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sième article, comment les mesures proposées par le D"

Troxler ont reçu un commencement d’exécution,

Dr. Berchtold.

——Blac—

BILESRATURE.

LA

CLOCRE D'AGONIRe

Quand lamort s'est assise au chevet du mourant, Quandsur

le

lit fatal, son glaive dévorant Se lève et va frapper...

je

soupire, je pleure.

J'entonne unson lugubre et

je

dis: voici l'heure.

Ame, tu vas entrer dans ton éternité, Et toi, cadavre, aux vers tu vas êtrejeté!

Mes sœurs ontdes accents pour chanter

la

victoire,

Qu'un illustre vainqueur rentre chargéde gloire, Encore tout fumantde sang el de combats, Leurs éclats triomphants accompagnentses pas.

Elles chantent l’enfant qui s'assied à lavie, Chantent un père heureux,une mère ravie, Etl'amant

et

l’amante aunomdu ciel unis, Et leurs soupirs secrets devantl'autel bénis.

Moi,jene chante rien que lamort inflexible;

Près d’un lit dedouleur se dressant impassible ,

Suspendant dans les airssonfatal instrument, D'un

air

horrible et calme, épiant le moment.

Entendez-vous ce glas vibrer dans les portiques, Grincer dans lesquartiers etles places publiques

;

Entendez-vous ces sons,malheureux, incessants, Vous poursuivre partout, s'unir à vosaccents, Domineren vainqueurvos instrumentsde

fête...

C’est

moi...

. moi, de la mort formidable interprête, Qui vousannonce encorque l'unde vous n’est plus, Que pourlui les regrets, les pleurs sont superflus; Que lamortl’a frappé... . puis, que demain peut-être,

Vous-mème devant Dieu vous lrez comparaître!

Et maintenantallez, appelez les plaisirs, Les folles passions, les frivoles désirs, L'amour, la volupté, leurs molles jouissances, La vaine ambition, ses vaines espérances;

Ettoul

ce

que lavie a debrillants hochets;

Faites-lesavec vous asscoiràvos banquets.

DesPour

vins

flatterles plus exquis que vos coupes s'emplissentvos palais que tous les mets s'unissent.

,

Dites auxnoirs soucis ; Retirez-vous de nous.

Raffinez le plaisir , chantez, enivrez-vous!

Jusqu’à ce qu’une main flamboie à la muraille, Etque d'effroi soudain , chacun de vous tressaille;

Jusqu'à ce que la mort, convive inattendu,

Entre...

etvienne s'asseoir au banquet éperdu.

Dans les hauteursduciel, sous la nue où j'habite, C'estlesouffle de Dieu quime frappe etm'agite.

Comme

dans

ces vaisseaux où la voix del'airain Signale le rivage etl'annonce au marin,

. Je signale au mortel leport d’unautre monde.

Jecrie: Tei finit ta course vagabonde.

Ici tu vois enfin ton grand mât arrêté.

Ancre-toi, beau vaisseau, c'est pour l’étérnite. ;

- N. Glassor.

Le défaut de place nous oblige à renvoyer au prochain

un articlede M.H.Charles sur les Essais EN LANGUE ROMANE.

————

ERRBATA.

Dans le dernier de l'Emulation, arliéle: ILLUSTRATIONS FRIBOUR-GEOISES, page 3""°, 4"col,, 1}, 10 d’enbas, lisez

:

clairière aulieu de

clurièrez page

,4"col., 1.9, lisez: se hasurde au lieude s’hasarde.

L.-J.Schmid, imprimeur et éditeur,

LL 9

RECUEIL AGRICOLE, INNESTRIEL, COMMERCIAL, HISTORIQUE.

ET LITTÉRAIRE

L'Ennlation à

|FRIBOURG, MARS 1842

N'

:

A3.

PREMIÈRE QUINZAINE.

27

5

00 a T8

CONDITIONS DE L’ABONNEMENT.

