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Comme les années précédentes, les différentes actions conduites par le Neuropôle de recherche francilien s’organisent autour de quatre thématiques prioritaires, renforcées par quatre axes méthodologiques. Ce choix repose sur l'importance des forces existantes, mais aussi sur celle des enjeux sous-jacents pour l'économie, la santé et la société en général. Pour mener à bien les recherches dans ces thématiques prioritaires, des moyens techniques importants, des plateformes, des développements technologiques doivent être coordonnés et utilisés en commun.

Système nerveux et plasticité

Il s’agit ici de comprendre comment l'interaction entre les gènes et l'environnement aboutit à la mise en place d'un système nerveux fonctionnel, mais aussi comment ces processus, lorsqu’ils sont pervertis conduisent à des pathologies graves et invalidantes.

Cet axe thématique, qui comprend également l'étude des processus de mémorisation et d'apprentissage, a des implications majeures en médecine et en psychiatrie et contribue à la mise au point de nouvelles stratégies thérapeutiques, notamment génétiques et cellulaires.

Bases cérébrales de la cognition

Une des difficultés principales de l’étude du système nerveux tient à l’interdépendance de plusieurs niveaux d'organisation. Les propriétés émergentes de cette hiérarchie complexe sont à l'origine des extraordinaires capacités de traitement des informations par le cerveau. Cet axe a pour but de comprendre les principes de formation dynamique et de fonctionnement des assemblées de neurones et leur intégration au niveau cérébral, en combinant des approches multiples chez l'homme et l'animal, incluant l'électrophysiologie, l'imagerie fonctionnelle, et les neurosciences cognitives. Cet axe comprend aussi les approches de modélisation, les neurosciences computationnelles et leurs interfaces avec l'informatique et la robotique. Les études et les applications

concernent le cerveau sain autant que le cerveau malade et sont à la fois source d'enseignements et objet des approches thérapeutiques ou supplétives.

Maladies neurodégénératives et vieillissement

Les maladies destructrices du système nerveux constituent un enjeu majeur du 21ème siècle en raison des souffrances qu’elles provoquent et des coûts qu'elles engendrent.

Ces pathologies (accidents vasculaires cérébraux, maladies neuro-dégénératives, en particulier maladie d’Alzheimer, épilepsie, atteintes des organes des sens -vision et audition…) affectent plusieurs dizaines de millions de personnes en Europe et leur fréquence croît avec l’augmentation de l’espérance de vie. Les recherches entreprises dans cet axe thématique visent à comprendre les mécanismes étiopathogéniques de ces maladies pour proposer des approches thérapeutiques innovantes.

Maladies psychiatriques et addictions

Les troubles mentaux représentent 17% des DALYs (Disablity Adjusted Life Years) toutes maladies confondues. Les problèmes d'addiction, tabac et alcool compris, touchent plus d'un adulte sur trois et sont responsables d'une morbidité et d'une mortalité directes et indirectes considérables. Malgré l'existence de quelques équipes très dynamiques, les recherches dans ce domaine sont encore sous-développées en France.

Cet axe thématique propose de renforcer la recherche en psychiatrie, au niveau fondamental et clinique, en synergie avec les autres axes.

Les axes méthodologiques

Imagerie et physiologie microscopiques, nanotechnologies

Les progrès en Neurosciences ont été en grande partie conditionnés par les progrès des technologies permettant la mesure de l'activité électrique des neurones. L'imagerie cellulaire apporte une véritable révolution en apportant la dimension morphologique à ces paramètres fonctionnels, in vitro et in vivo. La combinaison de ces méthodes permet l'étude dynamique des neurones, des cellules gliales et des réseaux qu'ils forment entre eux. Ces progrès ont été rendus possibles par des améliorations continuelles dans les technologies microscopiques et les méthodes de visualisation des molécules. Cet axe méthodologique a pour objectif de permettre au Neuropôle de bénéficier des méthodes et des équipements les plus performants dans ce domaine.

Animaleries et explorations fonctionnelles chez l'animal

Le développement de modèles animaux appropriés est essentiel en Neurosciences. Ces modèles permettent d’étudier les propriétés du système nerveux in vivo, chez l’animal entier et de modéliser certains aspects des maladies neurologiques et psychiatriques. Le but de cet axe méthodologique est d'assurer la coordination et le développement concerté des moyens d'exploration fonctionnelle animale dans le cadre du Neuropôle. S’il n’est pas concevable d'imaginer un seul centre regroupant toutes ces activités, l'objectif est de favoriser le développement d'un réseau de structures complémentaires associant des animaleries spécialisées, des animaleries de proximité et des plateaux d'exploration fonctionnelle.

