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2.3 Campantar dans le T¯ ev¯ aram

3.1.9 Hymne III 67

Cet hymne est construit selon la figure de style du val

¯imol¯i, « mots du chemin » (voir 2.1.3) qui est mentionnée dans l’envoi. Chacun des douze toponymes est présenté avec sa légende. Les strophes 8, 9 et 10 décrivent respectivement le mythe de R¯avan.a, la manifestation du li ˙nga et la critique des hérétiques. Cette disposition est en décalage avec la structure typique de Campantar car cet hymne comporte douze strophes.

curarulaku, nararkal. payil taran.italam, muran. al

¯iya, aran. amatil mup-puram eriya, viravu vakai cara vicai kol. karam ut.aiya paraman

¯ it.am¯am— varam arul.a varalmur

¯aiyin¯ niralnir¯ai kol.varu curuticira uraiyin ¯¯al, piraman

¯ uyar aran¯ el¯il kol. caran.ain.ai parava, val.ar piramapuram¯e. (III 67.1)

Le lieu du Seigneur — possédant la main Qui tue rapidement et unie à la flèche Pour consumer les trois forteresses Aux fortifications protectrices

Et de la terre où résident les gens —

Est Piramapuram qui s’élève alors que Brahm¯a répand, Avec le discours des ved¯anta transmis

Dit de manière convenable et avec ordonnance, La [grandeur] de la paire de pieds qui reçoivent La beauté du grand Hara

Pour qu’il (Śiva) [lui] accorde grâce. (III 67.1)

t¯an. u miku ¯an. icaikot.u, ¯an. u viyar p¯en. umatu k¯an. um al.avil, k¯on. um nutal n¯ıl.nayan

¯i k¯on. il pit.i m¯an. i, matu n¯an. um vakaiy¯e ¯

en. u kari p¯un. al

¯iya, ¯an. iyal kol. m¯an. i pati—c¯en. amarark¯on¯ v¯en. uvin

¯ai ¯en. i, nakar k¯an. il, tivi k¯an. a, nat.u v¯en. upuram¯e. (III 67.2)

Le lieu du beau qui reçoit la nature masculine

Dès qu’[il] vit le fait d’aimer transpirer pour les dieux ( ?), De façon à répugner la femme, belle éléphante sans défaut, Celle aux yeux longs, au front courbé,

Pour détruire les [actions] destructrices du puissant éléphant Qui prit avec désir la forme très masculine permanente — Est V¯en.upuram où a été plantée une échelle de bambou Par le roi des dieux du ciel

Pour voir la ville céleste qui ne peut être vue. (III 67.2)

pakal ol.icey naka man.iyai, mukai malarai, nikal

¯caran. a akavu mun¯ivarkku akalam mali cakalakalai mika uraicey mukam ut.aiya pakavan

¯ it.am¯am-pakai kal.aiyum vakaiyil ar

¯umukair¯aiyai mika arul.a, nikar il imaiy¯or puka, ulaku pukal

¯a, el¯il tikal¯a, nikal¯alar peruku pukalinakar¯e. (III 67.3)

Le lieu du Seigneur — qui possède la bouche

Qui conseille avec élaboration tous les arts du vaste monde Aux sages qui appellent la paire de pieds

Semblable à des fleurs en bouton

Et au rubis des montagnes qui brille comme le soleil — Est Pukali dont la grandeur sans pareil augmente, Alors que brille la beauté et que le monde complimente, Pour faire entrer les célestes qui sont sans pareil

Afin de déraciner son ennemi. (III 67.3)

am kan. mati, ka ˙nkainati, ve ˙nkan. arava ˙nkal., el

¯il ta ˙nkum ital¯it tu ˙nka malar, ta ˙nku cat.ai a ˙nki nikar e ˙nkal. ir

¯ai ta ˙nkum it.am¯am— ve ˙nkatir vil.a ˙nku ulakam e ˙nkum etir po ˙nku eri pulan

¯kal. kal.aiv¯or ve ˙n kuru vil.a ˙nki umaipa ˙nkar caran.a ˙nkal. pan.i ve ˙nkuruat¯e. (III 67.4)

Le lieu — où réside notre Seigneur Aux mèches pareilles au feu

Où résident la fleur pure de cassier pourvue de beauté, Les serpents aux yeux cruels,

La rivière Ga ˙ng¯a et la lune pourvue de beauté : Est Ve ˙nkuru où Ve ˙nkuru

Qui a connu ceux qui ont maîtrisé leur sens brûlants Qui bouillonnent [venant] à la rencontre,

