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De l’inégalité de traitement aux parcours scolaires contraints : la voie professionnelle et technique pour la majorité des jeunes des voie professionnelle et technique pour la majorité des jeunes des

LA JEUNESSE DES QUARTIERS POPULAIRES : UNE JEUNESSE UNE ET PLURIELLE

5. Dans les quartiers populaires, un taux d’échec scolaire plus fort

5.3. De l’inégalité de traitement aux parcours scolaires contraints : la voie professionnelle et technique pour la majorité des jeunes des voie professionnelle et technique pour la majorité des jeunes des

quartiers populaires

Certes, comme je viens de l’indiquer précédemment, le milieu social des jeunes des quartiers populaires est déterminant dans les difficultés scolaires qu’ils rencontrent dans la mesure où il ne leur offre pas les ressources pré-requises dans l’enseignement public français. Mais le rapport qu’entretient l’école aux jeunes des quartiers populaires est tout aussi déterminant, notamment les représentations sociales du corps enseignant qui vont les conduire, bien souvent, à tort ou à raison, délibérément ou inconsciemment, à orienter les jeunes des quartiers populaires vers les filières les moins valorisantes et valorisées.

C’est ce qu’avancent un certain nombre de professionnels que j’ai rencontrés pour expliquer le rapport difficile qu’entretiennent les jeunes des quartiers populaires avec l’école :

Extrait d’entretien avec un assistant social de lycée :

Remontons maintenant un peu à la source. Si je vous demande à quoi vous attribuez les causes de ces difficultés [que rencontrent les jeunes à l’école], c’est familial, c’est le quartier, c’est quoi ? Qu’est-ce qui fait que certains élèves réussissent moins bien que d’autres ?

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Alors, qu’est-ce qui fait qu’ils réussissent moins bien que les autres ? Je pense qu’il y a pas une raison, elles sont multiples. Je pense que c’est une question qui n’est pas simple et qui est pourtant super intéressante. Ça se construit sans doute assez vite. Ça remet un peu en question l’école parce que ça commence très tôt. Très tôt, ces difficultés-là elles sont visibles.

Dès la primaire ou même avant ?

Je pense moi dès la maternelle. On voit bien quand même que l’école elle s’adresse à des parents et à des élèves qui partagent déjà un peu la même culture que l’école quoi, le même langage. Et je pense qu’il y a des parents qui ont des attentes par rapport à l’école qui ne sont pas les mêmes que celles attendues par l’école, c’est-à-dire que l’investissement des parents dans la scolarité fait qu’ils en attendent à la fois beaucoup et en même temps ils lui font beaucoup confiance donc ils délèguent beaucoup.

Vous voulez dire qu’ils manquent de suivi par rapport à leurs enfants ?

Je sais pas, si c’est en terme de suivi, des fois c’est un reproche qui est fait aux parents, et moi je serais beaucoup plus réservé là-dessus parce que j’ai rarement vu de parents qui vraiment disent : « La scolarité de mes enfants ne m’intéresse pas et j’en ai rien à faire ». Par contre, je vois des parents pour lesquels la scolarité a déjà été difficile, donc ça renvoie aussi à des échecs ou à des études courtes.

Donc, pour qui la rencontre avec un instit’, avec un prof, est toujours difficile, donc y a pas forcément d’échange. Y a rien de vraiment partagé.

Est-ce que les enseignants rencontrent les parents des jeunes des quartiers ?

Je pense que le seul lieu où il y a vraiment possibilité de rencontre entre les profs et les instits’ c’est la maternelle parce que les parents ont la possibilité de rentrer dans la classe. En primaire c’est plus le cas, au collège non plus. Après, c’est des rencontres parents-profs qui sont organisées, des moments assez formels, souvent les profs disent : « On voit pas tous les parents et surtout on voit pas ceux qu’on voudrait voir ». Mais parce que ça ne va pas être forcément simple pour certains parents qui ne vont pas entendre des choses agréables sur leurs enfants. Au niveau de l’Education nationale, on n’a pas encore trouvé des moments, formels ou informels, qui permettraient que la rencontre entre les parents et les profs puissent se faire sans être, je dirais, dans la défensive ou d’avoir à dire des choses seulement pas très agréables sur les enfants. Enfin, ça va toujours être compliqué de rencontrer les parents, sauf les parents avec lesquels ça se passe bien mais c’est pas forcément le but.

