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Fondements théoriques et mise en place pratique des cours

C HAPITRE II. L ES DEBUTS DE LA FORMATION

D) Fondements théoriques et mise en place pratique des cours

1) Le projet de Desfarges, chirurgien à Meymac en 1786.

Après avoir examiné la répartition des cours d’accouchement dans le temps (intervalle entre les sessions de 1775 et 1787) et l’espace (importance numérique du Bas-Limousin dans les cours de la fin du siècle), il est nécessaire de s’intéresser aux fondements théoriques des cours organisés dans la généralité. Le support de cette analyse est le texte du chirurgien Desfarges44. Ce projet, qui balaie d’un revers de main la réalité pourtant établie de cours dans la généralité, est révélateur de l’évolution de la réflexion sur les modalités matérielles et pédagogiques d’un cours d’accouchement. La démarche de son auteur est intéressée, c’est une évidence. Le démonstrateur modèle qui est décrit dans le projet est un miroir que se tend le chirurgien et un autoportrait qu’il trace aux autorités compétentes. Ceci posé, la démarche de Desfarges et sa proposition sont à replacer dans un contexte national qui voit affluer les projets à la Société Royale de médecine, dans le sillage des résultats de l’enquête de 178645.

La proposition de Desfarges s’articule en dix-sept points, qui abordent les aspects suivants : le choix de l’élève, les moyens à mettre en œuvre pour son entretien, le choix du lieu des cours, la pédagogie à adopter et le rôle de la sage-femme comme agent d’une médicalisation des campagnes. La présentation du projet est très méthodique. En premier lieu, intéressons-nous au modèle d’élève qu’il décrit dans son mémoire :

On ne recevrait à suivre le cours que des femmes, des veuves ou de vieilles filles de bonne vie et mœurs, qui se tiennent avec décence dans leur état et qui surtout auraient la propreté et la discrétion en partage.

L’élève idéale doit donc être de préférence une femme qui a connu l’état matrimonial, ce qui suppose qu’elle ne soit pas trop jeune. Le chirurgien n’évoque pas la nécessité que la future sage-femme ait déjà été mère. L’exception faite à l’égard des célibataires a la particularité d’insister sur leur âge qui doit être avancé et leur réputation irréprochable. L’expression « vieille fille » que l’on commence à rencontrer à partir de la

44 Bibl. Acad. de Méd., SRM, carton 85.

45 On peut aussi citer la relation du chirurgien Rigail, de Gaillac, envoyée en 1787 à la Société royale de médecine, dans MONROZIES (Maurice), Au service des femmes : les services de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital de la Grave à Toulouse, 250 ans d’histoire, 1729-1979, Toulouse, 1980, p. 20.

seconde moitié du XVIIIe siècle46 en remplacement du terme « fille » pour désigner la célibataire, est à prendre ici à son sens littéral. Ce n’est pas la connotation péjorative qui perdure aux siècles suivants qu’il faut y lire, mais bien l’idée que l’âge mûr finit par primer sur l’exclusion de l’état matrimonial. Cette même femme à qui, vingt ou trente ans plus tôt, on eut refusé l’accès à la chambre d’une accouchée, se voit autoriser, en raison de sa vieillesse, à exercer la fonction de sage-femme. L’auteur insiste en outre fortement sur l’honorabilité de la future sage-femme. Il est probable que ce point concerne plus particulièrement les veuves et les célibataires, dont la vie ne doit susciter aucun reproche de la communauté. Ces femmes, qui ne sont plus ou n’ont jamais été sous tutelle masculine, attirent les médisances et inspirent la crainte47 ; or, elles sont appelées à devenir, par leur état de sage-femme, et des vœux conjoints des autorités religieuse et politique, des garants moraux de la communauté au sein de laquelle elles exercent. Cette possibilité offerte à des célibataires d’être choisies comme élève sage-femme se situe dans une évolution perceptible au niveau national. Dès les années 1770, on accepte qu’une fille devienne accoucheuse dans les campagnes du Bassin parisien48. On approche du renversement de modèle qui voit la jeune sage-femme remplacer la vieille matrone, même si l’image d’une vieille femme correspond sans doute largement à un cliché répandu par la littérature médicale49.

