• Aucun résultat trouvé

Sous II.5, je reprendrai l’idée déjà avancée par d’autres de l’hymne védique comme discours rhétorique persuasif prononcé devant un public divin

II.4. Analyse de la structure des hymnes

II.4.1. Au niveau de la strophe

L’énoncé d’un fait peut occuper l’une des deux positions suivantes à l’intérieur d’une strophe (parfois entre deux strophes qui font une unité: 38.1/2 dénote l’unité des strophes 1 et 2 de l’hymne 38): soit (type 1) il s’agit d’un fait qui fournit le contexte à une action, celle-ci prenant la forme d’une expression modale ou d’un performatif explicite; soit (type 2) l’énoncé d’un fait constate le résultat souhaité, lequel découle d’une action. Enfin, un troisième type (3) ne contient aucun énoncé d’un fait.

II.4.1.1. Le type (1)

Ce premier type (63 occurrences dans le livre 3) correspond à la structure définie par BurlingameetThompson comme typique de «l’acte de vérité» (voir sous II.3.2) : dans la première partie, ou hémistiche, une vérité est exprimée, suivie dans la seconde partie de la strophe d’une expression modale ou performative (Thompson 1998, p. 141). Thompson qualifie les expressions modales de cette seconde partie de la strophe de performatifs [implicites](Thompson 1998, p. 142) ; nous les séparerons ici des performatifs explicites à la première personne de l’indicatif. Voici un exemple où l’expression de la vérité prend la forme de l’énoncé d’un fait qui fournit le contexte à une expression modale :

3.1

pumān puṁsaḥ parijāto ’śvatthaḥ khadirād adhi|

sa hantu śatrūn māmakān yāṁś cāhaṁ dveṣmi ye ca mām||

« Le mâle est engendré du mâle, le figuier de l’acacia. Qu’il (le figuier) tue mes ennemis, ceux que, moi, je hais, et ceux qui me [haïssent]. »

Le premier hémistiche présente l’énoncé d’une vérité sous la forme d’une énigme: la naissance à partir de deux mâles, fait biologiquement impossible, signifie en réalité que le figuier étrangleur260 tue son ennemi, ce qui justifie 260 Sur le figuier, voir l’introduction à l’hymne PS 3.3 dans la seconde partie de cette thèse, avec référence à l’étude d’Emeneau 1949.

que le poète lui demande de tuer les siens dans le second hémistiche. Pour comprendre l’énigme, il faut savoir que la naissance du figuier parasite entraîne la mort de son hôte, et que les noms des deux arbres sont grammaticalement masculins : derrière l’image superficielle de la naissance, c’est le combat entre deux mâles qui est évoqué. Au plan matériel, le Kauśikasūtra (48.3) indique que la récitation de cette strophe (ou ŚS 3.6.1) doit être faite en attachant au cou du Yajamāna une amulette faite du bois d’un figuier qui a poussé sur un acacia. Il s’agit d’un cas de transfert analogique tel que décrit par Tambiah (1973), où la similarité entre deux objets est évoquée sans que soit perdu à l’esprit l’élément de dissemblance qui existe entre eux. La mise en contact de deux objets représentatifs effectue le transfert symbolique de la qualité qui est au centre de la comparaison :

« Two objects are seen as having resemblances and differences, and an attempt is made to transfer the desirable quality of one to the other which is in a defective state » (Tambiah 1973, p. 468).

Les formules infusent leur symbolisme en attirant l’attention sur les aspects pertinents de la comparaison. Le figuier qui pousse sur l’acacia est comparable à un homme qui en tue un autre. Le figuier qui a poussé sur un acacia a tué son ennemi, ce qui est matériellement symbolisé par une amulette faite de son bois. En attachant cette amulette au cou du «client» du rite (le locuteur apparent de la strophe, qui parle à la première personne), qui n’a pas encore tué son ennemi, l’officiant lui transfert la capacité de le faire. Ce genre de transfert analogique joue un rôle dans la conception de la «vérité du poète » ; le poète sait découvrir les analogies pertinentes.