Partout dans le monde où brille le soleil cruel

Et qui honore les pieds de Celui qui a pour moitié Um¯a. (III 67.4)

¯

an. iyalpu k¯an. a, van

¯av¯an. a iyal p¯en. i, etir p¯an. amal¯ai c¯er t¯un. i ar

¯a, n¯an. i ar¯a, v¯en. u cilai p¯en. i ar¯a, n¯an. i vicayan¯ p¯an. i amar p¯un. a, arul. m¯an. u piram¯an. i it.am—¯en. i mur

¯aiyil p¯an. i ulaku ¯al.a, mika ¯an.in

¯ mali t¯on. i nikar t¯on. ipuram¯e. (III 67.5)

Le lieu du Grand plein de grâce —

Qui, pour voir la nature de l’homme (Arjuna), Désira [revêtir] la nature des habitants de la forêt, Alla à sa rencontre,

Brisa les carquois d’où [sortait] jointe la pluie de flèches, Brisa la corde,

Et brisa l’arc de bambou avec plaisir, Pour que Vijayan

¯ (Arjuna) honteux combatte avec les mains — Est T¯on.ipuram pareil à une barque

Qui a été étendue par le grand homme (Śiva) Quand l’eau régnait sur la terre

À la manière d’une échelle (graduellement). (III 67.5)

"nir¯amaya ! par¯apara ! pur¯atan

¯a ! par¯avu civa ! r¯aka ! arul. !" en ¯¯ru, ir¯avum etir¯ayatu par¯ay nin

¯ai pur¯an. an¯, amar¯ati pati¯am— ar¯amicai ir¯ata el

Tar¯ayan

¯ai vir¯ay eri par¯ay, miku tar¯ay mol¯i vir¯aya patiy¯e. (III 67.6)

Le lieu du Premier des dieux, Celui des pur¯an. a mémorables,

Qu’on prie nuit et son contre (jour) disant :

« Celui qui est sans maladie, le grand pour les grands,

L’antique, Śiva qui est honoré, désiré par tous, accorde ta grâce », Est le lieu où est joint l’excellent mot Tar¯ay,

Pour détruire la malédiction dont est pourvu Le dévot de Hara qui donne la belle [terre] Qui n’est plus sur le serpent,

Celui à forme de sanglier (Var¯aha), Le roi du souffle. (III 67.6)

aran. ai ur

¯u muran. arpalar maran. am vara, iran. am matil aram mali pat.aik karam vicir

¯u virakan¯, amar karan. an¯, uyar paran¯, ner¯i kol. karan

¯atu it.am¯am— paravu amutu virava, vit.al pural.am ur

¯um aravai ari ciram ariya, ac ciram aran

¯a caran. amavai parava, iru kirakam amar cirapuramat¯e. (III 67.7)

Est le lieu — de Celui qui est capable de lancer de la main Les armes aiguisées avec des pierres

Sur les fortifications blessées

Pour que survienne la mort des nombreux

Qui sont contre et qui expérimentent les fortifications ; Celui qui contrôle les sens qui résident,

Le haut Seigneur,

Celui à la main qui montre le chemin, — Est Cirapuram où résident les deux planètes : L’ambroisie étendue fut partagée,

Hari coupa la tête du serpent qui se roulait dans le poison, Cette tête (R¯ahu) pria les pieds de Hara. (III 67.7)

ar

¯am al¯ivu per¯a ulaku ter¯u puyavan¯ vir¯al al¯iya, nir¯uvi viral, m¯ a-mar

¯aiyin¯ oli mur¯ai muralcey pir¯aieyir¯an¯ ur¯a, arul.um ir

¯aivan¯ it.am¯am-kur

¯aivu il mika nir¯aitai ul¯i, mar¯ai amarar nir¯ai arul.a, mur

¯aiyot.u varum pur

¯avan¯ etir nir¯ai nilavu por¯aiyan¯ ut.al per

¯a, arul.u pur

¯avamatuv¯e. (III 67.8)

Pour qu’il obtienne la destruction du Dharma

Pour détruire la force de celui aux bras qui font souffrir le monde Écrasa de son orteil,

Fit résonner selon la norme le son du grand Veda Par celui aux dents courbées comme la lune, Et qui accorda sa grâce —

