• Aucun résultat trouvé

su À eu rier aussi rusé que brave ?, depuis grand-maître de l’artillerie

fédérale , voyant l’armée Suisse-vénitienne hésiterà s'engager

dans

cette

ville encore occupée par l'ennemi, s’élance avec 12 cavaliers, bride abattue, jusque sur la place principale, et met en fuite la garnison française. Dansla seconde campagne, en 1512, Peter Faleck commandait l'artillerie fédérale sous Ulric deHohensax, général enchefde l'armée des Confédérés.

Les Fribourgeois se distinguèrent

à

laprise sanglante de Pavie,

où Bayard et Lapalicereculèrent, etoù lepont de bois de Gra-velone se rompit sous le poids des lansquenets de la France.

Une

belle

bannière toute neuve,aux armes du roiLouis XII, tomba entre les mains des guerriers de Falck ?.

Lebanneretfribourgeois, qui danstout

le

cours dela guerre

avait déployé l’intrépidité du soldat comme

le

sang-froid et l’ha-bileté du capitaine, nefut pas oubliédans les ovations décernées aux généraux

des

confédérés, libérateursetmaîtresde l'Italie. II entra à Rome avec la solennelle ambassade des cantons qui allait recevoir, dansle palais pontifical, les actions de grâce et les présents du Pape, victorieux par leurs bras. Le bruit des cloches , descanons, des tambours et des trompettes accueil-lit les défenseurs de la liberté de l'église chrétienne. Falck fit à Milan une seconde entrée triomphale , avec une multitwde de chefs impériaux,

italiens,

espagnols et confédérés *, Ilavait été nommé l’un des 12 curateurs de l’état de Milan.

De retour dans sa patrie, il voit enfin son ambition etses travaux couronnés par son élévation au suprême pouvoir de la république (1516). La même année, l’avoyer et chevalier Falek (lePape lui avait donné

l'ordre

de l’éperon d’or) signe, au nom de tous les Confédérés, d’abord dans l'église de Saint-Nicolas, puis à Notre-Dame de Paris, le traité d'alliance perpétuelle * avec François

I qui,

charmé de voir cet homme

puissant

en Suisse, reveniràd'autres sentiments pour la France,

lui

fait rendre, aïnsi qu’à son collègue, le

landam-mann Schwarzmurer , de Zoug, les honneurs dûs aux têtes

couronnées

1 Glutz-Blozhetm, p. 266.

1 Glutz-Blozheim, p. 273, —Pour le détail de ces campagnes, voir surtout l'ouvrage d'Ildephonse Fuchs sur les campagnes d'Italie (Ire-tiens Feldzüge). ;

3 Glutz-Blozskeim, p. 285.

* Nommé aussi par les historiens françaisle Traité de Fribourg.

Voir Hénault, Nouvel abrégé chronologique de Phistoire de France, p. 232. Editionde Paris. 7746,

5 Glutz-Blozheim ,p.444 , et Stettlor, 1. 565. Stettler raconte que Falck et Schwarzmurer, hommes habiles, savants et bienfaits, so

lais-Falek conduisit d'autres négociations encore au scin de la Confédération, et assista à l’assemblée mémorable des états de Vaud, en 4518, lorsqu'ils abjurèrent la protection du duc de Savoie $, Mais, au sein des grandeurs, et tous ses souhaits accomplis, l’ancien banneret éprouve à son tour des remords. Pour

les

apaiser, il entreprend un voyage dans la Palestine, qu’il avait déjà visitée quelques années avant

la mort d’Arsent, Mais le grand-avoyer ne devait pas revoir sa patrie. Il meurt au retour de son pélérinage, entre l’île de Chypre et celle de Rhodes.

Et,

comme si la providence

l’eût voulu punir, dès ce monde , des fureurs politiques dont

il avait affligé son pays natal , ses cendres demeurèrent dans la terre étrangère : il fut inhumé

dans

l’île de Rhodes.

La mort de Peter Falckfit une grande sensation non seu-lement dans l'Uechtland , mais encore dans toute la Confédé-ration, où il était honoré comme un homme supérieur, plein d’éloquence, etle plus savant de son canton. Malgré les

tra-vaux militaires, politiques et diplomatiques qui remplirent

sa carrière, il ne resta étranger à aucune des questions

reli-gieuses

et littéraires

qui agitaient son époque, Glareanus,

le

disciple bien aimé d’Erasme et l’homme le plus lettré de la Suisse d'alors, le chérissait comme un ami, Mais Falck, qui l’eut pu croire? correspondait avec Zwingli et faisait venir de Zurich, des livres hérétiques 7.

