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4 L’architecture monumentale et les programmes édilitaires à

4.2 Les façades du théâtre

4.2.3 Premières observations stylistiques

L’analyse stylistique du programme décoratif du théâtre de Mandeure présente l’avantage exception-nel de pouvoir rattacher les membra disjecta d’une parure monumentale à son édifice d’origine, ce qui est un cas de figure suffisamment rare en Gaule romaine pour qu’il soit souligné.

Le programme décoratif était ambitieux par l’am-pleur de la réalisation. Il était en effet composé d’au moins trois niveaux décorés, ce qui donne un total de 360 m linéaires de façade en opus quadratum. Les cartons utilisés sont restés cependant très classi-ques et communs à de nombreux édifices de spec-tacle. Malgré une réalisation soignée, les architraves comme les corniches suivent des syntaxes décorati-ves simples. Les entablements sont filants au-dessus des colonnes engagées mais présentent des ressauts au-dessus des pilastres du dernier niveau. Ce système est fréquent dans les édifices de spectacles comme dans les amphithéâtres d’Arles et de Nîmes. P. Bridel a montré que cette syntaxe est présente dans une ver-sion plus développée, de colonnes adossées cette fois, sur l’amphithéâtre d’Avenches daté de 165 ap. J.-C. (Bridel 2004, pl. 21-22).

Il serait hasardeux, à partir de la seule étude stylis-tique de ces séries, de proposer une datation précise. Pour l’instant, la fourchette chronologique reste large. En effet, les critères de datation manquent et les séries lapidaires bien publiées font encore cruellement défaut. Pour illustrer notre propos, nous n’utiliserons qu’un exemple : celui des corniches modillonnaires à moulures lisses. Leur utilisation est très fréquente en Gaule romaine, puisqu’elles sont présentes de façon quasi systématique sur les arcs et les édifices de spectacles depuis la Narbonnaise jusqu’à la Gaule Belgique, et ce durant les Ier et IIe siècles. Nous ne connaissons paradoxalement rien de l’évolution de ce type d’élément architectural, comme le déplorait déjà Albéric Olivier en 1989, lorsqu’il publiait celles du théâtre d’Alésia (Olivier 1989).

Conclusions

Le travail commencé à Mandeure depuis 2001 a déjà permis des progrès significatifs dans la connaissance de l’histoire de ce site majeur de la Séquanie antique. On peut d’ores et déjà restituer au grand sanctuaire gaulois une masse d’offrandes, que le nombre et la richesse permettent de placer parmi les plus grands lieux de culte de l’Europe celtique. Les différentes phases de monumentalisation à l’époque impériale en ont fait un des sanctuaires majeurs de la Séqua-nie romaine. Nous ne faisons, pourtant, qu’à peine effleurer la très riche panoplie monumentale de la ville. Dès la première moitié du XIXe siècle, F. Morel-Macler signalait déjà, outre le « théâtre immense, des temples, des bains magnifiques, une porte triom-phale » (Morel-Macler 1847, p. 5). Pour ne prendre que le cas des deux principaux établissements ther-maux, les thermes de Muraillebourg et les thermes de Courcelles, il est clair que chacun présente à sa

manière une richesse décorative et une originalité de conception qui les signalent comme particuliè-rement riches. Et il ne s’agit là, probablement, que d’une petite partie des édifices publics de la ville antique, que la très abondante moisson lapidaire conduit à restituer. C’est en tout cas ce que confir-ment les prospections menées par G. Bossuet et M. Thivet. Elles ont apporté, à n’en pas douter, les résultats les plus prometteurs de nos travaux : une trame viaire, dont l’organisation atteste une hiérar-chisation caractéristique d’un urbanisme où rien n’est laissé au développement spontané et où tout concourt à une scénographie urbaine, plus d’une dizaine d’édifices publics nouveaux, sans oublier les vastes espaces portuaires équipés d’entrepôts le long des berges du Doubs.

