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Niveau herméneutique

93 SUNG, A Idolatría do Capital e a Morte dos Pobres, p 46-47.

4.4 Le mystère du Mal

4.4.2 Son projet

Dieu a établi un plan pour sauver Γ humanité à partir de la Rédemption apportée en Jésus- Christ comme point ultime et culminant de ΓHistoire du Salut-Libération. En revanche, l’ennemi de Dieu, celui qui poursuit des objectifs diamétralement opposés au plan de Rédemption et du Salut de l’humanité, a aussi son propre projet. Dans cette guerre à finir entre le Bien et le Mal, le camp adverse possède un plan très détaillé d’assujettissement de l’humanité à ses propres intérêts. L’idée n’est pas tant de faire valoir ici l’existence réelle ou imaginaire d’un complot mais à tout le moins d’un projet de domination qui s’oppose au plan de Dieu et au bonheur authentique de l’ensemble de l’humanité. La médiation du règne satanique s’opère, entre autre chose, par l’idolâtrie érigée en système de domination. Le projet du Mal est de dominer et de posséder la Terre; pour une grande part, il la possède déjà. En plus de cela, comme le souligne Schillebeeckx, c’est nous-mêmes qui avons créé l’objet de notre servitude :

La « modernité occidentale » clame aujourd’hui, de manière très spéciale, à nouveau pour le Salut et la libération, pour la Rédemption de ces pouvoirs des ténèbres que l’homme moderne a lui-même suscités. Le démoniaque a gagné, encore, dans notre culture et dans notre société, un autre nom et un contenu différent de ceux du monde antique et du Moyen Âge, mais il n’en demeure pas moins réel et menaçant121.

Ce projet du Mal procède lui-même par la médiation historique, à !’établissement de son règne dans les cœurs par les valeurs qu’il nous propose et dans les structures, par les injustices qu’il perpétue. Nous rassemblant sous de faux motifs, il nous aliène de notre vocation et nous divise dans notre identité de fils et de Peuple de Dieu. C’est un esprit de division, la communion qu’il nous offre n’est qu’illusoire, fondée sur le plaisir; les biens qu’il nous procure sont intéressés et étranger à l’altruisme.

Oscar Romero nous présente Satan comme celui qui vient nous tenter pour nous soumettre à sa volonté d’opposition à un règne d’amour, de justice et de paix. Ainsi, à peine un mois

SCHILLEBEECKX, Edward, Historia Humana, Revelaçao de Deus, Säo Paulo, Paulus, 1998, p. 18.

avant sa mort, il dira : « Chacun de nous doit savoir de quel côté le projet du Mal cherche à entrer en lui : les uns par l’orgueil, les autres par la cupidité, d’autres par la vanité, d’autres encore par les triomphes faciles 122 ». Mais qui est donc cet esprit du Mal qui nous est présenté par saint Luc (4,3-4) ?

Le Christ se présente comme l'homme qui va apprendre dans l'expérience personnelle de tout homme, la valeur de la tentation pour raffermir les convictions de l'être humain. [...] Arrivent alors les tentations : « Si tu es le Fils de Dieu, dis à cette pierre qu’elle devienne du pain ». Et Jésus lui répondit : « Il est écrit : Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme », mais toute parole qui sort de la bouche de Dieu est vie pour l'homme ». Apparaissent ici les projets : Le projet de Dieu et le projet du démon, le projet du Mal. Portons attention afin de savoir reconnaître dans quel projet nous nous sommes embarqués 123.

Le danger c’est de perdre de vue le projet de Dieu en ne lui accordant qu’une importance relative et « anhistorique ». La richesse et la puissance sont ici encore associées au projet du Mal. Il s’agit d’une vision pyramidale du pouvoir contraire à l’esprit de communion et de fraternité. Le Christ lui-même, de par sa mission, sera confronté à maintes reprises aux forces de la mort et des ténèbres. La tentation d’un messianisme temporel sera présente tout au long de son parcours d’évangélisation comme nous le verrons plus loin.

