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DE LA COMMUNICATION À L'INFORMATION : LES VOIES DE LA GOUVERNANCE LOCALE

COMMUNES ET DU SAN

4.5 PERSPECTIVES : QUELS THÈMES FÉDÉRATEURS ?

4.5.4 Images de la ville et environnement

4.5.4.1 Le centre commercial Saint-Quentin fédérateur ?

On peut s'interroger, comme Frédéric Theulé (2004) sur la façon dont la population saint- quentinoise perçoit les transformations ou l'inertie des politiques territoriales. L'évolution des transports, mais aussi des médias, rend plus complexe le phénomène de rattachement d'un individu ou d'un collectif à un territoire clos institutionnellement. Le centre commercial est l'un des trois thèmes, avec l'environnement et le dynamisme économique, cités spontanément par les habitants pour caractériser Saint-Quentin-en-Yvelines, lors d'une étude d'opinion commanditée par le SAN (1996).

Comment créer un sentiment d'appartenance véritable à l'agglomération, au-delà des stratégies identitaires de chaque commune, des multiples coupures entre l'ouest et l'est de la Ville Nouvelle, mais aussi à l'intérieur des communes, entre quartiers de générations différentes, juxtaposés et centrés sur eux-mêmes ? Il existe une difficulté à nommer le territoire, le nom de la ville est attribué à deux espaces différents : la Ville Nouvelle en elle-même, ou le quartier « Saint-Quentin » qui rassemble les éléments de centralité d'une ville73. L'investissement affectif

de la population au centre commercial régional est une donnée importante qui ressort des sondages. Va-t-il à l'encontre de l'intérêt des élus communaux, du polycentrisme et de l'équilibre recherchés et défendus initialement ? Des études manquent pour préciser les centres auxquels se rattache la population selon la commune ou le quartier de résidence. Versailles, Vélizy, Maurepas, Plaisir ou Paris constituent autant de pôles potentiels de fréquentation et de consommation extérieurs au territoire.

72 Ces états généraux ont réuni 160 associations pour un débat avec les élus du SAN. Cet événement faisait suite à un questionnaire d'évaluation des attentes des acteurs du monde associatif.

73 Wald P., Kolumban K., 2000. « Les deux Saint-Quentin : constitution discursive de l'image de la Ville Nouvelle lorsqu'on demande son chemin », in Wald P., Leimdorfer F. et Kolumban K., Dire sa ville, les mots de Saint- Quentin, Rapport intermédiaire au SAN de Saint-Quentin-en-Yvelines, pp. 5-25 + corpus annexe.

L'attractivité du centre se trouve renforcée avec l'arrivée début 2005 du centre commercial SQY-Ouest, prévu pour rayonner sur une zone de chalandise estimée à près de 500 000 personnes. D'une surface de 40 000 m² sur quatre niveaux, équivalente à celle des grands centres comme Vélizy 2, le complexe est visible par la signalisation renforcée du lieu depuis les principaux axes routiers. Conçu par Mab, une société néerlandaise promoteur de l'opération et Jean-Louis Solal Investissements, « l'empereur » des centres commerciaux en France, SQY- Ouest se veut un pôle commercial urbain et ludique d'une nouvelle génération, à vocation régionale, ouvert à la famille et avec le moins de contraintes horaires possible, un temple de loisirs... et de consommation.

Le complexe va constituer un nouveau pôle de gravitation et induire de nouveaux schémas de circulation, comme s'en inquiète la commune de Montigny-le-Bretonneux, dans un dossier du journal local consacré au centre-ville74. La complexité de la gestion du quartier de la gare est

renforcée par un découpage irrégulier et par une multiplicité d'intervenants75 pour la sécurité et

l'entretien de cet espace fortement fréquenté et donc plus vite dégradé. Le cas de la Diagonale, voie piétonnière qui relie la gare au centre commercial illustre les conséquences, pour les usagers, d'un problème d'arbitrage entre intérêt privé et responsabilité publique. Le sol nécessiterait une réfection depuis plusieurs années : le pavé, glissant, est défoncé par endroit, ce qui provoque en cas de forte pluie de véritables mares que chacun doit tenter d'enjamber. « L'autorité publique s'arrête devant la souveraineté du propriétaire »76. La Diagonale est une

