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2.3 Campantar dans le T¯ ev¯ aram

3.1.8 Hymne II 74

Ceux qui connaissent par coeur le tamoul

Dit par le glorieux expert tamoul À propos du cakra sur [les noms], Ceux-là ont fait pénitence. (II 73.12)

3.1.8 Hymne II 74

Ce poème est composé selon le procédé littéraire du k¯om¯uttiri ant¯ati , « ant¯ati en urine de vache » (voir 2.1.3) qui est mentionné dans l’envoi. Notons les références aux légendes de Piramapuram (toutes les strophes), de V¯en.upuram (st. 1, 2, 3, 4, 6, 8, 10, 11 et 12) et de Cirapuram (st. 9 et 10).

p¯umakan

¯¯ur, putt¯el.ukkuir

¯aivan¯¯ur, kur¯aivu il¯ap pukali, p¯um¯el m¯amakal.¯ur, ve ˙nkuru, nal-t¯on. ipuram, p¯untar¯ay, v¯aynta iñcic c¯emam miku cirapuram, c¯ırp pur

¯avam, nir¯ai pukal¯c can. pai, k¯al¯i, koccai, k¯aman

¯ai mun¯ aynta nutalkan. n. avan¯ ¯ur kal¯umalam—n¯am karutum ¯ur¯e. (II 74.1)

La ville du Fils de la fleur, la ville du Seigneur des dieux,

La bonne T¯on.ipuram, la belle Tar¯ay, la grande Cirapuram À la protection des fortifications excellentes,

Pur

¯avam la glorieuse, Can.pai à la gloire pleine, K¯al

¯i, Koccai [et] Kal¯umalam [c’est]

Ville de Celui à l’œil frontal qui jadis consuma K¯ama, La ville que nous estimons. (II 74.1)

karuttu ut.aiya mar

¯aiyavar c¯er kal¯umalam, meyt t¯on. ipuram, kan¯aka m¯at.a urut tikal

¯ve ˙nkuru, pukali, ¯o ˙nku tar¯ay, ulaku ¯arum koccai, k¯al¯i, tirut tikal

¯um cirapuram, t¯ev¯entiran¯¯ur, ce ˙nkamalattu ayan¯¯ur, teyvat tarut tikal

¯um pol¯il pur¯avam, can. pai—cat.aimut.i an. n. al ta ˙nkum ¯ur¯e. (II 74.2)

Kal

¯umalam que rejoignent ceux des Veda possédant la doctrine, La vraie T¯on.ipuram,

Ve ˙nkuru où brille le corps des maisons en or,

Pukali, Tar¯ay qui grandit, Koccai où le monde se rassemble, K¯al

¯i, Cirapuram où brille la richesse, la ville du roi des dieux, La ville d’Ayan

¯ du lotus rouge, Pur

¯avam aux jardins où brillent les arbres divins [et] Can.pai [c’est] La ville où réside le Supérieur aux cheveux en mèches. (II 74.2)

¯

ur matiyaik katuva uyar matil can. pai, ol.i maruvu k¯al ¯i, koccai, k¯ar maliyum pol

¯il put.aic¯ul

¯kal¯umalam, meyt t¯on. ipuram, kar¯¯r¯or ¯ettum c¯ır maruvu p¯untar¯ay, cirapuram, meyp pur

¯avam, ayan¯¯ur, p¯u ˙n kar¯pat t¯ar maruvum intiran

¯¯ur, pukali, ve ˙nkuru—ka ˙nkai taritt¯on¯ ¯ur¯e. (II 74.3)

Can.pai aux hautes fortifications

Si bien qu’elles touchent la lune qui se meut, K¯al

¯i qu’embrasse la lumière, Koccai, Kal

¯umalam entourée de jardins où abondent les nuages, La vraie T¯on.ipuram,

La belle Tar¯ay embrassée par la gloire que louent les érudits, Cirapuram, la vraie Pur

¯avam, la ville d’Ayan¯, La ville d’Indra qu’embrasse une guirlande de kar

¯pakam fleurie, Pukali [et] Ve ˙nkuru [c’est]

La ville de Celui qui porte la Ga ˙ng¯a. (II 74.3)

taritta mar

erittavan

¯ er kal¯umalam¯e, koccai, p¯untar¯ay, pukali, imaiy¯ork¯on. ¯ur, teritta pukal

¯c cirapuram, c¯ır tikal¯al¯i, can. pai, cel¯umar¯aikal.ell¯am viritta pukal

¯p pur¯avam, viraikkamalatt¯on¯¯ur—ulakil vil.a ˙nkum ¯ur¯e. (II 74.4)

Ve ˙nkuru où abondent ceux des Veda imprégnés [dans l’esprit], T¯on.ipuram la glorieuse,

Kal

¯umalam que rejoint Celui qui consuma La fortifications des ennemis, Koccai,

La belle Tar¯ay, Pukali, la ville du roi des célestes, Cirapuram à la renommée évidente, K¯al

