laboratoires

Objectifs intitulé des indicateurs de suivi des objectifs de résultat Origine des

données (*) Résultats Premiers impacts

Commentaires et précisions éventuelles

Produire des résultats scientifiques Résultats scientifiques associés aux thèses

Nombre de thèses publiées dans le cadre du programme du DIM (sur

projets financés par la Région) L 2 thèses 2 thèses en juillet 2010

Publications associées au

programme du DIM Nombre de publications dans les revues scientifiques internationales

associées au programme du DIM (sur projets financés par la Région) L Cf commentaire

50 articles par les doctorants, 53 par les post-doctorants. Plus d’un millier d’articles en 2008 par les équipes de

recherches franciliennes Nombre de manifestations scientifiques organisées dans le cadre du

programme du DIM (sur financement Région) L 19 colloques 19 manifestations scientifiques

financées par la région Diffusion vers la communauté

scientifique

Nombre total de participants aux manifestations scientifiques

financées par la Région ±3000 Environ 3000

Générer des retombées économiques et sociétales

Nombre total de brevets déposés concernant des projets financés par

la Région L Cf

commentaire

Enquête en cours auprès des organismes de recherche Nombre de projets financés par la Région dans le cadre du DIM et

menés avec des industriels L Cf

commentaire

Les opérations menées par le DIM n’ont pas ciblé ce type de relations, prises en charge principalement par

Medicen, pour les neurosciences Valorisation industrielle

des recherches

Nombre de licences transférées à l’industrie dans le cadre de résultats du programme du DIM concernant des projets financés par la Région

L Cf

commentaire Sans objet

Création d'emplois

Nombre de doctorants ou post-doctorants du programme du DIM, financés par la Région et embauchés en CDI dans une structure publique

L Cf

commentaire Enquête en cours

(24)

Nombre de doctorants ou post-doctorants du programme du DIM, financés par la Région et embauchés en CDI dans une structure

privée L Cf

commentaire Enquête en cours

Retombées sociétales

et environnementales Nombre de projets financés par la Région dans le cadre du DIM ayant

des retombées sociétales et environnementales L Cf

commentaire

Impossible à évaluer avec précision, mais environ 30% des équipes du DIM

travaillent en relation avec la clinique des maladies neurologiques Création d'entreprises Nombre de projets incubés ou de création d'entreprise en lien avec le

programme du DIM concernant des projets financés par la Région L Cf commentaire

Les opérations menées par le DIM n’ont pas ciblé ce type d’opérations

Objectifs intitulé des indicateurs de suivi des objectifs de résultat Origine des

données (*) Résultats Premiers impacts

Commentaires et précisions éventuelles

Favoriser le rayonnement international du réseau

Visibilité internationale et nationale du réseau

Nombre de chercheurs du réseau travaillant sur des projets financés

par la Région et invités à des manifestations internationales L Cf commentaire

Très difficile à savoir, étant donné la structure du DIM. Mais

les chercheurs franciliens sont très souvent invités à présenter leurs travaux à l’étrangers (plus de 1000 présentations par an)

Nombre de chercheurs étrangers invités par la structure dans le cadre

du programme du DIM L Cf

commentaire

Difficile à savoir aussi, étant donné le nombre de laboratoires,

mais plusieurs centaines de chercheurs étrangers viennent

chaque année travailler pour plus d’une semaine dans les

laboratoires franciliens Attractivité du réseau

Part des doctorants et post-docs étrangers sur le total des doctorants

et post docs financés par la Région L

3 doctorants et 60% des

post- doctorants

Les bourses post-doctorales sont une opportunité remarquable pour faire venir les étrangers dans nos laboratoires Identité internationale du DIM Nombre de citations dans le cadre du DIM dans des revues

spécialisées internationales L

Impossible à évaluer avec précision, mais les équipes franciliennes ont publié plus de

1000 articles en 2008 Diffuser les résultats du réseau

Communiquer sur le DIM (par voie

papier ou électronique) Newsletter (non) G

Cf commentaire

La plus grande partie de la communication est faite par

l’intermédiaire du site web

Assurer une large diffusion du bulletin Nombre de bulletins diffusés G

(25)

Site internet oui G http://www.paris- neuroscience.fr/nerf/

Extranet oui G Sert surtout à la gestion des

appels d’offre Rapprocher les chercheurs du réseau avec la société civile et le grand public

Echanger avec la société civile Nombre de débats organisés avec la société civile L 0

Le DIM n’a pas organisé de débat en son nom propre, mais

les chercheurs du Dim participent très souvent aux

débats de société Nombre d'expositions, salons ou manifestations de vulgarisation

scientifique L 0 les chercheurs du Dim

participent très souvent à ce type de manifestation Diffuser les résultats vers des publics

variés (jeune public, grand public, professionnels)

Autres (préciser) L 1 Participation à la Marche pour le

Cerveau et à la Semaine du Cerveau

Nombre total de personnes ayant assisté aux événements L Plusieurs centaines

(*) G: gouvernance du DIM / L:

laboratoires

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