è 2 ï

alsfous leé quinze jours dans re même format. Chaque numérorantientÀ pages d'impression en caractures petit-romiqin. Les noméros l'une annét réunis formeront un volume. Le pris de l'abonnent nt,da feuille rendue franco dansLonsles lieux du Canton oùtyà poste, estflaéàABlatz pour l'annéë. Ou ne peut s’abonues pour moinsd'unan. Tout abonnement deJa Ville de Frkbônrg doit6€faire au Burcan de l’Emulation, ItuedeJaPréfecture numéro 198, Jus abounements du delvors doivent se faire aux Mureaux de Poste res-pectifs, lettresakafgènt affranchis. ë ui = '

CE AGRICULTURE.

DE L'ENGRAISSEMENT DES BÊTES A CORNES.

Pour éviiër‘tout malentenda’, faisons observer d'abord que, traitant pour le môment de ce qui appartient à l’Agriculture perfectionnée ,Ndus

2

entendons parler ici que de laméthode

la plus propre

à

engrasssérle bétail à l’étable. Nousnous

plai-sons à reconnäître

qu'il

st,fait dañs nos contrées alpestres de trèsbons ensraissements, partlé'au'pâturage, partie à l’étable, avec le seul foin-et regain des plantes si succulentes et aro-matiques qui croissent dans les lieux élevés en Suisse. Fré-quemment nous avons admirédes produits de pareils engrais-sements , atteignant le poids de 42 jusqu'à 45 quintaux et pouvant, sous le rapport dusuif et du fin gras, être rangés hardiment parmi les engraissements les plus distingués de ce payes

L'objet que nons avons en vue actucllement tend à faire voir que dans l’Agriculture perfectionnéela nourriture du gros bétail peut doubler les produits des contrées herbagères en même temps qu’elle donne aux contrées dépourvues de vastes pâturages

la

faculté d'élever et d'engraisser désormais une énorme quantité de bêtesà cornes.Tout est basé sur

ce

prin-cipe que, plus il y a d'engrais, plus laterre produit, et plus il yàde bestiaux, plus ily a d'engrais.

L'assolement

régulier,

auquellesterres sont soumises dans ce système , exigeant une grande quantité de fumier, on y re-garde comme perdues les déjections que les animaux porteni au dehors. Pour nenégliger aucune de ces ressources , le cul-tivateur soigneux et intelligent nourrit constamment à l’étable

Ja totalitéde ses bêtes à cornes.

Mais si l'on prive par calcul lesanimauxdeliberté , le même motif doit faire sentir le besoin de rendre leur habitation saine et commode. Nous parlerons donc avant tout des étables.

Liesécuriesdesbêtesà cornes sont généralement trop basses et trop sombres dans ce pays. Un air

pur,

fréquemment re-nouvelé, et la lumière du jour sont aussi indispensables à ces animaux qu'à toules les autres créatures.

La cage des élables, qui a la forme d'un parallélogramme

rectangle, plus ou moins

long,

suivant le nombredes bestiaux qu'elles.doivent contenir

,

séra dirigée

,

autant que possible ,

du levantau couchant; ladirection du.sud an nord est outrop chaude ou trop froide, et'le bétail y

est

incomparablement plus inquiété par les insèctes, La place destinée au bétail aura de 7à 8 pieds depuis la mangeoire jusqu’ à la rigole , avec une pente de 1 à 2 pouces, L'espace à occuper par chaque añimal aura de4 à 5 pieds de largeur. Le sol peut être pavé ou formé en terre baltue ou en dalles de pierre, mais dans tous.les cas nous conseillons d’établir en bois les 2 ou 3 pieds qui aboutissent àla rigole. Il est sage de donner à ces étables 9 à

10

pieds de hauteur sous plancher, afin d‘y entretenir,

en hiver comme en été, une température convenable. Dans les murs ou parois des extrémités et immédiatement sous le plafond , on établira les fenêtres, qui seront des ouvertures oblongues ,de 4 pieds sur 11 pouces , pourvues intéricurement

de fenêtres pour l'hiver , et extéricurement de stores pour l’été. Cette manière d'établir les fenêtres a le double avantage de mieux répandre le jour dans l’écurie et de mieux effectuer le renouvellement de l’air sans que le courant porte sur le corps du bétail et sans lui causer aucun préjudice.À cet effet, il convient de munir les fenêtres decharnières dans leur par-tie inférieure , afin qu'elles s’abaissent en s'ouvrant. Dans quelques contrées, qui se font remarquer par une culture soignéeplafonnées en, comme, p.entier, L'œilex. , le palatinatdu maîtredu Rhinn’y

