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L’expression « trame » est seulement utilisée pour décrire la trame bleue/hydrographique. Les termes de « continuités écologiques » et « couloirs écologiques » ne sont utilisés qu’une seule fois. Une « continuité agricole » est également prise en compte. Le concept de réservoir n’est pas intégré. La trame bleue est décrite en termes d’aménités et de possibilités de valorisation pour le tourisme et pas du tout pour les enjeux de continuité.

La seule référence à la nécessité de préserver les continuités dans un alinéa parlant de la plus-value environnementale que doit apporter le SCoT, précise «Au delà des espaces déjà inventoriés et protégés les perspectives d’aménagement devront veiller à préserver les continuités écologiques et l’agriculture. »2

Les SCoT voisins ne sont évoqués que pour comparer leur occupation du territoire mais il n’existe pas de coopération inter-SCoT dans les documents étudiés.

Il n’y a pas d’approche cartographique de la TVB.

Mail reçu le 06/09 de Florent Ferrucci – Urbaniste-Chargé de mission urbanisme et aménagement - 6) Il y a-t-il eu un diagnostic préalable sur les continuités écologiques ?

- « Non par contre les études menées à l’occasion de la LGV ont été très poussées et permettent

autour du faisceau d’avoir des données très précises. »

2. Description du territoire du SCoT :

2.1. Données générales : 3 Nombre de communes : 16 Superficie : 707,4 km² Nombre d’habitants : 98 703 Occupation du sol : -espaces boisés : 78% - espaces agricoles : 12,2% - espaces urbanisés : 3,6% 15 % du territoire est en Natura 2000 2.2. Contexte territorial :

1 http://www.metropolisation-mediterranee.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/ScotBVA_5_cle074bc9.pdf page consultée le 26/06/12 : SCoT « Vert » signifie qu’il est marqué par une forte composante d’espaces naturels.

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p.87 EIE 3

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3. Diagnostic et État Initial de l'Environnement (EIE)

3.1. Interprétation du concept de corridor biologique

Pas de définition

3.2. Identification des espaces naturels remarquables (liste, détails, cartographie…)

« 2 – Les espaces naturels biodiversité

La biodiversité réfère à la richesse et la variété de toutes les espèces vivantes : plantes, monde animal et… l’homme aussi évidemment ! Le maintien de la diversité biologique des territoires importe pour garantir un développement durable qui soit à la fois générateur de richesses économiques et sociales et protecteur des éco-ressources naturelles.

Tout territoire est porteur, plus ou moins intensément de biodiversité. Le département du Var ne fait pas exception puisque 10% de son territoire environ est concerné par des sites relevant du réseau Natura 2000, incarnation la plus large de cette politique européenne visant à la protection de la biodiversité !

A son échelle, la Dracénie est également bien concernée avec, dans la diversité des régimes de protection, environ 10 000 hectares concernés soit près de 15% de son territoire.

On rend compte d’abord de la constitution du réseau Natura 2000 avant de focaliser l’analyse vers la plaines des Maures puis les milieux forestiers.

2.1. Le réseau Natura 2000

A/ Sa constitution et sa composition (cf. carte page suivante)

-Directive « Habitats » (sites d’importance communautaire – S.I.C.) Soient quatre Sites d’intérêt Communautaire en Dracénie.

-Forêt de Palayson – Bois du Rouet sur le territoire des communes de Callas et Le Muy.

-Plaine de Vergelin – Fontigon –Gorges de Châteaudouble – Bois des Clappes sur le territoire des communes de Châteaudouble et Ampus. Les Gorges de Châteaudouble participent à un éco- complexe remarquable avec d’autres milieux avoisinants : tourbières, pelouses, chênaies pubescentes. Ces milieux constituent un habitat favorable pour divers peuplements de chiroptères d’intérêt communautaire.

-Plaine et Massif des Maures : sur le territoire de la commune de Vidauban.

-Val d’Argens : concernant les communes de Lorgues, Vidauban, Taradeau, Les Arcs et Le Muy. L’Argens présente un régime permanent, lent, avec des eaux froides en contraste marqué avec les régimes méditerranéens de ses affluents la Floreye, Nartuby et Aille. Cela a favorisé la formation en ripisylves de belles forêts galeries diversifiées. Le bon état de conservation général du bassin versant permet le développement d’une grande diversité d’habitats et de peuplements. Ainsi, le site accueille la colonie de reproduction la plus importante de France pour le Vespertilion de Capacini (type de chauve-souris) ainsi que nombre d’invertébrés d’intérêt communautaire.

Après approbation de leurs documents d’objectifs respectifs ces sites seront appelés à devenir les Z.S.C. du réseau Natura 2000 par arrêté ministériel. »4

« Directive « Oiseaux» (zones de protection spéciale – Z.P.S.) Soient les deux sites suivants :

- Plaine des Maures : Concernant la C.A.D., seule la commune de Vidauban est concernée. La richesse biologique de la Plaine des Maures est très liée à la diversité des milieux associés en étroite mosaïque entre les landes et maquis, les forêts résineuses ou non, les zones de plantations y compris viticoles et les pelouses sèches. On y observe la présence notamment de la tortue d’Hermann et de la cistude d’Europe (tortue d’eau douce). Favorisée par la présence du lac d’Escarcets1, l’avifaune est également bien présente, avec notamment le blongios nain, le martin-pêcheur et l’alouette lulu. -Z.P.S. Colle du Rouet : concernant les communes d'abord de Callas puis, à moindre titre, celle du

Muy et de La Motte. Ce site comprend des milieux forestiers en grande majorité résineux et aussi –et

surtout !- un ensemble de premier ordre de zones humides. En effet, les exceptionnelles mares cupulaires et le fameux complexe marécageux de Catché s’inscrivent dans les huit ensembles

français de mares temporaires méditerranéennes de grand intérêt écologique (Barbero et la.,

1982). Les mares temporaires sont des zones humides de petite taille, souvent dispersées et très

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discrètes. Elles occupent des dépressions où l’eau s’accumule pour des périodes comprises entre plusieurs jours et plusieurs mois. Elles se rencontrent dans l’ensemble du bassin méditerranéen et

constituent un habitat prioritaire pour l’Union Européenne. Bon nombre d’espèces rares sont liées

aux mares temporaires : des plantes, dont plusieurs ptéridophytes aquatiques, de nombreux invertébrés aquatiques ou encore des amphibiens. »5

« Partielle

1. Un septième (environ 10 000 hectares) du territoire de la Communauté d’Agglomération

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