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4. LA DEMANDE DE SOUTIEN A LA REGION - PROGRAMME 2010

4.2. Dépenses d’investissement

Philippe DJIAN (Animalerie St Pères, Université Paris Descartes, Paris)

Il s’agit ici d’aider à financer la première tranche d’installation d’une animalerie conventionnelle (rongeurs, y compris animaux transgéniques), sur le site des Saint-Pères (Université Paris-Descartes). En effet, l’animalerie actuelle est vétuste, fractionnée en plusieurs locaux distants les uns des autres, beaucoup trop exigus, et totalement inadéquats pour une utilisation compatible avec les recherches menées par les équipes du site. Il est donc proposé de construire en un seul lieu, une animalerie compatible avec les standards européens exigés aujourd’hui. Le financement de la Région concernera la première tranche de travaux, c’est-à-dire l’ensemble des travaux de maçonnerie, de plomberie, d’électricité, d’hydraulique et de climatisation, plus l’installation complètes des pièces capables d’accueillir les animaux utilisés par toutes les équipes de neurosciences du site.

Budget : 1 062k€

Subvention : 650k€

Equipements :

Michèle DARMON (Plateforme d’Imagerie St Anne, Université Paris Descartes, Paris)

Ce financement concerne principalement l’achat d’un microscope bi-photonique, équipement que ne possède pas encore la plateforme d’Imagerie microscopique du Centre de Recherche de St Anne. Cet équipement est indispensable aux expériences de

visualisation des molécules d’intérêt rendues fluorescentes et qui peuvent être analysées in vivo, sans dommage pour les tissus grâce à cette technologie. Une quinzaine d’équipes seront utilisatrices de cet équipement.

Budget : 585k€

Subvention : 350k€

Yves FREGNAC(Nouvelles microscopies dynamiques, CNRS, Gif-sur-Yvette)

Il s’agit ici de financer deux équipements de microscopie optique qui sont tous les deux des prototypes, et correspondent à des avancées majeures dans leur domaine. Le premier équipement est basé sur le principe de la microscopie bi-photonique, mais il sera couplé à un détecteur de luminescence qui permet de détecter de très bas niveau de lumière, sans “bruit“ ou presque, à partir de sondes luminescentes qui peuvent être couplées à n’importe quelle molécule d’intérêt. Ce nouveau type de microscope devrait permettre d’enregistrer des molécules in vivo, prendant des durée allant jusqu’à plusieurs jours. L’autre microscope, appelé Phy-microscope, combine une illumination par plan (SPIM=selective plane illumination microscope) avec une excitation bi-photonique. Il utilisera la dernière génération de détecteur de type CMOS (Lusipher produit par l’IN2P3 avec la caméra MEGAFRAME afin de réaliser simultanément plusieurs modes d’observation à différentes échelles, dont l’imagerie de structures fluorescentes et des mesures de type FCS (fluorescence correlation spectroscopy). Le prototype de Phy-microscope doit permettre un saut qualitatif décisif dans la reconstruction des dynamiques multi-échelles à partir d’imagerie in toto.

Budget : 675k€

Subvention : 350k€

Dominique YVON(CaLIPSO, Vers un imageur TEP haute résolution…, CEA, Saclay)

Le financement concerne la construction d’une nouvelle caméra pour enregistrer à haute résolution l’émission de positions. Cette technologie est la seule qui permette actuellement de visualiser de façon fiable et reproductible l’activité métabolique ou l’activité de neurotransmission in vivo, chez l’homme ou les gros primates. La résolution spatiale de ces méthodes reste médiocre (de l’ordre du millimètre), peu compatible avec une étude très précise des déficits de fonctionnement cérébraux au cours de pathologies comme les maladies psychiatriques ou les maladies neurodégénératives. Il est proposé d’utiliser une nouvelle méthode d’enregistrement physique qui nécessite la construction d’un nouveau type de capteur, dont l’équipe concernée est un des leaders mondiaux.

Cette nouvelle caméra représente une avancée majeure dans le domaine de l’imagerie quantitative, in vivo, chez l’homme.

Budget : 373k€

Subvention : 200k€

Sylvie SCHNEIDER – MAUNOURY (Développement, évolution et physiopathologie des systèmes nerveux et sensoriels, UPMC, Paris)

Il s’agit de financer l’animalerie aquatique (poisson zèbres principalement) pour les équipes de neurosciences localisée à Jussieu, sur le site du Quai St Bernard. Cinq équipes, et bientôt d’autres également, utilisent les poissons comme modèles expérimental principal, en raison de ses avantages (transparence, développement externe dans un œuf, facilité de manipulation, nombreux mutants). Ces équipes, toutes de très haut niveau scientifique, ne disposent pas actuellement d’une animalerie digne de ce nom. Il est proposé de construire et de regrouper en un seul site tous les aquariums nécessaires aux équipes du site. Les travaux concernent uniquement l’achat des équipements aquariologiques (aquariums et dispositifs de filtration et de qualité de l’eau).