voie privée, gérée par les copropriétaires qui l'entourent, soumis à une servitude de passage. La rétrocession de cet espace à la municipalité est soumise au vote des copropriétaires réunis au sein d'une ASL « La Diagonale ». On peut se demander si la condition posée par la mairie, de se voir rétrocéder la place en bon état, sera exécutée et dans quels délais. Nous observons par ailleurs que les moyens de mobilisation des usagers pour exiger une action sont faibles dans un tel cas de fréquentation de passage.

La rénovation de la gare et de ses alentours était une des priorités affichées par la Communauté d'Agglomération pour 2004. L'arrivée de SQY-Ouest mais aussi la perspective potentielle (depuis avortée) de l'accueil d'une partie des épreuves des Jeux Olympiques de 2012 semblent motiver le passage à une action concrète. Si l'installation de caméras de vidéo- surveillance, l'augmentation du nombre de vigiles et d'agents d'entretien sur le site et ses abords constituent une réponse de première urgence pour faire face à un problème récurrent d'incivilités et de dégradation permanente des lieux, une seconde phase de réhabilitation plus lourde et plus coûteuse est envisagée. Elle concerne la réparation des ascenseurs et le réaménagement de la salle des Pas Perdus. La suppression ou la réhabilitation de la passerelle dont l'entretien s'avère

74 L'ignymontain n°24, février 2004, Dossier « Le grand puzzle du centre-ville ».

75 Les services techniques municipaux sont chargés de l'entretien des espaces et des équipements publics sur la commune mais leur responsabilité au centre-ville est très réduite ; ils sont chargés de la gestion des deux caméras de vidéo-surveillance positionnées rue du Canal et quai François Pouillon et du nettoyage quotidien de la place Claudel. La sécurité est assurée par le commissariat de Guyancourt, le plus proche du centre-ville. La Communauté d'Agglomération entretient la place Georges Pompidou (place ovale) et gère la salle des Pas Perdus de la gare depuis 1995.

ingérable, n'est pas envisagée faute de moyens. Des solutions de financement, impliquant un partenariat entre les collectivités locales et la SNCF, restent encore à trouver.

L'image de Saint-Quentin-en-Yvelines est en jeu à travers la qualité d'un espace qui reflète le territoire dans l'esprit des habitants et de nombreux visiteurs extérieurs, réguliers ou occasionnels, du quartier de la gare [Doc. 61]. « Dans le dénuement actuel, la gare ne reflète pas l'attractivité que les élus souhaitent pour leur territoire », déclare le président de la Communauté d'Agglomération. Si l'aspect et le confort de cet espace peuvent être largement améliorés, il s'agirait aussi d'y ancrer des services, une signalétique, des ressources humaines et informationnelles, ce qui n'est pas évoqué actuellement. La disparition, fin 2002 avec l'EPA, du centre d'information de la Ville Nouvelle installé face à la sortie principale renforce le vide de cette place à l'abandon et pourtant empruntée par des milliers de voyageurs quotidiennement. L'objectif d'amélioration de la qualité de vie, de l'environnement et de la solidarité, proné par les élus, est, ici, loin d'être atteint. Relayée par TV FIL 78, la plainte récente des chauffeurs de taxi, contraints d'attendre et de déposer les clients dans une zone parfaitement insalubre de la gare, compte parmi les pressions susceptibles d'accélérer le processus de l'action.

Cet exemple a permis d'aborder la question essentielle de la décision et celle des regards portés sur un problème d'environnement urbain. L'espace de la gare n'est pas un quartier comme les autres et doit faire l'objet d'un traitement spécifique. Sa fonction est liée à celle des transports et à une position de nœud important dans la hiérarchie du réseau francilien. Si le coût est un obstacle pour un seul acteur, les possibilités de partenariat sont nombreuses. Une coordination

Doc. 61 LES ABORDS DE LA GARE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES : VUES D'ENSEMBLE ET DÉTAILS

Photographies : Hélène Martin-Brelot, juin 2005 La Diagonale

Coin...

