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2.3 Campantar dans le T¯ ev¯ aram

3.1.3 Hymne I 117

n¯er il kal

¯al nin¯aintu ¯orum, ul.l.am¯e. (I 90.11)

Ô for intérieur qui s’unit

En pensant aux [Pieds aux] anneaux de cheville, Sans égal, du seigneur de Koccai

Sans lien avec les bouddhistes et les jaïns. (I 90.11)

tol

¯u man¯attavar, kal¯umalattu ur¯ai pal

¯utu il campantan¯ mol¯ikal.pattum¯e. (I 90.12)

Ceci est le dizain de mots De Campantan

¯, sans défaut, Qui chanta Kal

¯umalam

De ceux à l’esprit qui honore. (I 90.12)

3.1.3 Hymne I 117

Les strophes de ce poème, à l’exception de l’envoi, sont composées selon le procédé littéraire du mol

¯im¯ar¯¯ru, « échange de mots » (voir 2.1.3). Il n’y aucune allusion aux légendes qui justifient les douze noms de la ville.

k¯at.u atu, an.ikalam k¯ar aravam, pati ; k¯al atan ¯ il,-t¯ot.u atu an.ikuvar cuntarak k¯atin

¯il, t¯uc cilampar ; v¯et.u atu an.ivar, vicayar

¯ku, uruvam, villum kot.uppar ;-p¯ıt.u atu an.i man.i m¯at.ap piramapurattu arar¯e. (I 117.1)11

La demeure est le bois (crématoire), L’ornement le serpent noir ;

Celui aux anneaux purs aux pieds Porte une boucle à la belle oreille, Porte la forme du chasseur

11. Cf. notre explication du mode de fonctionnement de cette strophe initiale dans le deuxième chapitre (2.1.3).

Et donne l’arc à Vijaya (Arjuna) ; Ô Hara de Piramapuram

Aux maisons gemmées pourvues de grandeur ! (I 117.1)

kar

¯¯raiccat.aiyatu, ka ˙nkan.am mun

¯kaiyil-ti ˙nkal. ka ˙nkai ; par

¯¯rittu, muppuram, p¯ar pat.aitt¯on

¯ talai, cut.t.atu pan.t.u ; er

¯¯rittu, p¯ampai an. intatu, k¯ur¯¯rai ;-el¯il vil.a ˙nkum ver

¯¯ric cilaimatil v¯en. upurattu e ˙nkal. v¯etiyar¯e. (I 117.2) ti ˙nkal. ka ˙nkai kar

¯¯raiccat.aiyatu, ka ˙nkan. am mun

¯kaiyil, p¯ar pat.aitt¯on

¯ talai par¯¯rittu, muppuram pan. t.u cut.t.atu, p¯ampai an. intatu, k¯ur

¯¯rai er¯¯rittu, el

¯il vil.a ˙nkum ver

¯¯ric cilaimatil v¯en. upurattu e ˙nkal. v¯etiyar¯e. (I 117.2)

Les mèches sont regroupées [avec] la lune et Ga ˙ng¯a, Un bracelet sur l’avant-bras,

Ayant pris la tête de Celui qui créa la terre (Brahm¯a), Ayant brûlé jadis les trois citadelles,

Portant le serpent, Il frappa Yama ;

Ô notre Védisant de V¯en.upuram Aux fortifications de pierre

À la victoire éclatante de beauté. (I 117.2)

k¯uvil.am, kaiyatu p¯eri, cat.aimut.ik k¯ut.t.attatu ; t¯u vil.a ˙nkum pot.i, p¯un. t.atu, p¯ucir

¯¯ru, tuttin¯akam ; ¯

e vil.a ˙nkum nutal, ¯an

¯aiyum, p¯akam, urittan¯ar ;-in¯ p¯u il.añ c¯olaip pukaliyul. m¯evi pun.n.iyar¯e. (I 117.3) k¯uvil.am cat.aimut.ik k¯ut.t.attatu,

kaiyatu p¯eri,

t¯u vil.a ˙nkum pot.i p¯ucir ¯¯ru, tuttin¯akam p¯un. t.atu, ¯

e vil.a ˙nkum nutal p¯akam, ¯

an

¯aiyum urittan¯ar, in

¯ u il.añ c¯olaip pukaliyul. m¯evi pun.n.iyar¯e. (I 117.3)