Imagerie cérébrale et explorations fonctionnelles chez l'homme

Depuis une dizaine d’années, des progrès considérables ont été réalisés dans le domaine de l’imagerie fonctionnelle cérébrale, qu’elle soit basée sur la RMN ou sur l’électromagnétisme cérébral (MEG-EEG). Ces données viennent compléter les approches relativement plus anciennes comme la tomographie d'émission de positions qui a gardé des applications spécifiques. Le but le cet axe méthodologique est de

favoriser le développement et l'utilisation en réseau optimales des technologies les plus performantes d'exploration fonctionnelle du système nerveux chez l'homme sain ou malade.

Centres de ressources biologiques

L'accès direct au matériel humain est indispensable pour l'étude des maladies du système nerveux. Il existe deux sources d’informations complémentaires qu’il faut pouvoir mobiliser: les banques d'ADN pour les études génétiques et les banques de tissus pour les études in vitro. Il existe actuellement un grand nombre de collections d'échantillons de patients en Ile de France. Ces collections reposent généralement sur le dynamisme d'équipes de cliniciens et de chercheurs spécialisés dans une pathologie particulière, qui ont développé et utilisé ces collections pour leurs travaux. Le maintien, le développement et l'accessibilité de ces collections posent des problèmes d'infrastructure et d'organisation considérables. Le but de cet axe méthodologique sera de favoriser la structuration de centres de ressource biologiques dans le domaine de compétence du Neuropôle.

4. La demande de soutien à la Région - Programme 2010

Le Conseil de direction du NeRF s’est réuni le 20 mai 2010 sous la présidence de Philippe Vernier. Comme l’année dernière, les réponses aux appels d’offres et les expertises ont été effectuées en ligne.

Conformément à sa mission définie dans la convention constitutive, le Conseil de direction a été consulté pour décider de la sélection des projets proposés pour un financement par la Région Ile de France dans le cadre du NeRF. Ces crédits de fonctionnement sont attribués à trois types d’opérations : le financement de chercheurs post-doctoraux et de doctorants et le soutien à des manifestations scientifiques et de diffusion de l’information scientifique.

En réponse à l’appel d’offres 2010 (la date butoir pour saisie de la réponse en ligne était le 6 avril 2010 à minuit), 53 demandes d’allocations post-doctorales ont été reçues.

Compte tenu de cette pression, il a été décidé de financer 24 post-doctorants pour 12 mois (45% des demandes) ainsi que 7 allocations doctorales réparties suivant les 4 programmes du NeRF :

- développement du système nerveux et plasticité - bases cérébrales de la cognition

- maladies neurodégénératives et vieillissement - psychiatrie et addiction.

Les doctorants qui bénéficieront de ces allocations seront sélectionnés par les écoles doctorales de la région parisienne, puis par un comité de sélection issu du Conseil de Direction du Neuropôle.

Par ailleurs, un budget global de 60 000 € a été accordé aux manifestations scientifiques (63 000€ demandés, 48,5% du budget total).

Méthode de sélection des projets:

Pour la sélection des dossiers de chercheurs post-doctoraux, chaque projet déposé par les équipes de recherche franciliennes a fait l’objet d’une double évaluation par des experts travaillant hors Ile de France selon une grille d’évaluation remplie « en ligne » sur le site du NeRF. Le samedi 8 mai, les dossiers à financer ont été choisis par les membres du comité de direction disponibles, au cours d’une réunion spécifique. Les

demandes de renouvellement (au nombre de 4) ont toutes été retenues en raison de la qualité des post-doctorants recrutés et de celle de leurs équipes d’accueil. Vingt

« nouveaux postes » ont été attribués. Les dossiers bénéficiant d’un double arbitrage concordant ont été systématiquement retenus, en cas de discordance des évaluations, les dossiers ont pu être consultés par les membres présents qui ont tranché. Quatre dossiers ont été classés en liste complémentaire.

Pour les financements des doctorants, il a été choisi, comme les années précédentes, de demander aux écoles doctorales de transmettre au Conseil de Direction du NeRF les meilleurs dossiers d’étudiants portant des projets dans les thématiques prioritaires du NeRF. Sept dossiers ont été retenus comme étant les meilleurs sur la base des classements des Ecoles doctorales, et sur l’adéquation des projets avec les axes prioritaires du Neuropôle.

