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Référence : Angelle, P. S. (2002). Beginning Teachers Take Flight : A Qualitative Study of Socialization. Paper presented at the Annual Meeting of the Southwest Educational Research Association, Austin, TX, February 14-15, 2002. (Document ERIC : 465 746)

PS : Il manque deux pages dans le document ERIC (p. 23 et p. 45)

Sujet : Étude qualitative qui explore l’expérience de socialisation d’enseignants débutants (middle school) en Louisiane. Ici, la métaphore « aéronautique » est utilisée pour décrire l’école en tant qu’organisation où les nouveaux enseignants prennent leur vol initial vers l’enseignement.

Introduction :

Plusieurs études descriptives de la socialisation enseignante peuvent être trouvées dans la littérature : Fox et Singletary, 1986; Su, 1992; Gratch, 1998a ; Gratch, 1998b ; Wells, 1984 ; Zeichner et Gore, 1990 ; Jordell, 1987 ; Nigris, 1988).

Par contre, peu d’études tentent de comprendre le rôle de l’expérience de socialisation en lien avec le contexte d’un enseignement efficace.

Cadre théorique :

Le cadre théorique se base sur le champ de recherche de l’efficacité scolaire (school effectiveness) : études sur les effets de l’école, sur les écoles efficaces et sur l’amélioration des écoles.

Yee (1990) constate que les enseignants débutants entrent dans la profession avec la même charge de travail et les mêmes responsabilités que les enseignants d’expérience.

La socialisation professionnelle peut influencer l’efficacité enseignante et la longévité dans la carrière. Cette socialisation permet au débutant de s’approprier les mêmes objectifs et missions que l’école.

Le mentorat a été défini de différentes manières dans les écrits :

Shannon (1988), citée dans Peterson et Williams (1998), parle d’un « nurturing process » +

« ongoing caring relationship ».

Ziepher et Rieger (1988) indiquent que le mentorat est à la fois un système de support occasionnel et une fonction éducative.

Les recherches démontrent que le mentorat a un effet positif quant à la rétention des enseignants. Odell et Ferraro (1992) ont découvert qu’après l’implantation d’un programme de mentorat, 80% des nouveaux enseignants espéraient être encore en classe dans cinq ans.

Méthodologie :

Échantillon : L’étude examine les écoles les plus efficaces et celles qui le sont moins.

L’efficacité des écoles a été déterminée par le school performance score (SPS), une mesure calculée chaque année par le département d’éducation de Louisiane. Par la suite, la chercheur

a attribué un school effectiveness index (SEI) à chacune des écoles en effectuant une procédure de régression linéaire du SPS selon trois facteurs : le pourcentage d’élèves provenant de familles défavorisées, le pourcentage d’élèves en minorité et le pourcentage d’élèves en éducation spécialisée. En tout, 10 écoles (5 plus efficaces et 5 moins efficaces) pairées par groupe de deux ont été sélectionnées.

Collecte de données :

Les questions de recherche de la phase 1 de la collecte de données étaient :

- Quelles sont les différences dans l’assistance et le monitorat entre les écoles plus efficaces et moins efficaces ?

- Quel est le degré de monitorat administratif pour les enseignants débutants dans les écoles plus efficaces et moins efficaces ?

- Quelles sont les différences dans les pratiques administratives d’embauche des écoles plus efficaces et moins efficaces ?

- Quels sont les types d’assistance donnés aux nouveaux enseignants dans les écoles plus efficaces et moins efficaces ?

- Quel est le rôle des mentors d’enseignants débutants dans les écoles plus efficaces et moins efficaces ?

Lors de la phase 1, des entrevues avec les administrateurs et les mentors ont été réalisées. En outre, lors de la visite de chacune des écoles, une observation informelle de l’organisation scolaire et de la culture de l’école a été effectuée.

Les questions de recherche de la phase 2 de la collecte de données étaient :

- Quelles sont les différences dans les perceptions des nouveaux enseignants du processus d’entrée dans l’école, dans les écoles plus efficaces et moins efficaces ? - Quelles sont les différences quant à la performance en classe de l’enseignant débutant

dans les écoles plus efficaces et moins efficaces ?