Cet assistant social de lycée explique que les difficultés rencontrées par les élèves se manifestent dès l’école primaire, voire maternelle. A cet égard, dans les établissements scolaires, les équipes enseignantes parviennent difficilement à rencontrer les parents des élèves les plus en difficulté. Cela peut s’expliquer par des facteurs d’ordre sociaux mais aussi, nous explique l’assistant social, par le fait que les parents n’ignorent pas les difficultés de leurs enfants et, de ce fait, ne souhaitent pas être soumis à l’épreuve du « jugement des professeurs ». Finalement, ce sont presque toujours les parents des élèves les moins en difficulté qui se présentent aux réunions parents-professeurs. Le professionnel explique que dans son établissement, les parents des élèves issus des quartiers populaires ne sont plus en contact avec les enseignants et autres équipes éducatives au collège. Cela repose bien la question du rapport de l’école aux familles et élèves en difficulté. Ce d’autant plus qu’il existe certainement un enjeu à exploiter la richesse des autres ressources existantes dans ces familles :

Extrait d’entretien avec un éducateur de prévention spécialisé :

Est-ce que vous diriez que les jeunes du quartier rencontrent plus de difficultés que les autres à l’école ou est-ce qu’ils réussissent aussi bien que les autres ?

Il y a ici des écoles avec de grosses difficultés. Nous, on a des échos, pas que sur le suivi mais aussi sur le comportement scolaire. Très tôt, il y a déjà des problèmes qui se posent comme l’assiduité à l’école etc. Après c’est difficile d’être synthétique pour donner des explications mais je pense que les familles sont déjà elles-mêmes en difficulté et qu’elles n’ont pas les moyens d’aider leurs enfants, elles n’arrivent pas à trouver des solutions pour trouver des réponses. Nous, dans les familles qu’on accompagne, on travaille plus sur l’aspect éducatif que les résultats scolaires, c’est-à-dire comment ça renvoie à la maison : le lien parents-enfants, comment les familles investissent le soir ? Mais c’est aussi parce que quand je demande comment ça va à l’école, c’est très vite évacué par les familles. Par contre, quand je leur demande comment ça se passe le soir, là les familles ont un discours plus riche. Ça, ce sont les cas que j’observe ici. Maintenant, il y a des responsabilités qui sont plus globales, sociales et politiques.

157 Cet éducateur de prévention spécialisée souligne bien le rapport difficile qu’entretiennent les familles avec la scolarité de leurs enfants, ce qui les amène à évacuer ces questions-là lorsqu’elles sont abordées avec lui. Il faudrait là certainement y ajouter une analyse de la méfiance des familles à l’égard de ce qu’elles ressentent comme du contrôle social des institutions… Pour autant, l’éducateur ne manque pas de constater que lorsque d’autres objets relatifs à la sphère de socialisation sont abordés, les parents s’expriment beaucoup plus sur la richesse des liens qu’ils structurent avec leurs enfants. Cet entretien témoigne de l’enjeu qu’il y a à valoriser les jeunes des quartiers populaires et les familles sur d’autres aspects que ceux relevant de la culture scolaire à proprement parler.

Pour la majorité des jeunes rencontrés, leurs parcours scolaires débouchent sur une voie technique et professionnelle. Plusieurs raisons peuvent expliquer le tropisme des jeunes des quartiers vers ces filières. La première est, du point de vue des jeunes et d’un certain nombre de travailleurs sociaux œuvrant à leurs côtés, liée à l’orientation voulue par un certain nombre d’enseignants pour les jeunes des quartiers. Pour ceux que j’ai rencontrés, les enseignants auraient tendance à vite brandir la voie professionnelle, ou technologique pour les mieux lotis, dès lors qu’il s’agit de jeunes issus d’un quartier populaire. La question de l’orientation scolaire contrainte est réelle selon eux. Il s’agit là d’une inégalité de traitement dont ils se disent être l’objet de la part d’un certain nombre d’enseignants du fait de leurs origines sociales et ethniques.

