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3.4 Le rejetonnage

3.4.3 Historique succinct des recherches relatives aux RS en Afrique

Jusque dans les années 1985, l’étude des RS a été en vogue dans de très nombreux pays,

notamment en France (Bonduelle 1979 ; Dubroca 1983 ; Aumeeruddy 1984 ; etc.). La difficulté de commercialiser les petits produits (rejets et brins, à l’exception des baliveaux) a conduit, sauf exceptions, à la transformation des taillis européens en futaies ou taillis sous futaie. La fréquence des articles européens consacrés à la productivité ou à la physiologie des taillis a diminué de nos jours, mais certains apportent des informations intéressantes, notamment : Sakai et al. (1995) [qui détaillent l’affranchissement des racines des RS], Giudici & Zingg (2005), Geyer & Iriarte (2014), de Lucena et al. (2015), Leonardsson & Götmark (2015).

En République Populaire du Congo, la « success story » relative à la MV de divers Eucalyptus notamment, réalisée par le Centre Technique Forestier Tropical (CTFT), n’a été possible qu’en recépant plusieurs fois les clones sélectionnés, de façon à ce qu’ils induisent des jeunes pousses rejuvénilisées, obtenues à partir de méristèmes jeunes prélevés à la base de l’arbre (Centre Technique Forestier Tropical 1960-2016 - AGRITROP : https://agritrop.cirad.fr/).

En Afrique, le rejetonnage joue un rôle important dans le maintien de la composante arbustive et arborée des forêts sèches, des savanes tropicales et espaces forestiers méditerranéens notamment, soumises régulièrement aux feux de brousse et incendies de forêts (Monnier 1968 ;

Renés 1991 ; Nouvelet 1992 ; Kelly 1995 ; Bellefontaine et al. 1997 ; Meunier et al. 2006 ; Ouedraogo 2006 ; Mwamu & Witkowski 2007 ; Bastide & Ouedraogo 2008 ; etc.). Pour la plupart des espèces

73 ligneuses ouest-africaines, notamment des domaines soudanien et sahélien, le rejetonnage n'est

encore étudié que de manière très ponctuelle et parfois sans grande certitude dû au fait qu’il n’y avait pas ou très peu de répétitions. Il en va de même pour les espèces d’Afrique de l’Est.

En Afrique du Sud (Kruger et al. 1997 ; Bond & Midgley 2001, 2003 ; Maurin et al. 2014 ; Charles-Dominique et al. 2015) et en Australie (Clarke et al. 2005), un groupe « Sprouting » a été créé en 2009 au sein du groupe de travail ‘ A Vegetation Function Working Group ’ (Clarke et al. 2013). Il n’y a pas que les RS qui y sont analysés, mais toutes les formes de régénération (Chapitre 3.8). Ils constatent également qu’il est difficile de classer ces diverses formes de rejets et de MV et dans un premier temps, ils dissocient les « resprouters » des « non sprouters » (Encadré n° 6). Les premiers sont souvent multicaules et plus petits que les « non sprouters ». Les premiers sont généralement favorisés par divers stress (Bond & Midgley 2003 ; Clarke et al. 2013). Les « resprouters » occupent à de faibles variations près les mêmes espaces depuis des centaines d’années à l’inverse des « non sprounters » qui peuvent essaimer leurs graines par divers moyens (vent, animaux, etc.).

Dans les zones africaines tropicales sèches ou méditerranéennes, après une coupe du tronc, de très nombreuses espèces (si pas toutes - à l’exception de la plupart des résineux, mais pas tous -) ont la faculté d’émettre des RS quand elles sont jeunes (Bellefontaine 2005). Cette faculté peut s’estomper

au fil du temps en fonction de l’âge du ligneux. Il existe cependant des exceptions ; le DFSC (2000)

signale que Pterocarpus indicus est une espèce unique en ce sens que ses BFB ne perdent pas leur capacité à émettre des racines adventives avec l’âge. De nombreuses zones d'ombre mériteraient un coup de projecteur (Bellefontaine et al. 1997), car peu d'expériences basées sur un dispositif

statistique adéquat ont été menées à ce jour en Afrique (Bellefontaine 1997, 2005 ; Bellefontaine et

al. 2015).

Figure n° 25. Rejets de souche âgés de huit mois après l’exploitation d’un Isoberlinia doka au Mali (Photo R. Bellefontaine).

Il conviendra d’étudier les modes de gestion des souches (dépressage à quel âge ? nombre optimal de rejets à maintenir sur la souche ? faut-il laisser un rejet ou plutôt un moignon surmonté de la dernière branche qui fera office de tire-sève ? faut-il couper en-dessous du niveau des bourrelets des générations précédentes ? la coupe au ras du sol favorise-telle l’enracinement des RS ? jusqu’à quel âge peut-on recéper un taillis ? etc.). Les potentialités à former des rejets proventifs plutôt qu’adventifs devraient être sondées, de même que les facteurs naturels qui influencent leur

74 apparition (humidité du sol et de l'air, remontée de la nappe phréatique, intensité de la température, de la lumière ou de l’ombre, etc.).

