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CHAPITRE 3. Résultats

1. Des dispositifs de DDG exclus ou inclus en fonction de l’analyse

Dans cette partie, nous répondons à la question de recherche 2 : quel tri peut être

fait dans les dispositifs pour distinguer ce qui relève à la fois de la persuasion, de l’intérêt général et des intentions de lutte, d’autres formes aux messages et intentions différentes ? Nous présentons ici nos analyses permettant d’inclure ou

d’exclure des dispositifs qui mobilisent pourtant le DDG.

Pour cela, et résumer ce qui suit, nous avons de fait un tri entre les dispositifs allant dans le sens de la lutte et exclu ceux donnant à voir des positions masculinistes ou des supports de divertissement dont le renversement visuel et discursif participe à moquer, exclure les personnes déjà discriminées. Ensuite, nous présentons un tri réalisé aussi depuis les statuts, au sens de statut social des annonceurs (public/privé) illustrant que des organisations publiques peuvent remplir les conditions des critères posés, mais aussi des organisations privées, bien que ces dernières n’aient pas de finalité d’utilité publique. Nous donnons des exemples. Ensuite, nous rappelons le critère d’inclusion des hommes dans le champ : il ne s’agit pas d’un critère du DDG, mais d’un critère relatif au contre-pied pris face à la communication de l’Etat français. Nous montrons qu’il peut être complexe et nuancé de qualifier ce que signifie la présence des hommes dans le champ. Enfin, nous expliquons pourquoi, dans notre BDD, quelques dispositifs dépassent les frontières établies par les critères : ils sont des illustrations que, en levant certaines barrières restrictives que nous avons posées, le DDG peut continuer de s’envisager.

1.1 Exclusion de dispositifs : un rire mauvais et des mauvais rires ?

1.1.1 Exclusion de dispositifs de DDG de défense des droits des hommes et

masculinisme

Nous avons exclu les messages qui selon notre analyse ne répondaient pas à la

genrées. Ce tri implique la collecte, mais surtout l’analyse de dispositifs en cours de

collecte. Nous n’incluons pas, dans notre base de données systématisée de dispositifs de DDG des supports portant un message et des intentions allant à contre-sens d’une position féministe, du moins prenant position en faveur des femmes en tant que femmes, et conduisant à vision masculiniste, à visée inégalitaire, discriminante, ou de renversement de la cause.

Par exemple, nous avons exclu la campagne de sensibilisation #ViolenceIsViolence126

(2014) inversant le genre de l’association britannique The Mankind Initiative, dont la signature est « helping men escape from domestic abuse127 ». Partagée dans la presse128 et

visualisée 8,9 millions de fois, la vidéo de 2 minutes, filmée à Londres en caméra cachée en 2014, montre un couple qui simule une dispute suivie de comportements violents (insultes et menaces physiques). L’expérience sociale prend deux formes : celle où la femme est victime puis celle où l’homme est victime de violences conjugales. Les réactions des passants mises en lumière par les caméras cachées, sont d’aider la femme lorsqu’elle est victime puis de rire de l’homme en situation inversée. Le message à visée impressive place le récepteur en position de témoin de la scène : n’aurait-il pas réagit comme les autres passants ? Pourtant, nous apprend le dispositif, « la violence c’est de la violence129 », et « 40% des violences conjugales [/familiales ?] est subie par des

hommes130 ». La question de rhétorique -en somme pourquoi rire d’une situation violente

lorsqu’elle touche un homme alors qu’une même situation suscite l’indignation lorsqu’une femme en est la victime ?- est appuyée et sa réponse fléchée par le pourcentage affiché, qui sert de support à la thèse soutenue : les violences conjugales seraient en fait presque symétriques… Le message a pour objectif, à l’instar des missions de l’organisation le diffusant, de défendre les droits des hommes et de lutter contre les discriminations et violences dont ils sont l’objet.

Non seulement nous ne retenons pas ce dispositif dans notre recherche, mais nous illustrons en quoi elle est masculiniste et conduit à un mensonge. Nous précisons néanmoins que notre propos n’est pas de nier l’existence des violences à l’encontre des hommes, ni la violence des femmes.

Premier point, puisque l’organisation a pour objet la lutte contre les violences conjugales faites aux hommes, ce dispositif sort déjà de notre cadre de recherche.

