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Diagnostic et État Initial de l'Environnement (EIE) 2.1 Interprétation du concept de corridor biologique

« La trame verte et bleue : un nouvel outil d’aménagement

Pour assurer la conservation des écosystèmes et des espèces à long terme, il est essentiel qu’ils ne soient pas isolés et que les espèces puissent se déplacer.

Qu’est-ce que la trame verte et bleue ?

C’est le réseau écologique du territoire. Elle est composée des espaces les plus favorables aux espèces végétales et animales, terrestres et aquatiques, les « réservoirs de biodiversité ». Ce réseau comprend les « corridors » qui relient ces espaces entre eux. »8

« Les notions de corridor biologique (spécifique à une espèce) et de corridor écologique (structure spatiale plus large englobant plusieurs espèces) sont des structures écopaysagères réunissant les conditions de déplacement d’une espèce. L’ensemble enchevêtré de ces corridors constitue la trame d’un maillage écologique. Toutes les espèces ont en effet besoin de se déplacer pour vivre, se reproduire ou trouver de quoi se nourrir. Mais de nombreux obstacles créés par l’homme (routes, voies ferrées, urbanisation, artificialisation des sols…) rompent les liens existants entre milieux naturels et sont à l’origine d’une importante perte de biodiversité. »9

2.2. Identification des espaces naturels remarquables (liste, détails, cartographie…)

« Malgré tout, la Provence Verte comporte un certain nombre de zones de grand intérêt écologique qui font l’objet de mesures d’inventaire, de protection ou de gestion dont il faut tenir compte pour la mise en place de tout nouveau projet.

Un projet de Parc Naturel Régional de la Sainte Baume est également à l’étude, une association de préfiguration du PNR ayant été créée en 2003 et un diagnostic territorial réalisé.10

« La trame verte de la Provence Verte a pour assise des « cœurs de nature » ayant fait l’objet de mesures d’inventaire, de protection ou de gestion spécifiques (ZNIEFF et NATURA 2000). Les principaux massifs boisés du territoire en font partie.

2.3. Identification des corridors biologiques (liste, détails, cartographie, sources…)

La trame bleue est constituée d’un maillage diversifié autour de deux cours d’eau majeurs :

• l’Argens qui traverse le territoire d’Est en Ouest, avec pour principaux affluents le Caramy et l’Issole et une vaste retenue d’eau (le lac de Carcès)

• le Verdon, en limite Nord.

D’autres cours d’eau prennent leur source sur le territoire : le Gapeau, l’Huveaune et l’Arc.

Dans l’ensemble, la Provence Verte dispose d’une trame verte et bleue bien conservée. La circulation des espèces y est bien assurée d’Est en Ouest. »11

7 p.4 Diagnostic et enjeux 8 p.12 Diagnostic et enjeux 9 p.29 EIE 10 p.19 EIE 11 p.12 Diagnostic et enjeux

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« Les principaux corridors écologiques du territoire sont les corridors forestiers du versant nord de la Sainte Baume, du Mont Aurélien, de la Montagne de la Loube et les corridors aquatiques du val d’argens et du val d’issole (ripisylve, rivières, berges) »12

2.4. Enjeux identifiés relatifs aux corridors biologiques, démarche et réflexion sur la mise en œuvre.

Les obstacles identifiés de la TVB :

La disparition de continuités écologiques

« Pré-PADD - Environnement

Rappel des conclusions du diagnostic et des enjeux handicaps/menaces :

Des espaces naturels et agricoles morcelés qui ne jouent plus leur rôle de corridors écologiques du fait de manque de continuité et de connexions »13

L’autoroute : rupture des continuités écologiques

« Par contre, l’autoroute est un obstacle majeur pour les liaisons Nord/Sud. »14

Des inventaires encore trop peu nombreux

« Les mesures d’inventaire, de protection et de gestion

Comme beaucoup de territoires varois, celui du SCoT de la Provence Verte assoit son attractivité sur la grande qualité de son environnement et de ses paysages, plus de 72% du territoire étant naturel (hors zone agricole). Néanmoins pour l’heure, les inventaires naturels ne concernent qu’une faible

partie du territoire. Le SCoT devra en poursuivre l’état des lieux et fixer les orientations souhaitables

pour leur préservation et leur mise en valeur. »15

L’érosion de la biodiversité liée à l’urbanisation

« L’accroissement des surfaces urbanisées, l’effacement progressif des paysages ruraux à la périphérie des villes, le morcellement des espaces naturels et ruraux sont les causes majeures de l’érosion de la biodiversité. Il est donc opportun de maintenir et de renforcer les capacités de connexions des espaces naturels pour un meilleur fonctionnement et une gestion plus aisée de l’écosystème. »16

« handicaps/menaces

Une pression démographique et foncière et un type d’urbanisation (étalement urbain) qui

remettent en cause l’équilibre des espaces et écosystèmes du territoire et engendrent une banalisation des paysages

Des espaces naturels et agricoles morcelés qui ne jouent plus leur rôle de corridors écologiques du fait de manque de continuité et de connexions

Peu de protections règlementaires des espaces naturels remarquables et une fréquentation qui menace certains sites »17

La nécessité d’une approche globale afin de gérer les différents espaces (forestiers, agricoles, urbains…) du SCoT

« Le caractère particulier de ce territoire mêlant zones boisées, parcelles agricoles et réseaux de villes et villages requiert une attention toute particulière pour en assurer la mise en valeur et accompagner les nécessaires évolutions à venir. La complexité de ce tissu plus ou moins structuré, le caractère des lieux sensibles et patrimoniaux, l’organisation des secteurs de plaine qui accueillent de plus en plus les services et les activités, et l’extension des communes par l’habitat dispersé ces dernières années nécessitent une approche territoriale globale que les communes ne peuvent aujourd’hui maîtriser seules. »18 12 p.30 EIE 13 p.144 Pré-PADD 14 p.12 Diagnostic et enjeux 15 p.19 EIE 16 p.29 EIE 17 p.109 EIE 18 p.30 EIE

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« Globalement l’espace forestier de la Provence Verte est en attente de politiques de gestion destinées à assurer sa pérennité. Le SCoT doit aborder cet aspect notamment s’il ambitionne une planification urbaine ou agricole en limite forestière voire au sein d’espaces forestiers. Ce territoire se caractérise par une faible activité économique liée à l’exploitation de la forêt (pas de vocation économique marquée, pas de filière bois développée). Les bois feuillus exploités sont utilisés en bois de chauffage, les résineux sont transformés à la papèterie de Tarascon. Le développement du bois énergie devrait permettre une meilleure valorisation cependant la forêt présente d’autres vocations :

• Protection des sols contre l’érosion

• Maintien de la biodiversité

• Espace d’accueil des populations pour la promenade, la chasse, cueillette… »19

Afin de préserver le paysage, les espaces agricoles et naturels doivent être conservés. Ces espaces bénéficient de la même protection afin de limiter le mode d’urbanisation actuel.

« Les objectifs environnementaux du Pré PADD

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