¯i qui brille de gloire, Can.pai, Pur

¯avam la renommée qui répand tous les grands Veda, [Et] la ville de Celui au lotus épanoui [c’est]

La ville qui brille dans le monde. (II 74.4)

vil.a ˙nku ayan

¯¯ur, p¯untar¯ay, miku can. pai, v¯en. upuram, m¯ekam ¯eykkum il.a ˙n kamukam pol

¯il-t¯on. ipuram, k¯al¯i, el¯il pukali, pur¯avam, ¯er ¯ar val.am kavarum vayal koccai, ve ˙nkuru, m¯ac cirapuram, van

¯nañcam un. t.u kal.a ˙nkam mali kal.attavan

¯ c¯ırk kal¯umalam—k¯aman¯(n¯) ut.alam k¯aynt¯on

¯ ¯ur¯e. (II 74.5)

La ville d’Ayan

¯ qui brille, la belle Tar¯ay, Can.pai l’excellente, V¯en.upuram,

T¯on.ipuram aux jardins de jeunes aréquiers Que rencontrent les nuages,

K¯al

¯i, la belle Pukali, Pur¯avam,

Koccai aux rizières qui captivent la fertilité pleine de beauté, Ve ˙nkuru, la grande Cirapuram [et]

Kal

¯umalam la glorieuse de Celui au cou où se répand le noir, Ayant consommé le poison terrible, [c’est]

La ville de Celui qui consuma le corps de K¯ama. (II 74.5)

k¯ayntu varu k¯alan

¯ai an¯¯ru utaittavan¯ ¯ur kal¯umalam, m¯at t¯on. ipuram, c¯ır ¯

eynta ve ˙nkuru, pukali, intiran

¯¯ur, iru ˙n kamalattu ayan¯¯ur, in¯pam v¯aynta pur

¯avam, tikal¯um cirapuram, p¯untar¯ay, koccai, k¯al¯i, can. pai— c¯entan

¯ai mun¯ payantu ulakil t¯evarkal.tam pakai ket.utt¯on

¯ tikal¯um ¯ur¯e. (II 74.6)

Kal

¯umalam la ville de Celui qui jadis

Donna un coup [de pied] à K¯ala qui venait en colère, La grande T¯on.ipuram, Ve ˙nkuru qui rencontre la gloire, Pukali, la ville d’Indra, la ville d’Ayan

Pur

¯avam pleine de bonheur, Cirapuram qui brille, la belle Tar¯ay, Koccai, K¯al

¯i [et] Can.pai [c’est]

La ville où brille Celui qui jadis a détruit l’ennemi des dieux En faisant naître sur terre C¯en

¯tan¯ (Murukan¯). (II 74.6)

tikal

¯at.am mali can.pai, p¯untar¯ay, piraman

¯ur, k¯¯ al¯i, t¯ecu ¯ar miku t¯on. ipuram, tikal

¯um v¯en. upuram, vayamkoccai, pur¯avam, vin. n. ¯or pukal

¯pukali, kal¯umalam, c¯ırc cirapuram, ve ˙nkuru—vemp¯or makit.ar ¯cer¯¯ru, nikal

¯n¯ıli, nin¯malan¯tan¯ at.¯ın.aikal. pan.intu ulakil nin

¯¯ra ¯ur¯e. (II 74.7)

Can.pai où se développent de brillantes maisons, La belle Tar¯ay, la ville de Brahm¯a, K¯al

¯i, T¯on.ipuram où abonde l’ascèse,

V¯en.upuram la brillante, la terre de Koccai, Pur ¯avam, Pukali louée par les célestes, Kal

¯umalam, Cirapuram la glorieuse [et] Ve ˙nkuru [c’est] La ville où se tient sur terre la brillante N¯ıli qui,

Ayant détruit Makit.ar (Mahis.a) dans une guerre cruelle, Honora la paire de pieds du Pur. (II 74.7)

nin

¯¯ra matil c¯ul¯taru ve ˙nkuru, t¯on. ipuram, nikal¯um v¯en. u, man¯¯ril on

¯¯ru kal¯umalam, koccai, uyar k¯al¯i, can. pai, val.ar pur¯avam, m¯ot.i cen

¯¯ru pur¯a ˙nk¯akkum ¯ur, cirapuram, p¯untar¯ay, pukali, t¯evark¯on¯¯ur, ven

¯¯ri mali piramapuram—p¯uta ˙nkal.t¯am k¯akka mikka ¯ur¯e. (II 74.8)

Ve ˙nkuru entourée de fortifications permanentes, T¯on.ipuram, V¯en.u qui brille,