La liste qui suit donne la totalité des exemples du livre 3 appartenant au même sous-type (énoncé d’un fait suivi d’une expression modale, 45 occurrences sur les 63 du type 1). Parfois, une expression emphatique introduit la vérité particulière qui sera énoncée : les locutions « je sais… » ou « je connais…», ou bien la mention du «nom » ou du «secret » d’une entité, ou encore de sa parenté, de ses associés, de son chef. Les paraphrases données ci-dessous expriment le sens global sous-jacent, qui peut avoir été exprimé de façon beaucoup plus énigmatique dans l’original, mais il est vrai aussi que la «vérité du poète » se révèle parfois moins ésotérique que banale. Il arrive aussi que la « vérité» consiste simplement en la description d’un fait récent, comme dans les premiers exemples de cette liste. Toutefois, la plupart des exemples consistent en l’affirmation soit d’une qualité bien connue de la puissance invoquée, soit d’un savoir plus obscur ; en tous les cas, il s’agit d’un fait sanctionné par la voix du poète. En énonçant son savoir, le poète tantôt appuie sa demande, tantôt justifie sa propre légitimité à demander:

1.1 « Le pouvoir royal t’est échu ; deviens roi ! »

1.5 « Le roi divin Varuṇa t’a choisi ; deviens un avec lui ! »

2.2 « L’astérisme de la tête d’antilope est passé sur toi ; que la corne d’antilope te guérisse. »

2.4 « Les deux étoiles de la délivrance se sont levées ; qu’elles te délivrent. » 2.7 « Les eaux sont la panacée ; qu’elles te guérissent. »

3.7 (ordre renversé) « Qu’ils coulent comme un bateau ; il n’y a pas de retour pour ceux qui ont été repoussés par l’expulseur. »

7.1 « Cent et un démons du tétanos sont sur la terre ; que ceci soit le remède contre tous. » 7.2 « On connaît l’origine divine des remèdes ; ô dieux, faites la guérison comme avant ! » 7.4 « Les experts attachent au patient une amulette sur un fil ; que le démon de la maladie soit châtré par les attaches de son char. »

8.6 « Nous te connaissons, ô Sommeil, et ton chef ; pars avec tout ce que tu as de mauvais ! »

10.1 « Les dieux terribles sont en réalité un ; qu’ils nous fassent un remède divin. » 11.1-6 « Vous, les dieux de l’Est, vous vous appelez “Lances” et votre arme est le feu ; protégez-nous ! » (de même pour les dieux des autres directions).

13.1 « L’amulette de bois de Parṇa est une force divine qui vainc les rivaux ; qu’elle renforce mon autorité. »

13.3 « Les dieux ont caché le trésor dans l’arbre ; qu’ils me le donnent. »

13.5 « L’amulette de bois de Parṇa est montée sur moi ; que je sois au-dessus des clans. » 14.4 « Les taureaux ont une semence puissante ; deviens une vache enceinte ! »

14.6 « On connaît les parents de l’herbe médicinale ; qu’elles t’aident à devenir enceinte. » 17.6 « Les eaux coulent des Himalaya vers l’Indus ; qu’elles nous ramènent à la vie. » 20.3 « Ô maison, tu es le réceptacle des biens matériels et spirituels ; puisses-tu attirer la prospérité. »

20.5 « Ô maison, tu as été fondée par les dieux ; rends-nous prospères ! »

22.1 « Ô corne, tu es une force divine qui découvre les sorcelleries ; exerce cette fonction pour nous ! »

22.2 « Ô herbe, tu découvres et tues les démons et les sorciers ; exerce cette fonction pour nous ! »

22.6 « Ton haut prix souligne ton efficacité, ô herbe ; fais face aux démons ! »

27.1 « Prajāpati par une oblation a fait d’Indra un tueur imbattable ; par l’oblation sois aussi un tueur imbattable. »