Faut-il s’étonner de l’importance et de la qualité de l’architecture de l’antique Epomanduodurum ou du caractère spectaculaire de son urbanisme ? Il est vrai que le paysage urbain, qu’on est aujourd’hui amené à restituer pour l’Antiquité, contraste singulièrement avec ce qui constitue indéniablement un cas spec-taculaire d’échec urbain. Faut-il pour autant se lais-ser impressionner par le sentiment de dépaysement complet qu’on retire de la confrontation de la ville antique, du moins telle qu’elle se laisse entrevoir aujourd’hui, avec l’agglomération contemporaine ? Faut-il, enfin, se laisser enfermer dans cette catégorie trompeuse et réductrice d’agglomération secondaire, qui a encore conduit récemment à méconnaître com-plètement l’importance de cette ville (Walter 2003) ? Nous le croyons de moins en moins. Que l’on songe, par exemple, aux somptueux programmes édilitaires qui embellissent les grandes cités des autres provin-ces de l’Empire romain, des provinprovin-ces qui ont une meilleure réputation, comme les provinces orienta-les ou orienta-les provinces africaines. Ce qui nous manque aujourd’hui pour comprendre sur quel fond s’élevait cet impressionnant développement urbain, ce sont des données précises sur le contexte politique et éco-nomique de l’histoire de la Séquanie septentrionale. C’est peut-être là d’ailleurs une des limites de nos sources qui, pour le moment, restent exclusivement archéologiques. Mais cette difficulté ne doit pas pour autant nous conduire une fois encore à sous-estimer ce que l’étude du cadre architectural et urbanistique montre à l’évidence, sous prétexte que le hasard des découvertes ne nous a pas encore apporté les don-nées stratigraphiques qui seules permettront de res-tituer l’origine de ces richesses pétrifiées.

On le voit, il reste encore beaucoup de chemin à faire. On connaît aujourd’hui l’importance majeure du sanctuaire gaulois, mais la ville contemporaine reste complètement inconnue. On devine le nom-bre et l’importance des grands programmes édilitai-res, mais on est encore incapable d’en reconstruire le cadre historique précis. Les premières phases monumentales restent, par exemple, complètement inconnues (règne de Claude, époque flavienne ?). La dernière grande phase monumentale, celle qu’il-lustrent les ruines imposantes du théâtre et du

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Notes

1 On trouvera une bonne synthèse des connaissances et de l’historique des recherches sur l’agglomération

d’Epoman-duodurum, avant 2001, dans Jeannin 1986 et Frézouls et al. 1988, avec des compléments importants dans

Mou-gin 1994a, 1994b, 1995 ; Marc et Mougin 2001, p. 25-51 ;

Joan 2003, p. 327-356.

2 Ce projet intitulé « Approche pluridisciplinaire d’une agglomération antique : Epomanduodurum (Mandeure-Mathay, Doubs). Archéologie, territoire et environne-ment » bénéficie depuis 2001 de subventions du Ministère de la culture, du Conseil régional de Franche-Comté, du

Conseil général du Doubs, de la ville de Mandeure, au titre de la recherche, ainsi que d’aides de la communauté d’agglomérations du Pays de Montbéliard, au titre de la valorisation.

3 Sur le statut des Rauraques et leurs relations avec les Séquanes (Fichtl 2000 ; Fichtl 2004, p. 104-107). 4 Nous remercions infiniment Jean-Charles Balty, qui

a accepté de relire cette partie du texte et nous a prodi-gué ses conseils, malgré son emploi du temps surchargé (M. Joly).

sanctuaire, n’est pas datée plus précisément : époque antonine, comme on l’a écrit, ou époque sévérienne ? Comment cette ville du Nord de la Séquanie s’insé-rait-elle dans son territoire, dans les grands réseaux de communication ? Quel était son hinterland écono-mique ? Autant de questions nouvelles auxquelles il faudra tenter de répondre. Les dossiers en cours ne devront pas être négligés pour autant et il faudra

pro-bablement réviser, ou au moins reprendre, certaines des hypothèses les plus anciennement établies : l’at-tribution du sanctuaire à Mars et à Bellone par exem-ple. Nos premiers résultats, l’ampleur des questions nouvelles qu’ils soulèvent, les problématiques histo-riques qui s’en dégagent feront de Mandeure dans les années qui viennent un site majeur de la romanité dans le Nord-Est des Gaules et les Germanies.

Premières journées archéologiques frontalières de l’Arc jurassien

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Premières journées archéologiques frontalières de l’Arc jurassien Le complexe du sanctuaire et du théâtre de Mandeure (Doubs, F), de ses origines gauloises à sa monumentalisation romaine

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