Kal

¯umalam est une des places publiques, Koccai, la haute K¯al

¯i, Can.pai, La croissante Pur

¯avam,

La ville où M¯ot.i vint garder les frontières,

Cirapuram, la belle Tar¯ay, Pukali, la ville du roi des dieux [et] La ville de Brahm¯a qui se développe dans la victoire [c’est] L’excellente ville que gardent les gnomes. (II 74.8)

mikka kamalattu ayan

¯¯ur, vil.a ˙nku pur

¯avam, can. pai, k¯al¯i, koccai tokka pol

¯il kal¯umalam, t¯ut t¯on. ipuram, p¯untar¯ay, cilampan¯ er ¯ur, maik kol. pol

¯il v¯en. upuram, matil pukali, ve ˙nkuru—val arakkan¯ tin. t¯ol. okka irupatum mut.ikal.orupatum ¯ıt.u al

La ville d’Ayan

¯ du lotus excellent, Pur¯avam qui brille, Can.pai, K¯al

¯i, Koccai, Kal¯umalam aux jardins denses,

T¯on.ipuram la pure, la belle Tar¯ay, la ville que rejoint Cilampan ¯, V¯en.upuram aux jardins qui ont des nuages,

Pukali aux fortifications [et] Ve ˙nkuru [c’est] La ville de notre Seigneur qui se réjouit Ayant détruit le pouvoir des dix têtes Et de l’ensemble des vingt épaules robustes Du puissant démon (R¯avan.a). (II 74.9)

emm¯an

¯ er ve ˙nkuru, c¯ırc cilampan¯¯ur, kal¯umalam, nal pukali, en¯¯rum poymm¯an. pu il¯or pur

¯avam, koccai, purantaran¯¯ur, nal-t¯on. ipuram, p¯ork kaimm¯avai uriceyt¯on

¯ al¯i, ayan¯¯ur, tar¯ay, can. pai—k¯arin¯ meym m¯al, p¯u makan

¯, un. ar¯a vakai tal¯al¯ay vil.a ˙nkiya em ir

¯aivan¯ ¯ur¯e. (II 74.10)

Ve ˙nkuru que rejoint notre Seigneur, La ville du glorieux Cilampan

¯, Kal

¯umalam, la bonne Pukali, Pur

¯avam où il n’y a jamais [de gens] à la fausse gloire, Koccai, la ville de Purandara (Indra), la bonne T¯on.ipuram, K¯al

¯i de Celui qui dépouilla l’éléphant belliqueux, La ville d’Ayan

¯, Tar¯ay [et] Can.pai [c’est]

La ville de notre Seigneur qui brilla devenu feu de telle sorte que Le Fils de la fleur et M¯al à la couleur du nuage (noir)

Ne le ressentent pas. (II 74.10)

ir

¯aivan¯ amar can. pai, el¯il pur¯avam, ayan¯¯ur, imaiy¯orkkuatipan¯ er ¯ur, kur

¯aivu il pukal¯p pukali, ve ˙nkuru, t¯on. ipuram, kun. am ¯ar p¯untar¯ay, n¯ırc cir

¯ai mali nal cirapuram, c¯ırk k¯al¯i, val.ar koccai, kal

¯umalam—t¯ecu in¯¯rip par

¯i talaiyot.u ama ˙nkaiyar, c¯akkiyarkal., paricu ar

¯iy¯a amm¯an¯ ur¯¯e. (II 74.11)

Can.pai où siège le Seigneur, la belle Pur ¯avam, La ville d’Ayan

¯, la ville que rejoint le chef des célestes, Pukali la renommée sans manque, Ve ˙nkuru,

T¯on.ipuram, la belle Tar¯ay pleine de qualités,

La bonne Cirapuram où abondent les réservoirs d’eau, K¯al

La ville du Seigneur dont la nature n’est pas connue Des bouddhistes et des néfastes (jaïns]),

Aux cheveux arrachés, qui sont sans ascèse. (II 74.11)

amm¯an

¯ er kal¯umalam, m¯ac cirapuram, ve ˙nkuru, koccai, pur¯avam, am c¯ır meym m¯an

¯attu on. pukali, miku k¯al¯i, t¯on. ipuram, t¯evark¯on¯¯ur, am m¯al man

¯ uyar can. pai, tar¯ay, ayan¯¯ur, val¯i mut.akkum ¯avin ¯accal tamm¯an

¯ on¯¯riya ñ¯an¯acammantan¯ tamil¯kar¯or, takk¯ort¯am¯e. (II 74.12)

Kal

¯umalam que rejoint le Seigneur,

La grande Cirapuram, Ve ˙nkuru, Koccai, Pur ¯avam,

La lumineuse Pukali à la vraie renommée et à la belle gloire, K¯al

¯i l’excellente, T¯on.ipuram, la ville du roi des dieux, La haute Can.pai où réside la belle gloire,

Tar¯ay [et] la ville d’Ayan

¯ [sont présentés dans] Le jet de vache qui zigzague sur le chemin, Ceux qui apprennent [ce] tamoul de ѯan

¯acampantan¯, Ceux-là sont dignes d’estime. (II 74.12)