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La préservation des continuités écologiques dans les secteurs ou les contraintes sont les plus fortes

3. Diagnostic et État Initial de l'Environnement (EIE) 1 Interprétation du concept de corridor biologique

3.4. Enjeux identifiés relatifs aux corridors biologiques, démarche et réflexion sur la mise en œuvre.

1.3.3 La préservation des continuités écologiques dans les secteurs ou les contraintes sont les plus fortes

Un recensement à l’échelle communale a été réalisé et est disponible sur demande pour les secteurs de Cagnes sur Mer et une partie des arrières de Nice. Des dispositifs de préservation de ces continuités

seraient souhaitables à l’échelle communale. »22 « 6.3 Enjeux / Perspectives d’évolution

L’enjeu pour le territoire est la préservation de la qualité milieux marins (qualité des eaux et préservation de la biodiversité marine). Pour le SCoT, cela se traduit par :

- La planification d’une urbanisation qui tienne compte de l’efficacité des dispositifs de

traitement des eaux usées afin de ne pas accroitre les rejets polluants dans les cours d’eau ou

directement dans le milieu marin,

- La planification d’un développement qui tienne compte de la richesse des milieux marins. »23 « 2.3 Enjeux / Perspectives d’évolution

La limitation de l’espace consommé pour répondre aux besoins du territoire, par la définition des espaces naturels et agricoles à préserver, d’une part, et par le confortement d’une trame urbaine structurante favorisant la densification des espaces urbains, d’autre part. Il est important que

le SCoT soit particulièrement prescriptif dans la zone située en périphérie immédiate du cœur de l’agglomération, où l’urbanisation se développe sur des espaces aujourd’hui naturels ou agricoles. »24

« Enjeux et perspectives d’évolution

Deux tendances d’évolution nettes de cette entité sont à limiter : le mitage de l’espace par les constructions deçi delà, qui provoque une perte de l’identité locale, ainsi que le manque d’entretien des friches oléicoles, et plus généralement agricoles.

Le SCoT devra veiller à protéger de la pression foncière diffuse ces entités paysagères, grâce à la structuration de l’urbanisation autour des pôles urbains secondaires par exemple. Ceci dans l’objectif indirect de préserver autant que possible les espaces naturels d’intérêt écologiques et paysagers en fond de vallée. »25

L’approche cartographique :

« La carte de synthèse des enjeux de préservation ci-après comprend :

- les principales continuités écologiques à maintenir (voire pour certaines à restaurer), sous forme de flèches à double sens, de couleurs différentes pour les continuités terrestres ou aquatiques.

- à titre d’information, les principales ruptures de continuités écologiques du territoire sont

matérialisées sous forme d’une ligne rouge. Outre les zones urbaines agglomérées, ces ruptures sont

liées principalement aux voies de communication (autoroute, voies express le long du Var) et aux zones d’activités de la vallée du Var. Le signalement de ces éléments doit permettre :

22 p.43 EIE 23 p.58 EIE 24 p.65 EIE 25 p.85 EIE

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- d’éviter d’augmenter l’effet rupture de continuités en maintenant les connexions là où elles sont signalées,

- de localiser les lieux de rupture forte dans le but de pouvoir y remédier a minima (restauration

de continuités) dans l’hypothèse de travaux sur les ouvrages créant les effets de rupture, ou lors

de la définition de politiques locales de programmation (type coulées vertes). Les principales continuités écologiques qu’il serait souhaitable de recréer, sans que le SCoT puisse l’imposer, concernent :

o l’accès au Var et la traversée de la vallée dans le sens Est-Ouest : franchissement nécessaire de deux voies express à 2X2 voies et de zones d’activités économiques. Des franchissements réguliers sont à mettre en place.

o le franchissement de l’autoroute dans la partie Est du territoire (parc forestier de la Grande Corniche). »26

Les difficultés liées à l’activité humaine :

« En effet, l’activité humaine, contrainte par le relief à s’installer sur un territoire restreint, soumet les espaces naturels terrestres à une pression importante prenant diverses formes : fragmentation de l'espace par les infrastructures de communication, interventions sur les lits et les ripisylves des cours d'eau, modification des unités paysagères notamment par le mitage de l'espace lié à l'urbanisation »27 « Pour limiter l’augmentation du rythme de consommation d’espace, les documents d’urbanisme : Directive Territoriale d’Aménagement, Schéma de Cohérence Territoriale et Plans Locaux d’Urbanisme ont pour objectif de préserver les équilibres entre espaces naturels, agricoles et

urbanisés. Toutefois, les constats sur l’ensemble du territoire métropolitain mettent en évidence la

difficulté au cours des années passées à infléchir cette tendance.

2.1.2 La consommation d’espace pour le logement

Dans la bande littorale des Alpes Maritimes, la quasi-totalité des constructions neuves est de type collectif depuis 1990, du fait de la rareté et du coût du foncier. C’est aussi une zone où les espaces naturels et agricoles d’intérêt ont en majorité disparu, dans les secteurs plats. »28

« 1.2 Forces / Faiblesses

+ Le territoire du SCoT est un territoire particulièrement riche sur le plan du milieu naturel et de la biodiversité. Le nombre de ZNIEFF en témoigne.

