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Usages de l’espace et espace vécu : une approche individuelle et sociale des rapports à l’espace

construction du rapport à l’espace

1.4. Usages de l’espace et espace vécu : une approche individuelle et sociale des rapports à l’espace

Dans son Introduction à la géographie sociale, Guy Di Méo définit ce champ par la mise en relation des « rapports spatiaux » et « rapports sociaux », pour fournir « une explication des faits géographiques à caractère social » (Di Méo, 2014, p. 7). Si l’étude conjointe de l’espace et de la société fait consensus chez les auteurs se revendiquant de la géographie sociale, la nature des interactions entre le social et le spatial est en débat, questionnant le statut même de l’espace.

L’approche dimensionnelle de l’espace privilégiée dans le cadre de cette thèse ne fait pas de l’espace un facteur indépendant agissant sur le social. On considère par là que l’espace contribue aux processus sociaux, tout en prenant en compte la manière dont les individus jouent de leur position dans l’espace et « font avec l’espace » (Lussault et Stock, 2010). La théorisation des liens entre l’espace et « la reproduction des rapports (sociaux) de production » (Lefebvre, 1972, p. 39) englobe l’hypothèse d’un espace qui est :

« […] un intermédiaire, dans tous les sens de ce terme, c’est-à-dire un moyen et un instrument, un milieu et une médiation » […] C’est un moyen, aux mains de « quelqu’un », individu ou collectif, c’est-à-dire d’un pouvoir (par exemple d’un Etat), d’une classe dominante (par exemple la bourgeoisie), ou d’un groupe qui peut tantôt représenter la société globale, tantôt avoir des objectifs propres (par exemple les technocrates »)

(Lefebvre, 1972, p. 35‑36).

Cette conception de l’espace comme moyen éclaire aussi des rapports sociaux à des échelles plus fines. « Un enjeu spatial entre différentes parties » peut ainsi amener à des « transactions » (Séchet, Garat et Zeneidi, 2008, p. 23). Ce « faire avec l’espace » peut selon les situations et les acteurs être une ressource ou une contrainte puisque

« les « acteurs » sociaux font avec la distance, les cadres matériels et les contextes sociaux, au double sens du terme : ils ne peuvent pas ne pas y être confrontés, et ils en usent ou cherchent à le faire, mais dans la mesure de leurs moyens » (Ripoll, 2006, p. 209).

Dans cette définition, l’usage de l’espace implique deux données : l’espace physique et sa structure (la « distance ») mais aussi le rapport à l’espace des individus (leurs « moyens »). Ces deux données sont mises en relation avec deux rapports de l’individu à l’espace, la ressource (« ils en usent ») et la contrainte (« ils ne peuvent pas ne pas y être confrontés »). Ces contraintes s’inscrivent dans un système de normes et de valeurs. Pour une société donnée, ou une de ses composantes, les « valeurs » correspondent à « des principes moraux ou éthiques […] qui définissent les critères du désirable et orientent l’action de ses membres »

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(Lévy et Lussault, 2003, p. 974), tandis que les normes « sont des manières de faire, d'être ou de penser, socialement définies et sanctionnées » (Boudon et Bourricaud, 2004, p. 416). Renvoyant à des idéaux, les valeurs se distinguent des normes par leur degré de généralité (Demeulenaere, 2006). Les normes comprennent en effet un ensemble de prescriptions qui peuvent être institutionnalisées ou non. Alors que la valeur est abstraite, la norme est son opérationnalisation. Les valeurs et les normes sont les éléments structurants d’une société donnée. Les normes lui apportent une cohérence, et sont justifiées par les valeurs dont elles sont issues. Intégrées à un système de valeurs, les normes régulent les conduites des individus, et notamment leur usage de l’espace. Ce dernier peut conduire à la mise en contact d’individus n’ayant pas intégré les mêmes normes et donner lieu à des situations de conflits. Ainsi, les règles encadrant « l’allocation et l’usage des espaces, à toutes les échelles » (Lussault, 2009, p. 128) constituent un premier niveau d’analyse sur la dimension spatiale des normes sociales. La compréhension de la manière dont ces normes sont construites et « travaillées, de manière continue et jamais achevée, au sein de configurations instables et au gré des confrontations et des ajustements d’acteurs » (Banos, 2009, p. 3), constitue un deuxième niveau d’analyse.

