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Les dépôts du début de l’Âge du Bronze final de Biederthal (Haut-Rhin, F)

5 Les dépôts de Biederthal : une composition originale

dans l’Est de la France

Les dépôts 1 et 2 de Biederthal se distinguent par une masse exceptionnelle de métal brut composant la totalité du dépôt 2 et 86 % du dépôt 1. Cette quan-tité inhabituelle de matière première sous la forme de lingots et de fragments de lingots plano-conve-xes dans les dépôts de France de l’Est, témoigne de la diffusion et de la capitalisation de stocks impor-tants de métal brut en un endroit très éloigné de tout centre potentiel de production de métal cuivreux. En première analyse, en effet, les dépôts de Bieder-thal font davantage référence aux dépôts riches en demi-produits d’Europe orientale, dont la fréquence en Moravie, Bohème, Transdanubie, Hongrie sep-tentrionale et Carpathes orientales peut être mise en relation avec la proximité de gisements métalliques importants (Mozsolics 1984 ; Hansen 1994, Abb. 146, 208 ; Czajlic 1996). Les débouchés de voies de communications nord-alpines ainsi que des secteurs de production de matières premières recherchées, comme le sel dans la région de Salzburg, semblent avoir également favorisé la concentration de dépôts de lingots (Hansen 1994, Abb. 147). La position du

dépôt de Biederthal au débouché occidental de l’axe Danube-Haute vallée du Rhin met l’accent sur le rôle déterminant de cette liaison est-ouest dans la diffu-sion du métal.

Si nous tentons une comparaison des dépôts de bronze à l’échelle de la France de l’Est, force est de constater la carence des bilans quantitatifs de la représentation des lingots dans les dépôts de la fin du Bronze moyen et du début du Bronze final. Les don-nées actuellement disponibles permettent toutefois de constater une inégale répartition des dépôts où les lingots sont présents en nombre et en masse com-posant quelquefois plus de la moitié de l’ensemble. Toutefois, un doute peut subsister à propos de la vali-dité de ces dépôts découverts anciennement quant à l’intégralité de l’ensemble parvenu jusqu’à nous. Une sélection lors de la découverte et la vente à un récu-pérateur de métaux des objets informes et les moins significatifs reste toujours possible, comme le montre l’exemple du dépôt de Larnaud (Coutil 1914).

En Bourgogne et dans la vallée de la Saône, la plupart des dépôts de cette tranche chronologique comprennent généralement une faible proportion de métal brut sous la forme de déchets et/ou quel-ques fragments de lingots de petite taille (Cannes-Écluse, Santenay, Tanay, Villethierry) (Mordant 1998, p. 206-207 ; Gabillot 2000). Le dépôt de Granges-sous-Grignon fait exception avec des lingots-haches bruts de coulée en cuivre dont la forme reflète une origine méridionale (Nicolardot et Verger 1998).

Inversement, le Jura a livré une série de dépôts moins volumineux, datés de la fin du Bz C et du début du Bz D, dont la proportion entre les demi-produits et les objets se situe dans des rapports analogues au dépôt 1 de Biederthal (fig. 9). Quelques-uns d’entre eux, qui ne comprennent que des fragments de lin-gots, ne peuvent être datés avec certitude. Ces dépôts sont groupés sur la bordure occidentale du Jura cen-tral dans la région de Salins-les-Bains (Salins, Pre-tin, Saizenay) et dans la moyenne vallée du Doubs (Saint-Vit) (Piningre et Grut, à paraître). S’ajoutent aussi, dans un secteur proche des dépôts de Bie-derthal, celui de Habsheim (Haut-Rhin, France) du début du Bronze moyen, ainsi que le dépôt du

Fig. 9. Diagramme des proportions entre la masse des lingots et des objets en dépôts du Bz C/D1 du Jura. (B. Turina)

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Bz C/D1 d’Aesch, Känelacker. Dans ce dernier, un lingot plano-convexe entier de 4,869 kg et cinq fragments pesant entre 1,836 kg et 95 g (Rychner et Kläntchi 1995) accroissent, toute proportion gardée, la similitude observée à partir des objets d’Aesch et de Biederthal 1. La présence de lingots peut égale-ment être remarquée au sud du Jura, sur la haute val-lée du Rhône (Genève, Maison Butin ; Ollon-Saint Triphon, Le Lessus : dépôts 1 et 2 (Vaud, Suisse) ; Douvaine (Haute-Savoie, France).

Ce tour d’horizon, sans doute incomplet, mon-tre l’apparition des lingots en dépôts au début du Bronze moyen – phase de Lochham (Habsheim, Douvaine). Dans l’Est de la France, il permet d’oppo-ser aussi un secteur oriental (Jura, Haut-Rhin, haute vallée du Rhône) à un secteur occidental (Bourgo-gne, vallée de la Saône) où les lingots plano-conve-xes sont rares ou inexistants dans l’état actuel de la documentation (fig. 10).

Par contre, un certain nombre de dépôts de ce sec-teur géographique comprennent des objets bruts ou façonnés pouvant tenir lieu de stock du métal sous la forme de haches. L’origine typologique de ces objets fait référence à deux directions de diffusions : depuis le sud pour les haches lingots en cuivre (Granges-sous-Grignon ; Ternay (Rhône, France), depuis le domaine nord-atlantique pour les haches norman-des (Verney 1989, fig. 2). Dans ce contexte et en schématisant quelque peu, tout se passe comme si trois courants d’approvisionnement de métal d’ori-gines différentes venaient converger en direction de la bordure nord-occidentale du Jura au Bz C/D1. Il est sans doute prématuré de rattacher les lingots plano-convexes à un courant d’approvisionnement homogène mais les objets orientaux qui accompa-gnent ceux du dépôt 1 de Biederthal, dont plusieurs sont originaux dans le contexte culturel local, consti-tuent une signature possible des axes d’approvision-nement en matière première composant le dépôt 1.