- Quelles sont les différences dans les perceptions des nouveaux enseignants de l’assistance, du mentorat et du travail en équipe, dans les écoles plus efficaces et moins efficaces ?

- Quelles sont les différences quant à l’intention des nouveaux enseignants de demeurer dans le champ de l’éducation, dans les écoles plus efficaces et moins efficaces ? Lors de la phase 2, les données ont été collectées par l’observation des enseignants débutants en classe ainsi que par des entrevues avec les débutants.

Résultats :

Deux éléments du processus organisationnel émergent des entrevues réalisées avec les débutants :

1) Le concept d’équipe interdisciplinaire dans les middle schools : Désigne des équipes de deux à cinq enseignants représentant un corps de discipline (mathématiques et sciences, études sociales, etc.) et qui partagent le même groupe d’étudiants, ont du temps de planification commun et sont localisés dans la même section du bâtiment scolaire. Les enseignants bénéficient de cette structure d’équipe. En effet, selon Erb (1997), un sentiment de collégialité favorise une vision positive de l’enseignement, permet d’améliorer l’efficacité enseignante et d’apporter une image de soi en tant que professionnel plus positive. Ce ne sont pas toutes les écoles de l’étude qui travaillait en équipes interdisciplinaires mais lorsque c’était le cas, l’équipe jouait un rôle

substantiel dans l’expérience de socialisation du novice en terme de soutien social et de collégialité.

2) Les procédures de la première année par Harry Wong : Harry Wong a écrit un livre The first day of School, qui souligne l’importance de la gestion de classe et des procédures. Certains enseignants débutants interrogés ont fait référence aux travaux de Wong en tant que partie de leur formation initiale ou du programme d’insertion de l’école. Les enseignants ayant indiqué avoir lu ce livre et utilisé ses concepts rapportent également plus de succès quant à la gestion de classe.

Paire 1 : Deux écoles à la lisière d’une région urbaine : Barnstorming et Mir Barnstorming school :

L’auteure utilise ici la métaphore des pilotes acrobatiques nommés « Barnstormers » qui utilisaient leur créativité et le travail d’équipe pour faire face aux nombreux défis rencontrés.

Description du milieu : L’école étudiée « Barnstorming school », est dans la région de Waterside qui est bien connue pour son système d’éducation de qualité. La mission de l’école, affichée sur la porte principale, stipule que chaque membre de la communauté scolaire doit travailler en équipe afin d’assurer un climat de respect qui permettra le développement intellectuel, émotionnel, social, moral et physique des enfants. L’école accueille 558 étudiants, dont 9% (50) sont en éducation spécialisée. Le 1/3 des élèves sont en minorité ethnique et 40,2% proviennent de milieux défavorisés. L’école a eu un résultat élevé quant à la performance.

Dans cette école, le concept d’équipe était particulièrement présent. Les enseignants faisaient partie de deux équipes : « grade level » et équipe d’apprentissage. L’équipe de grade était déterminée par le grade et la discipline enseignée, chacune des équipes enseignant aux mêmes élèves. Tous les enseignants d’une même équipe avaient la même période de planification et devaient se rencontrer 45 minutes à chaque jour. L’équipe d’apprentissage était une équipe d’enseignants ayant les mêmes intérêts (pas nécessairement le même grade ni la même discipline), par exemple : la recherche-action, l’utilisation des technologies, l’utilité des manipulations pour les élèves, etc. Le mercredi matin, les élèves arrivaient une heure plus tard à l’école afin que les équipes d’apprentissage puissent se rencontrer.

Au début de chaque journée de classe, les enseignants font une période appelée CPR « circle of power and respect », qui comprend : 1) L’annonce par les enseignants des nouvelles à propos de l’école, 2) Les félicitations, où les élèves félicitent les autres, 3) Le partage, où les élèves peuvent partager ce qu’ils veulent, 4) Une activité amusante pour débuter la journée.

Enseignants débutants à l’école Barnstorming : 4 enseignants débutants, tous volontaires pour être interviewés. Les 4 indiquent avoir choisi l’école car il y avait un emploi disponible.