30.4/5 « Nous connaissons, ô Sommeil, tes noms secrets qui te lient à la mort ; prends, plutôt que nous, l’ennemi méprisant. »

32.2 « Les victimes animales vont au ciel ; qu’elles soient bénéfiques pour le sacrifiant. » 34.9 « Le désir de gagner a créé le monde ; puisse Agni inciter à donner même celui qui refuse de donner. »

35.2 « Indra donne le succès à qui le lui demande ; puissions-nous avoir du succès. » 35.3 « Indra a prouvé ses capacités ; qu’il soit notre défenseur. »

36.3 « Indra n’a pas de pareil ; qu’il nous favorise contre les rivaux. » 36.4 « Je connais le secret d’Indra ; qu’il soit favorable à moi seul. »

36.6 « Nous t’appelons toi en premier parmi les dieux ; puisses-tu nous faire gagner. » 37.1 « Le nom de l’amour est “Souvenir” ; ô Souvenir, fais-le se souvenir de moi. » 37.2 (ordre renversé) « Torture-le d’envies et confonds-le, ô Désir ; cette femme est capable

de le dévoyer. »

37.7 « Les envies sont des éclairs ; sois frappé par elles ! »

38.1/2 « Le bouc est en réalité une émanation du feu, par lequel les dieux sont allés au ciel ; allez au ciel par lui. »

38.4 « On ne détourne pas le regard quand on monte au ciel ; que les sacrifiants généreux et savants montent au ciel. »

38.5 « Je verse du beurre sur le plat de riz divin qu’est le ciel ; puissions-nous aller au ciel. »

38.9 « Les Aṅgiras ont su monter au ciel par le bouc ; puissions-nous aussi savoir faire cela. »

38.11 (ordre renversé) « Cuisez le bouc avec cinq gruaux de riz ! ; les dieux sont parvenus au ciel par la cuisson d’un bouc avec cinq gruaux de riz. »

39.3 « Cette femme t’honore, ô Agni ; rends-la enceinte ! »

39.4 « Cette femme te verse du beurre clarifié, ô Agni ; féconde-là ! »

40.2 « La tige du roseau, que l’on croyait symbole viril, est noueuse/impuissante ; que ton désir soit noueux/impuissant » (discussion sous II.5.2.1).

40.6 « Le monde mobile s’est arrêté, le vicieux s’est arrêté ; puisse ton désir s’arrêter. »

L’énoncé d’un fait ne sert pas uniquement de contexte à une expression modale, même si c’est de loin le cas le plus courant. Il peut aussi servir de contexte à un performatif « explicite». La liste suivante contient les 18 occurrences de ce sous-type dans le livre 3:

2.5 « Je connais le remède pour l’affliction provenant d’une boisson empoisonnée ; je détruis l’affliction. »

7.3 « Au temps de Manu on châtrait les bœufs à mains nues ; je châtre la maladie comme un professionnel. »

15.1-4 « (Références mythiques concernant la terre) ; j’extrais de la terre un antidote au poison. »

36.1 « Je rentre à la maison avec des cadeaux ; je gagne le cœur des habitants. » 24.1-6 « L’Est est protégé par Agni avec le serpent noir et les Āditya ; nous plaçons l’ennemi dans la gueule de ce serpent » (de même pour les autres directions).

29.1 « Tu es l’égal des dieux, ô herbe ; donc nous nous adressons à toi. »

30.1 « On s’acquitte des dettes en les repayant ; nous nous acquittons des crimes en les transférant à l’ennemi. »

30.2 « Les dettes se sont accumulées ; nous envoyons la culpabilité à l’ennemi. » 30.3 « Le mauvais sommeil est l’agent de la mort ; nous l’envoyons à l’ennemi. » 39.6 « Agni a sauvé l’avorton ; avec lui, nous les brahmanes fécondons la femme stérile. »

II.4.1.2. Le type (2)

Dans le deuxième type, l’énoncé d’un fait constate le résultat d’une action (22 occurrences en tout dans le livre 3). Ce résultat exprimé peut faire suite à une expression modale ou performative antérieure; dans les quatre premiers

exemples, une même racine verbale joue un rôle à la fois dans l’expression modale et dans le constat du résultat :

5.1/2 sa cittāni mohayatu « Qu’il confonde les pensées » > agnir amūmuhat…cittāni « Agni a confondu les pensées » (impératif > aoriste).