La manière dont les individus se saisissent de l’espace, comme ressource, est éclairée par le concept d’appropriation. Ce concept très large (Lévy et Lussault, 2003) nécessite d’être précisé. Dans l’introduction du numéro consacré à ce concept, Vincent Veschambre et Fabrice Ripoll distinguent dans un premier temps la dimension matérielle, concernant les usages de l’espace, et la dimension idéelle, concernant les perceptions et représentations de l’espace, de l’appropriation (Ripoll et Veschambre, 2005b). Cette acception mobilise des notions extraites de la psychologie environnementale. La « familiarisation ou apprentissage » et l’ « attachement affectif » sont ainsi évoqués comme deux modalités d’appropriation idéelle de l’espace (Ripoll & Veschambre, 2005a, p.5). Concernant l’appropriation matérielle, deux des trois formes identifiées par Vincent Veschambre et Fabrice Ripoll apparaissent particulièrement pertinentes pour analyser le rapport à l’espace des adolescents placés.

Du point de vue de l’institution, il s’agit de l’appropriation comme « contrôle de l’espace », qui se donne à voir notamment dans les institutions fermées, où l’organisation spatiale est au service du contrôle des individus. C’est le cas notamment dans les « institutions totales » décrites par Erving Goffman, en partie définies par la présence d’une discontinuité avec le monde, marquée par un obstacle matériel (Goffman, 1968). Cette clôture prend des formes multiples, comme le montre Olivier Milhaud dans sa thèse consacrée aux prisons françaises.

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L’architecture, dont le rôle est d’isoler l’institution du reste de la société mais aussi de séparer les détenus entre eux a une « fonction sécuritaire » (Milhaud, 2009). Des processus similaires sont observés dans le cas des institutions à destination des mineurs. Historiquement, même si on les appelle aussi « maison de correction » ou « maison de redressement », ces établissements sont imprégnés par le système carcéral, comme le révèle l’analyse de la plus connue d’entre elles, la colonie de Mettray. Du point de vue architectural, Philippe Saunier

montre que malgré la volonté de son fondateur, Frédéric-Auguste Demetz, de ne pas

construire une prison et l’absence de murs, la colonie de Mettray possède certains éléments « constitutifs de l’architecture carcérale » (Saunier, 2005, p. 120). En accordant une place centrale à la chapelle, à la double fonction religieuse et de surveillance, les concepteurs de Mettray « réintroduisent le principe panoptique » (Saunier, 2005, p. 120). Au-delà de son architecture, la colonie de Mettray représente pour Michel Foucault la forme achevée du système carcéral :

« parce que c’est la forme disciplinaire à l’état le plus intense, le modèle où se concentrent toutes les technologies coercitives du comportement. Il y a là « du cloître, de la prison, du collège, du régiment »» (Foucault, 1975, p. 343).

Outre la réunion de différents modèles au sein d’une même institution, c’est le caractère flou de la colonie de Mettray, « à la limite de la pénalité stricte » qui en fait un exemple de « l’archipel carcéral » qui diffuse les normes disciplinaires au-delà des prisons (Foucault, 1975, p. 347). Pour Michel Foucault, de nombreuses institutions dédiées à la prise en charge des mineurs au XIXème siècle, qu’ils soient victimes ou coupables, relèvent de « l’archipel carcéral ». Parmi ces institutions figurent notamment « les refuges, les charités, les miséricordes destinées aux filles coupables » (Foucault, 1975, p. 348).

