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Les objets géotouristiques ex situ : la nébuleuse muséographique

géologique et de sa protection

4.2 Ingrédients du géotourisme

4.2.3 La mise en tourisme des objets géologiques

4.2.3.2 Les objets géotouristiques ex situ : la nébuleuse muséographique

La plupart des sites géotouristiques sont associés à des espaces de médiation que l’on peut rattacher à des muséums, musées, écomusées, espaces de restitution, centres d’interprétation, musées de sites… Face à cette prolifération des qualificatifs il est nécessaire de réaliser une analyse sémantique afin d’établir les relations au sein des éléments de ce thésaurus.

Lors de sa 22ème assemblée générale, le 24 Août 2007, à Vienne, le Conseil International des Musées (ICOM) a réactualisé la définition du terme musée figurant dans ses statuts. “Le musée est une institution permanente, sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation.” (Article 3 – statuts de l’ICOM)

Cette réactualisation fait suite à une succession d’évolutions de cette même définition depuis sa première rédaction en 1946 lors de la création de l’ICOM. D’abord intimement lié à la conservation de collection, le musée a ensuite été considéré comme un instrument de délectation (terme reprit dans la plupart des définitions) et d’éducation des publics (1951) puis de développement des territoires (1971). Ensuite, les définitions ont tenté d’incorporer successivement les nouvelles pratiques allant des centres scientifiques et techniques jusqu’aux institutions de recherche liées aux musées. Puis, face à une liste sans cesse croissante, qui impliquait une définition de plus en plus longue, cette dernière définition, établie en 2007, se recentre sur le cœur de l’institution qu’est le musée et sur ses missions.

Le patrimoine géologique de l’arc alpin : de la médiation scientifique à la valorisation touristique N. Cayla, 2009. Thèse de l’Université de Savoie, Laboratoire EDYTEM

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Trois étapes principales ponctuent l’histoire de l’institution muséographique (Chaumier, 2003). Reprenons ces étapes en nous intéressant à la muséographie relevant du domaine scientifique. La Renaissance voit naître le cabinet de curiosité qui collecte des objets représentant les trois règnes : animal, végétal et minéral ainsi que des réalisations humaines. L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert explique, en 1751, que ces cabinets doivent être un abrégé de la nature entière ! Leur présentation respecte principalement les rapports symboliques entre les objets. Ils “participent à l’émergence d’un espace public scientifique mettant en relation savants et érudits d’origines sociale et géographique différentes” (Rasse, 1999). Mais les critères de choix ne relèvent pas encore d’une analyse scientifique et les objets étranges, monstrueux ont une place à part entière dans ces cabinets. Dans un second temps l’objet est investi d’un signifiant que l’exposition doit révéler au visiteur, la muséographie entre en scène. Avec le XIXe siècle, les muséums d’histoire naturelle voient le jour, à l’initiative, la plupart du temps, à l’échelle locale, de sociétés savantes. Toutefois, l’institutionnalisation de la recherche va dans le même temps créer une rupture entre « le savant et l’ignorant » et l’ouverture au public des musées un après-midi par semaine n’y changera rien. Parallèlement, la science se donne en spectacle au cœur des expositions universelles qui drainent un public important dont un grand nombre sont aussi des touristes. Ainsi, la première exposition universelle, qui s’est déroulée en 1851 au Palais de Cristal à Londres attire 6 millions de visiteurs. Ces expositions universelles sont l’occasion de mettre en avant les progrès réalisés par la science mais aussi par le développement industriel. Lors de l’exposition de 1855, qui se tient à Paris, Armand Dufrénoy (1792-1857) et Elie de Beaumont(1798-1874), en charge du levé de la carte géologique en France expose les 20 premières coupures au 1/80 000 qui concerne le Nord du pays. Douze ans plus tard, une nouvelle exposition universelle se tient à Paris, elle rassemble 52 000 exposants et accueille près de 30 millions de visiteurs. Une carte géologique de la France y est exposée, elle comporte 62 coupures au 1/80 000 et occupe un rectangle de 7 mètres de long sur 5 de large. La création du Service de la carte géologique de la France le 1 octobre 1868 doit beaucoup au succès de cette exposition (Médioni, 2003). Au début du XXe siècle, les objets présentés au grand public restent difficiles à comprendre faute de muséographie appropriée, et le public se détourne des musées. A cette époque, on observe peu de créations ou alors qui exacerbent les nationalismes, comme dans les heitmatmuseum en Allemagne, qui vont finir par s’affronter. Il faut ensuite attendre la seconde moitié du siècle pour qu’une nouvelle forme de musée apparaisse, l’écomusée ou musée de société, à l’initiative de Georges-Henri Rivière (1897-1985) concepteur du musée des arts et traditions populaires. Ces musées, qui puisent leurs racines au cœur de communautés rurales ou ouvrières vont ensuite devoir évoluer vers plus de professionnalisme afin de servir les intérêts économiques des territoires. Certains passeront ce cap, d’autres auront plus de difficultés. Plus récemment, le visiteur devient l’élément central de la muséographie, la visite doit lui procurer une expérience émotionnelle et culturelle pour laquelle les nouvelles technologies vont souvent être sollicitées. Ce concept de l’immersion imprègne toutes les nouvelles réalisations, sans toutefois emporter la complète adhésion du public, certains y regrettant la surreprésentation de la forme sur le fond et d’autres n’ayant pas les bonnes clés de lecture de ce type de muséographie (Belaën, 2003). Parmi les réalisations caractéristiques de ce concept, on trouve une grande majorité de Centres d’Informations Scientifiques Techniques et Industriels ainsi que les archéoparks, archéodromes et autres centres d’information sur la préhistoire.

