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Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD débattu le 6 octobre 2011)

Rapport TVB janvier

B. Incidences notables prévisibles

4. Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD débattu le 6 octobre 2011)

Protection des « espaces sensibles »

« En complément des protections environnementales, notamment des sites Natura 2000, concernant les lits, les ripisylves et les abords des trois cours d’eau principaux du territoire (la Durance, le Coulon- Cavalon et la Sorgue), mais aussi en appui des recommandations du SDAGE du bassin Rhône Méditerranée 2010-2015, s’appliquant à l’ensemble du réseau hydrologique du territoire, le projet de SCoT veille à limiter l’impact des menaces agissant sur ces espaces sensibles, remettant en cause leur équilibre »22

« Objectif I - 1 - 3 - Un réseau de corridors écologiques à préserver

18 p.68 EIE 19 p.22 EIE 20 p.65 EIE 21 p.23 Diagnostic 22 p.8 PADD

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Les trois entités à fort relief et les massifs boisés du plateau de Vaucluse, des Montagnes du Luberon et des Alpilles représentent des réservoirs de biodiversité. Ils sont connectés dans les plaines et sur les plateaux par les boisements et les espaces agricoles, qui constituent des corridors écologiques secondaires.

- Sur la commune de Chateauneuf-de-Gadagne, une liaison constituée d’espaces boisés, localisés au Sud-Est du territoire communal

- Sur les communes de l’Isle-sur-la-Sorgue et de Saumane-de-Vaucluse, des espaces boisés permettant la connexion fonctionnelle entre le plateau de Vaucluse et la Sorgue

- Sur les communes de Lagnes et Robion, un corridor Nord/Sud, liant le plateau de Vaucluse au Coulon/Cavalon

- Entre les communes de Maubec et Oppède, une liaison écologique connectant la Montagne du Luberon avec le Coulon/Cavalon

- Sur la commune d’Oppède, en frange Est du territoire communal, un corridor liant la Montagne du Luberon au Coulon/Cavalon

- Deux corridors écologiques reliant la vallée de la Durance à la Montagne du Luberon sur la commune de Mérindol, à l’Est du territoire communal, et un sur la commune de Cheval Blanc

- Un corridor entre le canal Mixte et la Montagne du Luberon, à hauteur de la commune des Taillades - Et une liaison fonctionnelle entre les Alpilles et la Vallée de la Durance, complété par le Canal des Alpilles. »23

Approche cartographique au sein du PADD :

« Les objectifs I.1.1. et I.1.2. sont représentés sur la cartographie, ci-contre, illustrant les connections entre les corridors écologiques liés à l’eau et les corridors écologiques terrestres, qu’ils soient d’ordre principal ou secondaire.

Le maillage est dense ; il structure le territoire et représente ses richesses majeures, que le SCoT choisit de préserver. »24

Préservation des continuités agricoles :

« En outre, sur certains espaces où les extensions de l’urbanisation et le mitage menacent fortement la pérennité de l’activité agricole, des continuités agricoles ont été localisées. Elles ont pour objectif de préserver ces espaces identifiés (Cartographie ci-contre), afin de garantir, à long terme, leurs usages agricoles. »25

« Objectif I - 1 - 5 - Promouvoir un urbanisme de qualité faisant sens avec son environnement

En appui au maintien de continuités agricoles et naturelles (Objectifs précédents), le SCoT ambitionne la reconquête de certains espaces urbains dégradés (urbanisation diffuse et linéaire le long des voies). L’objectif est de porter une réflexion paysagère qualitative sur les espaces suivants et de fixer des limites de développement urbain :

- la préservation et la constitution d’une trame verte, permettant, notamment, de gérer l’interface entre espaces bâtis et non bâtis. »26

5. DOG

(Projet de SCoT arrêté en conseil syndical le 23 mai 2012)

« Le DOG du « SCoT du bassin de vie de Cavaillon - Coustellet - l’Isle sur la Sorgue », après un préambule règlementaire et le rappel des objectifs du PADD, s’organise en 5 parties :

1. Garantir la structuration de la Trame Verte et Bleue ; 2. Assurer la gestion durable des ressources naturelles ; 3. Mettre en œuvre un urbanisme durable et qualitatif ; 4. Assurer une économie durable pour créer des emplois ; 5. Lier les territoires. »27

23 p.10 PADD 24 p.11 PADD 25 p.12 PADD 26 p.13 PADD 27 p.2 DOG

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Les réservoirs de biodiversité pris en compte :

« I. 1. Par la préservation des espaces naturels de valeur Orientation I. 1. 1. Protéger les réservoirs de biodiversité

Le SCoT identifie deux types de réservoirs de biodiversité majeurs :

- les grands ensembles boisés, qui sont les boisements du plateau du Vaucluse, du massif Bondelon, de la colline de Thouzon, du mont Sauvy, de la colline Saint-Jacques, de la chaîne des Alpilles et la forêt du Luberon ;

- les cours d’eau principaux, qui sont le réseau des Sorgues, la Durance et le Coulon-Calavon.

Notons, par ailleurs, que les inventaires des zones humides en cours sur le territoire viendront compléter les ensembles écologiques constituant la trame verte et bleue du territoire.

Les modalités de protection des réservoirs de biodiversité

Pour ces éléments, une protection foncière forte est demandée dans le cadre des documents d’urbanisme locaux.

Cette traduction pourra se traduire par :

- la mise en œuvre d’un zonage garantissant l’inconstructibilité de ces milieux (hors bâtiments strictement liés à l’usage ou à l’exploitation du milieu ou de la ressource1) ;

- la protection des boisements au titre des espaces boisés classés (EBC L130-1 du Code de l’Urbanisme) ;

- la protection des ripisylves des cours d’eau, au titre de l’article L123-1-5-7 du code de l’urbanisme. 1 Exemple : exploitation forestière, installation hydraulique, exploitation agricole.

Une exception à cette règle peut être envisagée dans le cas des périmètres des sites Natura 2000, qui incluent des zones urbanisées. Dans ce cas, le zonage peut être adapté à la nature de l’utilisation du sol existante, tout en maintenant la fonction écologique du réservoir de biodiversité.

Ces protections devront assurer le maintien de l’intégrité des réservoirs de biodiversité, afin d’éviter leur fragmentation et d’assurer la pérennité de leur fonction écologique. Seuls des aménagements de loisirs compatibles avec ce milieu pourront être admis, par exemple une via ferrata. Les périmètres indicatifs des réservoirs de biodiversité identifiés, représentés sur la cartographie page 15, devront être traduits, au niveau parcellaire, dans les documents d’urbanisme locaux (cf mode de traduction règlementaire des périmètres page 16). »28

« Les modalités de gestion des réservoirs de biodiversité

Le SCoT préconise, par ailleurs, que le mode de gestion des réservoirs de biodiversité concernée par un site Natura 2000 (forêt domaniale du Luberon, le réseau des Sorgues, la Durance, le Coulon- Calavon, les Alpilles) soit effectuée sur la base des grandes orientations fixées par les documents d’objectifs (DOCOB) existants ou en cours de réalisation des zones Natura 2000.

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