L’usage de l’espace observé dans les prisons se retrouve donc dans d’autres établissements, notamment ceux destinés au placement des mineurs, dans une approche historique. Bien que les établissements actuels soient relativement ouverts sur l’extérieur, leur inscription dans « l’archipel carcéral » décrit par Foucault peut cependant encore être questionnée. Le « rôle extra-pénologique du système pénal comme instrument de gestion des groupes dépossédés et déshonorés » est ici présent dans le cas d’un dispositif de politique sociale et invite à replacer l’institution carcérale « au sein du système complet des stratégies visant à réguler les pauvres, dont les politiques sociales » (Wacquant, 2001, p. 32). La potentielle intégration des établissements de placement à « l’archipel carcéral » invite à étudier l’usage de l’espace dans une approche interne. En outre, même si ces institutions s’éloignent des institutions fermées à proprement parler, la question des liens entre l’organisation spatiale et l’organisation sociale à

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très grande échelle est pertinente. La « syntaxe spatiale » présente par exemple différentes méthodes pour analyser les logiques sociales des configurations spatiales dans les espaces habités (Bafna, 2003).

Dans un second temps, l’appropriation comme usage autonome de l’espace, compris comme le « fait d’user de l’espace librement ou du moins sans contrainte sociale explicite » (Ripoll et Veschambre, 2005b), intervient dans le quotidien des individus au sein de l’institution. On pense dans un premier temps aux éventuelles adaptations des individus placés ou enfermés dans les institutions. Ainsi, même dans le cas de la prison, des appropriations de l’espace par les détenus sont possibles, notamment au sein de la cellule ( Milhaud, 2009; Bony, 2015) et

d’espaces à échelle plus réduite, comme le lit (Milhaud, 2009). Cette appropriation de

l’espace concerne également le personnel des institutions. Dans son étude des rapports de pouvoir au sein de la prison de Yaoundé, Marie Morelle montre une appropriation de l’espace par les surveillants et par les détenus, qui ajoute des divisions formelles aux divisions prévues par l’administration pénitentiaire (Morelle, 2013). Le rôle de ces appropriations de l’espace est aussi montré dans le cadre d’une étude récente portant sur les CEF (Lenzi et Milburn, 2015).

Ces deux types d’appropriations entrent en résonnance avec les concepts utilisés par Michel de Certeau dans l’analyse des pratiques du quotidien. Pionnier dans l’analyse du « faire avec l’espace » et ayant inspiré les travaux de géographes utilisant cette notion (Lussault et Stock, 2010), son approche est largement fondée sur la distinction entre deux modalités de l’action : les stratégies et les tactiques. La tactique, définie comme « un art du faible » (de Certeau, 1990, p. 61) désigne « l’action calculée en absence d’un propre » (de Certeau, 1990, p. 60). Alors que la stratégie est définie comme :

« le calcul (ou la manipulation) des rapports de forces qui devient possible à partir du moment où un sujet de vouloir et de pouvoir (une entreprise, une armée, une cité, une institution scientifique) est isolable. Elle postule un lieu susceptible d’être circonscrit comme un propre et d’être la base d’où gérer les relations avec une extériorité de cibles ou de menaces […]. » (de Certeau, 1990, p. 59).

Si l’appropriation matérielle a un rôle central dans les rapports de pouvoir entre individus, les individus ne disposent pas tous des mêmes capacités pour se saisir de ce moyen. La notion de « capital spatial » définie comme « l’ensemble des ressources accumulées par un acteur, lui permettant de tirer avantage en fonction de sa stratégie, de l’usage de la dimension spatiale de la société » (Lévy, 2003, p. 124) est discutée (Veschambre, 2006). Cette notion contribue en effet à isoler la composante spatiale des autres faits sociaux alors qu’il est possible de considérer la dimension spatiale des différents capitaux bourdieusiens et notamment du

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« capital culturel incorporé » qui renvoie alors « aux savoirs sur l’espace, la capacité de se projeter ailleurs, à la fois en termes de représentations (le « champ des possibles ») et de pratiques concrètes » (Veschambre, 2006, p. 226).

