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collège Lumière (Doubs, F) Christophe Gaston

2 La domus au Neptune

2.10 L’espace P : un espace inachevé

Alors que la plupart des espaces, pièces, couloirs, galeries, cage d’escalier, de la domus, ont un sol en

terrazzo (décoré ou non), cette partie est la seule,

avec les pièces M, N et O voisines, à ne présenter qu’un simple revêtement de terre battue. L’inachè-vement de cette grande zone est confirmé par la présence d’une ligne régulière de trous de poteaux, perçant le sol à 1,50 m de distance des murs, cor-respondant sans doute aux perches d’un échafau-dage 24.

Conclusion

La surface, la qualité de la construction et du décor, les dimensions de cet édifice en font certainement l’une des maisons les plus importantes (summae

domus) de Vesontio.

Plus qu’une vaste habitation aristocratique, la question se pose sur les fonctions supplémentaires d’un tel édifice : faut-il voir là le siège possible d’une corporation professionnelle ? La dimension excep-tionnelle de la salle de réception, d’un caractère repré-sentatif très fortement accusé (salle de réunion ?), la proximité du Doubs, les thèmes marins récurrents, la présence insolite d’un Caducée dans l’écoinçon de la mosaïque à la Méduse, autant d’éléments qui pour-raient jouer en faveur de cette hypothèse 25.

Il faut en tout cas rechercher le propriétaire d’une telle demeure dans l’élite de la société romaine : membre de l’ordo decurionum, chevalier, personnalité de rang sénatorial, haut magistrat…

Fig. 7. Besançon :

implantation des découvertes archéologiques antiques sur le cadastre actuel. (D. Watts et C. Gaston - INRAP)

Premières journées archéologiques frontalières de l’Arc jurassien Premières journées archéologiques frontalières de l’Arc jurassien

13 Cette valeur constitue l’une des données essentiel-les du tracé de composition du macellum de Belo (Didierjean et al. 1986, fig. 96 et 175).

14 Entre 38 et 70 % à Utique (Lezine 1968, p. 124), 33 à 46 % pour Pompéi et 30 à 42 % à Volubilis (Goudineau 1979, p. 235-236). Ces proportions sont proches en par-ticulier de celles de la maison du cithariste à Pompéi, et surtout de celles du péristyle de la domus des Nones de Mars à Limoges (38 %) (Loustaud 2000, p. 183). 15 Rares sont par exemple les oeci d’Afrique du Nord qui

atteignent ces dimensions (Lezine 1968, p. 132). La maison des Nones de Mars à Limoges, considérée pour-tant comme l’une des plus grandes de la ville anti-que, présente une salle de réception de « seulement » 164 m2 (Loustaud 2000, p. 185). Les salles de récep-tion dans les villae d’Aquitaine vont de 42 à 330 m2, mais les dimensions les plus fréquentes varient de 80 à 130 m2 : des salles rectangulaires d’ampleur monumen-tales, véritables espaces de représentation, sont obser-vées dans les villae de Valentine (140 m2 ; proportion 9,9 x 14 m, selon un rapport très proche de celui du col-lège Lumière), Sarbazan (154 m2) et Lescar (160 m2), et les salles les plus considérables, à absides, se trouvent à Nérac (240 m2) et Montcaret (330 m2), ce qui les classent dans la catégorie la plus luxueuse des salles de réceptions connues en milieu privé (Balmelle 2001, p. 135-157). 16 Cette disposition architecturale est classique : on peut

ainsi évoquer le Serapeum de Pouzzoles dont le vestibule d’accès formant transition entre la cour extérieure et le péristyle se présente sous la forme d’une grande pièce rectangulaire parallèle au corps de bâtiment, ouvert des deux côtés par trois passages de largeur égale, avec une séquence : pilastre in antis - colonne libre - colonne libre - pilastre in antis. Ces trois passages correspondent à l’en-trecolonnement des portiques tant côté cour que côté péristyle. (Italia Antiqua 2002, p. 245).

17 On retrouve ce type de fermeture légère dans les grandes résidences d’Afrique du Nord et en Gaule, dans la villa de Montmaurin par exemple, où cet aménagement est évo-qué pour la salle située dans l’axe du péristyle, face au vestibule d’apparat, qui devait servir de salle de réception (Balmelle 2001, p. 135). De même, sur la mosaïque du palais de Théodoric, visible dans San Apollinare Nuovo, à Ravenne, on voit des tringles (regula ferrea) à rideau

(velum) dont l’encastrement se fait sous les chapiteaux

du portique (Baatz 1991, p. 4-13).

