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VOYAGES ET ETUDES ETRANGÈRES

ETUDES D'UN FRIBOURGEOIS SUR L'ORIENT,

DAMAS.

Damas la grande, la ville toute orientale, toute pleine en-core dusouvenir des Califes , est une des plus anciennes

cités

du monde et la seule peut être qui ait traversé une longue suite de siècles, toujours grande, riche, heureuse et floris-sante, Née avant presque toutes celles qui l’éclipsèrent plus tard ou furent ses rivales en grandeur eten opulence, elle les a vues déchoir, tomber en ruines, quelquefois même me pas laisser àla postérité la trace de l'emplacement qu’elles avaient

occupé, tandis qu'elle , tonjours debout, constamment

riche

et peuplée, a-traversé les siècles et leurs vicissitudes comme

|

si une protection manifeste planait sur la grande cité que les .

| Prophètes appelaient déjà :

| plaisir et de volupté. Si l'on demande à quelque Chrétien du

| pays la cause de cette mystérieuse protection dont se vantent

! les habitants de Damas, il vous répondra dans sa foi naïve

| et ardente que le sang d’Abel égorgé par son frère a arrosé

| mercicelte terreet miséricordeet crie toujourspour

la

à laville qui s’est élevée survengeance divine et au

le

tempsthéâtre

:

du premier fratricide. Sur la montagne de Salakieh, rami-la ville célèbre, /a maison de

"#6 ax

fication de l’Anti-Tiban qui surplombe Damas auN. O., on montre encore à la vénération du Chrétien ct du Musulman un petit monument carré, appelé el Nebi Abel, rebâti bien des fois, assure la tradition , mais toujours au lieu même Caïn égorgea son

frère.

On veui que le nomde

la

ville

(Da-masck) perpétue encore le souvenir du crime dans son ély-mologie que quelques uns font dériver

de

Dam (en arabe et

en syriaque sang) et de sakk, schack, juste, innocent, sang du juste.

D'après l'historien Josèphe ! elle a été bâtie par Hus, fils d'Aram, petit-fils de Noé. D'autres, au contraire, prétendent que son fondateur fnt Damascus, fils de Mercure et &Airimétia, Quoiqu'il en soit de ces opinions qui attestent du moins une origine des plus anciennes, Damas fut de Lout temps une ville célèbre et florissante. Elle devint la capitaledu Royaume de Syrie fondé par Rasin, fut prise et saccagée par

Jéro-boam

I,

roi d'Ésraël ; mais elle se releva promptement de ses malheurs, car elle était déjà la métropole de la Syrie long-temps avant que

les

rois Séleucides enssenttransféré le siége de leur empire à Antioche. Depuis, sous les Sarrasins, à celte brillante époque de l'histoire arabe, Damas devint, ainsi que Bagdad, la résidence des Califes, Ce ne furent ni les siéges

ni les malheurs qui manquèrent à son histoire. Prise , sac-cagée, désolée plusieurs fois , elle n'éprouva cependant ja-mais d'aussi épouvantable désastre qu’à la fin du 14° siècle, à l’arrivée du fier conquérant Timur-lenk (Timur-le-boiteux ou Tamertan). Pendant plusieurs jours, le pavillon noir flotta envain sur Ja tente du

Tartare,

et jamais ce signe funèbre n'était resté arboré trois jours àlamême place , sans que l'ef-fet eût suivi de près la menace. Maïs, après la prise de la ville, toutes les rues ruisselèrent de sang. On montre encore aujourd’hui près de la porte appellée Babel Kabi, la placeune pyramide de têtes et d'ossements, monument hideux, témoigna longtemps de la victoire et de la férocité du vain-queur, Timur-lenfk emmena avec lui de Damas les plus habiles ouvriers en tout genre, après avoir écorgé les autres. Cette ville perdit ainsi le secret de l'admirable trempe de ses sa-bres, si précieux et si recherchés aujourd'hui en Orient.

Timur le tartare voulait doter Samarcand, sa capitale, de toutes les industrigs dont il dépouillait Damas.