Si certains jeunes reconnaissent également leurs lacunes et limites, notamment le manque de rigueur dans le travail pour beaucoup d’entre eux et la dissipation pour d’autres. Toujours est-il qu’au final, les diplômes obtenus – des BEP, CAP ou bacs professionnels – contraignent à leur tour les jeunes dans leur insertion professionnelle comme me l’a expliqué ce jeune :

Extrait d’entretien avec un jeune de 20 ans : Tu as été à l’école jusqu’à quand ?

J’ai eu mon CAP cuisine en fait. Moi j’aurais bien aimé continuer après, mais les profs n’ont pas envoyé mon dossier. J’ai pas pu m’inscrire pour la suite.

Tu es allé en CAP cuisine parce que tu avais envie de faire de la cuisine ?

Non, honnêtement, au début j’étais à Paimboeuf en CAP électricité. Je savais pas trop quoi faire et on peut dire que j’ai pris ça au hasard. Le trajet pour aller à Paimboeuf c’était dur, à chaque fois pour rentrer chez moi le soir c’était galère [le jeune vit à Saint-Nazaire]. Et comme pour le transport c’était galère, faire mes devoirs c’était chaud, j’ai pris CAP cuisine comme c’était à côté de chez moi. De toute façon, je savais pas quoi faire.

Et le collège, sinon, ça a été ?

Oui, ça a été. Mais après, arrivé en troisième je savais pas quoi faire. Moi, j’aimais l’école, j’aimais étudier mais question boulot, savoir quoi faire plus tard, ça je savais pas.

Tu voulais pas aller en général ?

Si, je voulais mais les profs m’ont dit : « Non nananin, non t’as pas le niveau nananin ». Ils te disent qu’il faut que tu penses à ton avenir et que tu fasses ça, ça, ça mais au final ça te convient pas quoi.

Alors quand tu veux prendre une autre route, ben ils te bloquent, tu peux pas. Alors t’es obligé de faire ce qu’ils veulent et au final, ben tu te retrouves aux chantiers quoi [Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire : construction navale]. Tu te retrouves là où ils ont envie que tu sois, même si ça te convient pas.

La dernière phrase formulée par ce jeune est lourde de signification et pourrait à elle seule résumer les propos que m’ont tenus les jeunes dans ce registre : « Alors t’es obligé de faire ce qu’ils veulent et au final, ben tu te retrouves aux chantiers quoi. Tu te retrouves là où ils ont envie que tu sois, même si ça ne te convient pas. » Cette analyse, pleine d’indignation de la part du jeune qui me l’a exprimée, montre à quel point les jeunes ont ce sentiment d’avoir été

« détournés », forcés par des professeurs de suivre une voie qu’ils n’affectionnaient pas particulièrement. Ce jeune a été contraint de suivre un CAP alors qu’il souhaitait poursuivre ses études dans une filière générale. Le lecteur pourra m’objecter en lisant l’entretien que le

158 jeune n’avait certainement pas le niveau puisque l’explication que lui ont fournie ses enseignants dans ce choix de lui imposer un CAP résidait dans son incapacité à intégrer à une filière générale. Certes, la question des capacités scolaires est déterminante mais ne concerne pas tous les jeunes des quartiers comme l’éclaire cet échange avec ce jeune :

Entretien avec un jeune de 19 ans : Et là tu fais quoi ? T’es encore à l’école ?