C’est là l'indice d’une époque nouvelle. Aux luttes politi-ques et guerrières des 44 et 15° siècles, vont succéder les combats

religieux

de la réforme. L'énergique figure de Peter Falck, qui clôt le moyen-âge fribourgeois, semble aussi se te-nir debout sur le seuil de notre histoire moderne 8,

Alexandre Daguel.

sèrent corrompre par l’agréable influence des écus d'or au soleilque leurfit compter

le

roi. Chacun d'eux reçuten outredes vasesd'or

esti-tés

10,000 francs. « Mais , ajoute le chroniqueur bernois, ces

ri-»chesses leur furent fatales,» La courde France quise défiaitd'eux,

les fit empoisonner. Schwarzmurer mourut peu de temps après, et Falck au boutde quelques années.

S Chroniqueur, Journal de la Suïsse romande, par M. Pulliemin, page 11.

7 Glareani Helvetiæ descriptio seu Panegiricon cum commentariis Oswaldi Myconii lucernant. Edilion d’Orelli. Zurich 1737, p.13, note

au mot gentis. Tillien, Geschichte des Freystautes Bern. 1IL., p. 240, LacorrespondancedeZwingliet deFalcksetrouvedans

la

bibliothèque deZurich, collection Simmler,

# La seconde partiedes lfustrutions Jribourgeoises ne tardera pas à paraître.

:

UCQOEUNA ss 5

DU

CRÉTINISME.

SECOND ANTICLE.

Comment

se

fait-il que, vivant au milieu des crétins, el

les ayant constamment sous les yeux, les médecins suisses aient laissé aux étrangers l'initiative de leur étude? Car, ex-cepté Felix Plater, qui paraît les avoir bien observés, nul d'eux Haller, Zimmermann, Tissot n’en ont faitmention qu’en passant. Un ne s’en était occupé spécialement avant le19° siècle !,

médecin savoyard fut le premier qui donna l'éveil, et l’ou-vrage remarquable du D" Fodéré avait déjà paru depuis quel-ques années, lorsque la Société argovienne de culture natio-nale , frappée de l'étendue du mal, nomma une commission dans son sein, chargée de remonter à la source duCrétinisme.

Cette commission composée de quatre membres,

concours de tous les Curés du canton , et trouva dans

vingt-huit localités cent-quatre individus, affligés du Crélinisme le réclama le

plus complet. Le célèbre Zschokke, chargé du rapport, s’en acquitta, dans le courant du mois de mars 1813, avecautant de zèle que de talent, On y trouve des aperçus très

impor-tants, qui jettent un grand jour sur l'étiologie du fléau ? Depuis cette époque jusqu'à 1830, je ne sache pas que, hor-mis le D" Troxler

cherches 8. Préoccupés sans doute de l'idée que cette

infir-; quelqu'un ait entrepris de nouvelles re-mité ne pouvait être atteinte par les ressources de

l'art,

ou

familiarisés par la vue constante de ces malheureux , les

mé-1 11ne faut pas oublierqu’il s’agit ici de crétins, et non pas de sourds-muets proprementdits. Les anciens, entr’autres Aristote, Pline et Celse , parlentde ceux-ci. Saint Augustin déplore les obstacles que la muto-surdité oppose à la foi (quod vitium impedit fidem). Le Code Justinien dépose les sourds-muets de naissance du droit de faire dès testaments , des codicilles, etc, Depuis lors un millier d'années

s’é-coule, sans qu’il soit fait mention ni dessourds-muets ni des crétins.

Rodolphe Agricola, professeur de philosophie à Heidelberg vers

la

fin

du 15”siècle, appelle de nonveau l'attention surles premiers. Mais,

depuis lors, excepté Fabrice d'Aquapendente , NOUS Ne voyons aucun médecin s'en occuper, jusqu’à Cemerarius qui parle (1624) dansses ouvrages de Ja possibilité de rendre à lasociétélessujets privés de l’ouïe et de la parole. Pierre de Castro, premiermédecin du duc de Mantoue,

imstruisit, dit-on, le fils sourd-muet du prince Thomas de Savoie.