,

tolèreles. établesjamaissontni

poussière , ni toiles d'araignées, Il devrait s'entendre de soi-même que l’on yfasse régner toujours une propreté recher-chéc ; mais

l'état

desaleté repoussanteque nous avons observé dans plusieurs écuries de notre canton, nous a démontré, à notre grand regret ,que cetté recommandation n'est point su-perflue. Les écuries bien construites ont-tonjours un ratelier l’on introduit le fourrage. Les graines et les feuilles qui s’en détachent tombent toutes dans la mangeoire, On a ainsi l'avantage de conserver aux animauxJa partie la plus substan-cielle de leur nourriture et de garantir celle-ci de la

détério-“pe

2 a

ration qu'elle éprouve par le souffle

etla

bave des animaux en la plaçant toute dans la mangeoire,

Choix des animaux destinés à l'engrais. Tengraisser est l’art defaire passer un animal maigreà l’état opposé , en dépensant

le moins possible, etparles moyensles plus prompts, les plus faciles et les plus lucratifs.

I

faut d’abord admettre un principe incontestable : c’ést qu’il ne faut pas entreprendre d'engraisser un animal réduit au dernier état de maigreur, quand bien même

il

ne serait

aiteint d'aucune maladie, parcequ'un tel animal a perdu le pouvoir de profiter de ce qu'il mange. Il aura déjà trop dé-pensé avant d'acquérir seulement

la

faculté de l’embonpoint.

L'engraisseur doit rebuter tout animal à démarche non-chalante, et dont les mouvements sont sans aisance, la tête basse , leregard peu expressif, les yeux presque toujoursfixés, enfoncés , d’un blanc mat ou jJaunâtre, avec des veines peu

rouges, la peau tcrreuse , adhérente , sèche , le poil piqué et terne , s’arrachant facilement avec sa racine ou bulbe: Ces symptômes sont d’un fâcheux augure, ainsi que l'inflexibilité de l’épine du dos quand on la pince , ou le soupir profond, lent ou obscur que pousse l'animal en relevant l’épine après l’avoir pliée.

L'âge le plus propre au développement de la graisse à

ob-tehir est celui où toutes les formes sont prononcées ,

l’a-nimal a acquis tout son développement; alors la vie jouitde toute sa puissance d'action , et n'a qu’à conserver. Il ne faut donc pas tenter d’engraisser des animaux trop jeunes; leur viande sera tendre, mais beaucoup moins succulente ; 1ls de-viendront gras en dehors, mais peu intérieurement, parce que la presque totalité de la nourriture tourne au profit de l'accroissement. De même on ne doit pas entreprendre d'en-graisser après B ans: on n’y trouverait aucun avantage ; la graisse de ces animaux est moins blanche et la viande plus dure. Pour ne courir aucune mauvaise chance, les agricul-teurs qui entendent le mieux cette partie emploient les bœufs au labour et les vaches à la reproduction de leur espèce jus-qu’à l'âge de 6 ans au plus. Persuadés que plus tard ils ne feraient que déchoir , ils mettent alors ces animaux à l'engrais.

Les animaux qui ont travaillé prennent plus facilementle fin gras. L'animal le plus propre à arriver promptement au fin gras doit avoir les formes agréablement arrondies et les chairsélastiques au toucher, les jambes minces, plutôt courtes que longues; le corps allongé , les flancspleins , la côte ronde ct un peu deventre; la peau mince, souple , très mobile sur les côtes, avec le poil fin, court, peu touffu, bien lustré et de teintelégère ; la queue mince , les fesses peu fendues et bien charnues

:

les reins larges etle garrot gras; le cou épais, plus court que long; le poitrail évasé, avecles épaules rondes;

la tête longue et fine avec les yeux saillants; le regard vif, doux ct assuré; lescornes minces ct de substance fine, pres-que transparente ou de couleur blanchâtre ; la castration

ayant eu lieu à la mamelle; le caractère doux et l’appétit bon; cingans faits, dont deux employés au travail sans excès.

