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Procédures de candidature habituelles en Norvège1

Dans le document «Nous prendrons contact avec vous» (Page 139-148)

La procédure la plus courante en Norvège consiste à répondre à une offre d’emploi publiée, mais il est également possible de postuler spontanément.

Lorsque vous répondez à une offre d’emploi publiée, envoyez votre candidature en anglais (ou dans une langue scandinave, si vous en connaissez une), composée d’une lettre de moti-vation et d’un CV d’une page au maximum. Toutefois, les CV, pour des fonctions techniques, peuvent être plus longs et plus détaillés (par exemple pour citer l’ensemble des outils et appli-cations techniques que vous connaissez).

Lorsque vous envoyez une candidature spontanée, trouvez le site internet/l’adresse des entreprises dans les pages jaunes:

www.gulesider.no (disponibles en anglais). Si possible, trouvez le nom d’un responsable des ressources humaines à qui envoyer votre candidature. Envoyez votre candidature en anglais (ou dans une langue scandinave, si vous en connaissez une), compo-sée d’une lettre de motivation (d’une page au maximum), dans laquelle vous montrez que vos qualifications et compétences cadrent avec le secteur/les produits/les services de l’entreprise, et d’un CV (mêmes recommandations que ci-dessus).

Qu’il s’agisse d’une offre d’emploi publiée ou d’une candi-dature spontanée, rédigez une candicandi-dature distincte pour chaque offre/entreprise. N’envoyez pas la même candidature

«standard» pour toutes les offres/entreprises. Montrez que vos compétences correspondent aux exigences de l’offre d’emploi/

de l’entreprise. Si vous avez postulé pour un emploi dans une grande entreprise, vous pouvez appeler ou envoyer un courrier électronique au recruteur/au service des ressources humaines environ 8 à 10 jours après l’envoi de votre candidature pour montrer votre intérêt pour le poste, pour demander aux recru-teurs s’ils ont lu votre CV et ce qu’ils en pensent, s’ils ont reçu beaucoup de candidatures, quand vous pouvez attendre une réponse, etc. La méthode la plus courante pour répondre à des offres d’emploi publiées est le courrier électronique.

Le délai qui s’écoule entre la publication de l’offre et l’entrée en service dépend beaucoup du poste. Pour certaines offres, la date d’entrée en service est fixée à trois mois plus tard, pour d’autres, il est demandé de commencer «dès que possible». Il en est de même pour les dates limites de candidature. La durée de cette partie du processus de recrutement dépendra égale-ment du nombre de candidatures reçues par les recruteurs, du nombre d’entretiens qu’ils souhaitent avoir, ainsi que de leur souhait de faire passer un ou plusieurs entretiens au même candidat.

Les candidatures électroniques sont surtout utilisées par les agences de recrutement. Complétez les formulaires soigneu-sement et en donnant autant de détails que possible.

Vous pouvez envoyer votre candidature écrite en anglais (ou dans une langue scandinave si vous en connaissez une) avec une lettre de motivation, d’une page au maximum — en fai-sant référence à l’offre (où vous l’avez lue, en donnant le nu-méro de référence éventuel) et en donnant un bref aperçu de vos qualifications. Il est important de relier vos qualifications et votre expérience professionnelle/vos études aux qualifica-tions requises. Votre compétence doit ressortir clairement et le recruteur doit pouvoir l’embrasser d’un coup d’œil. NB: il n’est pas nécessaire de joindre votre photo.

Vous pouvez appeler le recruteur avant d’envoyer votre can-didature, par exemple pour obtenir davantage d’informations sur le poste. Préparez des questions pertinentes sur le poste/

l’entreprise avant d’appeler. Appelez entre 9 h et 15 h (du lundi au vendredi), c’est-à-dire aux moments où vous réussirez le plus probablement à joindre le recruteur.

Informez-vous sur l’entreprise avant d’envoyer votre candida-ture spontanée, afin d’être en mesure de relier vos qualifica-tions et compétences au secteur/aux produits/aux services de l’entreprise.

Comment vous préparer à l’entretien 2.