Desfarges s’intéresse aussi à l’organisation matérielle des cours. Il est conscient de la difficulté que représente pour les élèves le fait de quitter leur village et leur famille pour venir suivre les cours.

[...] il ne faut pas que l’endroit où se feront les leçons soit fort éloigné ni dans une grande ville ; parce qu’on trouverait peu de femmes qui voulussent passer certaine distance, surtout pour aller dans une grande ville, où l’on est nécessité de dépenser plus qu’on ne veut, où d’ailleurs, leur air gauche de campagnarde leur attirerait les huées des polissons, au point de les faire quitter, quand elles auraient fait la démarche de s’y rendre.

Éviter la grande ville, son caractère impressionnant pour des femmes qui n’ont que fort rarement quitté leur environnement natal, éviter ses périls aussi, pour des femmes dont le chirurgien soupçonne la naïveté, implique que le cadre des cours permette de rassembler des élèves d’un certain rayon alentour, mais reste à taille humaine. On ne peut s’empêcher de penser à la petite ville de Meymac, serrée autour de son abbaye Saint-André, résidence du chirurgien Desfarges, en lisant son plaidoyer, mais il ne faut en aucune façon perdre de vue que cette préoccupation du lieu où doit se tenir le cours est présente dans la plupart des

46 Madame ou mademoiselle..., p. 210.

47 BEAUVALET-BOUTOUYRIE (Scarlett). « La femme seule à l’époque moderne : une histoire qui reste à écrire. », dans Annales de démographie historique, 2000, n°2, p. 133.

48 GELIS (Jacques). « Sages-femmes et accoucheurs... », op. cit., p. 934.

régions. En 1789, une Champenoise se laisse difficilement convaincre de quitter Boulages pour Troyes. Une vingtaine d’années plus tôt, des rumeurs ont couru en Berry et en Poitou d’une déportation à la Guyane des élèves choisies pour les cours d’accouchement50. Ces exemples, extrême pour le second, reflètent bien le malaise des ruraux devant la grande ville, où l’on parle, travaille, où l’on vit différemment.

Le chirurgien fait aussi œuvre d’administrateur en abordant le problème du nombre d’élèves par cours. Il se penche sur la répartition des futures sages-femmes dans le ressort de l’élection en proposant la mise en place de circonscriptions de base, dont le nombre serait fonction de la taille de l’élection. Ce système permettrait d’éviter que certaines paroisses soient défavorisées dans le choix des élèves, et se retrouvent dépourvues de sage-femme malgré l’existence de cours, en établissant un roulement par année. Desfarges envisage un découpage en six cantons ou plus au besoin. Cette mesure a l’avantage de limiter le nombre d’élèves ayant accès au cours. Il fixe le maximum d’élèves à trente-six. En dessous de ce chiffre, le cours ne lui paraît pas rassembler suffisamment de personnes ; au dessus, il considère que l’effectif est excessif et qu’il ne bénéficie plus à des femmes dont les capacités d’attention et de compréhension lui apparaissent comme réduites et peu exercées. Après avoir choisi les élèves, il faut déterminer la période du cours.

Le temps où ce cours se ferait, serait fixé pour la saison où les travaux sont le moins précieux, afin que les élèves fassent moins de vide dans leur maison ; sa durée serait proportionnée à l’étendue qu’on jugerait nécessaire de donner aux leçons et à leur nombre. Elle ne pourrait être déterminée qu’après des essais ; les jours de classe seraient fixés et invariables, il faudrait prévenir les cas de maladie et ou d’absence du démonstrateur, afin que le cours ne fut ni suspendu ni arrêté sous aucun prétexte.