Dans le cadre des demandes d’investissements, le Neuropôle a reçu 17 dossiers à expertiser. Ces demandes, toutes éligibles dans le cadre de cet appel d’offre, ont été expertisées par un conseil scientifique externe, conformément à ce qui est prévu dans la convention du GIS.

Le conseil scientifique du NeRF composé de Laurent FAGNI, Catherine FAIVRE-SARRAIHL, LAURENT GROC, Lydia KERKERIAN-LE GOFF, Pierre-François MERY, Bruno POUCET (excusé le jour de l’audition) et Angela SIRIGU s’est réuni au Fer à Moulin le le 29 Avril 2010 pour auditionner les porteurs de projets, sous la présidence de Martin GIURFA. Les dossiers avaient au préalable chacun fait l’objet d’une double expertise par les membres du conseil.

A la demande du Conseil, Philippe VERNIER n’a assisté qu’à la délibération finale. La qualité du travail des membres de ce conseil efficacement présidé par Martin GIURFA a été soulignée. Les critères retenus pour la sélection ont pris en compte la qualité scientifique et le caractère collaboratif du projet l’importance de son implantation pour le communauté locale. Un intérêt particulier a été porté à l’installation de nouvelles équipes.

Seules les demandes qui pouvaient disposer d’un co-financement ont été considérées.

Parmi les demandes d’investissements déposées (17 cette année avec un seul 1 projet immobilier) il a été proposé de retenir 11 projets (voir liste ci-dessous).

4.1. Dépenses de fonctionnement

Allocations de recherche doctorales et post-doctorales

Les allocations de recherche se répartissent de la façon suivante : - 7 allocations doctorales de 36 mois ;

- 288 personnes mois pour les allocations doctorales ou 24 allocations post-doctorales de 12 mois.

Elles seront financées à 100% par la Région, sur la base de :

- 2 700 € par mois en brut chargé pour les allocations doctorales, pour une durée maximum de 36 mois, soit un effort de 97 200 € pour un doctorant ;

- de 4 150 € par mois en brut chargé pour les allocations post-doctorales, pour une durée maximum de 36 mois maximum (non renouvelable), soit un effort maximum de 149 400 € pour un post-doctorant.

Les allocations de recherche proposées dans le cadre du programme 2010 du DIM sont présentées à l’annexe technique de la convention avec l’INSERM annexée à la délibération.

Autres dépenses de fonctionnement

Dépenses de fonctionnement

Soutien aux manifestations scientifiques 60 000€

Animation du réseau, communication 23 598€

Frais d’expertise 6 000€

Coordination administrative 84 802€

Total 174 400€

Les dépenses d’animation du réseau correspondent au maintien du site Internet du NeRF sur le portail Paris-Neurosciences, des frais de conception et d’impression des plaquettes de présentation du NeRF, des frais liés à la bureautique et à l’organisation des réunions des conseils de direction du NeRF, à l’organisation d’un colloque pour les jeunes chercheurs financés par le NeRF, au début de l’année 2011, ainsi qu’au frais de la gestion commune avec l’Ecole des Neurosciences de Paris Ile de France.

Les frais de coordination administrative sont utilisés par la l’Administration Déléguée de l’Inserm Paris 6, qui emploie une personne à temps plein pour la gestion administrative et financière du DIM Neurosciences et Maladies Neurodégénératives.

Les manifestations scientifiques proposées au soutien de la Région sont détaillées à l’annexe technique de la convention avec l’INSERM annexée à la délibération.

4.2. Dépenses d’investissement Infrastructure :

Philippe DJIAN (Animalerie St Pères, Université Paris Descartes, Paris)

Il s’agit ici d’aider à financer la première tranche d’installation d’une animalerie conventionnelle (rongeurs, y compris animaux transgéniques), sur le site des Saint-Pères (Université Paris-Descartes). En effet, l’animalerie actuelle est vétuste, fractionnée en plusieurs locaux distants les uns des autres, beaucoup trop exigus, et totalement inadéquats pour une utilisation compatible avec les recherches menées par les équipes du site. Il est donc proposé de construire en un seul lieu, une animalerie compatible avec les standards européens exigés aujourd’hui. Le financement de la Région concernera la première tranche de travaux, c’est-à-dire l’ensemble des travaux de maçonnerie, de plomberie, d’électricité, d’hydraulique et de climatisation, plus l’installation complètes des pièces capables d’accueillir les animaux utilisés par toutes les équipes de neurosciences du site.