Tel est le modèle idéal d’un bœuf à engraisser.

De l'Engraissement. L'engraissement par lesfourrages con-sommés à l’étable , autrement

dit

l'engrais de pouture se divise

dans les moyens relatifs à la variété des productions; néan-moins les principes sont toujours les mêmes et se réduisent

à trois: 1°ne pas presser l’engraissement

;

2"éviter la satiété;

proportionner la qualité nutritive des aliments avecla pro-gression de l’embonpoint

et

la diminution, de l'appétit. C'est en cela que consiste la bonne méthode de l’engraissement.

Donner les aliments de la manière la plus convenable, cn constituer la bonne manipulation.

Première période, 1\ convient de commencer l'engraissement au printemps, afin d'avoir le temps devendre ceux des ani-maux qui scraient peu disposésà prendre de la-graisse. D’ail-leurs l’emploi du fourrage le moins avantageux: étant celui de

la consommation faite par un animal maigre qu'on commence

à engraisser,

il

faut

le

faire pendant

la

belle saison, parce que les bœufs, par un

travail

léger, et les vaches, par un peu de lait, ou même aussi par le travail , fournissent une petite indemnité qui ne nuira pas à l'objet principal , qui ne les empéchera pas de serefaire. :

Si l'engraissement débute par

les

fourrages secs, un sup-plément en fourrages-racines -et le boire-blæne deviennentdes auxiliaires presque indispensables.

I! faut surlout éviterdefaire saigner l'animalqu’on destine

à l’engrais.

Seconde période. La saignée , nuisible au début de l’en-graissement, devient avantageuse lorsque les animaux sont arrivés à l’état désigné par l'expression en viande; elle est même nécessaire en certain cas, afin de diminuer la pléthore sanguine et préserver les coups de sang qui en sont

la

suite.

Il ne-faut plusni traire,ni faire travailler, dès qu'il

s’agit

de mettre en bonne viande, Les animaux, constamment

tenus

à l'étable avec unebonne

litière

, seront journellement brossés, attendu que les frictions’ sont excessivement utiles à celte époque , afinde faciliterZe gras en dehors. Alors aussi les four-rages cessent

d'être

une nourriture suffisante ; il estindispen -sable de recourir aux compléments en racines, en grains ou en farineux.

Troisième période. Cette période de l’engraissement

est

la

plus lucrative pour l’engraisseur. C'est bien mal comprendre ses intérêts que de vendre les bestiaux lorsqu'ils sont parvenus à cette période et sans laparcourir. En passant

de

l’état de bonne viande à celui de la haute graisse, l'animal mange moins et acquiert plus de poids. Il est cependant un certain degré de graisse, variable dans chaque individu, qu’on ne peut faire dépasser qu’à perte. Il faut, disent les engraisseurs , s'arrêter quand l'animal ne

fait

plus, L'habitade et un certain tact ob-servateur font connaître le point où il faut s'arrêter. Dans cette période, la vigueur , la force, la gaîté de l'animal vont

se»

5 a

s’affaiblissant peu à peu, en faisant place àune espèce d'hy-dropisie de graisse au

fin

gras.

En dernière analyse, litière sèche et abondante , nul pan-sement de main , étable chaude et obscure où l’air se renou-velle; silence et éloignement de tout ce qui peut distraire ou inquiéter ; fourrages choisis ; saignées au col, d’une

livre

au plus , répétées tous les dix ou quinze jours, et l’animal arri-vera plus promptement, et le plus économiquement possible au plus haut degré de graisse.

Régime. Il ne faut pas entreprendre d'engraisser si l'on n’est pas riche en bons fourrages

;

les regains bien récoltés valent beaucoup mieux que les foins. Après celui des prairies naturelles et des herbes si succulentes et si aromatiques de notre pays, celui de sainfoin, ou esparcette , est le meil-leur de tous. Le treffle , s'il a été bien récolté, est bon pour l'engraissementTi est difficile de

;

il faitdécider s'ilboire. faut toujours continuer le même fourrage, ou s’il est plus avantageux de le varier.