Naturellement, il semble inimaginable à un homme qui souhaite toucher un public de rurales d’envisager la tenue d’un cours pendant l’été. En effet, la future sage-femme est souvent une épouse de cultivateur et les travaux de la terre nécessitent sa présence. Le printemps et l’été correspondent à des périodes où l’on s’occupe des jardins, où l’on vient en aide aux voisins. Les seuls moments de loisir qui peuvent être consacrés au suivi d’un cours d’accouchement ne peuvent prendre place que l’hiver. Ainsi, les cours organisés entre 1787 et 1789 ont lieu à Brive pour la première année du 9 janvier au 9 février, pour la seconde du 2 décembre au 3 janvier et pour la dernière du 1er au 31 janvier51. On retrouve ce choix de l’hiver dans la généralité de Châlons-en-Champagne entre 1773 et 1789, quand d’autres régions, comme le Béarn, le Poitou et bien d’autres privilégient le printemps52.

50 GELIS (Jacques). La sage-femme ou le médecin..., p. 149 et 510.

51 Arch. dép. Haute-Vienne, C 270

Pour ce qui est de la durée des cours, le projet du chirurgien meymacois ne propose rien, il laisse à la future appréciation du démonstrateur la décision de la fixer. Le choix en Bas-Limousin se porte sur une durée d’un mois. Il se place dans la moyenne basse de la durée des cours d’accouchement. En effet, on remarque qu’elle est de six à huit semaines dans des régions limitrophes comme le Périgord, l’Auvergne, ou le Poitou. Les états d’Artois et du Macônnais qui imposent à leurs élèves le suivi de deux sessions de six mois chacune constituent des exceptions au plan français53. La limitation des cours à un mois est relativement compensée pour un certain nombre d’élèves par la possibilité de doubler leur formation. Dans le cas du Bas-Limousin, l’élection de Tulle semble privilégier cette solution puisque sur les quatorze élèves du cours de 1789, neuf sont des anciennes du cours précédent54. Le chirurgien Desfarges évoque d’ailleurs dans son projet cette possibilité de suivre un cours supplémentaire : « Celles qui ne feraient pas le cours en entier ou qui n’en auraient pas profité, ne pourraient pas travailler sans en faire un second »55.

2) Le financement des cours.

Former des sages-femmes coûte cher. Au salaire du démonstrateur, il faut joindre les frais d’achat de matériel pédagogique, les frais de location d’une salle pour les cours, l’entretien des élèves. La question du financement des cours est incontournable puisqu’elle permet de mesurer l’implication de l’administration royale sur le plan matériel. Le projet de Desfarges évoque de manière annexe les questions d’argent. Il est cependant intéressant de connaître l’opinion de ce chirurgien :

[...] on ne peut guère tirer les élèves que de la classe des pauvres et par conséquent qu’il faut que leur instruction se fasse aux frais du gouvernement, ou au moins des paroisses où elles seront destinées à résider.

La formule est claire, elle allie deux aspects, l’un relevant du modèle qu’il trace de la future élève, l’autre des conséquences de cette caractéristique. La future sage-femme doit être pauvre, elle ne peut donc en aucune manière supporter le paiement d’un cours privé sous l’autorité d’un chirurgien ou d’un médecin. Or elle est destinée à œuvrer pour la conservation de la population par la sauvegarde des corps et des âmes. Ce rôle qu’on lui attribue dans une perspective nataliste entraîne un devoir de l’État. Ce dernier a l’obligation d’empêcher la

53 Id., p. 135-136.

54 Arch. dép. Haute-Vienne, C 270

pauvreté d’être un obstacle à l’apprentissage, il doit subvenir aux besoins de l’élève. Desfarges se prononce sur un autre aspect qui est la rémunération du démonstrateur :

Pour quatre à cinq cents francs, cet homme s’estimerait heureux de remplir cette tâche ; ce serait pour lui un revenu fixe, on pourrait d’ailleurs lui accorder les exemptions de tutelle, curatelle, logement des gens de guerre, etc, etc. dont jouissent bien plus mal à propos les moindres commis de la ferme. Monsieur l’intendant pourrait même accorder des gratifications proportionnées à celui qui se distinguerait le plus afin d’exciter une noble émulation entre tous ceux de la généralité.