Ces trois étapes historiques, sont encore représentées dans l’offre muséographique analysée au travers des Alpes. Les cabinets de curiosité ont presque tous disparus, mais celui du château d’Ambras persiste et un certain renouveau du genre s’observe actuellement avec la volonté de recréer certains des cabinets les plus importants. Les muséums d’histoire naturelle dont les collections restent au cœur de nombreuses expositions, maillent le territoire soutenus par les

Le patrimoine géologique de l’arc alpin : de la médiation scientifique à la valorisation touristique N. Cayla, 2009. Thèse de l’Université de Savoie, Laboratoire EDYTEM

113 autorités à l’échelle régionale, voire nationale, les autres représentant de cette nébuleuse : écomusées, centre d’interprétation, archéopark…relevant davantage des autorités provinciales. Enfin, on ne peut passer sous silence les collections privées de minéralogie dont on trouve des exemples dans chacun des pays. Les espaces de restitution n’ont pas été retenus dans ce travail, ce terme semble propre à la France et réservé davantage à des sites archéologiques et historiques. Il nous faudra rajouter une quatrième catégorie liée à l’objet même de notre étude que sont les musées de sites où l’objet à découvrir est mis en valeur dans son environnement naturel directement, un affleurement, un gisement paléontologique… faisant ainsi le pont avec les objets géotouristiques étudiés dans le paragraphe précédent. Ces dernières réalisations sont apparues récemment dans l’offre géotouristique, elles permettent de valoriser au plus près de leur découverte les objets géologiques assurant une reterritorialisation du patrimoine.

Les muséums d’histoire naturelle : le XIXe siècle, voit la création en France de plus de 80 musées d’histoire naturelle impulsés par des initiatives communales ou bien par des sociétés savantes. Les écoles centrales mais aussi les Universités se dotent dans le même temps de ce type de collections. Dans la période 1880-1892, suite aux profondes réformes du système scolaire et universitaire, une nouvelle vague de création voit le jour. Avec l’évolution des sciences, l’espace du musée se scinde en un espace dévolu aux scientifiques, la réserve et un espace public, l’exposition. Les menaces qui pèsent actuellement sur de nombreux muséums d’histoire naturelle et surtout sur leurs collections ainsi que l’illustre le cas du muséum de Chambéry font craindre pour la pérennisation de ces établissements pour la plupart centenaires (Van Praët, 1996).

Les écomusées : en 1891, dans l’île de Djugarden, à Stockholm s’ouvre le premier musée de

plein-air établi par Arthur Hazelius (1833-1901). Il a pour ambition d’exposer la vie rurale suédoise menacée par la modernité qui envahit le pays. 140 maisons sont remontées à partir de matériaux provenant d’habitats traditionnels des différentes régions de Suède, des démonstrations sont réalisées par des artisans sur place et différents animaux domestiques et plantes cultivées sont montrées au public. Si le réalisme et l’authenticité sont au cœur de ces réalisations, une nostalgie d’un passé présenté comme figé et idyllique s’en dégage, lissé de tous les conflits sociaux et évolution que le monde rural a connu. En 1898, Frédéric Mistral (1830-1914) crée à Arles le Museon Arlaten qui présente les objets de la vie courante provençale avec l’ambition d’associer la population locale à ce projet. Il inspire Hyppolyte Müller (1865-1933) à l’origine du musée Dauphinois qui ouvre ses portes à Grenoble, en 1906. Le projet de ces écomusées est (…) relier les premiers occupants d’un pays à ceux qui l’habitent encore (Duclos, 2001). En 1937, Georges-Henry Rivière, alors assistant de Paul Rivet qui dirige le musée de l’homme, réorganise le musée d’ethnographie du Trocadéro posant les bases d’une nouvelles vague muséographique qu’il réalisera pleinement dans le musée des Arts et Traditions populaires qui ouvre ses portes en 1967 au Bois de Boulogne. Dans les années 70 ce type d’institution muséographique se multiplie en relation avec les attentes inscrites par les décideurs locaux sur les retombées territoriales attendues de ces outils. Ces écomusées peuvent alors prendre plusieurs formes, nous avons déjà cité l’expérience conduite au Creusot avec la population locale, il y en a d’autres : à Grasse avec les acteurs de la filière de la parfumerie, ou bien à Digne-les-Bains avec à l’origine quelque passionnés de géologie. Les écomusées se multiplient à tous les échelons territoriaux abordant tous les thèmes, jusqu’à l’excès, qui décrédibilise ce type de réalisation ce qui donnera naissance à la Fédération des Ecomusées et des Musées de Société dans les années 80 afin de garantir que les écomusées respectent les quatre domaines qui sont les leurs :