L’analyse des rapports entre individus et espace et des rapports entre individus dans l’espace est largement marquée par le concept d’ « espace vécu ». Forgé par Armand Frémont (Frémont, 1976) à partir de l’analyse de la région, ce concept fait l’objet de discussions et d’appropriations au sein de la géographie sociale et de la géographie des représentations. En effet, comme la « représentation » en géographie, le concept d’espace vécu induit une dialectique entre l’individuel et le collectif.

Ce concept englobe en effet différentes dimensions de la relation entre l’individu et l’espace. Trois composantes de l’espace vécu se distinguent ainsi :

- L’espace de vie, qui correspond à l’espace des pratiques. Il s’agit de l’espace matériel,

fréquenté par les individus.

- L’espace social : « une maille dans la trame des relations hiérarchisées de l’espace des

hommes » (Frémont, 1976, p. 119).

- L’espace tel qu’il est représenté par les individus.

On trouve dans cette dernière dimension une filiation avec l’approche psychologique proposée par Moles et Rhomer. Rassemblés dans l’ouvrage Psychosociologie de l’espace, les recherches de ces auteurs identifient différents niveaux du rapport de l’individu à l’espace. Ces « coquilles de l’homme», organisées en zones concentriques à partir de l’individu, sont organisées par un principe de proximité, allant du corps propre à la région, définie comme « l’ensemble des lieux où l’homme peut aller et venir en moins d’une journée, c’est-à-dire sans découcher » (Moles et Rohmer, 1998, p. 100). Bien qu’il ait inspiré certaines réflexions à l’origine du concept d’espace vécu, le modèle des coquilles de l’homme est beaucoup plus restrictif puisqu’il est centré sur le rapport de l’individu à l’espace. A l’inverse, le concept d’espace vécu, qui associe « espace social », « espace représenté » et « espace de vie », propose une conceptualisation globale de l’espace.

Le concept a été intégré aux réflexions ayant donné lieu à l’émergence de la géographie sociale, puisqu’il est présent dans l’ouvrage Géographie sociale de 1984 (Frémont et al., 1984). Il a été par la suite mobilisé par certains auteurs se revendiquant de la géographie sociale, tout en étant utilisé avec précautions. Mettant en garde le lecteur contre la « dérive psychologiste » d’une géographie de l’individu qui néglige « le monde sensible et matériel qui conditionne notre existence » (Di Méo, 1991, p.126), en lien avec le concept d’espace vécu

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qui introduit « le risque d’une négation pure et simple de la fonction sociale de l’espace » (Di Méo, 1991, p. 134), il propose de le remplacer par celui de « métastructure spatiale » (Di Méo, 1991, 1998).

Une filiation avec des travaux contemporains sur « l’habiter » apparaît également, comme le souligne Florent Herouard (2007). Bien qu’il ne soit pas présent à l’origine, le lien entre l’espace vécu et l’approche phénoménologique est soulevé. Là encore, le concept d’espace vécu fait l’objet de critiques. Moins portées sur le concept en lui-même que sur les recherches qui l’ont mobilisé, deux types de critiques sont adressées au concept.

Celle de Mathis Stock, qui, tout en notant la filiation entre une géographie de l’habiter et celle de l’espace vécu, regrette que les recherches menées à partir de ce concept aient été centrées sur un seul lieu, qu’il s’agisse du « lieu de résidence » ou de « la Terre entière » (Stock, 2004). Le concept d’ « habiter polytopique », proposé par Mathis Stock, repose ainsi sur le postulat d’un accroissement de la mobilité et des changements que cet accroissement implique dans les rapports à l’espace, et permet d’éviter une valorisation de « la proximité, l’enracinement, l’immobilité, la fixité » (Stock, 2006).

Celle de Florent Herouard qui note, quant à lui, un manque de fondement théorique dans les recherches fondées sur le concept d’espace vécu (Herouard, 2007). Il évoque un « manque de théorisation », ayant donné lieu à des données traitées de manière « subjective et intuitive », et souligne des « analyses psychologisantes ».