Des études générales sont à consulter pour l’Afrique tropicale sèche : en premier lieu l’article de Clément (1982) qui n’a jamais été actualisé et reste une référence, mais aussi : Catinot (1994), Nasi (1994), d’Herbès et al. (1997), Ichaou (1995, 2000), et de nombreuses publications du CTFT - CIRAD (accessibles au CIRAD sur Agritrop : https://agritrop.cirad.fr/ ).

En Afrique du Nord, les premières études datent du début du XXème siècle (Boudy 1950) et chaque année des articles paraissent, du fait de l’existence de nombreuses espèces traitées en taillis ou taillis sous futaie, notamment les Eucalyptus (Riedacker 1973 et de nombreux autres chercheurs) et les chênes (Hasnaoui 1991 ; très nombreux rapports et articles au Maroc pour Quercus ilex, Tetraclinis articulata, Argania spinosa, etc.).

En Afrique de l’Ouest, à Gonsé (Burkina Faso), cinq ans après une coupe en taillis simple, Nouvellet (1992) estime que 95 % de la régénération s'est faite par rejets de souche (N.D.L.R. - il n’avait pas distingué les RS des Dr). Au Burkina Faso, Renés & Coulibaly (1988) in Bellefontaine et al. (2000), Kaboré & Renés (1987), Bonkoungou & de Framond (1988), Renés (1991), Compère et al. 1994, Ouedraogo & Kaboré (1994), Depommier (1996), Rietkerk et al. (1998), Ouedraogo (2006), Ky-Dembele (2004), Ky-Ky-Dembele et al. (2007, 2008), Bastide & Ouedraogo 2008, Bognougnou et al. (2010) et d’autres ont également apporté leur contribution à la connaissance des ligneux qui se rejettent de souche. Au Mali, des essais comparant quatre périodes de coupe à savoir 1/ époque transitoire (en octobre) 2/ période fraîche et sèche (en décembre) 3/ période chaude et sèche (en avril) 4/ saison des pluies (en août) sur sept espèces locales ont montré que toutes les espèces rejettent bien de souche (y compris Pterocarpus erinaceus quand elle est protégée des animaux). Après une année, P. erinaceus et Anogeissus leiocarpus, ainsi que Combretum ghasalense montrent en ce qui concerne le pourcentage de souches ayant rejeté un comportement assez indépendant des pluies. Quant à I. doka et D. oliveri, elles rejettent mieux si la coupe n'a pas lieu en août (pendant la saison des pluies), tandis que pour Burkea africana et Khaya senegalensis le meilleur pourcentage est atteint si la coupe a lieu juste avant ou pendant la saison des pluies (Anderson 1994). Au sud Burkina Faso, la date de coupe, fixée au mois de mai, a été recommandée pour les conditions soudano-guinéennes par Kabore & Renés (1987, in Bellefontaine et al. 1997) parce que le tapis herbacé est plus sec, qu’il y a moins de concurrence pour les jeunes « rejets » (RS et Dr, N.D.L.R.) et qu’elle correspond à la reprise de la végétation. A Sikasso au Mali, Cuny (1993) montre qu’après une coupe, 93 % des souches ont rejetés ou ont émis des Dr. Toujours au Mali, Parkan et al. (1988, in Bellefontaine et al. 2000) ont proposé un tableau d'aptitude à la MV de quelques essences spontanées après deux années d'observations. Parkan et al. (1988), Felber & Diallo (1991), Kelly & Diallo (1992), Cuny (1993), Nasi (1994), Kelly (1995), Cuny et al. (1997), Bitchibaly & Diarra (2003), et d’autres ont étudié la production des taillis au Mali. Au Niger, dans les formations à Combretacées des plateaux (c’est-à-dire les écosystèmes contractés ou brousses tigrées), l’exploitation durant la saison sèche et fraîche de Combretum nigricans de plus de 8 cm de diamètre à la base entraîne une mortalité de 35 %. Cette coupe, le plus souvent située entre 20 et 50 cm de haut, ne permet pas aux bourgeons proventifs de s’exprimer, ce qui peut être une cause de cette mortalité inquiétante pour l’avenir de ces formations ligneuses. Pour favoriser l’apparition de RS, certains bûcherons nigériens préconisent de ne couper une tige sur une souche que si une autre tige (ou un moignon de tige avec la dernière branche) peut être maintenue, afin de laisser un tire-sève aidant ainsi la souche à mieux rejeter. Cette assertion doit encore être confirmée. Ichaou (1995), d’Herbès et al. (1997), Ichaou (2000, 2004.), Seghieri et al. (2005) et surtout le projet « Energie 2 » (Projet Energie 2, s.d.) au Niger a

75 publié dans les années 1980-2000 de très nombreux rapports notamment relatifs à la gestion des taillis et RS, disponibles à la bibliothèque du Cirad à Montpellier et sur les archives ouvertes AGRITROP (https://agritrop.cirad.fr/).

3.4.4 Bibliographie

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