La fausse prudence qui inhibe les forces du courage en nous, est dénoncée par Romero comme cette même tentation du laisser faire pour s’épargner peines et souffrances. Il qualifie cela de lâcheté et d’abandon de nos responsabilités aux forces du statu quo, qui poussent certaines minorités actives à se radicaliser en désespoir de cause. L’anomie sociale constitue une gangrène qu’il voudrait bien parvenir à extraire de son peuple et ce, à l’intérieur de toutes les classes sociales.

La Croix provoque chez le Christ lui-même, la défense de sa mission, qui est croix et sacrifice. Comme il était facile de fuir comme Pierre, de fuir comme fuient aujourd’hui de nombreux chrétiens. Il est très facile de se cacher, « ne crée pas de conflits, prudence... il faut être plus prudents ». Mais le Christ ne fut pas de ce genre. Et à celui qui Lui conseillait de ne pas s’exposer au danger, Il l’appelle Satan, Il le nomme scandale. Scandale est un mot d’origine grecque qui signifie entrave. La pierre qui est mise pour faire obstacle sur le chemin. C’est 122 24/02/80, p. 264, VHI.

cela la crise de la vie, comme la crise du marcheur qui va et qui rencontre un obstacle sur son chemin, il cède à la tentation de rebrousser chemin ou il a la valeur de surmonter Γ obstacle 124

Le Saint-Libération apporté en Jésus-Christ est l’objet de critiques et de réprobations acerbes des fils des ténèbres, de ceux qui ont le cœur gagné par Satan à cause des œuvres mauvaises qu’ils commettent et de leur orgueil sans faille. Le projet du Mal est pour l’essentiel, le refus du Christ, de Dieu et du Salut-Libération. Le Christ rencontre le péché au sein du peuple qui se réjouit au dimanche des Rameaux. Il vient enlever le péché du monde, Il vient pour affronter cette force de l'Enfer, Il va souffrir cependant dans sa propre chair le fouet du démon, du péché, pour nous apporter la Rédemption.

Conclusion

L’Anti-règne que nous décrit Romero, correspond à tout ce qui s’oppose à la venue du Règne de Dieu par !’établissement de la justice entre les hommes. Plus concrètement, l’archevêque le voit dans tout ce qui offense la dignité des enfants de Dieu. En tant qu’imagé du divin révélé, l’outrage à cette condition transcendante que représente le mystère insondable de toute personne humaine, constitue la négation même de Dieu.

Les médiations les plus courantes de !’Anti-règne sont de trois ordres : le péché, l’idolâtrie et la mort. Le mystère du Mal constitue la concrétisation de ces trois médiations à un niveau de transparence telle que la réalité devient le lieu de leur matérialisation. S’agit-il là d’une force naturelle ou surnaturelle de dégradation et de prédation ? Telle n’est pas la prétention de notre effort d’interprétation. Rappelons ici encore que nous sommes à la recherche du pouvoir évocateur des symboles que Romero utilise pour nous révéler la densité du réel exprimée comme affirmation ou négation de l’émergence du Règne de Dieu dans l’histoire. Reprenons ici les trois médiations de l’Amti-règne et sa concrétisation dans ce que Romero qualifie de mystère du Mal.

03/09/78, p. 160-163, V.

Le péché correspond, comme nous l’avons exposé au cours de ce chapitre, à l’infraction d’une loi ou d’une règle morale qui possède un caractère de transcendance. Il se divise en trois catégories : originel, personnel et structurel. Le péché originel pourrait être considéré comme le bagage génétique qui fait de nous des êtres déterminés par la finitude de notre existence terrestre. Le péché personnel pourrait être repris sous l’angle de la psychologie où interviennent les notions de faute et de culpabilité mais également de responsabilité en regard du développement de la conscience morale. C’est sous l’aspect du péché structurel toutefois que l’étude des sciences sociales fut la plus féconde au regard de l’appréhension des mécanismes de domination, d’exploitation, d’oppression et d’exclusion, tels qu’interprétés par la Théologie de la Libération. Ces dernières ont pennis d’établir la corrélation entre les conditionnements sociaux et les troubles comportementaux et ont ainsi libéré le concept de péché d’une morale individualiste dont la victime demeurait irrémédiablement l’unique responsable.