Les [feuilles de] k¯uvil.am en groupe dans les cheveux en mèches, Un tambour à la main,

Portant le serpent à capuchon,

Moitié de Celle au front courbé comme un arc, Il dépouilla même l’éléphant ;

Ô le Vertueux qui habita dans Pukali

Aux jardins de jeunes arbres aux fleurs miellées. (I 117.3)

urittatu, p¯ampai ut.almicai it.t.atu, ¯or on. kal.ir ¯¯rai ; erittatu, or ¯amaiyai in

¯ur¯ap p¯un. t.atu, muppurattai ; ceruttatu, c¯ulattai ¯entir

¯¯ru, takkan¯ai v¯el.vi ;-pal-n¯ul virittavar v¯al

¯taru ve ˙nkuruvil v¯ır¯¯riruntavar¯e. (I 117.4) ¯

or on. kal.ir

¯¯rai urittatu, p¯ampai ut.almicai it.t.atu, muppurattai erittatu, or ¯amaiyai in ¯ur¯ap p¯un. t.atu, takkan ¯ai v¯el.vi ceruttatu, c¯ulattai ¯entir ¯¯ru, pal n¯ul virittavar v¯al

¯taru ve ˙nkuruvil v¯ır¯¯riruntavar¯e. (I 117.4)

Un éléphant excellent a été dépouillé ; Le serpent est porté sur le corps ; Les trois citadelles ont été consumées ; Une tortue est portée avec plaisir ; Daks.a est détruit dans le sacrifice ; Brandissant le trident,

Ô Celui qui est éminent à Ve ˙nkuru

Où vivent ceux qui ont exposé divers textes. (I 117.4)

kot.t.uvar, akku arai ¯arppatu, takkai ; kur ¯unt¯al.an

¯ it.t.uvar p¯utam, kalappu ilar, in

¯pukal¯, en¯pu ; ulavin¯ mat.t.u varum tal

¯al, c¯ut.uvar mattamum, ¯entuvar ;-v¯an ¯ tot.t.u varum kot.it t¯on.ipurattu ur

¯ai cuntarar¯e. (I 117.5) takkai kot.t.uvar,

akku arai ¯arppatu, kur

¯unt¯al.an

¯ utam it.t.uvar, in

¯pukal¯kalappu ilar, en

¯pu mattamum c¯ut.uvar, ulavin

¯ mat.t.u varum tal

¯al ¯entuvar, v¯an

¯ tot.t.u varum kot.it t¯on.ipurattu ur

¯ai cuntarar¯e. (I 117.5)

Il frappe le tambour,

Il porte des graines à la taille, Il a des gnomes à petites jambes,

Il est sans altération dans la belle gloire, Il se couronne d’os et de la fleur de datura, Quand il marche il brandit le feu parfumé ( ?), Ô le Magnifique qui vit à T¯on.ipuram

Aux drapeaux qui viennent touchant le ciel. (I 117.5)

c¯attuvar, p¯acam tat.akkaiyil ¯entuvar, k¯ovan.am ; tam k¯uttu, avar, kaccuk kulavi nin

¯¯ru, ¯at.uvar ; kokku ir ¯akum, p¯erttavar palpat.ai p¯eyavai,c¯ut.uvar ; p¯er el

¯il¯ar ;-p¯uttavar kaitol

¯u p¯untar¯ay m¯eviya pun. n. iyar¯e. (I 117.6) k¯ovan. am c¯attuvar,

p¯acam tat.akkaiyil ¯entuvar, kaccuk kulavi nin

¯¯ru tam k¯uttu avar ¯at.uvar, kokku ir

¯akum c¯ut.uvar, palpat.ai p¯eyavai p¯erttavar, p¯er el

¯il¯ar, p¯uttavar kaitol

¯u p¯untar¯ay m¯eviya pun. n. iyar¯e. (I 117.6)

Il porte un cache-sexe,

Il brandit dans [sa] large main le lasso, Portant une ceinture il exécute sa danse, Il se couronne même de la plume de la grue12, Il dirige plusieurs armées de fantômes,