Sur ce sujet, l’auteur se montre plein d’ambition. Il manifeste une réelle fierté vis-à-vis de son art, la conscience de son utilité pour le bien des peuples est exprimée sans détour dans la dénonciation des privilèges des fermiers de l’impôt. Il paraît clair que le sieur Desfarges rêve d’obtenir semblables avantages, mais au-delà, sa proposition tend à faire du chirurgien démonstrateur une notabilité au sein du corps médical de l’élection en lui accordant un statut d’intermédiaire privilégié avec l’administration. En outre, la somme de quatre à cinq cent francs annuels n’a rien de négligeable, surtout pour un chirurgien possédant au préalable une clientèle bien établie.

Le compte général des recettes et des dépenses pour les cours d’accouchement de 1787 à 1789 renseigne sur des points spécifiques56. Le 22 janvier 1787, les 4 janvier et 14 avril 1788 et le 25 décembre 1789, des sommes ont été versées pour l’organisation des cours. L’origine de ces fonds est connue : ils ont été pris sur des sommes non utilisées provenant de la capitation. Le crédit alloué est en 1787 de 1500 livres expédiées en cinq ordonnances de 300 livres, une pour chacune des cinq élections concernées. L’année suivante, on observe une baisse puisque la somme ne s’élève qu’à 1390 livres. En revanche, 1789 voit de nouveau la mise à disposition d’un montant de 1500 livres. Lorsqu’on se reporte au bilan des recettes et des dépenses de ce compte, on remarque que l’argent destiné à ces cours n’a pas été intégralement utilisé. Sur les 4390 livres versées, il n’en a été employé que 4370,16. Cette différence bien que réduite montre à quel point la gestion de ces fonds a été rigoureuse et prouve la volonté d’économie des subdélégués.

La comptabilité de ces hommes est surveillée de très près, et le moindre doute sur l’emploi des sommes donne matière à un courrier et à une demande de justification. Le 24 septembre 1789, l’intendant Meulan d’Ablois écrit au sieur Delacombe, subdélégué de l’élection de Tulle. À l’issue de la vérification des comptes concernant les cours d’accouchement des trois années passées, une somme de cent livres semble être restée entre les mains du subdélégué. Le début de sa lettre à l’intendant révèle un administrateur froissé de voir mise en doute sa probité :

56 Arch. dép. Haute-Vienne, C 270.

Je vous avouerai que le cœur m’a palpité à la lecture de votre lettre du 24 de ce mois et de l’état qui y est joint. Vous m’y dites, Monsieur, que je suis relicataire par le balancement entre la recette et la dépense de la somme de 100 livres sur les cours d’accouchement de 1787, 1788 et 1789. Je conviens que je parois être dans ce cas là si le compte que vous me présentes est juste, mais sur la dépense de 1787 que vous ne portés qu’à 200 livres il y a une erreur de 100 livres qui fait précisément le déficit qui vous a frappé lorsque vous vous êtes fait rendre compte de cette opération que vous m’avies confiée.

Delacombe revient dans la suite de sa lettre sur le détail du financement des trois cours qu’il a eu la charge d’organiser. Il présente à nouveau dans le détail l’utilisation des fonds qui lui furent envoyés, tout en rappelant qu’il a systématiquement fait transmettre toutes les pièces justificatives à l’intendant. Preuve de son honnêteté : il revient sur l’occasion où il s’est trouvé en possession de 28 livres dont il n’avait pas l’usage et où il s’est empressé de les faire remettre à l’intendance. Un tel exemple est significatif du soin apporté par les officiers royaux à la gestion des finances. Les cours d’accouchement n’ont visiblement pas donné lieu à malversations, du moins dans le cas briviste.