Ceci nous amène à parler du système érigé sur le péché, que Romero qualifie d’idolâtrique. Si l’individu apparaît comme l’unique responsable de la faute commise ou de sa condition sociale, il est fort possible que nous demeurions prisonniers d’une vision mercantile qui rétribue chacun selon ses mérites, les peines subies s’établissant dans un rapport de correspondance directe avec les actes commis. Les diverses catégories appartenant au genre idolâtrique dévoilées par ce pasteur, visent à maintenir l’équilibre entre la responsabilité personnelle des individus concernant leur devenir et ceux de leurs proches d’une part, et l’injustice d’un système qui condamne à l’avance la majorité à la misère perpétuelle. L’idole exige des victimes et des boucs émissaires facilement identifiables. Quelqu’un doit porter le fardeau du problème social, la mauvaise conscience du système le pousse à désigner un coupable.

Le système idolâtrique, tout comme le péché dont il est issu, nous conduit rapidement à un univers de mort. Celle-ci constitue le paroxysme de la violence, qui préside à des rapports sociaux fondés sur le mépris des classes subordonnées. Nous ne faisons pas ici référence à la mort naturelle comme issue d’un processus enclenché par le péché originel, mais bel et bien

de la mort comme conséquence de la misère et de Γ exploitation qui ne peuvent être innocentes aux yeux de la justice divine. L’homicide et la violence répressive de l’État viennent cristalliser en quelque sorte la nature sacrificielle d’un système qui produit la mort et l’exclusion des plus faibles pour maintenir sa puissance et sa gloire terrestre.

Finalement, le mystère du Mal se concrétise par l’addition de tous ces jeux d’intérêts pervers instaurés et liés par le système idolâtrique. Si sa présence est difficile à discerner en temps normal, les conditions d’extrême violence du El Salvador vont ouvrir les yeux d’Oscar Romero au-delà de toutes attentes. Le mystère du Mal se manifeste d’abord par l’instauration d’un nouvel ethos tributaire d’une conception anthropologique qui est elle-même fondée sur une vision dominatrice et prédatrice de l’homme par l’homme. La puissance de ce mystère réside dans sa capacité à conjuguer tous les éléments négatifs qu’il engendre pour perpétuer son œuvre de domination. Il avilit les rapports humains en fondant son empire sur la haine et la cupidité. Le mystère du Mal apparaît en ce sens comme un esprit maléfique qui corrode nos sociétés. Vouloir l’en extraire, c’est s’affairer comme Romero, à la mission d’exorciser tout ce qui entrave la réalisation pleine et entière de la dignité des enfants de Dieu.

À l’intérieur de cette démarche herméneutique, ce chapitre sur ΓAnti-règne nous a servi de première étape afin de saisir la richesse de la vision sotériologique d’Oscar Romero. Les principaux termes qui y ont été abordés possèdent une force d’évocation qui appartient à la psyché occidentale. Ils constituent l’arrière-plan cosmologique qui préside à !’interprétation du sens. De plus, la présence de ΓAnti-règne nous permet d’entrevoir la fin poursuivie et l’orientation que nous donnons à l’histoire. En sommes-nous maîtres ou bien répondons-nous simplement à la fatalité d’une destinée toute tracée d’avance et représentée par les forces gravitationnelles d’un système qui cache ses orientations sous le couvert des lois naturelles et du darwinisme économique. C’est le sujet du prochain chapitre qui cherchera à démontrer les corrélations entre le projet divin et la contribution humaine que Dieu attend de nous au cœur de l’Histoire du Salut-Libération.