18 Sur la même mosaïque de Ravenne citée ci-dessus, est représenté un grand portique à arcades, dont les tympans sont occupés par des verrières, et les entrecolonnements par des portes à deux vantaux (Baatz 1991, p. 4-13). Dans la maison du Ménandre à Pompéi, l’entrée du tablinum sur l’atrium est encadrée par deux colonnes corinthiennes (entraxe 4,50 m, hauteur 4,80 m) avec encastrement d’un système de fermeture (Ling 1997, p. 373). Les imposan-tes porimposan-tes du Parthénon et du Panthéon, à deux battants, présentent un grand dessus-de-porte ajouré (Orlandos

1977, p. 336), tout comme celle de la bibliothèque de Celcius à Éphèse (Wilberg 1953, p. 22-23). Enfin, on

peut s’appuyer sur l’étude architecturale de l’accès à la

schola des thermes de Barzan, qui présente de nombreux

points communs avec l’architecture de notre pièce d’ap-parat : tripartition de l’accès à la salle et aux deux cou-loirs latéraux, répondant à celle du portique du porche à fronton ; correspondance hauteur et largeur des colonnes du portique et de l’entrée de la salle ; porte encadrée de pilastres corinthiens à 6 cannelures ; rapport 2 (largeur d’entraxe colonnes) pour 3 (hauteur) de la porte monu-mentale : 2 par 2 pour la porte (à 2 battants de 5 fois 2 compartiments chacun), 1 par 2 pour la grille en imposte au-dessus (Bouet 2003, p. 165).

Notes

1 Le stibadium, associé à une table en sigma, même s’il représente une forme connue dès le Ier siècle, reste cepen-dant rarement utilisé durant le Haut-Empire, son usage se développant plus tardivement (Ellis 1997, p. 41). 2 Un certain nombre de plans de ce type de pièces sont

rassemblés dans Bouet 2003, p. 143-146.

3 Comme on peut le voir dans la maison des Vettii à Pom-péi, où l’appartement réservé aux femmes communique avec le grand péristyle par une porte s’ouvrant dans l’une des galeries latérales, et donnant sur une pièce allongée éclairée en son centre par une petite cour à portique elle aussi allongée, espace desservant les pièces de l’apparte-ment (Gros 2001, p. 106).

4 Mais nous sommes loin du confort et de la qualité de ces quartiers réservés aux invités comme on peut le voir dans la villa Hadriana (Borgia 1991, p. 73-82).

5 De tels quartiers serviles ont été mis en évidence dans la

villa des Volusii au nord de Rome (Sgubini Moretti 1998),

dans la villa d’Arianna à Collina di Varano (Gros 2001, p. 100), dans la domus de Marcus Aemilius Scaurus sur le forum Romain (Gros 2001, p. 75), dans la villa de Set-tefinestre (Carandini 1989, p. 118-154)… On peut enfin citer les domus pompéiennes du Ménandre (De Vos 1982, p. 90-95), du Centenaire, du Cryptoportique (Adam 1995, p. 327-328), ou la villa des Mystères (Adam 1995, p. 344).

6 Contubernium évoquant le logement des esclaves « libres d’entraves » (Columelle, I, 6, 2) ; le principe de

l’ergastu-lum, aboli par Hadrien (Histoire Auguste, 2, 18),

consis-tait plutôt à réserver un quartier, souvent souterrain, à la détention des esclaves « enchaînés ».

7 La raison de la conservation de ce mur est claire : restant propriété de la parcelle voisine plus ancienne, il est sou-mis à une servitude d’appui (servitus tigni immitendi) et ne bénéficie donc pas du statut moins contraignant de mur mitoyen (paries communis) (Saliou 1994, p. 39). 8 Les exemples d’une telle disposition sont nombreux. On

peut simplement citer la maison aux Pierres Dorées à Saint-Romain-en-Gal : à un péristyle à 4 x 4 colonnes suc-cède une aile avec oecus axial, puis une galerie de façade avec escalier de 4 (?) marches pour descendre dans le jardin. L’annexion dans une deuxième phase d’une par-celle de terrain dans le prolongement du jardin au nord (maison au grand péristyle) permet la création d’un vaste jardin avec trois galeries de péristyle. L’ensemble donnera plus tard la maison des Dieux Océans (Satre 1998, p. 43). Le même schéma (péristyle puis aile avec oecus axial, puis galerie de façade avec escalier pour descendre dans le jar-din) se retrouve dans la maison au Vivier à Saint-Romain-en-Gal (Satre 1998, p. 57).