Le candidat doit savoir un minimum de choses sur l’entreprise et montrer qu’il apportera une valeur ajoutée à l’employeur.

Les candidats peuvent fournir la traduction requise de leurs documents en anglais ou en norvégien, à laquelle ils joindront des copies certifiées conformes. Le cas échéant, vous devrez également prouver que vous avez obtenu l’autorisation re- quise pour exercer votre profession en Norvège.

Soyez bref et concis lorsque vous vous présentez et exposez vos qualifications. Soyez honnête et ne prétendez pas être meilleur que vous ne l’êtes. La philosophie des Norvégiens est «Je ne

dois pas croire que je suis meilleur que quiconque». Votre CV doit être simple et modeste. N’exagérez pas, car cela pourrait paraître arrogant au recruteur. Soyez honnête à propos de vos connaissances linguistiques, en particulier pour l’anglais. Avoir une «bonne» connaissance de l’anglais n’est pas la même chose qu’avoir une «connaissance scolaire» de l’anglais.

Il est essentiel de vous rappeler que votre CV et votre lettre de motivation sont votre «ticket d’entrée» pour un entretien. C’est de ces documents que votre compétence doit ressortir. L’entre-tien se fonde davantage sur vos capacités personnelles et votre personnalité dans une situation de travail. L’«alchimie» entre vous et le recruteur pourrait s’avérer ici décisive. Vos compé-tences mais également, dans une large mesure, vos aptitudes personnelles sont très importantes pour l’employeur: êtes- vous intéressé, motivé, enthousiaste? Posez-vous les bonnes questions? Osez-vous parler en votre nom? Osez-vous donner votre opinion? Les aptitudes personnelles requises sont sou-vent mentionnées dans l’offre d’emploi.

Le chef du service des ressources humaines, le chef du service pour lequel l’entreprise recrute ou le directeur de l’entreprise mène généralement l’entretien. Vous pouvez vous attendre à ce qu’une à cinq personnes participent à l’entretien. Le nombre de participants dépend beaucoup de l’appartenance de l’employeur au secteur public ou privé et de la taille de l’entreprise. Dans une grande entreprise pourraient participer le responsable des res-sources humaines et le chef du service pour lequel l’entreprise recrute. Dans une petite entreprise, le directeur pourrait être le seul à mener l’entretien. Dans le secteur public, l’équipe d’exami-nateurs comprend très souvent un représentant des ressources humaines, un représentant syndical, parfois un représentant des travailleurs du bureau, et le chef du service pour lequel l’entre- prise recrute. Préparez-vous donc à rencontrer plusieurs personnes.

Le nombre d’entretiens à passer avant le recrutement dépend de l’employeur et du nombre de bons candidats en compétition.

Vous pourriez n’avoir à passer qu’un seul entretien (hypothèse la plus courante) ou deux, voire trois (pour les postes hautement qualifiés). L’entretien durera en moyenne 45 à 90 minutes.

Restez calme et soyez vous-même. N’essayez pas d’impression-ner le recruteur, soyez honnête, modeste et réaliste. Vous pou-vez accepter un café, un thé ou de l’eau minérale. On ne vous proposera ni cigares ni cigarettes (il est interdit de fumer dans tous les bâtiments publics en Norvège), ni alcool.

La personne en charge de l’entretien commencera par vous parler de l’entreprise et du poste. Vous aurez ensuite l’occasion de vous présenter et d’expliquer pourquoi vous avez postulé.

N’hésitez pas à poser des questions professionnelles sur l’en-treprise et sur le poste. Vous devrez ensuite répondre à diverses questions. À la fin de l’entretien, vous pouvez vous enquérir du salaire et des conditions de travail. Le recruteur devrait ensuite vous dire quand vous recevrez un feed-back ou une réponse.

Vous pouvez, et devriez, poser des questions professionnelles directement pertinentes pour le poste proprement dit lorsque la personne en charge de l’entretien a fini de vous informer quant à l’entreprise et au poste. Vous pouvez également poser des ques-tions d’ordre administratif: heures d’ouverture, horaires de tra-vail, nombre de salariés, etc. À la fin de l’entretien, vous pouvez vous enquérir du salaire et des conditions de travail.

