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KUSCH, Rodolfo dans CORONONOS, Jorge y RIBAS, Judit, Identidad y Pensamiento Latinoamericano,

premier monde.

L’Amérique latine est ainsi condamnée au mimétisme culturel et à l’aliénation, privée de son identité, à moins qu’elle ne décide elle-même de tracer sa propre destinée à partir de ses divers héritages culturels. Mais ceux-ci ont été dénigrés depuis des siècles par les élites créoles comme appartenant à un monde se situant en deçà de la civilisation, au sens de civilisation européenne. L’Amérique latine ne serait alors qu’une mauvaise réplique de l’Occident. Ces aspects de dépendances culturelles ont été développés et mis en lumière par la Philosophie de la Libération dont les principaux représentants sont : Rodolfo Kush, Leopoldo Zea, Salazar Bondy, Enrique Dussel et Ignacio Ellacuria. Théories dont la Théologie de la Libération a su se prévaloir dans son interprétation de la réalité et des Saintes Écritures. Cette théologie affirme que des changements de structures sont nécessaires, voire essentiels pour favoriser la croissance d’attitudes évangéliques.

Π ne s’agit pas de ramener simplement la vie et le message du Christ à cet univers culturel, mais notre analyse ne saurait toutefois en faire l’économie. L’effort de traduction apparaît donc double, au niveau des subtilités de la langue et des violents contrastes culturels qui nous séparent. C’est pourquoi cet effort ne se limite pas à la lettre des homélies, mais également à son esprit. Cela fut pour nous un premier exercice de distanciation qui nous a permis de recueillir l'essence universel du message de foi de Mgr Romero. Universel non pas au sens de désincarné, mais au sens qu’il peut nous fournir des critères de discernement susceptibles d’être utilisés en d’autres temps et en d’autres lieux.

Pouvons-nous, pour paraphraser Gustavo Guitiérrez, nous abreuver au puits de l’expérience et de la sagesse d’un autre peuple, proche et distant à la fois par sa culture et sa civilisation ? Que devons-nous retenir de la vie et du message du prophète qu’a été Oscar Romero ? En quoi son exemple s’intègre-t-il, en le réactualisant, à la tradition prophétique de l’Église ? En quelle mesure une vérité conjoncturelle participe-t-elle à !’universel ? Est-ce que des concepts comme le Bien et le Mal, le Salut ou la damnation, diffèrent de manière irrémédiable selon les lieux et les époques ?

2.2 - Méthode d’interprétation

Nous entendons utiliser la méthode du voir-juger-agir rendue célèbre par l’Action catholique qui est l’objet des trois médiations que Clodovis Boff nous propose en les systématisant dans son livre Théorie et pratique, la méthode des théologies de la libération, comme outil d’interprétation, en tenant compte par exemple :

1 ) de la médiation socio-analytique :

Qu’est-ce qu’implique faire !’interprétation des évangiles à partir de la réalité ? Quelles sont les résistances du réel au projet divin de Salut-Libération ? ; 2 ) de la médiation herméneutique :

Qu’est-ce que la Parole de Dieu a à dire sur la réalité ?

En quoi la notion du Règne de Dieu nous engage-t-elle devant l’histoire ? ; 3 ) de la médiation pratico-pastorale :

Quel est le jugement de Dieu sur les événements (jugement en terme d’agir) ?

Quelles sont les actions à entreprendre pour travailler dans le sens du Règne à venir ?