L’expression muséographique du temps et de l’espace La participation de la population

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Le recours à l’interdisciplinarité.

En 1981, le ministre Jean-Philippe Lecat, alors ministre de la culture et de la communication, signe la charte des écomusées que l’article 1 définit ainsi : “L'écomusée est une institution culturelle assurant, d'une manière permanente, sur un territoire donné, avec la participation de la population, les fonctions de recherche, conservation, présentation, mise en valeur d'un ensemble de biens naturels et culturels, représentatifs d'un milieu et des modes de vie qui s'y succèdent .”

En 1989, l’Association des écomusées de France voit le jour, elle devient Fédération française des Ecomusées et des Musées de Société en 1991 avec pour principaux objectifs de promouvoir les réalisations de ses membres, de développer des recherches –actions au service du réseau, de prendre en charge une offre de formation et enfin de mener des missions d’expertise (Cluchague, 2008).

En 1995, la région Piémont, en Italie, se dote d’une législation qui encadre le développement des écomusées (loi régionale 1995/31), et trois ans plus tard crée une structure, le laboratoire Ecomusei, chargé du développement et de la mise en réseau de l’ensemble des écomusées de la région (Pressenda, 2007). L’institut de Recherche Economique et Sociale (IRES) qui dépend aussi de la région est en charge de l’observatoire culturel du Piémont et produit donc chaque année une analyse statistique de la fréquentation muséale et possède aussi un département en charge du développement des écomusées (Maggi, 2001). Soutenus par les autorités administratives le réseau des écomusées de la région du Piémont est particulièrement riche puisqu’il se compose de 50 espaces muséographiques répartis sur 25 400 km2.

Les centres d’interprétation : nouvellement apparus dans l’offre muséographique, ils nous

viennent d’outre-atlantique où le courant de l’interprétation a pris naissance au cœur des parcs nationaux américains. Leur introduction dans l’espace muséographique européen à la fin des années 70 a suscité de nombreuses réticences de la part des acteurs du tourisme culturel comme le rappelle Claude Origet du Cluzeau : “très coûteux, culturellement controversés, utilisant peu ou pas d’œuvres du patrimoine dans leurs présentations, mais exploités selon les règles du marketing touristique, ils marquent l’avènement d’une culture nettement plus ludique à laquelle le public adhère avec enthousiasme.” (Origet du Cluzeau, 2007)

Ces centres d’interprétation répondent à la mise en tourisme de patrimoines particuliers : patrimoines immatériels, naturels, inaccessibles ou dispersés sur un territoire trop vaste… Parfois ce n’est pas la nature du patrimoine qui a conduit à cette solution mais le choix assumé d’une médiation scientifique et culturelle qui privilégie l’émotion.

Dans un numéro récent de l’OCIM Chaumier et Jacobi (2008) en donne la définition suivante : “Un espace muséographique sans collection/ à visée de mise en valeur et de diffusion/ d’un patrimoine singulier et impossible à réunir dans un musée classique/ destiné à accueillir un large public/ en recourant de préférence aux affects plus qu’à la seule cognition.” Il n’est pas toujours simple de faire la distinction entre centre d’interprétation et musée au sens plus classique du terme, il semble toutefois qu’un certain nombre de caractéristiques les distinguent. En premier lieu, l’absence de collections, due à l’exiguïté des lieux ou au manque de personnels aptes à en assurer la conservation ainsi, dans le musée de l’ours des cavernes en Chartreuse, seuls des moulages d’ossement découverts dans la Balme à Collomb servent de support au parcours d’interprétation. L’absence également, d’activité de recherche conduites sur le site. Très souvent, la création du centre d’interprétation s’appuie sur de nombreux travaux de recherche fondamentale mais le corpus de connaissance scientifique reste ensuite figé dans cet état primitif. En effet, si des chercheurs sont associés au centre, ils n’interviennent le plus souvent qu’en tant que conseils mais sans avoir de financements qui permettrait l’encadrement de travaux de recherche indispensables à la réactualisation des connaissances spécifiques, ce qui conduit à une certaine immobilité de l’interprétation que la mise en place d’exposition temporaire ne suffit pas à masquer. (Bessard, Robine, 2008) Enfin, la plupart de ces centres ont