126 Pour visualiser la campagne, sur la page YouTube du l’association The Mankind Initiative,

https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=u3PgH86OyEM

127 Site internet de l’association Mankind Initiative http://new.mankind.org.uk/

128En France par exemple, Le Figaro partage la vidéo, http://video.lefigaro.fr/madame/video/quand-

un-homme-se-fait-maltraiter-par-sa-femme-en-public/3589894456001/ ; au Royaume-Uni, le titres The Independant également et titre « How would you react? Hard-hitting film suggests male victims of domestic

abuse aren't taken seriously » https://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/how-would-you-

react-hard-hitting-film-suggests-male-victims-of-domestic-abuse-arent-taken-seriously-9434867.html 129 « #ViolenceIsViolence »

Second point, la vidéo véhicule l’idée que les violences n’ont pas une structure genrée, mais qu’il serait nécessaire de déconstruire l’idée selon laquelle les hommes ne peuvent pas être victimes de ces violences. Le DDG renverse l’objet de déconstruction, il est au service de la cause des hommes, puisque l’organisation part du postulat qu’il est entendu, dans les représentations, que ce sont les femmes qui sont victimes de violence, et que c’est à cette représentation qu’il faut s’attaquer.

Le chiffre énoncé -40% de violences conjugales au Royaume-Uni serait subie par des hommes- est un pourcentage qui peut en effet étonner. La source de ce chiffre est citée :

Office for National Statistics, ce qui lui confère une certaine crédibilité.

Nous avons consulté cette étude et rapproché ce chiffre des données présentées. L’ONS131 rapporte que sur une année (2012-13), 1,2 million de femmes et 700 000

hommes ont été victimes de domestic violence. Un simple calcul nous donne le pourcentage de 36,8%. Si l’on ne tient pas compte du chiffre arrondi, par estimation

militante (36,8% devient 40%), ce chiffre est par ailleurs présenté de manière frauduleuse. Par les images du dispositif, l’organisation assimile, rapproche et fait

correspondre ce chiffre aux violences conjugales, alors que ce chiffre correspond à des

violences domestiques, où les auteur·e·s ne sont pas nécessairement les partenaires

intimes mais aussi les membres de la famille132. Ainsi, les compagnes, supposément des

femmes (et assertant par ailleurs l’hétérosexualité), ne sont pas les auteures exclusives de ces violences -psychologique, physique, sexuelle, financière émotionnelle- qui peuvent être « mother, father, son, daughter, brother, sister & grandparents; directly-related, in- laws or step-family » (même guide du Gouvernement du Royaume-Uni). Ainsi, si le nombre n’est pas faux, il inscrit par effet d’analogie et effet de contamination par l’image une idée qui est fausse : celles de violences conjugales partagées (presque) autant par les hommes que par les femmes, dans le but de rendre visible des violences faites aux hommes et par là même d’invisibiliser celles ciblant les femmes. Or, les chiffres de l’étude le démontrent, les femmes sont plus souvent les victimes de violences (hors violences sexuelles) de leur partenaire que les hommes : 4% des femmes et 2,8% des hommes déclarent en avoir été victime sur l’année. Sur la même période, les femmes sont plus souvent la cible de harcèlement (4,1%) que les hommes (1,9%) peu importe l’auteur. Les violences familiales (dont les auteurs sont potentiellement tous les membres de la famille) sont celles où la différence entre les femmes et les hommes est la plus faible : 1,5% pour les hommes et 2,2% pour les hommes, et l’étude de préciser que « This is still a statistically 131Office for National Statistics, 2014, Chapter 4 – Intimate Personal Violence and Partner Abuse :

http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20160105160709/http:/www.ons.gov.uk/ons/dcp171776_3 52362.pdf

132 UK Government, « Definition of domestic violence and abuse : guide for local areas » 18 march 2018,

vers lequel renvoie l’étude ONS, et qui le précise également dans la sienne : « Any incident or pattern of incidents of controlling, coercive or threatening behaviour, violence or abuse between those aged 16 or over who are or have been intimate partners or family members regardless of gender or sexuality. This can encompass, but is not limited to, the following types of abuse: psychological, physical, sexual, financial, emotional »

https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/ 142701/guide-on-definition-of-dv.pdf

significant difference ». Enfin, sur l’année, 2% des femmes et 0,5% des hommes ont subi

une forme d’agression sexuelle (y compris les tentatives) ce qui signifie que les femmes y sont quatre fois plus les cibles que les hommes. Nous nous arrêterons là pour les chiffres : alors que l’étude pointe la différence genrée, que les femmes demeurent les plus touchées par les violences, l’organisation élude cette dimension et cherche à donner un sens erroné à la signification des violences.