L'engraisseur qui n’aurait à consommer que des regains

d’es-parcettes, fera bien de donner très régulièrement des rations petites et multipliées, en même quantité à la même heure.

Quand on a plusieurs espèces de fourrages à faire manger,

il

faut commencer par celui de qualité inférieure , et réserver

le meilleur pour achever l’engraissement. La variété de nour-ritare peut devenir un moyen utile dans les derniers temps, parce qu'elle excite l’appétit; pourvu toutefois que l’engrais-seur modère

cet

appétit factice, afin d'empêcherque

l'estomac

de ces animaux ne se surcharge , on les fait arriver au fin

gras, en nourrissant pour ainsi direà la main; mais.cela ne peut se praliquer en grand.

La chose essentielle est de conserver l'appétit à mesure que l’engraissement avance ; c’est ce qui rendavantageuse

la

succession des fourrages par qualités meilleures; c’est dans

la louable intention de conserver cet appétit, queles engrais-seurs de notre pays mettent une grande régularité à donner les relations égales et aux mêmes heures, attendu que ce

n’est pas ce que l'on mange qui profite, mais ce que l'on digère bien et facilement.

Il est important de distinguer l'animal qui manque d’ap-pétit par satiété , de celui qui en manque parce qu'il n’a pas digéré ; il faut retrancher toute nourriture à ce dernier : de l'eau blanche salée , présentée souvent, en petite quantité,

Sera toutesa nourriture , jusqu’à ce que la rumination ait re-paru et que la faim se soit fait sentir. Il faut, au contraire, par la variété des aliments, solliciter l’appétit de celui qui est blasé.,

Le sel estde nécessité absolue ; on le donne ious les jours,

À la quantité de trois onces. Quand l'animal est engraissé au vert, on peuten augmenter la quantité. Quand l'animal boit blanc, il y a quelque avantage à le donner plutôt avant qu’a-près la boisson. Le sel soutient l’appétit, aide la digestion,

‘ajoute à la propriété nutritive des aliments, entretient la

santé des béstiaux, les préserve de maladies, augmente la quantité et améliore la qualité du lait; il prévient aussi la méléorisation , lorsqueles bêtes sont nourries de treffie vert.

Tous les engraisseurs et nourrisseurs de bétail ont parlé de ses bons effets ; aucun , peut-être, n’en a assez dit.

On recommande , dans les derniers temps de l’engraisse-.

ment , d'employer la gentiane. La manière de s’en servir est de la mélanger avec le set quand on le donne àla main ;

on mêle deux tiers de gentiane et un tiers de sel en volume et non en poids, dont on fait prendre une poignée.

On

considère

les baies de genièvre comme peu convenables à l'engraissement, et nuisibles au fin gras.

Les fourrages-racines sont utiles comme nourritures vertes etrafraîchissantes ; ils servent comme fourrages substantiels.

Leur propriété nutritive est due à trois principes, le sucre, le mucilage et la fécule.

Les meilleurs agronomes considèrent les carottes jaunes

comme

les

meilleures des racines; les pommes de terre sont

également recommandées. On estime qu’un bœuf peut en manger trente ou quarante livres par jour. On mentionne également comme très convenables les rutabagas, les raves et les betteraves , particulièrement l'espèce connuesous

le

nom de disette.

Lorsque les racines relâchent trop l’animal, il faut en di-minuer la quantité , et y substituer de bon foin et du regain.

Les résidus de féculeries de pommies de terre, des

ami-donneries , des drêchesde brasseries, des distilleries de pom-mes de terre etde grains, peuvent être employés avec utilité et économie. Les résidus desdistilleries ont une propriété as-soupissante, qui facilite l’engraissement. On emploie avec avantage les lies de vin, qu’on mélange deux fois par jour

avec les racines cuites.

Les tourtcaux , ou pains de noix, sont recherchés par les engraisseurs, et envisagés par lesuns comme indispensables ; on les donne délayés dans l’eau. Il en est de même des

Les tourtcaux , ou pains de noix, sont recherchés par les engraisseurs, et envisagés par lesuns comme indispensables ; on les donne délayés dans l’eau. Il en est de même des