Chronologiquement, les dépôts de Biederthal représentent un ensemble d’objets métalliques rare en Alsace à une époque où les dépôts funéraires représentent l’essentiel des marques de thésaurisa-tion et de retrait des circuits économiques des objets métalliques. Au sud-ouest, un décompte réalisé à par-tir de 57 dépôts franc-comtois actuellement recensés (Piningre 1998 ; Piningre et Grut, à paraître) mon-tre une forte expansion des dépôts dans la seconde moitié du Bronze moyen et au début du Bronze final qui ne retrouvera ensuite d’équivalents qu’au BF IIIa- Ha B1 (fig. 11). Ces dépôts se singularisent pour la plupart d’entre eux, nous l’avons vu, par la forte repré-sentation numérique et pondérale de matière brute sous la forme de lingots plus ou moins fragmentés. Leur composition les distingue des dépôts régionaux du Bz A2-B1 composés de petits lots de haches et de ceux de la seconde moitié du Bronze final, à partir du BF IIa, qui regroupent alors des ensembles d’ob-jets fragmentés : Publy ; Beaujeu ; Bouclans (Doubs, France) ; Larnaud..., des assortiments d’objets entiers parmi lesquels figurent des parures quelquefois appa-riées : Pont-de-Roide, Mont-Julien (Doubs, France) ; Chalain ; Baume-les-Messieurs (Jura, France)... ou, enfin, des objets de prestige : Évans ; Véria (Jura, France). Sans atteindre des valeurs aussi fortes qu’à Biederthal, certains ensembles de demi-produits de la régions de Salins totalisent plusieurs kilos de métal (fig. 9).

Cette évolution dans la composition des dépôts indique un net changement à la charnière du Bronze moyen et du début du Bronze final dans le nom-bre, le type et le traitement des objets. On peut alors légitimement supposer que l’abondance de matière brute à une période donnée dans une région éloi-gnée des centres de production de métal résulte d’une demande accrue de matière première avec tou-tes les implications que ces tranferts sous-tendent du point de vue des échanges et de leurs contrôles. Cette période de mutation se singularise régionalement du point de vue économique par un accroissement du nombre et de la masse des objets métalliques (paru-res et outillage), comme le montre par exemple

Fig. 11. Diagramme quantitatif de la chronologie des dépôts de bronzes en Franche-Comté. (B. Turina)

Fig. 10. Carte de répartition des dépôts du Bz C/D1 comprenant différents types de masses métalliques en Bourgogne, dans le Jura et ses abords. 1. Biederthal ; 2. Habsheim ; 3. Aesch ; 4. Saint-Vit ; 5. région de Salins ; 6. Genève ; 7. Douvaine ; 8. Ollon-Saint Triphon ; 9. Saizenay ; 10. Lons-le-Saunier ; 11. Lantenay ; 12. Pont-d’Ain ; 13. Vernaison ; 14. Anzy-le-Duc ; 15. Rigny-sur-Arroux ; 16. Varennes-sur-Allier ; 17. Chevenon ; 18. Sermizelles ; 19. Ouroux-sur-Saône ; 20. Sarry ; 21. Ternayv ; 22. Granges-sous-Grignon ; 23. Tschugg ; 24. Aeschi-bei-Spies.

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l’évolution du mobilier funéraire des sépultures de Haguenau, et du point de vue culturel par une redis-tribution au sud de la plaine d’Alsace des groupes techno-économiques qui succèdent à la Culture des Tumulus : groupe des épingles à tête de pavot, des épingles à collerettes (Beck 1980). Conjointement dans le Jura, l’accroissement de l’exploitation du sel au XIV e siècle dans la région de Salins (Pétrequin et

al. 2001) s’inscrit aussi dans un renouveau des

dyna-miques de production et d’échange.

Avec six autres dépôts s’échelonnant entre le début du Bronze moyen et la fin du Bronze final, répartis dans la région bâloise, de part et d’autre du coude du Rhin dans un rayon de 15 km : Allschwill ; Riehen ; Aesch ; Bâle, Elisabethenschanze (fig. 12), les dépôts de Biederthal contribuent à mettre l’accent sur un secteur de contacts privilégié situé à l’interface des groupes culturels implantés dans la plaine d’Alsace, le Jura, et la vallée du Rhin supérieur.

Notes

1 Découverts par D. Weigel et D. Doppler, les dépôts nous ont été signalés par A. Heidingger et J.-J. Viroulet du Cen-tre de Recherche Archéologique du Sundgau. Une véri-fication de terrain a ensuite été conduite à la demande du SRA d’Alsace avec la collaboration de A. Heidinger, C. Mordant, S. et C. Plouin, J.-J. Viroulet. Qu’ils soient vivement remerciés. Nous remercions également Y. Bau-douin, SRA de Franche-Comté, qui a réalisé les dessins des objets, ainsi que B. Turina pour la DAO.

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des dépôts et des sites fortifiés voisins des dépôts de

Biederthal. (B. Turina) 2 Une étude en cours portant sur les aspects culturels et métallurgiques de ces deux ensembles réunit plusieurs spécialistes : J.-F. Piningre (Culture - UMR 5594), C. Mor-dant (Université de Dijon - UMR 5594), Z. Czajlik (Uni-versité de Budapest), B. Mille (C2RMF), D. Bourgarit (C2RMF).

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Variabilité des dépôts de crémation durant le Bronze final