Après lai, Jeen Conrad dAmmann, médecin suisse établi à Amsterdam, publiavers la fin du 17" siècle un traité intitulé : Lesourd qui parte, Sa méthode passa jusqu'en Livonic. (Voyez L’umi des sourds-muets,

3me année.)

? Ucber die Ursachen des Kretinismus im Kantor Aargau und in der Schweiz überhuupt> (Voyez le 10° volume des Oeuvres de Henyi

Zschokke.)

3 Peut-être suis-je dans une grande erreur

à

cet égard, et jene

réserve le bénéfice de loute vérification éventuelle. Mais, jusqu'à pré-sent, je ne coinais que

ce

qui aété dit en 1829 par le Dr. Brunner, de Berne. (Voy. Die Ferhandlungen dev vereinigton äratlichen Gesell.

schaften der Schweiz. luhrg.1829.)

eP

decins suisses ne songeaient point ni à sonder le mal ni à le soulager. Cemérite était réservé au

I"

Zroxler, qui procéda à ce grand travail avec autant de sagacité que de persévérance.

Il commença par recueillir des faits et examina lui-même un grand nombre de crétins. Puis, s'étant fait de ses expérien-ces une pierre de touche pour apprécier tout ce qui avait été dit avant lui sur ce sujet, il le compara avec ses propres ob-servations *, dont il communiqua le résultat dans le discours qu’il prononça devant la Société des Naturalistes , réunis

à

S'-Gall le 27 juillet 1830. Ce n’était pas la première fois qu’il parlait sur cette matière. Il avait déjà publié quelques obser-vations 13 ans auparavant dans un journal de médecine ‘,

Le mémoire du D" Troxler est marqué au coin de la science et d'une véritable philantropie

.

Certes jamais écrit ne mé-rita mieux l’honneur d'une traduction complète 7. Il fit sensation en Allemagne et reporta l’attention publique , de-puis longtemps distraite, sur la grande plaie sociale. Gou-vernements, médecins, sociétés savantes s'en occupèrent à l'envi. Damorow à Berlin , Autenrieth à Tubingen , Heyfelder à Erlangen, Demme et Guggenbuhl à Berne publièrent suc-cessivement leurs observations. Le D" Rüsch s’étant offert

pour

aller

explorer le cercle de la Forêt-noire, le Conseil

Médical de Stuttgart, convaincu de l'importance de cette

me-sure, proposa au Gouvernement de l’étendre dans lout le royaume, et d'en charger le D" Rôscæ On demanda préala-blement les rapports des Curés, afin de pouvoir tracer son itinéraire, M" Rôäsch visita, aux frais de l'Etat, 240 localités, dans l’espace de 140 jours, et y constata le nombre effrayant de quatre mille familles crétines 8. Ce médecin philantrope s'est depuis associé au D" Guggenbuhl, pour élaborer, d'un commun accord, untravail scientifique sur le Crétinisme*,

Je passe maintenant à l'analyse succincte du mémoire, en demandant pardon à l’auteur, si je ne réussis pas toujours

à rendre exactement sa pensée. En présence de ce grand mai-tre, j'abdique sans regret le rôle de critique entre les mains du Lecteur , pour me renfermer dans celui de rapporteur

consciencieux.

4 SeitlangerZeit beschäftigt mich dieser Gegenstand, den ich viel-fälttg aus eigéner Anschawung hennen gelernt und über welchen tech alles, was Beobachtung Anderer und wissenschaftliche Forschung gelehrt hat,gelesen zu habpn plaube.

= Archiv der Medizin, Chirurgie und Pharmazie,Hoft. On y

trouve une dissertalion très-ÉtendresurleCrétinismepar

le

D" Froxtèr.

6 Line fmGoeiste ächter Naturforschung , cben 50 wie fm Sinne wuh-rer Humunitüt verfasste Abhandtung. (Repertorium für die pesammte.

Medizin.Band. 4)

7 H estimpriméeu entier dans les Mémoires del« Soctèté générale heluctiquedes sciences naturelles,sous letitre: DerCretinismus andseine

Formen, als endemische Nenschenentartung in unserm Futertunde.

* Ils'agitsaus doute ici duCrétinisuiedansl'acception laplus large dece mot,

9 Reperitorium cité plushaut.

ve 6

Après avoir décrit le caractère du Crétinisme et signalé les contrées il est endémique, l’auteur définit le Crétinisme une dégénération originelle-de la vie organique. Parvenue à l’apogée de son développement, cette décénération se perpé-tue dans l'individu qu'elle atteint dës naissance , ou plus tard dans la première période de l'enfance , forsque , secon-dées par une disposition quelconque, des influences climati-ques, atmosphériques ou tellfriques dominentl'action vitale.