6.2 mr ̥ḍata « Ayez pitié ! » > amīmr ̥ḍan « Ils ont eu pitié » (impératif > aoriste). 12.8/9 kravyādaṁ śamayantv agnim « Qu’ils apaisent le feu carnivore » > śānto agniḥ

kravyād…taṁ kravyādam aśīśamam « le feu carnivore est apaisé…j’ai apaisé le feu

carnivore » (impératif > participe passé, aoriste).

40.4/5 tyajanaṁ pitaro dadhan « Puissent les ancêtres m’accorder le renoncement » > tenāham anyeṣāṁ striyo atyākṣam « Par cela, j’ai renoncé aux femmes des autres hommes » (nom dérivé de tyaj- « renoncer » comme objet du subjonctif de dhā-« accorder » > aoriste de tyaj-).

9.2-6 « J’appelle telle divinité à tuer le venin ; le venin est inefficace. »

16.6 « Je te redonne ton poison, ô serpent ; tu crois m’avoir mordu, mais mordu par moi, tu n’espères pas t’échapper. »

17.5 « Que tes blessures se referment ; le soleil levant a fait disparaître l’inflammation. » 28.2/3 « J’encercle son nom par la parole, puissé-je l’attraper ; son esprit est fixé sur moi. »

On peut aussi rencontrer la combinaison de (1) et de (2), où l’énoncé d’un fait sert de contexte à l’énoncé d’un autre fait qui résulte du premier; aucune expression ni modale ni performative n’intervient:

2.1

hariṇasya+raghuṣyado adhi śīrṣaṇi bheṣajam| *sa kṣetriyaṁ viṣāṇayā *viṣūcīnam anīnaśat||

« Sur la tête de l’antilope qui court vite il y a un remède. Au moyen de sa corne, il a fait disparaître le kṣetriya dans toutes les directions. »

On affirme le fait que la corne de l’antilope est un remède, suivi du constat que l’antilope a ainsi banni la maladie. Le contexte de l’hymne comporte également un plan astrologique où l’astérisme « tête d’antilope » est l’agent de la guérison. De même:

4.5/6 « Les eaux sont en réalité des déesses, du beurre, et elles m’ont ramené à la vie ; je vois, entends, et goûte les eaux dans une expérience synesthésique sublime. »

9.7 « J’ai saisi le nom de toutes les destructrices du venin ; le venin est absolument inefficace. »

13.4 « Les dieux de la royauté ont donné l’amulette de Parṇa ; je le porte plein de charisme, pour vivre longtemps. »

16.2-3 « Tu as blessé (ahiṁsīḥ) Soma/le brahmane ; tu es blessé par Soma/la formule (soma-/brahma-hiṁsito ’si). »

17.3 « La vie nous est revenue ; je t’ai guéri »261.

29.3/4 « J’ai saisi son esprit ; ton esprit est fixé en moi. »

38.7/8 « Les brahmanes ont suivi leur offrande sur le dos du ciel ; depuis le dos du ciel, je suis allé vers le soleil. »

On peut enfin citer quelques passages où l’énoncé d’un fait est séparé de la déclaration du résultat par une expression modale/performative intermédiaire, c’est-à-dire que l’énoncé d’un fait sert de contexte à une action dont on constate immédiatement le résultat (3 étapes):

2.5/6 « 1, Je connais le remède ; 2, je détruis la maladie ; 3, la maladie est partie au moment où le soleil éclipse les étoiles. »