La méthode d’analyse de Clodovis Boff pose dès le départ la nécessité de distinguer les différentes étapes du labeur théologique en situant le rôle de chacune d'elles de la façon suivante : « Généralité I, II et III ou GI, GH et GUI ». Pour lui, l'importance de dissocier les outils d'analyse (GII) de la matière, de l'objet de l'analyse (GI), demeure le critère le plus sûr de construire une théologie (GUI) qui soit crédible dans sa méthode. Selon cet auteur, la matière première de l'étude, la GI, importe peu, sinon par la richesse des éléments qu'elle contient. Elle importe peu au sens où tout est « théologisable », rien ne demeure au-dehors du champ d'intérêt de la théologie puisque tout peut et doit se rapporter à Dieu afin de préserver l’espace du sacré dans l’univers. Selon lui, c'est le moment d'intervention qui distingue l'analyse théologique des autres sciences parce que celle-ci intervient en dernier lieu pour resituer l'agir économique, social ou politique en rapport avec le plan divin fondé sur la justice et opposé au péché.

De là provient l'apport spécifique de la théologie qu'aucune autre science ne pourrait nommer qu'au risque de vouloir devenir une parole absolue, totalitaire, voir idolâtrique au sens où elle apparaît imbue d'elle-même en s’attribuant de fausses prétentions à la vérité. La réflexion

théologique apparaît en ce sens non pas comme un discours ayant des prétentions d’absolu mais plutôt comme un discours sur l’absolu. Le sérieux de la réflexion théologique auprès des autres sciences dépend de la solidité et de la rigueur épistémologique de ses outils. De cela dépend également sa crédibilité 14.

Afin de bien situer l'objet de notre analyse et de ne pas nous laisser aller à la libre interprétation du discours religieux, il nous apparaît crucial d'établir et de définir dès le départ nos outils épistémologiques, puisque l'on ne saurait chercher à la fois l'objet et la méthode. C'est sur ce point donc, sur la théorie de la foi qui découle du discours religieux, que s'effectuera cette interprétation du discours de la Théologie du politique présente chez Oscar Romero. Cette démarche s’avère essentielle comme soutient Clodovis Boff :

La science crée de la distance entre la pensée et son objet pour le regarder comme objet. Si une théologie entreprend de saisir les «faits», la «réalité concrète», etc., sans passer par le détour critique des disciplines qui s’y réfèrent, elle ne saisit pas réellement les «faits» et la «réalité concrète». Elle ne saisit que les images courantes et idéologiques du sens commun. Ainsi, une «théologie politique», prétendant sauter par-dessus les disciplines profanes qui donnent accès au Politique et croyant s’établir au coeur même du Politique, a toutes les chances de ne saisir que l’idéologie entretenue sur le Politique par la culture dominante 15.

Théologie du politique au sens où !'intelligence de la foi, après son passage obligé par la médiation socio-analytique des sciences du social, s’approprie la connaissance du réel sur lequel elle sera amenée à porter un jugement. Les critères de discernement de la médiation herméneutique nous seront fournis par les différents auteurs de la Théologie de la Libération qui nous aideront à sonder la profondeur des différents thèmes présents dans la pensée de notre auteur et par le fait même, d’établir une distance critique avec celui-ci. En ce qui a trait à la médiation herméneutique, Clodovis Boff affirme que :

14 Côté autonomie, pour se constituer, la Théologie doit faire nécessairement abstraction de son rapport à 1 ’environnement socio-historique, grâce à la mise entre parenthèse du monde environnant, “l’épochè”

méthodologique qui lui ouvre l’espace et le temps spécifiquement théoriques. Elle peut ainsi élaborer, dans l’espace de la raison, son texte propre d’après les lois de sa syntaxe particulière. Côté dépendance, la Théologie ne peut pratiquer une abstraction réelle vis-à-vis du monde où elle est forcément insérée. Non seulement sa matière première mais aussi son produit, les conditions de son opération etc., appartiennent au monde historique. BOFF, C. Théorie et Pratique, p.50-51.

Le primum de la théologie n’est pas la praxis de l’homme mais plutôt la « praxis de Dieu » comme en témoigne les Écritures Saintes. Ce n’est pas en premier lieu l’histoire humaine, mais l’Histoire du Salut opérée par Dieu. Elle ne nous dit, concernant l’histoire humaine que dans la mesure où elle se rapporte à l’Histoire divine. C’est ainsi que ce concept de Dieu correspond au concept de Révélation ; elle est son contenu. Elle est l’instance déterminante de la théologie. Sans doute, la praxis est également une des sources de la théologie mais elle contribue à !’illumination théologique qu’en tant que source seconde 16.