9 L’existence de telles « grilles » modulaires de composition n’est plus à prouver : sur ce sujet, voir notamment Goudi-neau 1979, pl. 82-83 ; Barat 1999, p. 130 ; Gaston et Gaston 2001 ; Hufschmid 1996, p. 70-74 ; Wilson Jones 2000… 10 La présence d’un maître d’œuvre dans l’habitat

aristocrati-que, tant en milieu urbain que rural, et ce dès la fin de la République, est désormais bien reconnue : voir notamment Broise et Lafon 1984, p. 199-211, ou Lafon 1981, p. 151-172. 11 Par comparaison, l’une des plus grandes domus de Limo-ges, la maison des Nones de Mars, occupe une parcelle de 39 m x 96 m, selon un rapport longueur/largeur (2,46) très proche de celui supposé pour notre domus (2,4) (Loustaud 2000, p. 179). Cette largeur de 50 m est à met-tre en parallèle avec celle identique du palais occupant les

insulae 41 et 47 d’Augst (Paunier 1996, p. 108), et celle de la domus de type palatial de Trèves (largeur 54 m) (Brulet 1996, p. 76).

12 On retrouve cette configuration (péristyle à douze colon-nes) dans la maison aux pierres dorées de Saint-Romain-en-Gal (Satre 1998, p. 43).

Premières journées archéologiques frontalières de l’Arc jurassien

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Premières journées archéologiques frontalières de l’Arc jurassien Une luxueuse domus de la fin du IIe siècle à Besançon, collège Lumière (Doubs, F)

19 Les portiques mosaïqués symbolisent « la dignité

suprême » : ce qui plait d’ailleurs le plus à Cicéron dans une de ses maisons, c’est la pavimentata porticus (Ciceron, III, 1,1).

20 Un oecus, dont les murs sont prolongés par deux colon-nes plus hautes dans le péristyle, et par un bassin dans l’axe de ces colonnes, est visible dans la maison de Sucel-lus à Saint-Romain-en-Gal (Satre 1998, p. 49), ou dans la maison B du quartier Saint-Florent à Orange, large ouver-ture de l’oecus correspondant à l’entrecolonnement des deux colonnes rhodiennes qui la prolongent au niveau du péristyle, et à la largeur du bassin qui borde à cet endroit le péristyle (Gros 2001, p. 186). Dans la domus des Dieux Océans à Saint-Romain-en-Gal, on a restitué un avant-corps de l’oecus plus haut que les portiques latéraux, avec quatre colonnes corinthiennes monumentales et un fron-ton, et un bassin rectangulaire le long de cet avant-corps. 21 À Utique, une relation orthogonale s’établit entre

l’oe-cus orienté au nord ou au sud et le triclinium orienté à

l’est ou à l’ouest. L’explication résiderait en partie dans l’utilisation saisonnière de ces pièces, l’oecus pour l’été, le triclinium pour l’hiver (orienté vers l’ouest), ou pour le printemps ou l’automne (orienté vers l’est) (Lezine 1968, p. 125). Cette différenciation des pièces est notamment attestée en Gaule par Sidoine (2.2.11, II), qui évoque la salle à manger d’hiver (hiemale triclinium). R. Rebuffat, dans dix-sept des maisons étudiées à Volubilis, a identifié ces oecus secondaires, auquels il préfère donner le nom d’exèdres (exedra). Ainsi, l’exedra, seconde pièce du dis-positif de l’exhibition sociale, peut-être dans le cadre plus

resserré de l’intimité familiale, se retrouve très souvent sur l’une des branches du péristyle voisines du triclinium d’apparat (Rebuffat 1965, p. 231-240).

22 « Il arrive que la chambre soit constituée par un espace unique, de dimensions réduites, approximativement carré, accolé à une grande salle avec laquelle elle forme une sorte d’appartement […] » ; on trouve aussi le prin-cipe de chambres desservies par un couloir propre, et enfin un troisième système où la chambre est précédée d’une antichambre (Balmelle 2001, p. 136). Il faut, par

ailleurs, évoquer la description par Sidoine de sa villa d’Aydat en Auvergne et de celle du burgus de son ami Pon-tius LeonPon-tius, pour lesquels l’auteur antique évoque un « appartement d’hôte » (deuersorium) (Sidoine 2.2.11, II).

23 Ainsi, dans les insulae de la rue Caput Africae à Rome, datées de la période flavienne, les cages d’escalier, larges de 3 à 4 m, longues de 5 à 5,5 m, et dont les deux pre-mières volées étaient conservées (largeur de 1,5 à 2 m), étaient complètement ouvertes, sans mur, sur le portique de rue (Gros 2001, p. 115).

24 Leurs dimensions (25 à 35 cm de diamètre, 20 à 25 cm de profondeur) sont comparables aux dimensions observées par exemple autour du mausolée d’Avenches, En Chaplix . Le même mausolée présente par ailleurs des entraxes de perches (3 à 3,2 m) analogues à ceux mesurés sur le site du collège Lumière (Rossi et André 1995, fig. 25). 25 Comme le suggère P. Gros pour la maison des Dieux

Océans de Saint-Romain-en-Gal, dans le cadre de la réin-terprétation d’un certain nombre de grandes domus (Gros 1997). Sur le sujet, voir aussi Bouet 2001, p. 227-278.

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