Oui, je suis en BTS assistant manager. Au début j’étais pris en DUT Tech de Co [techniques de communication] et en BTS commerce international mais le CROUS a tardé à me donner la réponse de la bourse et j’ai pas confirmé pour ma place à l’université donc ils ont donné ma place à quelqu’un qui était sur liste d’attente. Ça fait qu’en début d’année, je me suis retrouvé comme un con, j’avais rien et je suis revenu au lycée de Bréquigny [quartier prioritaire de Rennes] qui m’ont dit qu’ils me prenaient en BTS assistant manager.

Et ça te plaît ?

Non, pas du tout ! Moi je suis plutôt commercial.

Mais tous les jeunes du quartier sont « commerce » !

Ouais, on est tous des tchatcheurs ! [Rires] Non, le commerce c’est une question d’avenir, on peut se faire plein d’argent et chacun y voit son intérêt, donc moi aussi.

Tu as fait quoi comme bac ? STG.

C’est un choix ou on t’a forcé à y aller ?

Pfff [hésitant] En fait j’étais en ES [Filière Economique et sociale du bac général] avant, en plus mes notes elles étaient pas catastrophiques. Mais la prof voulait prendre rendez-vous avec mes parents parce que pour elle il fallait que j’aille en STG.

Mais pourquoi ?

Je sais pas, mais moi vu que je voulais esquiver, je voulais pas que ma mère vienne au lycée, j’ai accepté d’aller en STG.

Pourquoi tu ne voulais pas que ta mère vienne au lycée ?

Voilà, elle [la professeure] aurait pu lui dire certaines choses que je voulais pas qu’elle lui dise [rires].

Bref, en plus moi en seconde j’avais les notes pour passer en première S mais du coup ils m’ont dit que je ne passerai pas parce que je parlais trop etc.

Ah, le comportement ne suivait pas forcément ?

Ouais, en seconde j’étais un peu « fou-fou » mais en première je parlais plus. En plus, en seconde, j’avais 14 en physique – chimie, j’avais 14 en maths, et 10 en SVT. Ils [les professeurs] se faisaient une image de moi qui était fausse en fait. Voilà, j’ai fait une première ES, puis je suis allé en STG, je me suis baladé pendant deux ans et maintenant je suis en BTS.

C’est le fruit d’un désir injuste de professeurs ? Oui voilà.

Et ce sont tous les jeunes qui vivent ça ?

Ben je vois, au collège, tous les jeunes voulaient aller en seconde générale, et on leur a proposé des BEP. Même moi qui avais 13 de moyenne générale, ils voulaient m’envoyer en BEP. J’ai demandé à passer en seconde SES, ils m’ont dit : « non, pourquoi tu ferais pas un BEP ? ».

Et t’as résisté pour aller au lycée ?

Oui je leur ai dit que j’irai en SES. Je me suis imposé, je me suis pas laissé faire.

Mais qu’est-ce qui explique, selon toi, que les profs souhaitent vous envoyer vers des « voies de garages » ?

Ils ont des clichés de nous, ils ont des stéréotypes. Mais ça dépend aussi de nous.

C’est pas dû au comportement que vous donnez à voir aussi : rigoler, bavarder etc. ?

Ouais, c’est vrai c’est un petit peu ça, mais quand on prend chaque personne, un par un, ils ont plus du tout la même mentalité, ils sont plus sérieux.

Ce jeune raconte qu’en seconde, il était parvenu à intégrer une première ES qu’il a due se résoudre à quitter pour un bac STG sous la pression exercée par sa professeure principale, certainement en raison de son comportement qu’il qualifie « d’un peu fou-fou ». Néanmoins, prend-il le soin d’ajouter, cette cause invoquée ne valait plus en première. Il assure s’être acquitté à l’époque de toutes les conditions nécessaires en matière de résultats scolaires pour envisager un baccalauréat général ES, ambition que son enseignante ne lui aura pas permis d’atteindre.