L’Histoire du Salut-Libération apparaît comme une succession progressive d’alliances entre Dieu et le genre humain qui visent à instaurer le Salut-Libération au cœur de l’histoire. Notre processus herméneutique s’attardera ici à l’aspect théologique de l’histoire du peuple de l’Alliance qui nous est racontée dans l’Ancien Testament. Ce chapitre nous aidera à nous situer sur les questions de peuple et d’histoire ainsi que de la foi monothéiste comme principe unificateur d’Israël. Comme le rappelle Romero, Dieu cherche à établir une relation privilégiée avec chaque nation, au cœur de la dimension historique du Salut. Nous en viendrons ainsi à relire avec ce dernier les différentes étapes du projet divin de Salut- Libération sous ces trois aspects : la Pédagogie divine de l’Alliance, l’unité de l’histoire et la Nouvelle Alliance réalisée en Jésus-Christ.

La dimension herméneutique de l’Histoire du Salut, lue à partir d’une perspective de libération et de dénonciation des rapports d’injustices et de dominations, sera notre angle d’approche des homélies d’Oscar Romero. En effet, la vision romérienne du Salut-Libération apparaît très proche de celle des auteurs de la Théologie de la Libération et cette dernière nous aidera à mieux saisir les tenants, les aboutissants ainsi que les limites des énoncés pastoraux de notre auteur. En abordant le thème de l’Histoire du Salut-Libération, il nous semble important de rappeler cette primauté du Salut adressé aux pauvres qui se réalise de manière concrète par le biais de la libération historique de l’oppression et de l’esclavage, comme le souligne Gilberto Gorgulho :

La vie du peuple est un don de Dieu et l’histoire de la Révélation est la consolidation de ce don. La Bible nous montre le processus de la formation du Peuple de Dieu à partir de la libération des pauvres. L’émergence du peuple des pauvres crée une histoire qui questionne et influence F histoire des dominations et des dominateurs. La Bible est le testament de cette histoire des pauvres. L’herméneutique est pour cela le discernement de la mémoire des pauvres comme origine des textes et présentation des événements et des structures de la société. La mémoire des pauvres nous montre que les textes bibliques ne sont pas seulement l’histoire et l’idéologie de la cour, du temple, mais fondamentalement une mémoire populaire de résistance prophétique contre la domination qui détruit la vie du peuple 1.

1 DA SILVA GORGULHO, Gilberto, « Hermenéutica Bíblica » dans ELL ACURI A Ignacio et SOBRINO, Jon, (dir.), Mysterium Liberationis, Conceptos fundamentales de la teología de la liberación, TI, San Salvador, UCA editores, 1990, p. 174.

Le premier point s’attarde à la pédagogie divine implicite à chacune des étapes de l’Alliance ; le second traite de l’unité du profane et du sacré, des relations qui unissent le niveau transcendant et immanent au coeur de l’histoire et finalement, le troisième examine la nature de la Nouvelle Alliance réalisée en Jésus-Christ comme centre et fin de l’Ancien Testament

Le rapport à l’histoire et la compréhension implicite de la foi à l’intérieur de celle-ci, constitue un élément essentiel de la dynamique du Salut-Libération exposée par Oscar Romero. La raison de cette approche provient encore une fois de ce désir de cerner l’identité du Christ et le lien indéfectible que ce dernier établit entre la foi et l’engagement dans histoire. Puisque comme l’affirme Rafael de Sivatte, l’Histoire du Salut demeure en quelque sorte une clé de lecture du sens libérateur des évangiles :

Le Nouveau Testament rend témoignage de Jésus de Nazareth que nous ne pouvons comprendre en profondeur sans comprendre l’histoire et le peuple d’où il surgit. La Libération et le désert, l’alliance et l’idolâtrie, la dénonciation et la consolation prophétique sont des réalités qui éclairent la route des peuples latino- américains vers le Règne de Dieu et vers le Christ qui Ta annoncé et initié 2.