Il est d’une grande beauté,

Ô le Vertueux qui vit dans la belle Tar¯ay

Que vénèrent des mains les habitants de la terre. (I 117.6)

k¯alatu, ka ˙nkai kar

¯¯raiccat.aiyul.l.¯al, kal

¯al cilampu ; m¯alatu, ¯ental mal

¯uatu, p¯akam ; val.ar kol ¯un. k¯ot.t.u ¯

al atu, ¯urvar at.al ¯er

¯¯ru, iruppar ;-an. i man. in¯ırc c¯el atukan. n. i orpa ˙nkar cirapuram m¯eyavar¯e. (I 117.7) kal ¯al cilampu k¯alatu, ka ˙nkai kar ¯¯raiccat.aiyul.l.¯al, p¯akam m¯alatu, mal ¯uatu ¯ental, val.ar kol

¯un. k¯ot.t.u ¯al atu iruppar, at.al ¯er

¯¯ru ¯urvar,

an. i man. in¯ırc c¯el atukan. n. i orpa ˙nkar cirapuram m¯eyavar¯e. (I 117.7)

12. Autre lecture possible : « Il se couronne même de la fleur kokkir ¯aku ».

Il porte aux pieds kal

¯al et cilampu

13, Il a dans [ses] mèches en touffe Ga ˙ng¯a, Sa moitié est M¯al,

Il porte la hache,

Il est dans le banyan aux branches fertiles et croissantes, Il monte le taureau puissant,

Celui qui vit à Cirapuram est la moitié De Celle aux yeux tels les poissons c¯el

Des eaux [couleur] d’un beau saphir. (I 117.7)

neruppu uru, vel.vit.ai, m¯en

¯iyar,¯er¯uvar ; ner¯¯riyin¯kan. , maruppu uruvan

¯, kan. n. ar, t¯ataiyaik k¯at.t.uvar ; m¯a murukan ¯ viruppu ur

¯u, p¯ampukku mey, tantaiy¯ar ;-vir¯al m¯a tavar v¯al¯ poruppu ur

¯u m¯al.ikait ten

¯pur¯avattu an. i pun. n. iyar¯e. (I 117.8) neruppu uru m¯en

¯iyar, vel.vit.ai ¯er

¯uvar, ner

¯¯riyin¯kan. kan. n. ar, maruppu uruvan

¯ ataiyai, m¯a murukan

¯ viruppu ur¯u tantaiy¯ar, p¯ampukku mey k¯at.t.uvar,

vir

¯al m¯a tavar v¯al¯poruppu ur¯u m¯al.ikait ten

¯pur¯avattu an. i pun. n. iyar¯e. (I 117.8)

Son corps a la couleur du feu, Il monte le taureau blanc, Il a un oeil sur le front,

Il est le père de Celui à la forme de l’éléphant, Il est le père aimant du grand Murukan

¯, Il prête [son] corps au serpent,

Ô Celui aux beaux mérites de la belle Pur ¯avam Aux maisons telles des montagnes

Où vivent les ascètes suprêmes. (I 117.8)

ila ˙nkait talaivan

¯ai, ¯entir¯¯ru, ir¯uttatu, iralai ; il-n¯al., kala ˙nkiya k¯ur

¯¯ru, uyir per¯¯ratu m¯an. i, kumaiper¯¯ratu ; kalam kil.ar montaiyin

¯, ¯at.uvar, kot.t.uvar, k¯at.t.u akattu ;-calam kil.ar v¯al

¯vayal can. paiyul. m¯eviya tattuvar¯e. (I 117.9)

13. kal

¯al et cilampu sont des anneaux de cheville portés, respectivement, par des hommes et des femmes.

ila ˙nkait talaivan

¯ai ir¯uttatu, iralai ¯entir

¯¯ru, il n¯al. m¯an.i uyir per

¯¯ratu, kala ˙nkiya k¯ur

¯¯ru kumaiper¯¯ratu, kalam kil.ar montaiyin

¯ kot.t.uvar, k¯at.t.u akattu ¯at.uvar, calam kil.ar v¯al

¯vayal can. paiyul. m¯eviya tattuvar¯e. (I 117.9)