Dans

l’un

et l’autre cas, la cause prochaine du mal eît dans une lésion intérieure et profonde du principe organisant qui préside à la formation de la vie corporelle et à l'activité de l’âme 1.

Passant ensuite en revue les explicalions qu'on a dovnées surles causes occasionnelles,, il rejette toutes ces hypothèses.

Les définitions proposées, il les déclare insuffisantes, saper-ficielles , divagantes, inadmissibles.

L'auteur s’est surlout atlaché à préciser les principales for-mes sous lesquelles le mal se présente, et ilen trouve quatre :

le goitre, la décoloration de la peau (Leucéliopie), la surdo-mutité et l'idiotisme. Il chercheà prouver que ces formes peu-vent exister séparément , avec ou sans Crétinisme , qu’elles n'en constituent pas l'essence , qu’elles prennent

au

contraire

de lui un caractère particulier, quand il y a complication.

Ül appelle toute J’attention sur la glande Lhyroïde si remar-quable par son

site

, par le nombre cl le diainélre de ses vais

sceaux, par l'absence d’un canal excréteur proprement

dit,

et

considérée ingénicusement par Ba/lanti comine unepartie inté-grante des organes de la voix, Il fait remarquet son impor-tance pour la vie psychique de l'appareil transpiratoire , sa

grande dépendance de l’air et de l’eau, et même de l'action lunaire. Car cette glande , unique dans son genre, jouit de la plus haute vie végétative , de la plus mobile , de celle qui touche le plus près aux fonctions animales. Fodéré paraît avoir justement observé que les enfants, nés parfaitement crétins , apportent en naissant un goitre de la grosseur d’une nolscite, et que là où l’on remarque cette tumeur dans ‘un

rouveau-né , le développement du Crétinisme est à craindre.

Qu'il me soit permisici d'ajouter aux paroles de M" Trox-ler que l'observation de Fodéré , si elle est exacte , confirme-.

Tait ce que dit Josies Simmler, historien valaisan , qui écri-vait en 1574. Il assure que de son temps

les

sages-femmes de Instruit par une pénible expérience du danger qu'il y a à ne pasreproduire littéralement

les

paroles d'autrui, je cite ici letexte dela définition que je viens detraduire:Der Cretinismus ist eîne

ursprûng-ciche Fntartung des orgunischen Lebens, welche im hächsten Grade ihrer hercits vorhanäenen Ausbildung sich fortpflanzt und angeboren seigt, Her auch beï geringer dnluge dazu durch gewaltig cinereïfende, die orgunische Vitalität Üherwaltigende llimatische, atmosphärisehe und tellerische Einflüsse in der ersten Entwickelungszeët in das Individuum gesetat wird, Der Cretinismus hat duker in beiden Füllen immer nurcine nnd dieselbe nächste Entstchungsursuche, undzwar keine geringere als die tiefe innere Verletaung des organisirenden Prinetps, von welchem sowohi die Bildung desleiblichen Lebens als aite Wirksamkeït des

Seelon-wWesens abhänge.

son pays connaissaient, au moment de l'accouchement, si l’enfant serait crétin ou non 2.

Le goitre accompagne ordinairement le Crétinisme. D'un autre côté on le voit souvent chez des individus qui ne sont rien moins qu'idiots. Pour concilier ces faits, M" Frouler admet deux espèces de goîtres, le goitre endémique des Al-pes, qui a fait dire : quis fumidum guitur miraur in Alpibus ? et le goitre symptomatique du Crétinisme, dont il constitue une des quatre formes principales. Bien qu'il regarde l'eau comme l’ane des causes les plus ordinaires du goitre, il nie l'existence de matières strumigènes proprement dites, pré-tendant

que

l'absence d'éléments gazeux peut aussi bien ocea-sionner le goilre que l’eau saturée de parties hétérogènes, surtout terreuses, Ainsi, Fors/er trouva que l’eau du pôle arc-tique , proyenant de glace fondue, provoquait l'engorgement des glandes gutturales à cause de la déperdition de l’air fixe par la congélation , effet que produit sans doute mainté eau fade ct inanimée soit de puits soit de ruisseau , p. e. à Ber-game ct Dresde, à Malters, Lucerne, Aarau, ete. Telles sont aussi les caux de certaines contrées montagneuses, elles coulent sur un litde granit et de mica , dans les mines

de charbons, de métaux, d’alun, ete. Par contre, les eaux calcaires ou tophacées peuvent engendrer ou

dissiper

le goitre,

selon le principe dissolvant. C’est au point que telle eau de

| fontaine qui engendre

ici

le goitre, peut dissiper eclui qu’a

engendré une anire

eau

.

