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275.- Il existe 5 catégories de déchets radioactifs203. L'inventaire national des

matières et déchets radioactifs publié par l'ANDRA204 évalue les volumes des

matières et déchets radioactifs par an. En France, les volumes des déchets à la fin de l’année 2010 ont été évalués à 1.320.000 m3 de déchets radioactifs. Les déchets de

haute activité HA, par exemple, proviennent du traitement des combustibles usés

200 La radioactivité est un phénomène naturel découvert à la fin du 19ème siècle qui provient des atomes instables appelés radionucléides qui se désintègrent en émettant des rayonnements. La radioactivité est exprimée en Bq. (Bq) qui est une unité de mesure.

201

8 jours pour l’iode 131 13 ans pour le tritium 31 ans pour le césium 137 1600 ans pour le radium 226

Et encore 5.700 ans pour le carbone 14

202 Selon l’inventaire national des matières et des déchets radiatifs l’ANDRA de 2012 (page 7) 203 Les déchets de très faible activité TFA

Les déchets de très faible activité et moyenne activité à vie courte FMA VC Les déchets très faible activité à vie longue FA VL

Les déchets de moyenne activité et vie longue MA VL

204 La gestion du combustible usé et des déchets radioactifs, notamment en France, se met dès la création du Commissariat à l'Énergie Atomique, le CEA, après la seconde guerre mondiale.

Le CEA exploite déjà l’époque des centres de recherche nucléaire qui généraient des déchets radioactifs en quantités plus importantes. Il n’existait pas de véritable stockage organisé, mais il y avait déjà des règles déjà en place. La première des règles était de conditionner les déchets de manière sûre, et la seconde de les entreposer sur les sites du CEA.

La création des premières centrales nucléaires électronucléaires, dans les années 50 et 60, ainsi que le développement de la recherche et la fabrication des armes atomiques, les déchets radioactifs s'accumulent. Entre- temps, le CEA décide d'implanter à côté de son usine de retraitement de combustibles de La Hague un premier centre, pour y stocker les déchets de faible et moyenne activité. Le Centre de la Manche ouvre ainsi ses portes en janvier 1969.

Puis en 1979, c’est la création de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs qui gère donc la gestion du combustible usé et des déchets radioactifs. En 1974 déjà, en raison du choc pétrolier qui a suivi la guerre du Kippour, la France décide en effet de se doter d'une très importante industrie nucléaire, comprenant plusieurs dizaines de centrales ainsi que des unités pour recycler le combustible usé, ce qui a eu pour conséquence d'augmenter fortement le volume de toutes les catégories de déchets radioactifs : celui des déchets de haute activité et à vie longue, issus du recyclage des combustibles usés, ainsi que celui des déchets de faible et moyenne activité à vie courte. Le CEA fut donc mandaté de créer en son sein un organisme qui prendra sous sa responsabilité directe la gestion de tous ces déchets, l’ANDRA. (sources sur site internet ANDRA)

dans les centrales nucléaires et représentent environ 4 % du combustible usé, le reste étant retraité. Leur niveau de radioactivité est évalué en plusieurs milliards d’années voire plusieurs dizaines de milliards de Bq. par gramme, voir tableaux205

Les déchets radioactifs produits dans le cadre de l’exploitation d’une centrale

Il existe plusieurs types de déchets radioactifs produits lors de l’exploitation normale d’une centrale nucléaire. Selon Michel Debes, ces déchets sont traités au travers de différentes méthodes (vitrification, stockage temporaire dans des châteaux, …). Les déchets issus de la désaffectation et/ou du démantèlement d’une installation nucléaire nécessitent des exigences normatives très strictes en termes de sûreté, de sécurité, et de radioprotection. Entre l’arrêt définitif d’une installation nucléaire et le début des travaux de démantèlement, les assemblages des combustibles usés se trouvent encore sur le site; toutes les mesures de sécurité et de sûreté seront mises en œuvre pour gérer les déchets qui en seront issus. Les opérations de démantèlement ne commencent réellement que lorsque tous les assemblages des combustibles sont retirés de l’installation206. Les composants et

les bâtiments contaminés par la radioactivité seront décontaminés très rapidement afin de réduire le volume de déchets radioactifs, à son niveau le plus bas. Les coûts de la désaffectation tout comme les coûts de la gestion des déchets radioactifs sont préfinancés par les exploitants des centrales nucléaires, par le biais de versements sur un fonds de désaffectation. C’est une obligation légale.

Le déclassement d’une installation nucléaire est une opération qui produit aussi des déchets radioactifs. Cette opération requiert une autorisation préalable de l’Autorité de sûreté nucléaire en France.

205 Inventaire nationale sur les matières et déchets radioactifs de 2012 ANDRA

 206 La démolition des parties de l’installation dont on n’a plus besoin pour une mise à l’arrêt.

 Le démontage des composants peu ou pas radioactifs dans le bâtiment réacteur et dans l’enceinte en acier. Pour les réacteurs à eau sous pression, il est possible dans cette phase de démonter aussi les générateurs de vapeur.  Le démantèlement de la cuve du réacteur, y compris le couvercle, des parties de la jupe du cœur et l’écran

biologique (parois de béton armé). Les travaux de cette phase sont exigeants au niveau de la radioprotection, vu que les composants sont fortement activés ou contaminés.

 Démantèlement des parties de l’installation restantes, partiellement radioactives, et décontamination.

 À la fin, de toutes ces étapes, une démolition classique des bâtiments restants sera réalisée et rétablissement d’une zone verte.

§ II-. Cas particulier des déchets issus des accidents nucléaires : le

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