- Le nombre d’habitants vivant dans l’agglomération niçoise et alentour est important, auquel viennent s’ajouter les touristes attirés par la beauté des milieux naturels. En conséquence, on y recense les

menaces sur les espaces naturels inhérentes au développement des activités humaines telles qu’on

les retrouve un peu partout sur le territoire national :

- destruction par le développement de l’urbanisation (résidentiel et activités), - destruction et dégradation par la fréquentation pour les loisirs,

- destruction par la création d’infrastructures,

- dégradation par rejets polluants dans les milieux naturels (eaux usées, dépôts sauvages, …). »29 « 5.1.6 Les collines et zones de piémont : autour des villages anciens, d’anciennes forêts fortement mitées par les constructions résidentielles

Ce mitage omniprésent et irréversible est la trace d’une absence de protection adéquate des

espaces naturels qui bordaient auparavant la zone urbanisée. »30

« 5.1.1 Le littoral du SCoT est marqué par l’urbanisation

Le littoral du SCoT s’étend sur 46,5 km et concerne 8 communes. Les fonds de faible profondeur (quelques dizaines de mètres) sont intéressants car ils constituent un milieu riche en espèces animales et végétales. C’est aussi dans les eaux peu profondes et les plus chaudes que se trouve en abondance le plancton, source de nourriture pour une partie de la faune. »31 « L’artificialisation progressive du

littoral des Alpes-Maritimes (urbanisation de bord de mer, constructions portuaires ...) conjuguée à

une maîtrise hydraulique des cours d’eau a entraîné une diminution des apports sédimentaires par ces

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derniers, et une modification de l’hydrodynamisme côtier qui s’est traduit au fil du temps par une modification du trait de côte. Le littoral est fortement urbanisé, artificialisé par des infrastructures portuaires et l’aéroport Nice Côte d’Azur (qui occupe à lui seul 7 km), mais l’accès à la mer dans l’ensemble est possible sur les ¾ du linéaire côtier. »32

« L’aménagement du littoral est considéré par tous les spécialistes comme la première cause d’atteinte à la biodiversité par son ampleur et par son irréversibilité, à l’échelle humaine. Sur le

périmètre du SCoT, c’est environ 31% du linéaire côtier qui est artificialisé. »33

« 5.1.2 Les ports

Les ports soutiennent l’activité économique locale, mais leur présence n’est pas sans incidences sur les milieux naturels. »34

Une fréquentation excessive des espaces naturels :

« 1.1.2 Les usages en milieu "naturel" et la fréquentation des espaces récréatifs

Ces nombreux sites naturels, à proximité d’une grande agglomération, sont très fréquentés. La taille importante de l’agglomération de Nice et son rayonnement touristique concourent à augmenter la fréquentation des milieux naturels, ce qui engendre des fragilités. »35

« Certaines espèces migratrices arrêtent leur voyage sur le territoire du SCoT où elles trouvent des conditions hivernales leur permettant d’y passer l’hiver sans avoir besoin de gagner le continent africain.

La raréfaction des zones de repos le long des couloirs migratoires est un problème majeur pour ces espèces qui, le long de trajets de plusieurs milliers de kilomètres, ont besoin de zones calmes pour se reposer, se nourrir et parfois se regrouper avant de reprendre leur envol. »

« 4.1.3 Des espèces envahissantes des milieux naturels à proscrire

Les espèces originaires du territoire, dites ‘endémiques’ et les espèces autochtones (vivant localement), sont parfois concurrencées par des plantes introduites par l’homme. Les plantes et animaux introduits deviennent envahissants lorsqu’ils sont capables de se reproduire facilement dans le milieu naturel, et ainsi d’entrer en concurrence avec les espèces locales présentes. La liste des espèces végétales envahissantes est jointe en annexe (l’Ailanthe du Japon, le mimosa, les herbes de la Pampa, etc.).

Pour la faune, la présence d’un « crabe bleu », dont l’espèce est indéterminée, est confirmée dans la Cagne. L’incidence du développement d’une population de ce crabe bleu vis-à-vis de l’écrevisse à pied blanc, présente également dans la Cagne, est méconnue. »36

Les difficultés provenant du changement climatique :

« b) Incidences environnementales prévisibles des effets du changement climatique sur la biodiversité

L’évolution du climat entraînera à long terme une évolution des espèces présentes en dehors de leurs aires habituelles de répartition, avec potentiellement la disparition d’espèces moins bien adaptées. Il

est d’ores et déjà possible de constater la prolifération d’espèces dites invasives, par exemple la

Caulerpe (Caulerpa taxifolia) dont l’aire de répartition serait moindre si les eaux n’avaient subi un réchauffement au cours des dernières décennies.

Il en est de même pour les proliférations d’agents pathogènes qui affectent la faune marine : par exemple l’Ostreopsis ovata, algue microscopique vivant dans les eaux tropicales. Cette algue sécrète des toxines affectant la flore et la faune marine. Chez l’homme, cette algue peut avoir des conséquences sur la santé humaine, pour les baigneurs, les promeneurs ou les riverains. »37

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