Station de taxis Entrée principale

avec les acteurs des projets existants, comme le Plan de déplacement urbain (PDU77), s'avère

nécessaire pour restructurer l'agglomération autour de ses gares. Nous renvoyons à la section 7.3 du chapitre 7 sur le passage de la théorie à la pratique en matière de développement urbain durable.

4.5.4.2 De la communication à l'information : l'eau, une contrainte environnementale majeure Au début de la Ville Nouvelle, les aménageurs ont à penser la ville sur le long terme. L'objectif d'accueil de 500 000 habitants à l'horizon des trente ans d'Opération d'intérêt national implique d'envisager l'espace urbain dans toutes ses dimensions, prioritairement environnementale et sanitaire. La question de l'eau apparaît ainsi comme une priorité à traiter afin d'éviter les risques d'inondation, d'assurer les besoins en eau potable et la gestion des eaux usées. La situation géographique, en particulier l'éloignement d'un cours d'eau à débit important, a conduit à opter pour un réseau séparatif composé d'un collecteur d'eaux usées enfoui dans le sous-sol et d'un système de collecte d'eaux pluviales dont l'aménagement apparent donne lieu à la mise en scène d'une « trame bleue ».

L'imperméabilisation des surfaces par le goudronnage entraîne une augmentation du coefficient de ruissellement dans les vallées. Le stockage des eaux pluviales dans des réservoirs apparaît comme la meilleure solution pour réguler les pointes de débit et restituer à l'aval un débit compatible avec la topographie du site. En partie calqués sur l'ossature de l'ancien réseau hydraulique, trente-deux bassins de retenue dimensionnés pour recevoir des pluies cinquantenaires ou centenaires sont ainsi répartis sur l'ensemble du territoire.

Ces plans d'eau, ainsi que les rigoles assurant leur drainage sont tantôt utilisés comme éléments d'architecture (la Sourderie, la Grande Île à Voisins-le-Bretonneux), tantôt aménagés en zones de loisirs (Val d'Or à Guyancourt). L'eau a constitué un élément central et structurant dans l'aménagement du centre, depuis le disque réalisé par Nissim Merkado symbolisant les sources de la Bièvre aux bassins de la perspective réalisés par Marta Pan, en passant par le mur des fontaines, le bassin central et le canal urbain. La fréquentation intense du centre-ville entraîne une forte pollution dans ces bassins pourtant nettoyés et entretenus quotidiennement. Au nord, l'étang de Saint-Quentin (120 ha) auquel la Ville Nouvelle doit son nom, est le plus important plan d'eau, dédié aux sports nautiques au cœur de la base de loisirs (600 ha). Le concept de « trame bleue » renvoie à la valorisation des plans et des jeux d'eau et se conjugue à celui de « trame verte », relatif à l'organisation et à la mise en valeur des espaces verts, pour produire le slogan de ville « verte et bleue » ou de ville « en vert et bleu », issu de la politique de communication de l'EPA des années 1970.

77 Le PDU, dont la phase de diagnostic a été finalisée en 1999, vise une cohérence d'ensemble des problématiques de transport.

Un mémoire de géographie sur l'eau à Saint-Quentin-en-Yvelines78 distingue à juste titre le

caractère de visibilité ou d'invisibilité des aménagements hydrauliques sur le territoire et montre l'importance de cette distinction tant sur le plan de la fabrication de l'image de la ville que sur le plan de la sensibilisation du public aux enjeux de la gestion d'une ressource vitale. « Ces infrastructures offrent un cadre de vie privilégié à la population locale. Ce privilège nécessite de nombreux ouvrages qui pour des raisons pratique, esthétique et de sécurité sont mis en œuvre dans le sous-sol de la ville. Ainsi, ce réseau est à la fois à la portée du consommateur et loin des réalités qu'il engage » (Julien, 2003). L'accès à l'information détenue par les acteurs publics et privés responsables de la fourniture d'un tel service aux habitants est alors nécessaire pour une bonne compréhension des enjeux géographiques et environnementaux, mais aussi commerciaux et politiques associés au bon fonctionnement du réseau.

