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Une partie significative des espaces forestiers, hier en oliveraies, aujourd'hui en pins d’Alep notamment, a été considérée comme espaces boisés classés, classement synonyme de situation

figée. 5. La surface boisée en forêts est une chose, les espaces à couverture boisée en sont une autre.

En particulier s’agissant des parcelles privées construites, closes et en partie boisées. Finalement en Dracénie cohabitent toutes sortes d’espaces boisés qu’il s’agit de bien distinguer entre les 2 extrêmes : - forêts en espaces biodiversité, ouvertes certes mais plus dédiées à la protection qu’aux aménités (« promenades »)

- boisements en espaces construits privatifs à fonction d’aménités mais privatives »6

3.3. Identification des corridors biologiques (liste, détails, cartographie, sources…) 3.4. Enjeux identifiés relatifs aux corridors biologiques, démarche et réflexion sur la mise en œuvre.

La trame bleue :

« 3.2. Une trame hydrographique très présente

Le territoire dracénois est alimenté par un réseau hydrographique dense. Au Nord, les résurgences des nappes phréatiques du plateau calcaire de Canjuers alimentent les différentes rivières qui traversent le territoire vers le Sud. Ainsi, la Nartuby, la Florieye en l’Endre, sont des affluents du fleuve Argens, qui traversent le territoire d’Ouest en Est. L’Argens est le principal cours d’eau du Var. Prenant sa source à Seillons-sur-Argens, il se jette en mer à Fréjus.

Ce réseau hydrographique offre des sites remarquables soit naturels, soit aménagés. Sept d’entre eux le sont particulièrement contribuant fortement aux aménités de la vie.

L’aménagement des berges de l’Argens

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À Vidauban, le récent terrassement des berges de l’Argens offre un bel espace de détente et de loisirs au bord de l’eau. Intégré à l’environnement, le site présente l’avantage d’être à proximité du centre- ville.

Aux Arcs-sur-Argens, l’espace de pique-nique créé à proximité du pont d’Argens est un exemple par son aménagement, recréant une ambiance de clairière tout en offrant une large zone ombragée. L’utilisation de matériaux naturels et d’anciennes traverses de chemin de fer participe au respect du contexte naturel.

Les gorges de Châteaudouble

À l’ombre des falaises calcaires creusées par le cours de la Nartuby, les gorges de Châteaudouble se voient succédées, en aval, par les berges de la Nartuby au hameau de Rebouillon.

L’eau turquoise se fraie un passage dans les massifs calcaires, polis par le temps. La rivière se déverse en petites cascades, de vasque en vasque, de bassin en bassin. Le site, totalement naturel, est accessible par un chemin qui rejoint Châteaudouble par le versant Ouest des gorges.

Les gorges de Pennafort, à Callas

Les gorges de Pennafort résultent du contact entre la couche de calcaire blanc, à l’Ouest et la couche de rhyolite rouges, terminaisons volcaniques de l’Estérel à l’Est. Un affluent de l’Endre a creusé son lit entre deux versants et poli profondément la roche en forme de multiples bassins. La roche volcanique rouge, parfois acérée, confère au site un aspect sauvage. Les gorges se transforment par endroits en véritable « canyon » à cause de leur orientation Sud et de leur aridité le long du cours d’eau.

Le site est accessible par la route reliant Le Muy à Callas. Un terrain ouvert au public, non-aménagé, fait office d’aire de stationnement au départ du sentier. Le parcours jusqu’à la cascade suit le cours de la rivière, qui creuse progressivement des bassins de plus en plus profonds. L’aboutissement de la promenade est réduite à une vue partielle sur la chute d’eau, qui se déverse quelques mètres plus bas, dans un grand bassin inaccessible. »7

« Les cascades de Trans-en-Provence

Le centre-bourg de Trans-en-Provence est construit sur un site remarquable sur le cours de la Nartuby. D’apparence tranquille en amont, le cours de la rivière se déverse en cascade dans un gouffre vertigineux au niveau du centre. La roche, creusée par le débit du cours d’eau, forme de nombreuses et profondes cavités. La Nartuby reprend ensuite un cours normal.

C’est un atout pour Trans-en-Provence de bénéficier d’un tel site. L’énergie hydraulique, largement exploitée au cours des siècles derniers, a entraîné la construction de nombreux moulins dans le centre de Trans, actionnés par le débit de la Nartuby. La qualité de l’eau est bonne en ce point de la Nartuby et un aménagement des rives en aval de la cascade permettrait de créer un pôle d’activités nautiques sur la rivière. Les sentiers permettant d’accéder à la cascade depuis le pont de la route de La Motte, en remontant le cours de la rivière, par contre ne sont pas aménagés.

Bénéficiant de son implantation sur ce site exceptionnel, il serait intéressant pour la commune de Trans de mettre en valeur son patrimoine sur la thématique globale du « parcours de l’eau » (puits aériens, cascades, moulins et industries, lavoir).

Les cascades de Pierrepont, à Montferrat

Le site de Pierrepont, accessible à pied depuis le centre du village de Montferrat, est situé sur le cours du ruisseau du Beaudron, affluent de la Nartuby. Le cours d’eau contourne le mont Beaudron pour se déverser en larges cascades dans plusieurs bassins au niveau de Pierrepont et finalement rejoindre la Nartuby à Montferrat. Un entretien du chemin d’accès au site (débroussaillement) permettrait de révéler les restanques le bordant. L’aménagement d’un sentier de promenade suivant le cours du Beaudron et rejoignant Montferrat permettrait de renouveler le parcours.

Le saut du Capelan, à la Motte

Accessible à pied depuis le centre du village, le saut du Capelan fait l’objet d’une promenade agréable à travers les vignes de la plaine de la Motte. L’accès à la cascade, résultant d’un relief accidenté sur le cours de la Nartuby, est balisé. Le site est aménagé et sécurisé. Un panneau d’indications historiques accueille le public sur le site et l’informe sur l’origine de son appellation.

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Le cours de l’Endre dans sa partie qui traverse le Bois de Palayson est également un lieu de

promenade très apprécié. »8

« Synthèse partielle

1. Les aménités sont, notamment, constituées par l’ensemble des éléments naturels et construits qui contribuent, de manière non marchande, à l’augmentation de l’agrément de vie des résidents et à

l’attirance des gens venus d’ailleurs pour séjourner ou s’installer. À cet égard le territoire de la Dracénie est très bien pourvu.

2. Il s’agit d’abord du grand paysage. L’assemblage de la grande plaine de l’Argens, de la Provence cristalline et de la Provence calcaire, du massif des Maures, des collines du centre et des grands plans du Nord contribue à former un grand paysage, fort à la fois de ses contrastes, de son ampleur et de sa qualité.

3. Il s’agit ensuite du réseau hydrographique constitué de l’Argens et de ses affluents. Il forme une

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