Concernant la première critique, une approche par l’espace vécu peut prendre en compte différents espaces, sans présupposer de la présence de ces différents espaces dans le vécu des individus. En effet, l’accroissement de la mobilité ne concerne pas tous les individus et fait l’objet de discussions. Face au débat sur la généralisation de la mobilité, sur lequel la deuxième section de ce chapitre précisera le positionnement de la thèse, l’espace vécu apparaît comme une conceptualisation neutre du rapport à l’espace, permettant de rendre compte de rapports à l’espace marqués par l’immobilité ou la mobilité. La subjectivité et l’approche psychologisante des recherches sur l’espace vécu, deuxième critique adressée à ce concept, peuvent sans doute être évitées par la prise en compte de la dimension sociale, à travers « l’espace social » de l’espace vécu.

Selon la manière dont il est mobilisé, ce dernier permet en effet de synthétiser une approche individu-centrée du rapport à l’espace et une approche plus collective et sociale. Ces deux approches ne sont pas antinomiques et se complètent. Dans la conclusion de l’ouvrage collectif Penser et faire la géographie sociale, Robert Hérin souligne le déplacement opéré au

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sein d’une géographie sociale qui a « généralement été conçue et pratiquée comme une géographie des faits et des groupes sociaux » (Hérin, 2006), vers une prise en compte de l’individu et encourage des développements dans ce sens :

« Il serait vraisemblablement fécond que les géographes engagés dans la géographie sociale développent leur réflexion sur cette articulation de l’individu et du (des) collectif(s), à la fois sur les plans théoriques et méthodologiques. En mobilisant les recherches de terrain qu’ils ont accumulées au cours des dernières décennies, peut-être leur est-il, plus que pour d’autres, possible de dépasser la (l’apparente) contradiction ? » (Hérin, 2006, p. 362).

Comme l’auteur le souligne également dans cette conclusion, « faire de la géographie sociale » implique aussi souvent le recours à d’autres disciplines, dont la psychologie. Cette empreinte de différentes disciplines, qui marque la géographie sociale, est affirmée dans le courant des géographies des enfants et des jeunes.

Autant dans les travaux s’inscrivant dans la géographie sociale, que dans ceux relevant des géographies des enfants et des jeunes, l’association d’une approche par les individus et par la société apparaît particulièrement féconde. Mettant également en tension les échelles de la société, de l’institution et de l’individu, le concept de « mobilité » fait l’objet de controverses scientifiques qui invitent à préciser sa signification et ses implications à ces trois niveaux.

2. La mobilité, un enjeu transversal et controversé

Deux publications récentes, déjà mentionnées en introduction, inscrites dans une approche critique de la mobilité, invitent à « se méfier » de la mobilité (Ripoll, 2015) et des impensés que cette catégories contient :

« La catégorie, sensible aux traitements qu’elle subit, se modifie et, suivant l’effet de boucle (looping effect »), elle revient sur le bureau du chercheur sans montrer qu’elle contient désormais d’autres choses que de pures raisons académiques de faire de la recherche »

(Borja, Courty et Ramadier, 2013b, p. 9).

Ces travaux soulignent le débat scientifique que suscite « la mobilité ». Si la définition du concept de mobilité ne fait pas consensus, ce sont surtout les implications sociales d’un « paradigme de la mobilité » qui sont discutées. Les recherches portant sur les adolescents et les espaces institutionnels soulignent la dimension contrainte des déplacements et proposent différents concepts pour les qualifier et les comprendre.

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Il s’agit dans un premier temps d’identifier, au niveau de ces deux objets, les adolescents et les institutions, la manière dont la mobilité est appréhendée en tant que concept et dans les processus sociaux. A partir de ces deux ensembles de travaux sur la mobilité (des enfants et des jeunes et en contexte institutionnel), l’analyse de la mobilité dans le contexte du placement des adolescents s’inscrit dans un débat sur le statut de la mobilité dans la société.

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