2.3 Campantar dans le T¯ ev¯ aram
3.1.7 Hymne II 73
L’hymne II 73, composé aussi selon le procédé littéraire du cakkaram¯ar ¯¯ru, ré-pond ici à la définition donnée par le Tamil Lexicon. Le terme cakkaram (sk. cakra), « cercle », est d’ailleurs mentionné dans l’envoi. Nous relevons des allusions aux légendes de Piramapuram (toutes les strophes), V¯en.upuram (st. 2, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 10 et 11), Pukali (st. 9), Ve ˙nkuru (st. 12) et Cirapuram (st. 2, 3, 4, 5, 8, 9, 10 et 12).
vil.a ˙nkiya c¯ırp piraman
¯ ¯ur, v¯en. upuram, pukali, ve ˙nkuru, m¯el c¯olai val.am kavarum t¯on.ipuram, p¯untar¯ay, cirapuram, van. pur
¯avam, man. m¯el kal.a ˙nkam il ¯urcan. pai, kamal
¯k¯al¯i, vayamkoccai, kal¯umalam, en¯¯ru in¯¯na— il.a ˙nkumaran
¯tan¯¯naip per¯¯ru, imaiyavartam pakai er¯ivitta ir¯aivan¯ ¯ur¯e. (II 73.1)
La ville prospère et illustre de Brahm¯a, V¯en.upuram, Pukali, Ve ˙nkuru, T¯on.ipuram qui captive la fertilité des jardins excellents, La belle Tar¯ay, Cirapuram, Pur
¯avam la libérale, Can.pai la ville sans trouble sur terre, K¯al
¯i la fleurie, La terre de Koccai [et] Kal
¯umalam [c’est] ainsi
La ville du seigneur qui, en obtenant le jeune Kumara, Fit détruire l’ennemi des célestes. (II 73.1)
tiru val.arum kal
¯umalam¯e, koccai, t¯ev¯entiran¯ur, ayan¯ ¯¯ur, teyvat-taru val.arum pol
¯il pur¯avam, cilampan¯¯ur, k¯al¯i, taku can. pai, on. p¯a uru val.ar ve ˙nkuru, pukali, ¯o ˙nku tar¯ay, t¯on.ipuram—uyarnta t¯evar veruva, val.ar kat.alvit.amatu un.t.u an.i kol. kan.t.att¯on
¯ virumpum ¯ur¯e. (II 73.2)
Kal
¯umalam où croît la prospérité, Koccai, La ville du roi des dieux, la ville d’Ayan
¯, Pur
¯avam aux jardins où croissent des arbres divins, La ville de Cilampan
¯, K¯al¯i, Can.pai l’excellente,
Ve ˙nkuru où croît la musique des chants beaux, Pukali, Tar¯ay qui prospère [et] T¯on.ipuram [c’est]
La ville qu’aime Celui à la gorge ornée Qui avala le poison de la mer grandissante
Alors que les grands dieux avaient peur. (II 73.2)
v¯aynta pukal
¯mar¯ai val.arum t¯on.ipuram, p¯untar¯ay, cilampan ¯ v¯al¯¯ur, ¯
eynta pur
¯avam, tikal¯um can. pai, el¯il k¯al¯i, ir¯ai koccai, am pon¯ v¯eynta matil kal
¯umalam, vin. n. ¯or pan. iya mikka(a)yan¯¯ur, amarark¯on¯¯ur, ¯
aynta kalai ¯ar pukali, ve ˙nkuruatu—aran
¯ n¯al.um amarum ¯ur¯e. (II 73.3)
T¯on.ipuram où croissent les Veda à la gloire pleine, La belle Tar¯ay, la ville où vit Cilampan
¯, Pur
¯avam appropriée [à Śiva], Can.pai qui brille, La belle K¯al
¯i, Koccai du seigneur, Kal
¯umalam aux fortifications couvertes de bel or, La ville du grand Ayan
La ville du roi des immortels,
Pukali pleine d’arts choisis [et] Ve ˙nkuru [c’est] La ville où réside tous les jours Hara. (II 73.3)
m¯amalaiy¯al.kan.avan
¯ makil¯ve ˙nkuru, m¯ap pukali, tar¯ay, t¯on. ipuram, v¯an¯ c¯ema matil put.ai tikal
¯um kal¯umalam¯e, koccai, t¯ev¯entiran¯¯ur, c¯ırp p¯umakan
¯¯ur, polivu ut.aiya pur
¯avam, vir¯al cilampan¯ur, k¯¯ al¯i, can. pai— p¯a maruvu kalaiet.t.u et.t.u un.arntu, avar
¯¯rin¯ payan¯ nukarv¯or paravum ¯ur¯e. (II 73.4)
Ve ˙nkuru dont se réjouit l’époux de Celle de la grande montagne, La grande Pukali, Tar¯ay, T¯on.ipuram, Kal
¯umalam Où brille la place des grandes fortifications protectrices,