Par ailleurs, cette lecture des Écritures doit également être capable de se débarrasser des scories culturelles de l’époque rédactionnelle, du «patriarcat» par exemple. Le point de départ de cet effort d’interprétation n’est pas neutre, au sens d’être situé hors de l’histoire biblique. Au contraire, cette lecture cherche à saisir les lignes de tension qui traversent cette trame historique afín d’en faire ressortir un point de vue libérateur. La Théologie de la Libération se refuse à une lecture qui vient légitimer l’injustice et le statu quo comme étant voulus par Dieu. Elle reconnaît la coexistence d’une tradition sacerdotale et d’une autre davantage prophétique, moins liées aux structures de pouvoir, qui se heurtent à maintes reprises à l’intérieur des récits bibliques. Cette relecture, au niveau critique amènera à redéfinir le contenu objectif de notre foi, à mieux définir des concepts aussi relatifs que Dieu, le Christ ou l’Église, ainsi que l’idée même que nous avons du Salut-Libération.

Ces critères de discernement nous permettront d’être à même d’orienter notre agir (médiation pratico-pastorale) en surmontant une lecture fondamentaliste, désincarnée ou abstraite tant en ce qui concerne la réalité que le sens libérateur des Écritures. La grille socio-analytique nous permettra en effet d’interpréter l’Histoire du Salut dans toute sa richesse de sens. Cette méthode a pour but de nous apprendre à agir à partir d’une compréhension approfondie et non superficielle de la réalité, en tout temps et en tout lieu, non pas d’une manière uniforme qui ne pourrait être qu’abstraction de cette même réalité, mais de façon adaptée aux circonstances historiques propres à chaque époque et à chaque société. Cette pratique pastorale se veut donc une incarnation dans la réalité à partir des nécessités et des urgences propres à celle-ci. Voici une Théologie du Politique au sens où Dieu, le projet de Dieu pour l'humanité ainsi que le Règne à venir et à construire, sont concernés par les enjeux historiques de notre temps et de

tous les temps.

Si nous appliquons ces trois médiations à l’objet de notre étude, les homélies d’Oscar Romero, nous serons d’abord amenés à situer celles-ci par une étude du contexte historique (chap.3) qui a précédé et motivé ses discours religieux {médiation socio-analytique). Ensuite, nous incorporerons à notre analyse le second et le troisième niveau, les médiations herméneutiques et pratico-pastorales. Ces deux dernières occupent le même espace dans les homélies, elles sont en même temps la révélation du sens des événements historiques, des

signes des temps, faites à partir de la Parole de Dieu, et le jugement de Dieu sur ceux-ci. Nous ne voulons pas dire que ces deux niveaux se produisent simultanément, de sorte qu’il serait impossible de les distinguer, mais qu’ils se produisent au cours d’une même homélie. Ainsi, Romero débute la plupart de ses prédications par un enseignement sur la volonté divine contenu dans les Écritures, pour ensuite se pencher sur les événements et les juger à partir de ces mêmes critères. Les fonctions, pratico-pastorale et herméneutique, n’appartiennent donc pas chez notre auteur à des univers séparés mais plutôt complémentaires. Comme fonction pratico-pastorale nous pouvons affirmer que les homélies sont en soi un événement historique qui participe de cette dialectique parce que ses commentaires sur les événements en provoquent de nouveaux. Le jugement proclamé constitue en soi un agir lorsque celui-ci provient de la plus haute autorité ecclésiastique du pays.