Diverses usines de production d'eau potable gérées par des compagnies privées fournissent les habitants des sept communes depuis Aubergenville (Lyonnaise des eaux), Les Bismes (SAUR), Morsang-sur-Seine (CGE), ou Louveciennes (SEVESC). Si la gestion de l'eau potable se fait en concession79, le mode de délégation pour la gestion des eaux usées est l'affermage, la SEVESC

et la CGE se partageant le service d'assainissement80. La gestion des eaux usées consiste en leur

collecte et leur traitement avant rejet dans le milieu naturel dans une des stations d'épuration (Achères, Bailly, Élancourt, Le Mesnil-Saint-Denis, Maurepas, Valenton) selon la zone concernée. La station d'Élancourt appartenant au SAN est gérée par la SEVESC. Elle traite 40 000 équivalent/habitants au quotidien. Les quelques 80 000 mètres cube d'eau dépolluée sont rejetés dans le ru d'Élancourt, affluent de la Mauldre qui fait l'objet d'un Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE). Sanctionné par un arrêté préfectoral, un SAGE consiste à développer un mode de gestion équilibrée à l'échelle d'un bassin versant. On perçoit à travers ces exemples la complexité d'une question urbaine majeure, puisque la régulation de l'eau en quantité et en qualité sur l'ensemble d'un territoire dépend de l'action d'une multiplicité d'acteurs aux fonctions et aux statuts distincts (communes, syndicats intercommunaux, compagnies privées, agences de l'eau, usagers), dont la responsabilité s'exerce à différentes échelles spatiales. Les difficultés à uniformiser, dans le cadre communautaire, le tarif de l'eau pour l'ensemble des habitants81 sont révélatrices de cette complexité et de ce manque de visibilité du citoyen-

consommateur sur la gestion d'une ressource sensible.

78 Julien É., 2003. Les réseaux hydrauliques et la Trame bleue à Saint-Quentin-en-Yvelines, Mémoire de maîtrise de géographie, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, 156 p.

79 À l'exception de La Verrière qui est géré en affermage : la collectivité est propriétaire de l'infrastructure.

80 Avant la constitution du SCAAN (1973), les infrastructures d'assainissement étaient mises en œuvre et gérées par deux syndicats intercommunaux, le syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Coignières, Élancourt, Maurepas et La Verrière et le Syndicat intercommunal d'assainissement de la Haute Bièvre (SIAHB) pour les communes de Guyancourt, Montigny-le-Bretonneux et Voisins-le-Bretonneux.

81 En 1990, le prix varie de 8 à 12 francs le mètre cube selon les distributeurs. Nous n'entrons pas ici dans le récit des conflits liés à cette question des factures, qui a par exemple opposé à partir de 1984 le SIRYAE aux habitants d'Élancourt constitués en Association des usagers des services publics d'Élancourt et ses environs (AUSPEE). Comme les habitants de Magny-les-Hameaux les Élancourtois avaient constaté qu'ils payaient l'eau 40% plus cher que dans les autres communes de l'agglomération.