Soyez vous-même. Un entretien d’embauche est une réunion et une conversation avec un recruteur, pas un test.

Vous aborderez surtout des sujets professionnels, mais le re-cruteur vous évaluera principalement sur votre manière per-sonnelle de présenter vos qualifications professionnelles.

La discrimination sur la base des convictions politiques, de la religion, de l’orientation sexuelle, de l’âge, du handicap ou de l’appartenance à un syndicat est illégale, sauf si ces sujets ont une pertinence directe pour le poste. Cela signifie que vous n’êtes pas tenu(e) de répondre à des questions privées sur une éventuelle grossesse ou vos projets de famille, si vous touchez un certain type d’allocation, si vous avez des enfants et quel âge ils ont, etc. Toutefois, faites preuve de bon sens à ce niveau.

En Norvège, l’honnêteté prédomine en guise de fondement de bonnes relations humaines, y compris au travail.

Préparez-vous à devoir répondre à des questions du type:

«Pourquoi avez-vous postulé à cet emploi?»

«Quelle est votre expérience professionnelle?»

«Pourquoi avez-vous quitté votre emploi précédent?»

«Quelle compétence pouvez-vous apporter à notre

entreprise?»

«Préférez-vous avoir chaque jour de nouvelles tâches ou

des tâches régulières?»

«Pourquoi y a-t-il des périodes d’interruption dans votre

• CV?»

«Pouvez-vous travailler sous pression?»

«Préférez-vous travailler en équipe ou de manière

indé-•

pendante?»

«Pourquoi croyez-vous être la bonne personne pour ce

poste?»

«Où pensez-vous travailler dans cinq ans?»

«Quelles sont vos prétentions salariales?»

«Quelle est la chose la plus positive et la plus négative

que vous pouvez dire à votre propos?»

Négociez vos avantages 3.

Il n’est pas souvent nécessaire de négocier, puisque des contrats standards sont prévus et qu’ils sont dans de nombreux cas per-manents. Il pourrait toutefois être utile de vérifier au préalable les barèmes de votre profession ou du type d’emploi auquel vous postulez auprès du responsable syndical chargé de ce secteur pour vous faire une idée de la fourchette salariale à at-tendre. Vous pouvez bien sûr négocier, tant que vous pouvez justifier vos attentes. Le salaire est généralement exprimé sous la forme d’un montant mensuel, mais il peut l’être en montant horaire s’il s’agit d’un emploi saisonnier.

Les congés payés sont réglementés par la loi et sont dès lors inclus dans la rémunération. Vous ne pouvez donc pas les né-gocier. Les primes annuelles éventuelles peuvent varier d’une entreprise à l’autre. Certaines seront incluses, d’autres non.

Les avantages extralégaux les plus courants sont l’utilisation d’un véhicule de société, un téléphone portable (gratuit), une indemnité de déplacement, une indemnité kilométrique, un ordinateur privé, un régime de retraite privé (si l’entreprise n’a pas de convention collective), etc. NB: certains de ces avantages peuvent faire l’objet d’une imposition. Les syndicats négocient les salaires et les avantages extralégaux au niveau national. Les représentants syndicaux sont chargés des négociations sur le lieu de travail, mais uniquement pour leurs membres. Il n’est pas courant d’effectuer une journée à l’essai. Vous pouvez la refuser si elle n’est pas payée.

Y a-t-il une intervention quelconque dans les frais encourus pour assister aux entretiens?

La pratique varie, mais de nombreuses entreprises rembour-sent les frais de déplacement pour les entretiens. Si l’entreprise ne vous le propose pas, vous devriez tout de même demander une aide pour couvrir vos dépenses.

Si vous êtes engagé, le recruteur vous le confirmera par écrit et vous transmettra généralement un projet du contrat de travail.

Le recruteur peut parfois même vous appeler avant de vous envoyer les documents. Si vous n’avez pas été choisi, vous en serez informé par courrier ou par courrier électronique. NB: si vous n’êtes pas retenu, vous pouvez appeler le recruteur et lui en demander la raison ou lui demander quelles qualifications la personne qui a obtenu l’emploi avait que vous n’aviez pas.