À noter que le premier niveau, celui de la médiation socio-analytique fait également partie du contenu des homélies de trois manières différentes :

1 - Romero y cite les événements de la semaine concernant la situation des droits humains. 2 - Il y trace un tableau de la réalité sociale en utilisant les résultats des sciences sociales que les différents experts lui fournissent ainsi que par les rencontres individuelles ou collectives qu’il a avec les divers secteurs de la société civile, des militaires, de la gauche révolutionnaire armée ou le plus souvent avec les pauvres victimes de la répression. De sorte que pour lui la Politique possède le visage très concret de son peuple.

3 - L’archevêque commente l’actualité politique, économique et sociale.

Nous pouvons donc distinguer à l’intérieur de notre corpus les trois médiations ci-haut mentionnées. Nous aborderons plus largement la médiation herméneutique parce que nous

pouvons y discerner des éléments plus universels qu’à l’intérieur de la première et de la troisième. La raison en est fort simple, la médiation socio-analytique traite de l’actualité et la médiation pratico-pastorale des actions à entreprendre au coeur de celle-ci. Comme l’actualité d’une époque en un endroit donné ainsi que les actions possibles qui s’y rapportent, celles-ci demeurent conjoncturelles. Elles appartiennent à un espace-temps déterminé, tandis que l’herméneutique, qui est la révélation du sens, se fonde dans l’Écriture et la Tradition de l’Église qui sont des matériaux qui transcendent les époques. La MH {Médiation herméneutique) demeure universelle au sens qu’elle prend sa source dans des éléments qui n’appartiennent pas qu’au El Salvador de la tin des années soixante-dix, mais plutôt à cinq mille ans d’histoire de l’occident chrétien.

Nous ne disons pas cela pour déprécier les deux autres médiations dont nous entendons traiter de façon succincte au cours de ce travail. Notre intérêt de vouloir isoler la variable MH, est de mieux connaître les critères de discernement qu’utilise Oscar Romero afin, par la suite, d’apprécier leur validité comme paradigmes en d’autres temps et en d’autres lieux. Toujours en passant par la MSA {Médiation socio-analytique) et la MPP {Médiation pratico-pastorale) propre à chaque réalité, est-ce que ces critères de discernement herméneutique demeurent valables ? Nous le croyons, ou du moins telle est la curiosité qui anime notre appétit intellectuel pour ce sujet. Clodovis Boff souligne à ce propos que la recherche du sens est toujours le résultat de !’interprétation d’événements qui se produisent dans un contexte déterminé.

L’action humaine se développe dans l’histoire, la vérité (sa lumière, son intelligibilité, son sens), signifie découverte ou manifestation progressive. Pour 1 ’ herméneutique, toute vérité se donne dans un contexte historique. Ici, la fonction de la raison est d’accueillir le sens qui se dévoile, l’histoire fonctionnant comme texte ou contexte. Le travail de la raison en est un de compréhension. [...] C’est ainsi que la psychologie, la sociologie, l’anthropologie, l’histoire et toutes les autres « sciences humaines » seraient herméneutiques, ayant chacune sa spécificité, dans la mesure où chacune d’elles recherche d’une manière critique le véritable sens de son «texte» vivant 17.

La médiation herméneutique contenue dans les homélies d’Oscar Romero, se produit à deux niveaux qui sont la révélation du sens des événements actuels et ceux rapportés dans la Bible 17 TW. p. 86-87.

comme agir ou silence de Dieu dans l’histoire. C’est la mise en parallèle d’événements, mythologiques ou réels, distants de plusieurs milliers d’années, comme porteurs de la volonté divine à l’œuvre aujourd’hui comme hier, qui constitue la force et l’originalité de la pensée d’Oscar Romero. À ses yeux, l’histoire humaine est le lieu d’un jugement et d’un choix existentiel qui déterminera en grande partie notre agir moral en faveur d’un règne de justice et de paix ou en faveur de l’Anti-règne.

Afín d’arriver à une vision articulée de l’univers sémantique d’Oscar Romero, notre analyse consistera, dans un premier temps, à ordonner les homélies en tout ou en partie selon notre méthode de classement par ensembles (voir figure 1). La médiation herméneutique devra nous fournir les critères de discernement et d’action d’Oscar Romero d’après sa compréhension de la volonté divine faite à partir de sa double lecture des Écritures et de la réalité historique.