Budget : 1 062k€

Subvention : 650k€

Equipements :

Michèle DARMON (Plateforme d’Imagerie St Anne, Université Paris Descartes, Paris)

Ce financement concerne principalement l’achat d’un microscope bi-photonique, équipement que ne possède pas encore la plateforme d’Imagerie microscopique du Centre de Recherche de St Anne. Cet équipement est indispensable aux expériences de

visualisation des molécules d’intérêt rendues fluorescentes et qui peuvent être analysées in vivo, sans dommage pour les tissus grâce à cette technologie. Une quinzaine d’équipes seront utilisatrices de cet équipement.

Budget : 585k€

Subvention : 350k€

Yves FREGNAC(Nouvelles microscopies dynamiques, CNRS, Gif-sur-Yvette)

Il s’agit ici de financer deux équipements de microscopie optique qui sont tous les deux des prototypes, et correspondent à des avancées majeures dans leur domaine. Le premier équipement est basé sur le principe de la microscopie bi-photonique, mais il sera couplé à un détecteur de luminescence qui permet de détecter de très bas niveau de lumière, sans “bruit“ ou presque, à partir de sondes luminescentes qui peuvent être couplées à n’importe quelle molécule d’intérêt. Ce nouveau type de microscope devrait permettre d’enregistrer des molécules in vivo, prendant des durée allant jusqu’à plusieurs jours. L’autre microscope, appelé Phy-microscope, combine une illumination par plan (SPIM=selective plane illumination microscope) avec une excitation bi-photonique. Il utilisera la dernière génération de détecteur de type CMOS (Lusipher produit par l’IN2P3 avec la caméra MEGAFRAME afin de réaliser simultanément plusieurs modes d’observation à différentes échelles, dont l’imagerie de structures fluorescentes et des mesures de type FCS (fluorescence correlation spectroscopy). Le prototype de Phy-microscope doit permettre un saut qualitatif décisif dans la reconstruction des dynamiques multi-échelles à partir d’imagerie in toto.

Budget : 675k€

Subvention : 350k€

Dominique YVON(CaLIPSO, Vers un imageur TEP haute résolution…, CEA, Saclay)

Le financement concerne la construction d’une nouvelle caméra pour enregistrer à haute résolution l’émission de positions. Cette technologie est la seule qui permette actuellement de visualiser de façon fiable et reproductible l’activité métabolique ou l’activité de neurotransmission in vivo, chez l’homme ou les gros primates. La résolution spatiale de ces méthodes reste médiocre (de l’ordre du millimètre), peu compatible avec une étude très précise des déficits de fonctionnement cérébraux au cours de pathologies comme les maladies psychiatriques ou les maladies neurodégénératives. Il est proposé d’utiliser une nouvelle méthode d’enregistrement physique qui nécessite la construction d’un nouveau type de capteur, dont l’équipe concernée est un des leaders mondiaux.

Cette nouvelle caméra représente une avancée majeure dans le domaine de l’imagerie quantitative, in vivo, chez l’homme.

Budget : 373k€

Subvention : 200k€

Sylvie SCHNEIDER – MAUNOURY (Développement, évolution et physiopathologie des systèmes nerveux et sensoriels, UPMC, Paris)

Il s’agit de financer l’animalerie aquatique (poisson zèbres principalement) pour les équipes de neurosciences localisée à Jussieu, sur le site du Quai St Bernard. Cinq équipes, et bientôt d’autres également, utilisent les poissons comme modèles expérimental principal, en raison de ses avantages (transparence, développement externe dans un œuf, facilité de manipulation, nombreux mutants). Ces équipes, toutes de très haut niveau scientifique, ne disposent pas actuellement d’une animalerie digne de ce nom. Il est proposé de construire et de regrouper en un seul site tous les aquariums nécessaires aux équipes du site. Les travaux concernent uniquement l’achat des équipements aquariologiques (aquariums et dispositifs de filtration et de qualité de l’eau).

Budget : 593k€

Subvention : 300k€

Frédéric SAUDOU (Imagerie cérébrale de la dynamique du cytosquelette et des organelles, Institut Curie, Orsay)

Il s’agit de compléter l’équipement de la plateforme d’Imagerie microscopique de l’Institut Curie d’Orsay, utilisé principalement par des équipes de Neurosciences fondamentales et appliquée au cancer et aux maladies neurodégénératives. Le financement concerne I’achat des compléments d’équipement d’un microscope bi-photonique et des caméras hautes résolution nécessaires aux expériences de visualisation dynamique, in vivo, des processus cellulaires comme le transport axonal et la dynamique membranaire des molécules d’intérêt rendues fluorescentes. Les équipes du site sont des leaders mondiaux dans leur domaine.