On aurait pu s’attendre à trouver dans le compte récapitulatif le détail des rétributions accordées aux démonstrateurs ainsi que des précisions sur la location des locaux pour la tenue des cours, l’achat du matériel pédagogique. Or, ce document ne livre pas ces éléments. Rien ne permet de connaître le montant de l’indemnité des démonstrateurs en Bas-Limousin. En reprenant les chiffres donnés par le compte, on s’aperçoit que sur les 4370,16 livres de dépenses, 4222 ont été consacrées à l’entretien des élèves sages-femmes. Il ne reste donc qu’un peu plus de 148 livres pour ces différents postes. On sait par exemple, grâce à la correspondance conservée, que le subdélégué de Brive a dépensé 10 livres pour acheter une brassée de bois à l’hiver 1789. Il paraît donc impossible que la somme remise aux démonstrateurs égale les espérances du chirurgien Desfarges. En ce qui concerne les privilèges annexes décrits par notre chirurgien, il n’existe pas de renseignements précis pour notre région, mais il est probable que ces gratifications aient été plus facilement octroyées car moins directement coûteuses. En 1777, dans la généralité de Rouen, on exempte les démonstrateurs du logement des gens de guerre et on les décharge de la capitation ou de la taille57.

3) L’impératif du secours aux élèves.

Le principal poste de dépenses des cours d’accouchement est l’entretien des élèves. Desfarges l’affirme dans son projet, les élèves ne peuvent subvenir à leurs besoins. Le cours de 1763 avait déjà adopté ce système du versement d’une indemnité aux futures sages-femmes, on le retrouve à partir de 1787. Il est quasi certain qu’il était aussi en usage en 1775. Entre 1787 et 1789, 4222 livres sont consacrées aux élèves des cours, ce qui représente plus de 96% du budget58. Les raisons de ce secours sont présentes en partie dans le texte de Desfarges, lorsqu’il parle des grandes villes « où l’on est nécessité de dépenser plus qu’on ne veut ». La vie urbaine représente pour des rurales un surcoût écrasant. Il faut s’y loger, se nourrir, en plus des frais de voyage pour se rendre au cours. Il est impensable pour ces femmes qui cherchent dans l’accès au statut de sage-femme une amélioration de leurs conditions d’existence, de devoir dépenser d’importantes sommes pour se former. C’est d’autant plus vrai qu’un grand nombre exerce déjà ces fonctions sans reconnaissance officielle, et qu’il s’agit pour elles d’une concession à la pression des autorités qui les entourent. Elles ne peuvent imaginer de payer pour confirmer ce qui est déjà leur métier.

Le problème du logement n’est pas évoqué par les documents concernant les cours entre 1787 et 1789. Rien n’est dit sur les conditions de vie des élèves. Les listes d’élèves établies pour les cours du Bas-Limousin indiquent que les femmes originaires de la ville où se tient le cours sont de très loin minoritaires. Sur les treize élèves du cours de Brive en 1787, deux sont natives de cette ville. Mais ces deux très jeunes filles, âgées respectivement de 14 et 15 ans, sont des exceptions, les cours suivants ne rassemblent que des femmes originaires d’autres communes. Dans le cas de Tulle, on ne rencontre jamais d’élève native de la ville. Les élèves les plus proches viennent de Chanac-les-Mines à une lieue et de Naves à six kilomètres, elles sont trois pour les trois années de cours. Il est possible qu’elles continuent de vivre chez elles pendant la durée des cours. Les autres élèves ont l’obligation de trouver un logement en ville. Les futures sages-femmes du cours de Brive sont confrontées aux mêmes difficultés puisque, si l’on prend l’exemple du cours de 1787, l’élève la plus proche, à