Koccai, la ville du roi des dieux, la ville du fils glorieux de la fleur, Pur
¯avam qui possède la beauté, La ville de Cilampan
¯ le puissant, K¯al¯i [et] Can.pai [c’est]
La ville que prient ceux qui jouissent du fruit d’avoir expérimenté Les huit fois huit (soixante-quatre) arts
Décrits dans les chants. (II 73.4)
taraitt¯evar pan. i can. pai, tamil
¯k k¯al¯i, vayamkoccai, taya ˙nku p¯um¯el viraic c¯erum kal
¯umalam, mey un. arnta(a)yan¯¯ur, vin. n. avartamk¯on¯¯ur, ven¯¯rit tiraic c¯erum pun
¯al pukali, ve ˙nkuru, celvam peruku t¯on. ipuram, c¯ır uraic c¯er p¯untar¯ay, cilampan
¯ur, pur¯ ¯avam—ulakattil uyarnta ¯ur¯e. (II 73.5)
Can.pai où servent les dieux terrestres (brahmanes), K¯al
¯i la tamoule, la terre de Koccai, Kal
¯umalam au parfum de fleurs brillantes, La ville d’Ayan
¯ qui a expérimenté la vérité, La ville du roi des célestes,
Pukali la maritime que rejoignent les vagues victorieuses, Ve ˙nkuru, T¯on.ipuram où croît la richesse,
La belle Tar¯ay où vient résider la gloire, La ville de Cilampan
¯ [et] Pur¯avam [c’est] La ville la plus haute du monde. (II 73.5)
pun. t.arikattu ¯ar vayal c¯ul
¯pur¯avam, miku cirapuram, p¯u ˙n k¯al¯i, can. pai, en. ticaiy¯or ir
¯aiñciya ve ˙nkuru, pukali, p¯untar¯ay, t¯on. ipuram, c¯ır van. t.u amarum pol
¯il malku kal¯umalam, nal koccai, v¯an¯avartamk¯on¯¯ur, an. t.u ayan
Pur
¯avam entourée de rizières pleines de lotus, Cirapuram l’excellente, K¯al
¯i la fleurie, Can.pai, Ve ˙nkuru révérée par ceux de toutes les directions, Pukali, la belle Tar¯ay, T¯on.ipuram, Kal
¯umalam Emplie de jardins où résident les belles abeilles, La bonne Koccai, la ville du roi des célestes [Et] la ville du Seigneur Ayan
¯,
On dit que c’est la ville du Père qui se réjouit Ayant donné un coup de pied au grand K¯ur
¯¯ru. (II 73.6)
van. mai val.ar varattu ayan
¯¯ur, v¯an¯avartam-k¯on¯¯ur, van. pukali, iñci ven. mati c¯er ve ˙nkuru, mikk¯or ir
¯aiñcu can. pai, viyan¯k¯al¯i, koccai, kan. makil
¯um kal¯umalam, kar¯¯r¯or pukal¯um t¯on. ipuram, p¯untar¯ay, c¯ırp pan. maliyum cirapuram, p¯ar pukal
¯pur¯avam-p¯alvan. n. an¯ payilum ¯ur¯e. (II 73.7)
La ville d’Ayan
¯ au don qui fait croître la libéralité, La ville du roi des célestes, la fertile Pukali,
Ve ˙nkuru où les fortifications joignent la lune blanche, Can.pai que révèrent les grands,
K¯al
¯i la vaste, Koccai, Kal
¯umalam dont se réjouissent les yeux,
T¯on.ipuram que louent les érudits, la belle Tar¯ay, Cirapuram où fleurit la musique glorieuse
[Et] Pur
¯avam que loue le monde [c’est]
La ville où demeure la couleur lait [des cendres]. (II 73.7)
m¯ot.i pur
¯a ˙nk¯akkum ¯ur, pur¯avam c¯ırc cilampan¯¯ur, k¯al¯im¯ut¯ur, n¯ıt.u iyalum can.pai, kal
¯umalam, koccai, v¯en. upuram, kamalam n¯ıt.u k¯ut.iya(a)yan
¯¯ur, val.ar ve ˙nkuru, pukali, tar¯ay, t¯on.ipuram-k¯ut.ap p¯or t¯et.i ul
¯al avun. ar payil tiripura ˙nkal. cer
¯¯ra malaiccilaiyan¯ ¯ur¯e. (II 73.8)
La ville gardée aux frontières par M¯ot.i, Pur ¯avam, La ville de Cilampan
¯ le glorieux, l’antique ville de K¯al¯i, Can.pai qui demeure permanente, Kal
¯umalam, Koccai, V¯en.upuram, la ville d’Ayan
¯ uni éternellement au lotus, Ve ˙nkuru qui croît, Pukali, Tar¯ay [et] T¯on.ipuram [c’est] La ville de Celui à l’arc de montagne qui détruit