Rien nepeut donner une idée de lavue saisissante qu'offre tout d’un coup Damas, lorsque le voyageur est arrivé sur [a dernière somrnitéde l’Anti-Liban. Il découvre delà, dans une vaste plaine, au milieu d’une forêt d’orangers, de limoniers, d'arbres fruitiers de la plus riante végétation , la belle cité qui élève gracieusement dans les airs ses innombrables

mi-narets, les dômes et les croissans en cuivre de ses mosquées qui étincellent de mille feux.

Fa

rivière Barrady l'entoure et l’étreint de ses sept branches qui serpentent, se divisent en-suite en mille petits ruisseaux, pour entretenir la verdure dans les jardins et alimenter dans la maison da pauvre et duriche,

* Flav. Jos., Antiquit. Jud. , Lib. L.

| lassées, sans ordre et

des fontaines et des bassins. La rivière qui embellit la ville et roule mollement ses eaux sous les épais ombrages des jar-dins, était appelée par les anciens du doux nom de Chrysor-rhoasou rivière au murmure d'or, Ses sept branches sontDjazzie, Tora, Banias, Barrada, Canawat, Acksabani et Darari dont plusieurs donnent leur nom à différents quartiers de la ville.

L'entrée deDamas est cependant

triste

et monotone. Par-tout des maisons. de boue qui ressemblent à des masures et

à des ruines; peu ou point de fenêtre ouvrant sur la rue.

Mais il est prudent de cacher sa richesse en Orient , etle de-hors de ces maisons contraste étrangement avec l'intérieur

qui est éblouissant de luxe et de bien-être. Partout on re-marque de gracieuses arabesques, d’élégantes arcades, de riches Divans, des jets d’eau et des fontaines, Les Bazars présentent un coup d'œil fécrique par l’étrange variété des costumes,

la

foule immense etbigarrée qui se presse, se cou-doic, se heurte auprès des petites boutiques, sont

en-Sans prétention les plus riches produits des Indes , les marchandises les plus précieuses de l'Europe et de l'Asie,

Damas ne renferme aucun monument ancien de beau style.

On y remarque seulement l’ancienne église de St-Jcan Da.

mascène , transformée aujourd’hui en mosquée , d’une archi-tecture byzantine lourde et écrasée ; l'intérieur de l'édifice est soutenu par quelques magnifiques colonnes en marbre et en granit deSyène. Dans lestyle arabe, on admire le beau Khan d'Assad Pacha, surmonté de neuf élégantes conpoles qui en.

tourent ungrand Dôme noblement suspendu surl'édifice. La lourde et massive porte du Khan offre un riche travail d’ara-besqueset de dentelures. Ce Khan, le plus beau de l’Orient, sert de Bourse et de Maison de Commerce.

Les Chrétiens ont religieusement conservé la tradition de l'endroit St Paul fut baptisé par Ænantas. Î|s montrent

en-core l'emplacement dela vieille maison du rempart, d'où l'a -pôtrebeille fut descendu plus tard par une fenêtre et dans une

cor-pour échapper à ses ennemis. La population de Da-mas ne dépasse pas 100,000 habitants; mais l'immense popu-lation flottante, qui encombre continuellement les bazars de la ville, a fait souvent Supposer à des voyageurs un nombre d'habitants plus que double. Damas est une cité sainte aux yeux des Musulmans qui l’appellent la Porte de la Mecque, parce que

cette

ville est le grand point de ralliement des nom-breux pélerins ou Hadgis qui s’y organisent en immenses caravanes pour traverser le désert. Un des titres tes plus pompeux duSultan est celui de : Seigneur et Maître de Damas la ville sainte, odeur du paradis. Lies habitants sont fiers et orgueilleux de leur ville, maisils sont aussi turbulents et fa-natiques. Un proverbe ou jeu de mots vulgaire les caractérise ainsi : Schami Schoumi (Damasquiens perfides)

et,

pour peu qu’on ait habité quelque temps la Syrie, on reconnaît bientôt

la vérité de ces expressions. Avant la domination de Mche-med Ali enSyrie, un Européen n'eutosé pénétrer dans

la

ville

“e

7

vu

avec son costume; mais lc vice-roi a su plier à sa volonté le fanatisme religieux aussi bien que les instinets de brigan-dages, el un Franc entre à cheval, seul, le chapeau sur la

tête

! dans la ville sainte de Damas , un an seulement avant l'arrivée des Egyptiens, il fût entré à pied ou monté sur un

! Le chapeau cst la partie du costume européen que les Musul-mans ontle plus en horreur.