Assistance : Une semaine complète d’insertion était prévue avant le début des cours afin de discuter des programmes et du curriculum, de rencontrer les autres enseignants membre de l’équipe du débutant, de rencontrer la direction, de visiter l’école et de présenter l’équipement et le matériel disponible. Pour le choix des candidats, l’entrevue se fait avec la directrice, l’assistant-directeur et un membre de l’équipe enseignante. Les critères de sélection sont la

capacité de travailler en équipe, la possession d’un bon savoir de base et la capacité à gérer une classe du nouveau middle school.

Travail d’équipe : Les enseignants débutants peuvent se tourner vers l’équipe de grade pour obtenir du soutien social ou professionnel. L’équipe d’apprentissage peut être aidante quant à l’information et au savoir. Les enseignants du même département peuvent aider quant aux ressources. Les 4 débutants de l’école rapportent avoir reçu de l’aide, soit provenant de l’équipe d’apprentissage, de l’équipe de grade ou du département.

La culture de l’école et les collègues : La collaboration et les discussions sur l’enseignement étaient fréquentes entre collègues, notamment dans les équipes d’apprentissage. Selon la directrice de l’école, c’est la responsabilité de tous les membres de faire en sorte qu’un nouvel enseignant s’intègre bien. La direction se montre également ouverte à ce que les nouveaux enseignants puissent observer les enseignants d’expérience, mais elle souligne que plusieurs préfèrent ne pas le faire pour ne pas avoir de suppléant et devoir modifier leur planification.

Défis : En tout, sept entrevues ont été réalisées (1 directrice, 4 débutants et 2 mentors). À la question des défis pour le nouvel enseignant, les deux mentors et deux débutants indiquent que la plus grande préoccupation est la gestion de classe. La directrice et les deux autres débutants indiquent que le plus grand défi est d’effectuer des responsabilités en dehors de la classe (par exemple, remplir la paperasse…). Selon la direction, les enseignants débutants ne sont pas conscients du tems requis quand ils entrent dans la profession.

Succès : Deux des enseignantes débutantes soulignent être contentes de la relation établie avec les élèves. Les deux autres enseignantes parlent également des élèves : une indique être fière quand elle voit les élèves qui comprennent et qui réussissent et l’autre est fière quand elle voit ses élèves améliorer leurs habiletés sociales et augmenter leur estime de soi.

Vision de la profession : Les 4 enseignants débutants aiment l’enseignement et se voient comme des professionnels. Quand on leur a demandé ce qui les avait amené vers la profession, les 4 enseignants ont indiqué que leur désir d’enseigner était intrinsèque et qu’ils restaient parce que c’est ce qu’ils avaient choisi comme profession.

Observation de l’école : En entrant dans l’école, il est évident que l’accent est mis sur le travail d’équipe et l’apprentissage. La culture de l’école promeut l’excellence et la réussite, vues comme des souhaits plutôt que comme des buts. L’emphase est également mise sur le développement professionnel des enseignants.

Conclusion métaphorique : Tous comme les aviateurs acrobatiques « Barnstormers », les enseignants de cette école mettent le travail d’équipe et la créativité en priorité et ils ont compris qu’un bon entraînement permet de surmonter bien des obstacles. Les équipes d’apprentissage et de grade permettent aux nouveaux enseignants d’obtenir les ressources sociales et professionnelles nécessaires pour un plan de vol réussi.

Mir Middle school :

La métaphore utilisée pour cette école est celle de la station spatiale Mir, construite par la Russie en 1986. Les Russes étaient très fiers de cette station, mais elle a rencontré plusieurs problèmes : accidents, collision, plusieurs bris et en 2001, elle fonça vers la Terre et fut détruite.

Description du milieu : Cette école est située dans le district de Riverside, à l’extérieur d’un centre urbain en Louisiane. L’école Mir est située dans une région de classe moyenne faible.

L’école compte 715 élèves de 6e à 8e année, dont environ 12% en classe spécialisée, 14,7% en minorité ethnique et 37,6% vivant dans la pauvreté. L’école a eu un faible résultat quant à la performance.

Le nombre d’élèves par classe est plus important que dans d’autres écoles du district : de 21 à 26 élèves dans 22% des classes et 27 ou plus dans 71% des classes. Or, selon plusieurs études, des classes de 26 ou 27 étudiants constituent un indicateur négatif quant au succès des élèves (Glass et Smith, 1979 ; Eisner, 1998 ; Rutter, Maugham, Mortimore, Outstonet Smith, 1979).