Cela vous permet au moins de vous situer au niveau profes-sionnel.

Avez-vous besoin de références?

4.

Oui, vous avez besoin de références (elles doivent être énu-mérées à la fin du CV). Les employeurs norvégiens vérifient les références systématiquement: c’est une part importante du processus de recrutement. De préférence un ancien em-ployeur/chef de service, ou un ancien professeur si vous n’avez

pas encore d’expérience professionnelle, interviendra comme personne de référence. Ils parleront (en anglais ou dans une langue scandinave) au recruteur norvégien de vos précéden-tes responsabilités professionnelles et de vos aptitudes profes-sionnelles et personnelles.

Les employeurs ont besoin d’une copie certifiée conforme de votre diplôme et d’une traduction certifiée conforme (en nor-végien ou au moins en anglais). Envoyez des copies de vos diplômes/titres avec votre candidature et votre CV unique-ment si cela est demandé dans l’offre. Dans le cas contraire, fournissez-les lorsque le recruteur les demande: soit lorsqu’il aura reçu votre candidature, soit pendant l’entretien.

Normalement, les employeurs norvégiens ne demandent pas de lettres de recommandation. Ils préfèrent des personnes de référence qu’ils peuvent contacter. Il est toutefois conseillé d’en fournir une si vous ne citez pas de références (ou ne pouvez pas en citer).

Les emplois dans les secteurs de la sécurité et de l’éducation requièrent que vous prouviez que votre casier judiciaire est vierge, mais cela sera précisé dans l’offre d’emploi.

Faire une bonne impression 5.

Vous devez être ponctuel. Le recruteur le sera également. Vous n’êtes pas obligé de confirmer que vous viendrez à l’entretien.

Si un contretemps vous empêche de vous présenter au mo- ment convenu, demandez dès que possible un nouveau rendez-vous, par téléphone ou par courrier électronique.

Dans la plupart des cas, vous devrez être présent physique-ment pour l’entretien. Dans certains cas, le premier contact direct pourrait prendre la forme d’un entretien téléphonique.

La visioconférence n’est pas très courante.

Le code vestimentaire norvégien est informel. Habillez-vous normalement mais bien. Les «chemise blanche et cravate» sont réservées aux candidats postulant à des postes de haut niveau (directeurs), plus particulièrement dans la finance, l’immobilier, la consultance, etc., où la représentation constitue une part im-portante de la fonction. Conseil: consultez le site internet de l’entreprise pour essayer d’y trouver des photos des collabo-rateurs et voir comment ils sont habillés. Évitez les parfums capiteux et le maquillage tape-à-l’œil. Vous pouvez porter vos bijoux habituels, mais n’en abusez pas. La poignée de main est assez courante et doit être ferme. Mais ne soyez pas surpris si le recruteur vous dit simplement «bonjour» sans vous serrer la main, cela arrive également. Les embrassades ou les bises sont proscrites.

Le recruteur ne s’attend pas particulièrement à ce que vous donniez suite vous-même à l’entretien. Toutefois, il pourrait être intéressant d’envoyer un courrier électronique bref et sim-ple pour remercier le recruteur pour l’entretien.

De manière générale, n’essayez pas d’impressionner les recru-teurs par votre apparence. Impressionnez-les par vos compé-tences professionnelles et personnelles. N’essayez pas d’ache-ter le recruteur de quelque manière que ce soit. Ne faites pas l’intéressant. Soyez naturel. Les Norvégiens sont assez terre à terre, naturels et modestes. La Norvège est un pays où la hié-rarchie est très peu présente, même sur le lieu de travail.

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Langue officielle Allemand

Régime politique République fédérale parlementaire

Superficie 83 872 km²

Capitale Vienne

Monnaie Euro (EUR)

Membre de l’UE ou de l’EEE UE Indicatif téléphonique +43

Suffixe internet .at

Procédures de candidature habituelles en Autriche

Dans le document «Nous prendrons contact avec vous» (Page 139-148)