âne, coiffé du turban noir, exposé sans défense aux insultes

F. Perrier

*?,

?M. F. Perrier, d’Estavayer, ancien Aide-de-Camp de Soliman-Pacha, (Selve), veut bien s'associer à nos travaux etnous promettre quelques unes de sesbellesetudessurl'Orient qu’ilconnaîtetdécritsi bien. Nous voyons avec un véritable plaisir l'Emulaetion devenir le rendez-vous et aux Outrages.

| d'unplus grand nombre d’intelligences etun véritable centre pour les

hommes de lettres et de science du pays. D.

me EE

BISTESRATURS

LA MORT DE GUILLAUME TELL.

Ballade d'Uhland.

Quel héros plus populaire que GUrLLAUME Tern? Y

a-til

un fondateur d'empire, un roi fameux , un grand homme de quelque pays qu’il soit, qui ait reçu la dixième, la centième partie des ovations décernées au Pâtre deBurglen. L'Histoire,

Ja Poésie , le Drame,

la

Peinture, la Sculpture, la Musique,

les Inscriptions, tous les Arts, toutes les formes de l'expres-sion et de la glorification humaine ont été épuisées pour cé-lébrer ce type grandiose de l’homme fier et libre des Mon-tagnes! Deux des plus grands génies des temps modernes, Rossini et Schiller, se sont inspirés de cette figure héroïque et en ont tiré de sublimes créations,

Mais le Guillaume Tell des Historiens, des Poètes, des Artistes, c’est Guillaume Tell dans la plénitude de la force et de la vie, dans le merveilleux développement de son ca-ractère de patriote et d'homme sans peur et sans reproche, c’est l’arbalétrier infaillible, le rameur intrépide, le vengeur de l'opprimé, en un mot le Guillaume Tell triomphant et glorieux de nos annales.

Mais le Guillaume Tell de la Tradition, mort en sauvant un enfant dans le torrent de la Schæchen, après être sorti intact et vainqueur de la luite contre la tyrannie! le dé-vouement humble et caché pour un faible en péril, après le dévouement éclatant pour tout le pays! qui a songé à le per-—

pétuer par le burin ou la lyre, ce magnifique couronnement de ta vie du héros national ?

Un poète allemand, trois fois digne du nom de poète, Ludaoig Uhland!, à essayé un chant plaintif et grandiose , une ballade d'homme

libre

en deuil , en face de ces bords mélan-coliques où s’éteignit l’inmortel Libérateur!

La Ballade d’Uhland appartient à la Suisse comme

le

Drame

de Schiller, comme la Jambe-de-Bois de Gessner! La voici

dans son allure capricicuse , originale et bien un peu étrange

1 C'stce mème poète que 1étèrent l’année dernière avec tant d’en- thousjasme les Etudiants de l'université de Berneet «qui vient d'arriver

à pied a St-Gall par Stein et Frauenleld pour y fouiller encore les riches minesde poésie que recèle la bibliothèque dela célèbreabbaye.

Outre un grandnoubrede poésies nationales, CAland a publiéla vie deFattordeVogetweide, troubadoursuisse du13°siècle, dontnousavons ; donné un extrait dans notre petitécrit sur les Ménnesdängersuisses.

pour un lecteur français, mais pleine d’un charme mysté-rieux et puissant pour l'âme d’ün Confédéré,

L’Alpe reprendrasaverdure! Le tonnerre de l'avalanche grondern encore! Les troupeaux graviront de nouveau les montagnes! La ncige inondera les vallées! Et chaque année, oFils des Alpes, la glace fon-due par lcsonffle du Æëhzn, redira lalutte pour la liberté!

