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2.3 Campantar dans le T¯ ev¯ aram

3.1.5 Hymne I 128

L’hymne I 128 est élaboré selon la figure de l’el

¯uk¯ur¯¯rirukkai (voir 2.1.3). T¯on.ipuram (l. 28-29) est le seul toponyme dont la légende soit ici présentée.

¯

or uru ¯ayin

¯ai ; m¯an¯ ¯a ˙nk¯arattu ¯ır iyalpu¯ay, oru vin. mutal p¯utalam on

¯¯riya irucut.ar umparkal. pir ¯avum pat.aittu, al.ittu, al

¯ippa, mumm¯urttikal. ¯ayin ¯ai ; iruvar¯ot.u oruvan

¯ ¯aki nin¯¯ran¯ai ; 5 ¯

or ¯aln¯ıl

¯al, o ˙nkal¯aliran. t.um muppol

¯utu ¯ettiya n¯alvarkku ol.iner ¯i k¯at.t.in

¯ai ; n¯at.t.am m¯un

¯¯ru ¯akak k¯ot.t.in ¯ai ; irunati aravam¯ot.u orumati c¯ut.in

¯ai ; orut¯al. ¯ır ayil m¯u ilaicc¯ulam, 10 n¯alk¯al m¯an

¯mar¯i, aintalai aravam ¯

entin

¯ai ; k¯aynta n¯al v¯ay mummatattu iruk¯ot.t.u orukari ¯ıt.u al

¯ittu urittan¯ai ; orutan

¯u iruk¯al val.aiya v¯a ˙nki, mumpuratt¯ot.u n¯an

¯ilam añca, 15 kon

¯¯ru talattu ur¯a avun. arai ar¯uttan¯ai ; aimpulan

¯, n¯al ¯am antakkaran. am, mukkun. am, iruval.i, oru ˙nkiya v¯an

¯¯or ¯

etta nin

¯¯ran¯ai ; oru ˙nkiya man¯att¯ot.u irupir

¯appu ¯orntu, muppol¯utu kur¯ai mut.ittu, 20 n¯almar

¯ai ¯oti, aivakai v¯el.vi amaittu, ¯ar

¯u a ˙nkam mutal el¯uttu ¯oti, varal mur

¯ai payin¯¯ru, el¯u v¯an¯tan¯ai val.arkkum piramapuram p¯en. in

¯ai ; ar

¯upatam muralum v¯en. upuram virumpin¯ai ; 25 ikali amaintu un. ar pukali amarntan

¯ai ; po ˙nku n¯alkat.al c¯ul

¯ve ˙nkuru vil.a ˙nkin ¯ai ; p¯an. i m¯uulakum putaiya, m¯el mitanta t¯on. ipurattu ur

¯aintan¯ai ; tolaiy¯a iruniti v¯aynta p¯untar¯ay ¯eyntan

¯ai ; 30 vara puram on

¯¯ru un. ar cirapurattu ur¯aintan¯ai ; orumalai et.utta irutir

¯al arakkan¯ vir

¯al ket.uttu arul.in

¯ai ; pur¯avam purintan¯ai ; munn¯ırt tuyin

¯¯r¯on¯, n¯an¯mukan¯, ar¯iy¯ap pan. pot.u nin

¯¯ran¯ai ; can. pai amarntan¯ai ; 35 aiyur

¯um aman. arum ar¯uvakait t¯erarum ¯

ul

¯iyum un. ar¯ak k¯al¯i amarntan¯ai ; eccan

¯ ar

¯upatamum, aintu amar kalviyum, mar

¯ai mutal n¯an¯kum, 40 m¯un

¯¯ruk¯alamum, t¯on¯¯ra nin¯¯ran¯ai ; irumaiyin

¯ orumaiyum, orumaiyin¯ perumaiyum, mar

¯u il¯a mar¯aiy¯or kal

¯umala mutu patik kavun. iyan¯ kat.t.urai kal

¯umala mutupatik ka un. iyan¯ ar¯iyum ; 45 an

¯aiya tan¯maiyai ¯atalin¯, nin¯¯nai nin

¯aiya vallavar illai, n¯ıl. nilatt¯e.