Nous débuterons ce chapitre par une lecture romérienne du livre de l’Ancien Testament. Ce dernier ne fut pas rédigé à l’époque des faits qui y sont relatés mais bien des siècles plus tard. Romero, dans le catéchèse qu’il en fait, ne mentionne pas cet aspect. Pour lui, ce qui importe, c’est la révélation du sens contenu dans les Écritures, comme interpellation de la réalité présente. La Parole de Dieu se fait d’abord évocatrice des mythes et des symboles qui éclairent notre route et c’est ce qui la rend significative pour notre temps. C’est pourquoi cette herméneutique ne se réalise qu’en relation et en vue de !’interprétation des signes des temps.

5.1 - La pédagogie divine de l’Alliance3

Dans cette section, nous poserons les repères de l’histoire de la pédagogie divine du Salut- Libération, tels que perçus et interprétés par Oscar Romero. Comment Dieu, ayant une idée, un plan, un projet, choisi un homme, Abraham pour se constituer une famille, une tribu, un peuple. Comment Yahvé les fera sortir d’Égypte pour en faire une nation monothéiste qui

2 DE SIVATTE, Rafael, Dios camina con los pobres, San Salvador, UCA editores, 1997, p. 17. 3 « Je les ai pris par la main. » ( Jer 31,32־ ).

apprendra tout au long de son histoire à reconnaître la grâce divine à l’oeuvre à l’heure des grandes tribulations, de même que l’absence et le silence de Dieu lorsque le peuple et ses dirigeants se laisseront séduire par les idoles de leur temps. Les prophètes, à temps et à contretemps, viendront rappeler au peuple le sens véritable de l’Alliance voulue par Dieu et progressivement, Israël en viendra à découvrir une dimension universelle à sa mission de peuple de Dieu 4

Afín de saisir avec une plus grande efficacité les principes qui gouvernent ce genre littéraire du récit présent dans l’Histoire du Salut-Libération, nous emprunterons quelques clés de lecture à certains auteurs de la Théologie de la Libération. Cet effort de distanciation du texte sacré, vise à saisir le travail d’évocation qu’en fait Romero. Celui-ci, en effet, ne se contente pas de rappeler les hauts faits de l’Histoire sainte mais il s’en sert comme matière première et réservoir de sens, propre à nous révéler l’action permanente de Dieu dans l’histoire.

Par delà le mode représentatif de l’Histoire du Salut que nous présente l’Ancien Testament et le livre de l’Exode, Ignacio Ellacuria ajoute que l’importance ne se situe pas tant ici au plan de l’historicité des faits rapportés, mais sur celui du pouvoir d’évocation et donc de !’interprétation des événements. La recherche du sens de l’histoire et de la volonté divine semble prévaloir.

Ce que l’on prétend transmettre à l’intérieur de ces récits, davantage que de !’information, c’est un message qui utilise le genre fiction de sorte que son effectivité est indépendante de ce qui s’est produit réellement. Il s’agirait de récit paradigmatiques ou de mythes qui prétendent exprimer quelque chose de profond et de permanent qui possède une grande signification pour l’être humain. Il n’est pas difficile d’accepter que les élaborations poétiques peuvent capter le caractère réel d’un succès plus adéquatement qu’une description purement factuelle. Ainsi, ce qui est raconté dans l’Exode comme action de Dieu, cherche à montrer qu’à l’intérieur de ce qui y est relaté, se trouve une signification profonde pour la communauté à laquelle est rapporté une révélation de Dieu, non précisément sur un fait particulier mais sur des valeurs et des significations permanentes 5.

4 24/12/78, p. 55, VI.

5 ELLACURÍA, Ignacio, « Historicidad de la Salvación Cristiana » dans Mysterium Liberationis, ΊΊ, p. 331-332.

L’histoire nous révèle progressivement la pédagogie divine qui par ses alliances successives