Les trois citadelles où résident les démons Qui errent cherchant à faire la guerre. (II 73.8)
irakka(m) ut.ai ir
¯aiyavan¯ ¯ur t¯on. ipuram, p¯untar¯ay, cilampan¯tan¯ ¯ur, nirakka varupun
¯al pur¯avam, nin¯¯ra tavattu ayan¯¯ur, c¯ırt t¯evark¯on¯ur,¯ varak karav¯ap pukali, ve ˙nkuru, m¯acu il¯ac can. pai, k¯al
¯i, koccai, arakkan
¯ vir¯al al¯ittuarul.i kal
¯umalam—antan. ar v¯etam ar¯¯ata ¯ur¯e. (II 73.9)
T¯on.ipuram la ville du Seigneur qui a de la compassion, La belle Tar¯ay, la ville de Cilampan
¯, Pur
¯avam aux eaux qui viennent continuellement, La ville d’Ayan
¯ à l’ascèse permanente, La ville du roi des dieux glorieux,
Pukali qui ne se cache pas quand on vient [s’y réfugier], Ve ˙nkuru, Can.pai sans tache, K¯al
¯i, Koccai [et] Kal¯umalam, De Celui qui, détruisant la force du démon, accorda grâce, [c’est] La ville où ne cesse le [chant] des Veda des brahmanes. (II 73.9)
m¯el ¯otum kal
¯umalam, meyttavam val.arum Koccai, intiran
¯¯ur, meymmai n¯ul ¯otum ayan
¯tan¯¯ur, nun. ar¯iv¯ar kuru, pukali, tar¯ay, t¯u n¯ırm¯el c¯el ¯ot.u t¯on.ipuram, tikal
¯pur¯avam, cilampan¯¯ur, ceruc ceytu an¯¯ru m¯al¯ot.um ayan
¯ ar¯iy¯an¯ van. k¯al¯i, can. pai—man. n. ¯or v¯al¯ttum ¯ur¯e. (II 73.10)
Kal
¯umalam louée comme supérieure,
Koccai où croît la véritable ascèse, la ville d’Indra, La ville d’Ayan
¯ qui loue le livre de la vérité,
[Ve ˙n]kuru de ceux à la connaissance aiguisée, Pukali, Tar¯ay, T¯on.ipuram où courent les poissons c¯el dans les eaux pures, Pur
¯avam la brillante, la ville de Cilampan¯, la fertile K¯al¯i De Celui qui n’a pas été vu par M¯al et Ayan
¯ Jadis en compétition, [et] Can.pai [c’est]
La ville que louent les habitants de la terre. (II 73.10)
¯
akku amar c¯ır ¯ur can. pai, k¯al
¯i, amar koccai, kal¯umalam, an¯p¯an¯ ur¯ ¯
okkam(m) ut.ait t¯on.ipuram, p¯untar¯ay, cirapuram, on. pur
¯avam, nan. pu ¯ar p¯ukkamalatt¯on
¯ makil¯¯ur, purantaran¯ur, pukali, ve ˙¯ nkuruvum, en¯ par-c¯akkiyar¯ot.u ama ˙nkaiyart¯am ar
¯iy¯a vakai nin¯¯r¯an¯ ta ˙nkum ¯ur¯e. (II 73.11)
Can.pai la ville glorieuse où demeure la création, K¯al
T¯on.ipuram qui possède la grandeur, ville de Celui qui aime, La belle Tar¯ay, Cirapuram, Pur
¯avam la brillante,
La ville dont se réjouit Celui de la fleur de lotus plein d’amour, La ville de Purandara (Indra), Pukali [et] Ve ˙nkuru
On dit que c’est la ville où réside Celui qui se tient de telle sorte
Que les bouddhistes et les néfastes (jaïns) ne le voient pas. (II 73.11)
akkaram c¯er taruman
¯ur, pukali, tar¯¯ ay, t¯on. ipuram, an. i n¯ırp poykaip pukkaram c¯er pur
¯avam, c¯ırc cilampan¯¯ur, pukal¯k k¯al¯i, can. pai, tol ¯ur mikkar am c¯ırk kal
¯umalam¯e, koccaivayam, v¯en. upuram, ayan¯¯ur, m¯el ic cakkaram c¯ırt tamil
¯virakan¯t¯an¯ con¯¯na tamil¯taripp¯or tavam ceyt¯or¯e. (II 73.12)
La ville de Dharma que rejoint la syllabe [primordiale], Pukali, Tar¯ay, T¯on.ipuram,
Pur
¯avam que rejoignent tout le temps les étangs aux belles eaux, La ville de Cilampan
¯ le glorieux, K¯al¯i l’illustre, Can.pai, Kal
¯umalam, ville antique et glorieuse pleine de grands, La terre de Koccai, V¯en.upuram, la ville d’Ayan
¯, Ceux qui connaissent par coeur le tamoul
Dit par le glorieux expert tamoul À propos du cakra sur [les noms], Ceux-là ont fait pénitence. (II 73.12)