Là, mugissant et sauvage, le Schœchenr =? s'élance de sagorge, en-traînant, fracassés dans sa fuite, rochers et sapins! Il eusevelit le chemin qui pendait sur ses cascades, elil emporte un jeune garçon qui courait sur lesentier!

Un homme s’avançait vers le pont* qui s'écroule! C'est un pas-sant à cheveux gris! Sans que rien ne l’arrêle, il sejette dans l'onde écumante, avec larapidité del'aigle, saisit l'enfant, etvient le dépo-ser en un lieu sur! L'enfant échappe ainsi à la vague, mais elle en-gloutit le vieillard!

Quand

la

vague eut repoussé sur laplage lecorps inanimé du vieil-lard, femmes et enfants se groupèrent autour, éplorés. Une seule voix, retentissante comme la chûte des blocs du Rothstock dans les abîmes environnants, une voix unanime s’écria: »Tell est mort, Tell!»

Eussé-je été unfils des Alpes, un berger des neiges éternelles, un intrépide ramenr du gris lacd'Uri! Et si ma douleur m'eût conduit aux lieux où périt Tell, prenant entre mes mains la tête du héros, voici qu’elle eut été ma plainte.

»Tu gislà, sans vie, toi qui nous fus la vie à tous! L’eau tombe encore de tes cheveux gris sur ton visage! Voilà l'enfant que tuas

sauvé, blanc et vermeil! Voilà, tout autour, dans la pourpre du soir, le pays que tu as délivré. Le mobile qui te fit courir au se-cours de l’enfant , futle même qui t'arma contre la tyrannie, le

dé-vouement de l'amour! Jamais endormi, jamais effrayé, sauver était ton affaire! et quand ta têle étaitencore blonde, et plustard sous tes cheveux blancs! »

=

» Si quand tu sauvas l'enfant, la jeunesse t'eût encore prêté ses

» forces , tu aurais échappéau péril, comme tu y assuccombe. Nous en eussions dès lorsprésagétagrandeur future! Mais après l’héroïsme

» heureux et couronné, il est beau l’héroïsme

trahi

etmalheureux! »

» Ton oreille avaitentendu souvent les actions de grace el les lou-anges! Mais elle a écouté aussi le cri de détresse du faible! Héros

» des hommeslibres etcouronné par la victoire, il brûle encore de

=

? Tout près de Burglen, lieu natal de Guillaume Tell et une chapelle monumentale remplace sa demeure, le torrent de Schœcken roule ses flots écumeux,

3 À l'endroit où est encore aujourd'hui le pont rouge (Rothbruek) que la tradition, vivante encorcà Burglen, indique comme le lieu où

-périt le héros.

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» sedévouer, même quand ledévouement n’est que chose pieuse et

» sans éclat! »

Voilà donc nos artistes

- Cités devant ces formalisles.

Ils paraîssent tous denx, et chantent à ravir.

Le sénat toulefois y prend peu de plaisir, Ces roulades n'étaient pas failes pour lui plaire;

Sa majesté surtout élouffait de colère

» Tu esrevenu sain ct sauf de l’œuvre delacolère! Etdans l’œuvre

» de miséricorde, ton bonheur l'abandonne! Pour un peuple entier,

» le Ciel ne l'a pas demande ta vie! Mais cette vie donnée pour un

» enfant lui a été précieuse !

1] est vrai qu'en musique elle n’entendait rien.

Le rat en général n’est pas né musicien.

Mais il vit aujourd'hui comme vivaient ses pères;

Il est actif, alerte: et ses mœurs sont sévères, Et n'étaient ses larcins de fromage ou de rot

» ta flèche fidèle a frappé lebaillt , Un Oratoire s'élève comme un tribunai! Ici, où tu es mort pour sauver un enfant, on ne voit

» qu'une simple croix de pierre.

»Onraconte au loin comment

tu

affranchis ton pays! Les hymnes des poètes le rediront longtemps encore! Mais le berger descend le

Schæchen au crépuscule, sansqu'on entende,dans Javalléerocailleuse, quelque chant sur tamort.

On le prendrait pour un dévot,

Même il pourrait trouver place dans la légende,

-‘

La

Alexandre Daguet.