159 La quasi-totalité des jeunes que j’ai rencontrés m’a fait savoir que leur situation scolaire ne relevait pas d’un choix délibéré mais d’une contrainte, souvent imposée. Ces choix par défaut, par voie de conséquence, vont jouer un rôle déterminant dans le rapport à la scolarité des générations futures. En effet, dans chaque milieu social, chaque jeune use de ses réseaux, de ses connaissances et de ses contacts pour s’informer des choix possibles quant à l’orientation scolaire. Les trois échanges suivants avec des jeunes sur ce sujet en traduisent bien l’esprit :

Extrait d’entretien avec un jeune de 19 ans :

D'après toi, je voulais te demander : Est-ce que les jeunes des quartiers ont plus de difficultés que les autres jeunes à l'école ou est-ce qu'ils réussissent aussi bien ? Ca se passe comment la scolarité quand tu es dans un quartier ?

Ah ! Ca se passe bien ! C'est juste que dans les quartiers, il y a tellement de gens au chômage, tellement de mecs qui font rien. En même temps, ils ne font rien mais tu les vois bien ! Tu vois ce que je veux dire : le mec il n'a pas l'école ni rien, mais pourtant il est bien quand même, tu vois ? C'est vrai les gens dans leur tête ils disent "C'est vrai, l'école ça ne sert à rien…" Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Oui, oui. Concrètement, pourquoi je vais aller à l'école si je peux me faire beaucoup d'argent en trafiquant.

C'est ça le délire, c'est juste ça. Sinon, on a tous le même cerveau! C'est pas un mec de la campagne…

On a tous le même cerveau ! Chacun l'utilise à sa manière.

Et t'expliques comment toi alors qu'il y a un taux d'échec plus fort?

Ah ! [Réfléchit] Trop de gens au chômage ici.

Trop de mauvais exemples?

Ouais, c'est ça, trop de mauvais exemples. Dans les quartiers, tout le monde aurait un boulot, tout le monde suivrait l'école. Normal non? Tout le monde dirait : « Je vais faire comme les grands ». Si tout le monde est à l'école, s'il n'y avait pas de chômage… Mais, si un mec sur quinze, il est là et ne travaille pas, tout le monde va dire : « Ah, il ne travaille pas, regarde-le, lui, et tout ». Alors que maintenant, quand un mec ne travaille pas, c'est normal : « Ah t'as arrêté l'école ! Ouais bienvenue mec, c'est bien, cool ! ».

Ouais, c'est-à-dire que l'école : il n'y a plus d'espoir, ça ne sert à rien ? Ben, c'est ça. T'as questionné les petits ?

Non.

Ils ne sont plus à l'école, ils ont arrêté eux.

Ils sont influencés peut-être un peu, non?

Je ne sais pas s'ils sont influencés. C'est qu'ils n'aiment pas en fait, tu vois, parce qu'ils ont entendu dire les grands "On aime pas", donc eux ils n'aiment pas. C'est ça.

Pour ce dernier, le nombre trop élevé de gens au chômage et en difficulté dans les quartiers n’incitent pas les jeunes à s’engager dans des études dont ils ne voient pas d’issue favorable autour d’eux : « Dans les quartiers, tout le monde aurait un boulot : tout le monde suivrait l'école. Normal non? Tout le monde dirait « Je vais faire comme les grands » », explique-t-il pour bien démontrer que ce sont les exemples de réussite existant dans l’environnement proche des jeunes qui les incitent ou non à réaliser des études. Or, dans son quartier, précisément, le chômage relève pour lui de la « normalité » au regard des modes de vie.

Mais le jeune ne s’arrête pas là, il développe son point de vue en faisant part à l’inverse, avec beaucoup de prudence dans la manière de l’aborder, de la tentation de certains de ses homologues de se lancer dans le trafic (que je suppose de cannabis, lui ne le dit pas explicitement) car celui-ci rapporte autant d’argent, sinon plus, que l’emploi régulier occupé après un parcours scolaire et à l’aide d’un diplôme. Ce jeune livre aussi une analyse en ce sens :

Extrait d’entretien avec un jeune de 18 ans : Tu es à l’école encore ?

Oui, je suis en terminale STG, je vais passer mon Bac.

Oui, je suis en terminale STG, je vais passer mon Bac.

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