Budget : 593k€

Subvention : 300k€

Frédéric SAUDOU (Imagerie cérébrale de la dynamique du cytosquelette et des organelles, Institut Curie, Orsay)

Il s’agit de compléter l’équipement de la plateforme d’Imagerie microscopique de l’Institut Curie d’Orsay, utilisé principalement par des équipes de Neurosciences fondamentales et appliquée au cancer et aux maladies neurodégénératives. Le financement concerne I’achat des compléments d’équipement d’un microscope bi-photonique et des caméras hautes résolution nécessaires aux expériences de visualisation dynamique, in vivo, des processus cellulaires comme le transport axonal et la dynamique membranaire des molécules d’intérêt rendues fluorescentes. Les équipes du site sont des leaders mondiaux dans leur domaine.

Budget : 329k€

Subvention : 217 K€

Bertrand GAYMARD (Bases neurophysiologiques des troubles du comportement:

création d'une plateforme d'électrophysiologie chez le primate, ICM, Paris) :

Il s’agit de financer un complément d’équipement d’électrophysiologie destiné à l’enregistrement intra et extracellulaire de l’activité neuronale in vivo chez des primates implantés en chronique. Les équipes de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) sont en cours d’installation (bâtiment inauguré en septembre 2010) et un effort particulier a été fait pour promouvoir les études chez les primates, intermédiaire indispensable avant de passer aux investigations chez l’homme. Les recherches s’appliquent principalement à la physiopathologie des maladies neurodégénératives et à la mise au point de leurs traitements. Les équipes concernées (une petite dizaine) bénéficient d’une large reconnaissance internationale.

Budget : 600k€

Subvention : 200 K€

Etienne HERZOG (Étude de la dynamique des activités synaptiques par microscopie multiphotonique chez le rongeur, UPMC, Paris)

Il s’agit de compléter l’équipement de la plateforme d’Imagerie microscopique de l’IFR de Neurosciences de l’Université Pierre et Marie Curie. Cette plateforme est utilisée par toutes les équipes de Neurosciences fondamentales du site de Jussieu (plus d’une vingtaine d’équipes). Le financement concerne I’achat des compléments d’équipement d’un microscope bi-photonique et des caméras hautes résolution nécessaires aux expériences de visualisation dynamique, in vivo, des processus cellulaires comme le transport axonal et la dynamique membranaire des molécules d’intérêt rendues fluorescentes. Les équipes du site sont largement reconnues dans leur domaine.

Budget : 591k€

Subvention : 300k€

David DI GREGORIO (A bi-photon imaging and photoactivation microscope for a departmental platform allowing the study of brain function from molecules to behaviour, Institut Pasteur, Paris)

Il s’agit de compléter l’équipement de la plateforme d’Imagerie microscopique de l’Institut Pasteur, utilisé par toutes les équipes du Département de Neurosciences fondamentales de l’Institut. Les recherches sont appliquées aux mécanismes de la dépendance aux

drogues (tabac principalement), de la perception sensorielle et de la neurogénèse, et aux mécanismes des maladies neurodégénératives. Le financement concerne I’achat d’un microscope bi-photonique et des caméras hautes résolution nécessaires aux expériences de visualisation dynamique, in vivo, des processus cellulaires comme la dynamique moléculaire des récepteurs et des membranes. Les équipes du site sont des leaders mondiaux dans leur domaine.

Budget : 850k€

Subvention : 450k€

Fiona FRANCIS (Rénovation et équipement d'une animalerie d'expérimentation, Institut du Fer à Moulin, UPMC, Paris) :

Le but de ce financement est de compléter l’équipement de l’animalerie généraliste du site du Fer à Moulin (mais principalement rongeurs, y compris des lignées de souris transgéniques en très grand nombre). La Région avait contribué à financer la construction de l’animalerie en 2009. Il s’agit ici d’acquérir les paillasses, les hottes à flux laminaires, et surtout les cages, les équipements de climatisation et de protection des animaux et des utilisateurs contre les pathogènes. Cette animalerie moderne, aux normes européennes, est utilisée par toutes les équipes du site. Ces équipes effectuent des recherches largement reconnues au niveau international, sur les mécanismes de la dépendance aux drogues, des maladies psychiatriques liées à des troubles du développement cérébral come l’autisme, la schizophrénie, la dépression, les retard mentaux non syndromiques et les troubles du langage de l’enfant.

Budget : 1 000€

Subvention : 600k€

Serge LAROCHE (Rôle de la kinase PAK3 dans la régulation de la transmission synaptique: implication dans la plasticité synaptique et le retard mental, Université Paris Sud 11, Orsay)

Le financement est ici dédié à l’accueil et à l’installation de deux nouvelles équipes sur le site de l’Institut de Neurosciences d’Orsay. Les crédits seront aussi utilisés pour favoriser la relocalisation d’autres équipes du site qui occupent des locaux très vétustes. Le financement sera utilisé pour l’équipement d’une salle de culture cellulaire et l’achat de divers équipements indispensables aux équipes qui s’installent (centrifugeuses, caméras de visualisation microscopique…etc). Les deux équipes qui s’installent travaillent sur les mécanismes des retards mentaux non syndromiques (liés aux mutations de la kinase Pak3) et sur les mécanismes de la dépression bipolaire.

Budget : 239€

Subvention : 150k€

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