Tu es devenu une forme ;

Tu es devenu la nature double de Śiva (¯a ˙nkaram) et de Śakti (m¯an ¯) ; Le ciel unique jusqu’à la terre, les deux luminaires unis, les êtres célestes

et tous les autres, [les] ayant créés, [les] ayant maintenus, pour [les] détruire, tu es devenu la triple manifestation ;

Tu te tiens devenu un avec les deux (Brahm¯a et Vis.n.u) ;

À l’ombre d’un banyan, aux quatre qui ont honoré trois fois [tes] deux [pieds] aux anneaux de chevilles brillants, tu as montré le chemin lumineux ;

Tu dessinas [sur le front] pour que les yeux deviennent trois ;

Tu t’es couronné de la grande rivière, de serpents et d’une lune unique ; Tu as tenu la pique à trois [pointes en forme de] feuilles grandes et pointue à manche, la jeune gazelle à quatre pattes et le serpent à cinq têtes ;

Tu dépouillas, ayant détruit sa force, un éléphant qui s’était mis en colère, à la bouche pendante (trompe), à trois matam15 et à deux défenses ;

Ayant raccordé faisant courber les deux extrémités d’un arc ; alors que les trois citadelles avaient peur avec les quatre régions, ayant tués les démons, [leur] faisant sentir le sol, tu [les] brisas ;

Tu t’es tenu alors que louaient les êtres célestes unis aux deux souffles, aux trois caractères, aux quatre beaux karan. a et aux cinq sens ;

15. Le terme matam renvoie à la période de rut de l’éléphant pendant laquelle une sécrétion, appelée aussi matam, coule de trois endroits : de la trompe, des yeux et des tempes, selon la tradition que nous donnons ici d’après des propos recueillis auprès de T. V. Gopal Iyer.

Ayant compris les deux vies avec un esprit unifié (ferme), ayant accom-pli les tâches (cérémonies) trois fois, ayant chanté les quatre Veda, ayant accompli les sacrifices de cinq sortes, ayant chanté la première syllabe des six a ˙nga, s’étant exercé selon les convenances, tu résidas à Piramapuram qui fait croître les nuages qui montent ;

Tu aimas V¯en.upuram où bourdonnent les [abeilles à] six pattes ; Tu résidas à Pukali qui est estimée [par ceux qui] ayant de l’hostilité

se sont établis [là] ;

Tu résidas à Ve ˙nkuru entouré des quatre mers agitées ;

Alors que les trois mondes furent cachés par les eaux, tu résidas à T¯on.ipuram qui émergeait au-dessus [d’elles] ;

Tu as atteint la belle Tar¯ay où les deux richesses abondent sans dispa-raître ;

Tu résidas à Cirapuram qui est estimé [comme] ville supérieure ; Tu accordas la grâce ayant détruit la puissance du démon à la grande

force qui a pris la montagne ; Tu désiras Pur

¯avam ;

Tu t’es tenu avec la qualité qui n’est pas connue de Celui qui dort sur le triple océan et de Celui aux quatre visages ;

Tu résidas à Can.pai ; Tu résidas à K¯al

¯i qui ne peut être sentie même [au moment] de la dis-solution par les jaïns qui doutent [des Veda] et par les bouddhistes de six sortes ;

Ô Celui des sept notes, Ô Celui du sacrifice, tu résidas à Koccai ; Tu t’es tenu pour faire apparaître les six pas [du yoga], l’apprentissage

qui réside par les cinq [sens], les quatre premiers Veda et les trois temps ;

Celui de l’ancienne ville de Kal

¯umalam, qui porte le crâne [pour bol], connaît le texte du kavun. i de l’ancienne ville de Kal

¯umalam des [brahmanes] védiques qui sont sans faute ;

À cause d’une telle nature, il n’y a [personne] capable de te sentir dans ce grand monde.