Il écrase le chef de Ila ˙nkai, Il porte l’antilope,

M¯an.i, sans avenir, obtint la vie [Et] K¯ur

¯¯ru, troublé, obtint la destruction,

14

Il frappe le tambour qui brille comme un bijou, Il danse dans le bois [crématoire],

Ô l’Absolu qui vit dans Can.pai

Aux rizières fertiles où coule l’eau. (I 117.9)

at.¯ın.ai kan.t.ilan

¯, t¯amaraiy¯on¯, m¯al, mut.i kan.t.ilan ¯; kot.i an.iyum, puli, ¯er

¯u, ukantu ¯er¯uvar, t¯ol ut.uppar ; pit.i an.iyum nat.aiy¯al., ver

¯pu iruppatu ; ¯ork¯ur¯u ut.aiyar ;-kat.i an.iyum pol

¯il k¯al¯iyul. m¯eya kar

¯aikkan. t.ar¯e. (I 117.10) m¯al at.¯ın.ai kan.t.ilan ¯, t¯amaraiy¯on ¯ mut.i kan.t.ilan ¯, kot.i an.iyum ¯er

¯u ukantu ¯er¯uvar, puli t¯ol ut.uppar,

pit.i an.iyum nat.aiy¯al. ¯ork¯ur

¯u ut.aiyar, ver

¯pu iruppatu, kat.i an.iyum pol

¯il k¯al¯iyul. m¯eya kar

¯aikkan. t.ar¯e. (I 117.10)

M¯al n’a pas vu la paire de pieds, Celui du lotus n’a pas vu la tête,

Il monte avec joie le taureau qui porte la bannière, Il porte une peau de tigre,

Il possède une partie de Celle à la démarche de l’éléphante, Il est sur la montagne,

Ô Celui à la gorge tachée Qui vit dans K¯al

¯i aux jardins parfumés. (I 117.10)

kaiyatu, ve ˙nkul

¯ai k¯atatu, c¯ulam ; aman. arputtar,

14. Il s’agit du mythe du jeune M¯arkan.d.eya qui est sauvé par Śiva des griffes de Yama, dieu de la mort.

eytuvar, tammai, at.iyavar, eyt¯ar ; ¯or ¯en

¯akkompu, mey tikal

¯ovan. am, p¯un. patu, ut.uppatu ;-m¯etakaiya koytu alar p¯umpol

¯il koccaiyul. m¯eviya kor

¯¯ravar¯e. (I 117.11) c¯ulam kaiyatu,

ve ˙nkul

¯ai k¯atatu, aman. arputtar eyt¯ar, at.iyavar tammai eytuvar, ¯

or ¯en

¯akkompu p¯un. patu, mey tikal

¯ovan. am ut.uppatu, m¯etakaiya koytu alar p¯umpol

¯il koccaiyul. m¯eviya kor

¯¯ravar¯e. (I 117.11)

Le trident à la main,

La boucle blanche à l’oreille ;

Il n’approche pas les bouddhistes et les jaïns, Il approche les dévots ;

Une défense de sanglier pour ornement,

Un cache-sexe pour vêtement sur son corps éclatant ; Ô le Victorieux qui vit dans Koccai

Aux excellents jardins

Fleuris [même quand les fleurs ont été] cueillies. (I 117.11)

kal uyariñcik kal

¯umalam m¯eya kat.avul.tan ¯¯nai nalurai ñ¯an

¯acampantan¯ ñ¯an¯attamil¯nan¯ku un. arac collit.al k¯et.t.al vall¯or, tollaiv¯an

¯avarta ˙nkal.ot.um celkuvar ; c¯ır arul.¯al per

¯al¯am cival¯okamat¯e. (I 117.12)

Ceux qui sont forts dans l’écoute et la récitation, De façon à bien ressentir le tamoul de la connaissance Que ѯan

¯acampantan¯ a bien prononcé sur le dieu qui vit à Kal¯umalam Aux hautes fortifications de pierres,

[Ceux-là] iront avec les anciens célestes ;

Par la grande grâce le monde de Śiva est accessible. (I 117.12)