L’école Mir a également a également adopté le principe d’équipes interdisciplinaires : les enseignants ont des équipe de grade et chacune des équipe est organisée par discipline.

Toutefois, même si la structure d’équipe existe, la philosophie du travail en équipe n’est pas présente.

Enseignants débutants à l’école Mir : Il y avait 4 enseignants débutants à l’école Mir et les 4 étaient volontaires pour être interviewés.

Assistance : L’année précédente à cette étude, le district de Riverside pilotait un nouveau programme d’insertion pour les enseignants débutants. Les nouveaux enseignants étaient libérés de la classe une journée par semestre + ½ journée par mois pour participer à des ateliers de formation. Seulement une des 4 débutantes a participé à ce programme et elle a trouvé qu’il était aidant. Toutefois, le programme a été retiré après un an car le district trouvait que ce n’était pas une bonne idée de retirer les enseignants débutants si souvent de leur classe. Durant la présente année, le programme d’insertion était réduit à une journée d’ateliers. Les débutants indiquent que l’insertion était plutôt informelle. Une des enseignantes, engagée en janvier, n’a pas reçu de soutien à l’insertion.

Support des mentors : Tous les enseignants interrogés indiquent avoir enseigné pendant environ 4 semaines avant d’être assigné à un mentor. Durant ces 4 semaines, ils ont dû se débrouiller seul pour comprendre le système ou demander l’aide d’autres enseignants. Une fois le mentor assigné, le contact avec celui si n’était ni fréquent ni régulier. Les enseignants indiquent avoir rencontré leur mentor très peu souvent, ne pas avoir reçu beaucoup d’aide de celui-ci et ne pas avoir été observé souvent. Quant à eux, les mentors interrogés indiquent faire des observations fréquentes et aider les nouveaux enseignants à acquérir les trucs du métier.

Monitorat : L’administration de Mir n’était pas proactive quant à la sélection des nouveaux enseignants. C’est le directeur du personnel dans le district de Riverside qui offre aux débutants une liste d’écoles qui peuvent être intéressées. L’école reçoit un grand nombre d’enseignants non certifiés qui lui sont envoyés par le district, mais qui ne sont pas formés pour enseigner.

Travail d’équipe : 3 des 4 enseignants interrogés soulignent que les mentors informels ont été plus aidants pour leur survie que leur mentor assigné. Les débutants recevaient de l’aide lorsqu’ils la sollicitaient (pas d’aide offerte gratuitement sans avoir demandé).

Culture de l’école et collègues : Les discussions sur la profession se limitaient à la planification des leçons. Les nouveaux enseignants n’avaient pas vraiment la possibilité d’observer les vétérans outre que dans leur période de planification, mais comme tous les enseignants d’un même niveaux avaient leur période en même temps, le débutant ne pouvait pas observer un expert du même niveau que lui.

Défis des nouveaux enseignants : Plusieurs problèmes ont été soulevés. Le plus commun est la gestion de classe. 3 enseignantes débutantes soulignent qu’elles ont de la difficulté avec la gestion du temps et qu’elles n’ont pas le temps de faire tout ce qu’elles souhaiteraient. Une enseignante souligne qu’elle manque de temps car elle a 4 préparations de classe différentes à faire. Plusieurs débutants ont également de la difficulté avec les tâches administratives : rapports, dossiers, etc.

Succès : 3 des 4 débutants attribuent leur succès à la vision du succès de leurs élèves. Une enseignante voit le succès en elle-même : perception qu’elle a évolué depuis le début de l’année.

Vision de la profession : Deux des débutants indiquent qu’elles aiment la profession et qu’elles veulent y reste. Une débutante indique aime plus son sujet (l’histoire) que l’emploi d’enseignement en tant que tel. Elle ajoute également ne pas aimer l’aspect technique de la profession (bulletins, dossiers, etc.). Elle souligne enfin qu’elle serait probablement plus heureuse dans une autre profession. La dernière enseignante indique nettement qu’elle ne souhaite pas demeurer dans le champ de l’éducation.