6.2 « 1, Vous êtes puissants pour aider ; 2, ayez pitié ! ; 3, ils ont eu pitié. »

7.5/6 « 1, Le démon-maladie est détruit par les attaches de son char ; 2, l’ayant détruit, ô amulette, je t’attacherai au patient pour détruire les maladies ; 3, les démons-maladies disparaîtront dans leurs chars. »

9.1 « 1, Les eaux sont le cheval tueur de serpents ; 2, je les verse pour tuer le venin ; 3, le venin est inefficace. »

12.8/9 « 1, Nous invoquons tous les dieux ; 2, qu’ils apaisent le feu carnivore ; 3, le feu carnivore est apaisé, je l’ai apaisé. »

II.4.1.3. Le type (3)

Ce dernier type concerne la grande majorité des strophes, celles qui n’incluent aucun énoncé d’un fait à l’indicatif du tout (toutes celles donc qui ne rentrent pas dans les deux types précédents). La majorité d’entre elles ne contient que des impératifs ou assimilés ; c’est-à-dire que les demandes, les ordres, les souhaits et les espoirs alternent sans qu’aucune constatation d’un fait n’intervienne. Mais on peut identifier une structure où un énoncé performatif fournit le contexte à une expression modale à l’intérieur de la même strophe (19 occurrences dans le livre 3):

1.8 « Nous te faisons approcher avec une oblation ; Indra t’assujettira le peuple. » 14.5 « J’accomplis le rite de Prajāpati pour toi ; sois enceinte d’un fils. »

19.4 (ordre renversé) « Que les ennemis soient inférieurs ; je les détruis par la formule et je mène mes hommes à la victoire. »

19.5 « J’aiguise leurs armes, je renforce leur royaume ; que leur souveraineté soit éternelle, que les dieux promeuvent leurs desseins. »

19.6 « J’aiguise vos armes ; tuez les ennemis aux armes inefficaces. »

20.1 « Je fixe solidement le poteau central de la maison ; puissions-nous y résider en sécurité. »

21.5 « Je t’unis au dieu Indra ; il fera de toi le roi unique. »

patient, mais le second hémistiche constitue le résultat, à la première personne également, adressé au patient par le médecin qui est parvenu à le guérir, constat qui logiquement aurait dû précéder la mention de la guérison du patient.

23.5/6 « J’unis votre pensée ; que votre pensée soit unie. » 26.4 « J’appelle les gens de la maison ; qu’on me reconnaisse. » 28.2 « J’encercle son nom par la parole ; puissé-je l’attraper. »

28.4 « Nous lui donnons le mal d’amour ; pour qu’il languisse après toi. » 34.7 « Nous invoquons les dieux ; puisse tout le monde nous être bienveillant. » 35.2 « Nous invoquons Indra ; ô Indra, tue les ennemis. »

36.2 « Nous te fortifions, ô Indra ; viens de notre côté. » 37.8 « Je te remplis d’envies ; qu’elles t’obsèdent. »

37.3,4,9 « Je t’envoie les envies avec la formule ; elles te tortureront. »

39.1 « Je redonne des forces à la femme qui a fait une fausse couche ; le dieu Agni la restituera à son mari. »

Neuf strophes encore sont entièrement dédiées à un énoncé performatif avec ses compléments:

2.3 « Nous détruisons la maladie par l’astérisme à quatre étoiles. » 3.8 « Je les repousse par l’esprit, par la pensée, par la formule. » 14.1 « Je détruis ce qui te rendait stérile, je l’éloigne de toi. » 15.5-6 « J’extrais de la terre un antidote au poison. » 17.4 « Je te libère du mal envoyé par les dieux. »

19.2 « Je renforce notre pouvoir, je tranche les bras des ennemis, je fortifie nos hommes. » 29.2 « Je déterre cette herbe qui fait revenir celui qui est parti. »

30.7 « Ayant tracé un cercle de protection j’expulse le mal vers l’ennemi. » 34.2,6 « Nous appelons les dieux à l’aide. »