Budget : 329k€

Subvention : 217 K€

Bertrand GAYMARD (Bases neurophysiologiques des troubles du comportement:

création d'une plateforme d'électrophysiologie chez le primate, ICM, Paris) :

Il s’agit de financer un complément d’équipement d’électrophysiologie destiné à l’enregistrement intra et extracellulaire de l’activité neuronale in vivo chez des primates implantés en chronique. Les équipes de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) sont en cours d’installation (bâtiment inauguré en septembre 2010) et un effort particulier a été fait pour promouvoir les études chez les primates, intermédiaire indispensable avant de passer aux investigations chez l’homme. Les recherches s’appliquent principalement à la physiopathologie des maladies neurodégénératives et à la mise au point de leurs traitements. Les équipes concernées (une petite dizaine) bénéficient d’une large reconnaissance internationale.

Budget : 600k€

Subvention : 200 K€

Etienne HERZOG (Étude de la dynamique des activités synaptiques par microscopie multiphotonique chez le rongeur, UPMC, Paris)

Il s’agit de compléter l’équipement de la plateforme d’Imagerie microscopique de l’IFR de Neurosciences de l’Université Pierre et Marie Curie. Cette plateforme est utilisée par toutes les équipes de Neurosciences fondamentales du site de Jussieu (plus d’une vingtaine d’équipes). Le financement concerne I’achat des compléments d’équipement d’un microscope bi-photonique et des caméras hautes résolution nécessaires aux expériences de visualisation dynamique, in vivo, des processus cellulaires comme le transport axonal et la dynamique membranaire des molécules d’intérêt rendues fluorescentes. Les équipes du site sont largement reconnues dans leur domaine.

Budget : 591k€

Subvention : 300k€

David DI GREGORIO (A bi-photon imaging and photoactivation microscope for a departmental platform allowing the study of brain function from molecules to behaviour, Institut Pasteur, Paris)

Il s’agit de compléter l’équipement de la plateforme d’Imagerie microscopique de l’Institut Pasteur, utilisé par toutes les équipes du Département de Neurosciences fondamentales de l’Institut. Les recherches sont appliquées aux mécanismes de la dépendance aux

drogues (tabac principalement), de la perception sensorielle et de la neurogénèse, et aux mécanismes des maladies neurodégénératives. Le financement concerne I’achat d’un microscope bi-photonique et des caméras hautes résolution nécessaires aux expériences de visualisation dynamique, in vivo, des processus cellulaires comme la dynamique moléculaire des récepteurs et des membranes. Les équipes du site sont des leaders mondiaux dans leur domaine.

Budget : 850k€

Subvention : 450k€

Fiona FRANCIS (Rénovation et équipement d'une animalerie d'expérimentation, Institut du Fer à Moulin, UPMC, Paris) :

Le but de ce financement est de compléter l’équipement de l’animalerie généraliste du site du Fer à Moulin (mais principalement rongeurs, y compris des lignées de souris transgéniques en très grand nombre). La Région avait contribué à financer la construction de l’animalerie en 2009. Il s’agit ici d’acquérir les paillasses, les hottes à flux laminaires, et surtout les cages, les équipements de climatisation et de protection des animaux et des utilisateurs contre les pathogènes. Cette animalerie moderne, aux normes européennes, est utilisée par toutes les équipes du site. Ces équipes effectuent des recherches largement reconnues au niveau international, sur les mécanismes de la dépendance aux drogues, des maladies psychiatriques liées à des troubles du développement cérébral come l’autisme, la schizophrénie, la dépression, les retard mentaux non syndromiques et les troubles du langage de l’enfant.

Budget : 1 000€

Subvention : 600k€

Serge LAROCHE (Rôle de la kinase PAK3 dans la régulation de la transmission synaptique: implication dans la plasticité synaptique et le retard mental, Université Paris Sud 11, Orsay)

Le financement est ici dédié à l’accueil et à l’installation de deux nouvelles équipes sur le site de l’Institut de Neurosciences d’Orsay. Les crédits seront aussi utilisés pour favoriser la relocalisation d’autres équipes du site qui occupent des locaux très vétustes. Le

Le financement est ici dédié à l’accueil et à l’installation de deux nouvelles équipes sur le site de l’Institut de Neurosciences d’Orsay. Les crédits seront aussi utilisés pour favoriser la relocalisation d’autres équipes du site qui occupent des locaux très vétustes. Le

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