À noter que ce qui tient lieu de matériel herméneutique chez Boff, les Écritures et la Tradition de l’Église, devient pour nous les homélies d’Oscar Romero. Puisque nous avons déjà sondé l’aspect conjoncturel et historique dans notre mémoire de maîtrise, c’est sur le pourquoi théologique que nous entendons nous pencher à l’aide d’un ensemble de questions préalables à cette recherche. Autrement dit, par-delà les événements eux-mêmes, quels sont les critères théologiques que Romero emploie pour nous révéler la volonté de Dieu à ce moment précis de l’histoire du El Salvador. Si ce contexte apparaît déterminé, il n’en contient pas moins des éléments universels que nous nous emploierons à dévoiler et à classifier à l’aide de notre méthode thématique.

Quant à la dimension pratico-pastorale, elle demeurera pour nous hypothétique. Nous ne pouvons en effet prétendre appliquer tel quel le génie d’une époque aux situations toujours changeantes de l’histoire. Au point de vue éthique cependant, nous pensons être à même d’en extraire un ensemble de critères utiles aux diverses pratiques pastorales en d’autres temps et en d’autres lieux qui seront à même de nous inspirer.

Nous devrons donc d’abord élaborer une théorie qui se rapporte aux homélies (GII) qui nous servira d’outils d’interprétation des homélies (GI), le résultat de cette interprétation sera le produit final, la thèse de doctorat (GUI). La théorie théologique propre à ces homélies sera formée de l’ensemble des questions et des sous-questions qui guident notre recherche afin d’en arriver à reconnaître son fonctionnement interne. Puisque selon nous, les homélies d’Oscar Romero, comme tout discours articulé, répondent à un pattern, à une logique intrinsèque qui leur évite de se contredire l’une l’autre et leur permet de former un ensemble cohérent. Clodovis Boff illustre de la sorte sa théorie conceptuelle :

La GI joue pour la pratique théorique le rôle de matière première. Elle (GI) fait déjà formellement partie des conditions de production du processus de la connaissance. La GII concerne les moyens de production théorique, le «corps de concepts» ou la «théorie» d'une science à une phase donnée de son développement. Dans le processus de transformation qu'est la connaissance, elle tient le «primat», déterminant ainsi le type spécifique d'une science. Enfin, la GUI est le «produit», le concept-de-pensée 18.

Toujours selon ce théologien, en schématisant ces trois niveaux, on obtient la forme triangulaire suivante:

GI = (Matière première donnée) = (Homélies de Romero) + GII = (Système de concepts déterminés) = ( Problématique) = GIII= (Théorie produite spécifique) = (Thèse de doctorat).

Comme GII nous utiliserons d’abord une méthode thématique qui nous permettra de classer les homélies selon une logique fidèle à notre propos. En second lieu, la médiation socio- analytique nous permettra de cerner le contexte qui présida aux homélies d’Oscar Romero. Et en troisième heu, l’étude systématique des homélies de Romero avec le concours des théologiens de la libération, nous permettra d’objectiver les concepts qui articulent un tel discours religieux.

Cette théorie d’ensemble nous permettra de dégager une théorie spécifique à l’objet de notre analyse, les homélies d’Oscar Romero. Cette dernière nous aidera à mieux cerner la cohérence

interne à la pensée romérienne. La théorie spécifique devra répondre à cette question générique : Quelle portée Oscar Romero attribue-t-il au concept du Salut-Libération dans le contexte déterminé du El Salvador de la fin des années ‘70 ? ; par une série de sous questions qui surgiront au cours de notre travail de classement et d’interprétation puisqu’il nous faudra bien légitimer et démontrer le sens qui perce au travers de l’ensemble de cette oeuvre. Mais débutons par la médiation socio-analytique qui vise à nous révéler la densité du réel, ses