Raisons de rester : Deux enseignants croient que la clé pour maintenir les enseignants dans la profession est l’argent. Une d’entre elles ajoute qu’elle aurait moins de travail à la maison et qu’elle ferait plus d’argent si elle travaillait en industrie plutôt qu’en éducation. Seulement une enseignante indique que c’est l’amour de la profession qui fait en sorte qu’elle reste.

Mir Middle school :

Observation de l’école : Le niveau de monitorat des nouveaux enseignants par la direction était limité au programme d’évaluation de l’État. Lors des observations, la direction n’a jamais été vue en dehors de son bureau. Durant les changements de cours, peu d’enseignants étaient dans les couloirs pour guider les élèves. La chercheure a observé 4 cours et dans chaque cas, l’enseignement a été interrompu au moins une fois (élève qui parle à un autre, élève en retard, message à l’intercom, etc.). Les périodes de transition pour chacun des cours étaient longues. Les attentes des enseignants ne semblaient pas très élevées. Peu de travaux d’étudiants étaient affichés sur les murs.

Conclusion métaphorique : Comme s’ils vivaient dans une station spatiale, les enseignants de l’école Mir étaient perdus dans l’espace. L’amour des enfants n’est jamais apparu comme une priorité lors des discussions. « The welfare of the child seemed secondary to the beginner’s self-imposed role of survival.” (p. 17-18). Les tâches que les enseignants vétérans auraient pu montrer aux novices étaient vues comme devant être acquises par l’expérience. Tout comme la station Mir rencontrait plusieurs problèmes, les enseignants de l’école Mir en avaient aussi.

Comparaison des écoles Barnstorming et Mir

Le concept d’équipes interdisciplinaires faisait partie des deux écoles. Par contre, son implantation était très différente. Le travail d’équipe faisait partie intégrante de la vie de Barnstorming : sélection des enseignants, prises de décisions, support des collègues, méthodes d’enseignement, etc. Les enseignants débutants sentent qu’ils font partie d’une communauté.

À Mir, le concept d’équipes interdisciplinaires est davantage structurel et il n’y a pas réellement de culture de collaboration entre les enseignants. Les enseignants débutants n’obtiennent pas vraiment d’aide de leurs collègues. En outre, le mentorat était vécu différemment : à Mir, les mentors jouait un rôle très effacé et occasionnel, alors qu’à Barnstorming, les mentors offraient du soutien et encourageaient tous les membres de l’équipe à travailler pour le succès de tous.

À Barnstorming, l’enseignement était créatif, efficace et permettait d’améliorer la réussite des élèves. À Mir, l’accent était mis davantage sur l’amusement des élèves plutôt que sur leur réussite. Enfin, les 4 enseignants de Barnstorming souhaitent rester en enseignement alors que seulement deux enseignants sur 4 de l’école Mir souhaitent demeurer dans la profession.

Paire 2 : Deux écoles en banlieue d’une ville de grosseur moyenne : Polar Flight et Blackbird

Polar Flight middle school :

La métaphore utilisée pour cette école réfère à Richard Byrd, pilote ayant réalisé le premier vol vers le Pôle Nord, en 1926. Malgré une navigation difficile, Byrd a réussi à surmonter les défis et à réussir son vol.

Description du milieu : L’école de Polar Flight est située dans la petite ville de Corcoran dans le district de Northside. L’école compte 986 élèves. Malgré la grosseur de l’école, durant les périodes d’enseignement les couloirs sont silencieux et propres. L’école compte 12% d’élèves en éducation spécialisée, 29,8% d’élèves en minorité ethnique et 54,6% des élèves vivant dans la pauvreté. Cette école représente l’école la plus efficace de la paire 2. La grosseur des classes est dans la moyenne (67% des classes ayant 21 à 26 élèves).

La chercheure a pu observer que l’école était bien gérée et que le personnel à la réception travaillait avec efficacité. Durant les temps de transition, les assistants directeurs allaient dans les couloirs pour guider les élèves.

La chercheure a pu observer que l’école était bien gérée et que le personnel à la réception travaillait avec efficacité. Durant les temps de transition, les assistants directeurs allaient dans les couloirs pour guider les élèves.