Deuxième forme.La Leucétiopie dans le Crétinisme ne doit pas êLre considérée comme une simple maladie de la peau, erreur dans laquelle sont tombés Firey et Hudolphi, Elle n'est poinl non plus, comme l’assure Blumenbach, l'effet d'une précipitation. chimique du Carbone dans

l'organe

cutané, ni

un caractère particulier à une seule race d'hommes, Les Al-binos se trouvent parlout et ont déjà été connus des Anciens, On a longlemps cru que cetie anomalie dépendait d'une modification dans le réseau de Malpighi ou qu’elle était due à l’absence dupigment dans l'œil, ce qui devait constituer une infirmité suigeneris. Non, cette blafardise*dans le crétin n’est qu’un

sinistre

reflet du foyer affaibli de la vie. Quand la lu-mière intérieure perd son intensité et son éclat, elle ne peut projeter que des rayons pâles et décolorés sur la surface. Alors ces individus semblent ne pas même pouvoir supporter la lu-mière solaire; elle les éblouit. Tout chez cux'annonce l’ab-sence ou la langueur de cette lumière divine que Dieu souffla sur l'homme. Dans le Crétinisme complet, c’est le foyer qui s’éteint; dans l’incomplet, la cause vient du dehors agir sur

.

.

" 1 . * ne

s

a

Ja disposition interne. C'estou l'action excessive de la lumière, ou le défaut de cet élément et autres impondérables.

* Je n'ai pas pu trouver ce passage dans les œuvres de Simmier, mais il est cité par Georget, dans le Diet. des sciences médicales, art, Crétinisme.

3 Jeme

sers

de ce terme à cause desaconcision, bienqu'il ne soit pas français. ll signifie couleur deplomb, de l'allemand Bleéfarbe,

ve

7

@

Troisième forme, ou Surdo-mutité. Elle s'attache préfé-renec à l’idiotisme, comme la précédente au goitre. L’œil semble appartenir à la surface comme l'oreille à l'intérieur.

Celte forme est endémique, et , où elle n’accompagne pas le Crétinisme, elle y prédispose. Mais elle peut aussi en être indépendante. M” Zrox/er cite et condamne le jugement

porté

par

fard

dans le Dictionnaire des Sciences Médicales *, Il croit que le vice de l'organe de la parole peut être inné

comme

celui

del'organedel'ouïe, que lemutisme peut exister seul, sans surdité, et'que , dans la surdo-miutité des crétins,

il y a toujours un défaut primitif dans les organesde la pa-role. On voit ceux-ci s’écarter de l'état normal aussi visible-ment que les autres systèmes, Pour s'en convaincre, iln'ya qu’à examiner l'appareil vocal du crétin, et cette difficulté d'articulation,, qui est commune à teus les habilants des val-lées où le fléan sévit. Cette difficulté diffère essentiellement de celle qu'éprouvent les sourds. Chez ceux-ci, le mutisine n'est qu’une variété, etpour

ainsi

dire une irradiation de

la

troi-sième forme du Crétinisme. L'auteur croit que cette forme

qui, ainsi que la première, est la plus répandue en Suisse, dépend surtout des influences atmosphériques.

Quatrième forme ou Idiotisme, En traçant, comme pour

les

formes précédentes, la ligne de démarcation qui sépare l’idio-tisme absolu de l’idiol’idio-tisme crétinique, M" Troïler s’élève

à des considérations métaphysiques que je m'abstiendrai de reproduire, pourne paint

fatiguer

lesLecteursde cette feuille, qui ne sont point initiés aux études abstraites. Il suffit d’indi-quer que l’Idiotisme se lie de préférence à la forme

précé-dentc.

Je m'associe volontiersà ce que l’auteur dit sur le grossier matérialisme de la physiologie moderne, qui prétend tout

Je m'associe volontiersà ce que l’auteur dit sur le grossier matérialisme de la physiologie moderne, qui prétend tout