————

FABLE. fn

NOUVEAU CONSEIL DES KATS !.

C'est donc demain le jour de notre bénichon 3 Disait à ses amis le pétulant Raton.

Ma foi, pour cette année, ilfaudra qu'on s'en donne.

Nos celliers sont pourvus, et la vendange est bonne.

Comme on sera joyeux dans tout Ratopolis!

Que chacun à sa belle Donne une fête telle,

Que long-temps il en soit parlé dans le pays.

Allons, vive la joie! à bas les hypocrites Et toutes les chattemiies Avec leur air cafard el leurs nez de rubis,

Bravo! bravo! s'écria la jeunesse.

Vite, des ménétriers; bien vite, qu'on s'empresse;

On ne saurait trop tôt commencer ses cbals.

Le rossignol, à la voix éclalante,

Et le cygne à long cou, du grand peuple des rats Tl'imidement alors abordaient les états.

A moi vos passepor.s, dit la garde insolente A nos deux voyageurs, que ce ton épouvante

Enfants nés dans les cieux el libres comme l'air Nous ne comprenons rien à toutes vos entraves.

Nous sommes musiciens, et vous êles des braves.

Peut-être avec plaisir entendrez vous quelque air De Wäber, Mozart ou bien de Rossini.

Parlez: pour vous servir nous arrivons ici, Vous êles ménétriers; ah! par mon hallebarde, La rencontre est heureuse; entrez au corps-de-garde Et reslez avec nous. Au bruit des Violons

Vous nous ferez demain dauser des rigodons.

Cette nouvelle enchanteresse Dans la ville aussitôt répandit l'allégresse, Mais il faut cependant, à teneur de la loi, Que nos deux musiciens subissent une épreuve Devant tout le sénat présidé par son roi.

L'invention n’en est pas neuve, Et Lycurgue autrefuis avait prévu le cas.

La musique a souvent corrompu les états.

On reconnait ici la sagesse des rats.

x

On

sait

qu’il existe une fable célébre de La Fontaine sous le titre de Consezl? tenuparLes Rats.

Ce mot, dérivé de bénédiction, désigne dans le canton de

Fri-bourg cequeJes mots vogue Oufoiresignifient ailleurs.

Hélas! rien de parfait ne naquit ici-bas, Pas plus les hommes que les rats.

Quand je dis l'homme, 3! faut bien qu’on entende Aussi la femme, et sans qu’on le demande;

Quoique le plus charmant des ouvrages de, Dieu, Je ne veux certes pas la flatter en ce lieu.

Mais revenons à nos affaires.

On n'entendait qu’un cri contre ces deux chanteurs,

Ces dangereux oiseaux, ces hardis novaleurs,

Ces ennemis des rats, ces damnés de corsaires.

Cerlains quidams parlérent de gibet, Ou tout au moins de leltres de cachet.

Mais unc ratte, à qui ces personnages,

A Leaux plumages, Avaient touché le cœur, arraché mainl soupir,

Adroitement par sa chambrette, Et sans trompelte, Après un mot d'adieu, les avait fail partir.

A la campagne, ainsi qu'en ville, Jamais un peu d'amour ne parut inutile.

Puisque ces séducteurs, dit le roi Ralapon, On ne sail de quelle manière, Sans doule par la main d’une vieille sorcière,

Se sont soustrails à la prison,

Ne songeons qu'aux plaisirs de notre bénichon.

Que demain lon nous donne anc bonne rnusique

À notre mode antique.

Pour moi rien n’est si doux qu’un concert de corbeaux, N'en déplaise à quelqu’un qui rit là bas sous cape;

Gare à lui si jamais sous ma main je l'altrappe!

Le11 futcorbeau pourau temps jadis l’ami d’unle chanit est le roipatriarchedes oiseaux;

;

Au son de sa musique on a dansé daus l'arche, Quand l'arche aussi dansait et {lottaït sur les eaux.

Je sais qu’an certain fabuliste

Dans des pamphlets, dont j'ai la liste, Sur son compte a tenu de fort méchants propos.

Dans des pamphlets, dont j'ai la liste, Sur son compte a tenu de fort méchants propos.