Ainsi la contrainte environnementale majeure de la circulation de l'eau sur le territoire est-elle dès le départ transformée en élément devant structurer à la fois la ville et le discours sur la ville. L'évolution de la place de l'eau dans les politiques de communication à Saint-Quentin-en- Yvelines est à mettre en relation avec la transformation progressive du paysage et le passage de la campagne à la ville. Pour l'actuel directeur de la communication, l'abandon de l'eau en tant qu'élément de communication se justifie par le manque de lisibilité de la « trame bleue » notamment dans le centre-ville. L'objectif d'exploitation de l'eau comme élément de transition en milieu urbain, entre espaces bâtis et espaces verts à travers la mise en scène de l'architecture et des ouvrages artistiques, aurait été manqué. « Les bassins n'ont jamais été abordés en tant qu'outil technique ou très peu mais beaucoup plus en lieux de plaisir, de convivialité qui procède de l'harmonie du paysage »82. Cette position serait contradictoire avec le premier concept de

trame bleue qui fait de l'eau un enjeu sur le territoire. On peut s'interroger comme Émilie Julien (2003) sur les conséquences de cette perception et de ce mode d'appropriation des plans d'eau par la population locale. La fonction esthétique et de loisirs l'emporterait sur la fonction première des bassins de retenue des eaux pluviales. Une mise en valeur des plans d'eau sans accompagnement d'une prise de conscience de la population urbaine est porteuse de risques. Il s'agirait alors de « vaincre l'indifférence de la population » à l'égard du fonctionnement et des exigences de ces nouveaux espaces aquatiques, en réintroduisant l'élément hydraulique et en le réconciliant avec le milieu urbain83. Gérer un paysage consisterait ainsi à apprendre à « partager

le regard que portent les hommes différents sur un même espace, ces regards reflètant les motivations profondes sur lesquelles s'appuient les actions et les projets » (Sylvie Paradis- Maindive, cité par É. Julien, 2001).

On peut insister en conclusion sur le fait que les conditions institutionnelles et économiques dans lesquelles l'agglomération s'est développée pendant trente ans ont changé. À l'heure du développement durable, la survalorisation de la réussite économique du territoire, caractéristique des années 1980 et 1990, semble déplacée au regard des inégalités actuelles constatées et des problèmes écologiques que pose une ville pensée pour l'automobile84. Le métier de la

communication et de l'information publique locale se trouve ainsi confronté à un défi beaucoup plus complexe de recherche de cohérence entre discours et action.

La gouvernance s'appuie sur une bonne connaissance du territoire à toutes les échelles, enrichie en permanence et partagée par différents groupes d'acteurs participant au

82 Extrait d'interview réalisée par É. Julien, op. cit., p. 81. 83 Julien É., op. cit., pp. 76-77.

84 Près de 90% des Saint-quentinois sont équipés d'un véhicule et 35% des ménages possèdent deux véhicules et plus (Observatoire de la ville, 2002).

développement urbain. Les habitants sont-ils inclus dans ce groupe et jusqu'à quel niveau ? Internet et les nouveaux outils permettant de représenter le territoire sous diverses facettes semblent donner une nouvelle teneur à cette question. Celle-ci renvoie aux processus complexes de construction de la territorialité à différentes échelles spatiales et au travers de représentations individuelles et collectives. La création, dans la commune de Trappes fin 2002, de neuf comités de quartier correspond pour le maire Guy Malandain à un choix délibéré de démocratie participative, et à une volonté de rendre les habitants aussi acteurs que possible de la vie de leur quartier85. Ces nouveaux habitants-acteurs pourraient-ils ainsi passer du statut de récepteurs

d'une communication nécessairement partiale, à celui de détenteurs et de producteurs d'informations utiles à la décision politique ? La partie suivante tentera d'approfondir cette question et celle du développement durable à travers l'analyse de la télévision locale et du contexte de fabrication d'une émission d'environnement à Saint-Quentin-en-Yvelines.

85 Chaque comité est composé de 15 habitants, de trois ou quatre conseillers municipaux ainsi que trois ou quatre personnalités nommées par la mairie – médecins, directeurs d'écoles, commerçants ou président d'associations locales. Les habitants élisent, seuls, leur propre président, lequel peut à tout moment se tourner vers les services municipaux. Une personne à la mairie est chargée de jouer un rôle d'interface. Jusqu'à présent, les questions sont très liées à l'urbanisme, la sécurité, la propreté ou les commerces. (Dossiers du Petit Quentin n°170, nov 2002).

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