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115 un double objectif, celui de la connaissance, comme toute institution muséale mais aussi celui de l’éducation citoyenne. Leur propos vise à « conscientiser » le public afin de lui faire comprendre l’importance du patrimoine qui est évoqué, les menaces qui pèsent sur lui et comment le visiteur pourrait en tant que citoyen jouer un rôle important dans sa préservation, en servant de témoin, ou en modifiant certaines de ses pratiques.

Les Centres de Cultures Scientifiques Techniques et Industrielles : Le premier CCSTI a vu

le jour à Grenoble en 1979. Il s’agissait, à l’époque, de diffuser les sciences et techniques au plus près des citoyens afin de préparer les mutations technologiques à venir. La science et les scientifiques devaient se rapprocher du citoyen afin d’exposer au plus large public les éléments de compréhension indispensables aux choix réfléchis des techniques à venir dans la société actuelle. La définition des CCSTI n’est pas simple, certains bénéficient de l’appellation Musée de France comme par exemple le CCSTI du verre et du cristal de Meisenthal (Meurte et Moselle), d’autres sont des structures communales comme le CCSTI de l’Argentière-la-Bessée, ou départementales comme la galerie Euréka à Chambéry (Hamelin, 2003). Adoptant, à ses débuts, la stratégie du Bernard-l'hermite, qui à défaut de squelette externe, est condamné à « se loger » dans celui que d'autres laissent vacant, les CCSTI, en règle générale, se sont installés, au gré des circonstances, et au plus près de la demande de publics régionaux, i.e. au plus près du terrain, dans divers locaux vacants, opérant ainsi leur multiplication territoriale. Ils ont progressivement acquis une légitimité, réunis en association : « La réunion des CCSTI » le 04 octobre 1995 puis introduits dans les contrats de plan Etat-Région en 2000 et désormais ancrés dans un réseau européen. Ils accueillent plus de 2,6 millions de visiteurs en France lors d’expositions temporaires, de la Fête de la Science… Au carrefour du monde scientifique, industriel et de la société civile les CCSTI sont un puissant levier de diffusion de l’information scientifique et technique (Chomier, 2006).

Les parcs archéologiques : Parmi les cavités souterraines, se sont les grottes ornées qui attirent

majoritairement le public. Les émissions scientifiques qui traitent de la préhistoire sont parmi celles qui réalisent les plus fortes audiences. Ainsi tout ce qui touche aux origines de l’humanité bénéficie d’un intérêt majeur de la part du grand public et chaque nouvelle découverte est largement reprise par l’ensemble des médias d’information. Ceci explique sans doute la constante évolution de la médiation scientifique de ce thème et les nombreuses générations de réalisations qui ont vu le jour. Une première série de parcs archéologiques fait son apparition dans les années 1960 au Thot près de Lascaux. L’idée principale est alors de concilier la préservation du patrimoine avec le développement touristique. Trois orientations sont alors suivies : remplacer les originaux trop fragiles par des facs-similés, créer un environnement qui évoque l’époque préhistorique par la présence de chevaux de prjeswalski, de bisons voire d’aurochs dont on vient de réaliser la reconstitution, et implanter dans cet environnement des scènes évocatrices de la vie de nos ancêtres. Poussé à l’extrême, ce premier modèle conduira à des musées Grévin de la Préhistoire parfois totalement déconnectés d’une réalité de terrain. La génération suivante, tout comme dans le cas des écomusées, placera le visiteur au cœur du parc lui permettant d’endosser tour à tour l’habit du chercheur en devenant fouilleur ou celui de nos ancêtres en répétant les gestes « à la façon de » sous le regard expert d’animateurs comme dans le parc Rahan de St-Léon-sur-Vézère. On observe dans les toutes dernières réalisations, une reterritorialisation suivant en cela la montée en puissance des centres d’interprétation (Roy, 2005).

L’offre muséographique est un élément fort du géotourisme, en effet, ces établissements sont souvent des points d’ancrage territorial importants, soutenus par divers échelons de collectivités territoriales. Ils assurent une lisibilité du géotourisme face aux autres formes touristiques existant localement.

Le patrimoine géologique de l’arc alpin : de la médiation scientifique à la valorisation touristique N. Cayla, 2009. Thèse de l’Université de Savoie, Laboratoire EDYTEM

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