Est Pur

¯avam qui accorde grâce, Ayant placé le bon poids sans défaut

Pour accorder gracieusement le poids du dieu caché Pour qu’obtienne un corps celui qui a de la patience, Et qui installe [son] poids devant le pigeon

Qui vient selon la norme ( ?). (III 67.8)

vin. payila, man. pakiri, van. piraman

¯ en. periya pan. pat.ai kol. m¯al, kan. pariyum on. pu ol

¯iya, nun. porul.kal. tan. pukal¯kol. kan.t.an

¯ it.am¯am-man. pariyum on. pu ol

¯iya, nun. pu cakar pun. payila vin. pat.ara, ac can. pai mol

¯i pan. pa mun¯i kan. pal¯icey pan. pu kal.ai can. painakar¯e. (III 67.9)

Le lieu — de Celui à la gorge

Qui donne la grande gloire aux choses invisibles Quand disparut la brillance qui détruit les yeux [Devant] M¯al à l’arme prête à la grande renommée Qui creusa la terre

[Et devant] Brahm¯a le fort Qui erra dans le ciel —

Est la ville de Can.pai qui arrache les péchés

Quand le bon sage prononça [le nom de] cette herbe, Pour que la blessure demeure chez les Cents

Qui sont forts dans le combat,

Pour détruire [leur] force qui garde difficilement la terre Pour qu’[ils] atteigent le ciel. (III 67.9)

p¯al

¯i ur¯ai v¯el¯am nikar p¯al¯aman. ar, c¯ul¯um ut.al¯al.ar, un.ar¯a ¯

el

¯in¯icai y¯al¯in¯ mol¯i ¯el¯aiaval. v¯al

¯um ir¯ai t¯al¯um it.am¯am— k¯ıl

¯, icai kol. m¯elulakil, v¯al

¯aracu c¯ul¯aracu v¯al¯a, aran¯ukku ¯

al

¯iya cilk¯al¯i ceya, ¯el¯ulakil ¯ul¯i val.ar k¯al

Le lieu — où réside le Seigneur Qui vit avec la femme au son du y¯al

¯ à sept gammes, Qui n’est pas ressenti

Par ceux qui s’entourent [de vêtement monastique] Et par les jaïns inutiles, semblables à des éléphants, Qui vivent dans des monastères —

Est la ville de K¯al

¯i où grandit le déluge dans les sept mondes, Quand K¯al

¯i la bruyante perdit [devant] Hara,

Alors que vivaient les rois environnants du bas-monde Et les rois vivant dans le monde d’en haut

Faisaient de la musique. (III 67.10)

naccu aravu kaccu en

¯a acaiccu, mati ucciyin¯ milaiccu, oru kaiy¯al meyc ciram an. aiccu, ulakil niccam it.u piccai amar piccan

¯ it.am¯am-maccam matam nacci matamac cir

¯umiyaic cey tava acca viratak

koccai muravu accar pan. iya, curarkal. nacci mit.ai koccainakar¯e. (III 67.11)

Le lieu — où réside le fou

Qui mendie toujours de par le monde,

Ayant attaché telle une ceinture le serpent venimeux, Couronné de la lune sur le sommet,

Portant la tête du corps dans une main — Est la ville de Koccai désirée par les dieux Où le sage honore,

Ayant aimé l’intoxication du poisson, [Puis] craignant ce qui a été commis Sur la jeune femme des pêcheurs,

Pour briser la bassesse [souillant son] ascèse. (III 67.11)

ol

¯ukal aritu al¯i kaliyil, ul¯i ulaku pal¯i peruku val¯iyai nin¯aiy¯a, mul

¯utu ut.alil el

¯um mayirkal. tal

¯uvum mun¯ikul¯uvin¯ot.u, kel

¯uvu civan¯ait tol

¯utu, ulakil il¯ukum malam al¯iyum vakai kal¯uvum urai kal¯umalanakar, pal

¯utu il ir¯ai el¯utum mol¯i tamil¯virakan¯ val¯imol¯ikal. mol

¯i takaiyav¯e. (III 67.12)

Dans le kaliyuga qui détruit l’intelligence correcte, Sans penser au chemin qui croît

Avec le groupe des sages aux poils qui poussent sur tout le corps, Ayant honoré Śiva qui est uni,

Il est correct de dire « les mots du chemin »

De l’expert en tamoul aux mots qui louent le Seigneur sans défaut De la ville de Kal

¯umalam qui lave

Détruisant les maux qui se répandent dans le monde. (III 67.12)