Cette démarche de l’organisation ne date pas seulement de 2014. Créée en 2001, elle apparaît notamment dans la presse, comme en 2010, lorsque le grand titre The Gardian, publiait un article133, pourtant écrit par Denis Campbell, permanent du titre, qui sert de

tribune à l’organisation britannique Parity et son président John Mays, que l’on peut rapprocher de celle de The Mankind Initiative. John Mays dénonce que les hommes sont souvent traités de « second-class victims (…) invisible ». Sur son site, l’organisation prône l’égalité hommes-femmes, considérant que les hommes sont lésés. La démarche, sans la nommer, est aussi masculiniste. Par exemple, pour l’organisation, c’est à cause des féministes que les violences conjugales sont considérées comme un problème de femmes…134 ou bien que des lois en faveur de l’égalité discriminent… les hommes135. Dans

cet article-tribune, Mark Brooks, de l’organisation Mankind Initiative, dénonce également « It's a scandal that in 2010 all domestic violence victims are still not being treated equally.” Il ajoute que “We reject the gendered analysis that so many in the domestic violence

establishment still pursue, that the primary focus should be female victims. Each victim should be seen as an individual and helped accordingly." Bien que les violences, aux

Royaume-Uni, à l’étranger ou envisagées au niveau global, touchent en grande majorité les femmes, l’analyse de ces violences ne peut, selon Brooks, être envisagée sous le prisme du genre. Le chiffre donné est ainsi exclusif de toute analyse plus complexe (nature des violences, violences hors conjugales, auteurs des violences).

L’argument « de choc » de ces associations (dont la première s’est vue retirer le

charitable status pour ses positions, qu’elle a récupéré ultérieurement) est de prôner

« l’humain » et « les victimes », en annihilant le caractère genré des violences. L’autre mobile est de dénoncer un manque d’accompagnement et de structures dédiées aux hommes victimes de violences, voire des lois anti-discriminations en défaveur des hommes. Nous admettons donc que politiquement, ces organisations, bien qu’agissant favorablement à la sortie de situation de détresse et de violences faites aux hommes, ont

une posture masculiniste hostile au féminisme. Pourtant, les recherches sur le genre

n’excluent pas les hommes, notamment dans une approche compréhensive des problématiques des formes de masculinités, de leurs constructions, des hommes auteurs et aussi victimes de violences. Les études sur le genre visent justement à déconstruire les propos de naturalisation des supposées caractéristiques sexuées, pour révéler que féminin et masculin sont des construits. A travers une lecture théorique du concept de 133 The Guardian, 5.09.2010 “More than 40% of domestic violence victims are male, report reveals”, written by Denis Campbell.

https://www.theguardian.com/society/2010/sep/05/men-victims-domestic-violence

134 Propos sur le site de l’organisation Parity http://www.parity-uk.org/male_dom_abuse.php 135 Propos sur le site de l’organisation Parity http://www.parity-uk.org/sex_discrimination.php

genre, rire des hommes victimes de violence s’inscrit dans un processus de discréditation, au sens de Goffman, de l’homme en tant qu’incapable de répondre aux attentes sur le masculin, de ne plus être un « vrai » homme. Quand les masculinistes tirent à bout portant sur le féminisme et le genre, c’est aussi sur ceux qu’ils prétendent défendre qu’ils font feu.

Quant aux arguments sur le manque d’étude des hommes victimes de violence, ils sont aussi malhonnêtes, puisqu’en France, par exemple, l’étude VIRAGE (Violences et Rapports de Genre) s’intéresse aux victimes femmes et hommes : « La construction d’une typologie permettra de distinguer la situation des victimes selon la gravité des situations subies et notamment d’établir dans quelle mesure les violences subies par les personnes des deux sexes se ressemblent ou au contraire se distinguent, de façon à adapter la prévention aux réalités vécues par chacun des deux sexes136 ».

1.1.2 Exclusion de dispositifs de DDG riant de l’homophobie et des hommes

homosexuels

Nous prenons, dans une approche par l’exemple, un autre dispositif pour illustrer en quoi l’analyse préalable participe à l’exclusion de supports. La vidéo, en caméra cachée elle aussi, s’intitulant « Coup de foudre entre hommes en escalator », réalisée par l’auteur- comédien-artiste Grégory Guillautin137, conduit une forme d’expérience sociale, visualisée

plus de 14 millions de fois. Ce membre du collectif NOU mine une séduction homosexuelle dans un centre commercial. Joutant de la caricature, il lance des regards langoureux, feint un baiser et touche la main d’hommes qu’il croise sur des escalators, l’un montant l’autre descendant. A visée humoristique, la « pranque » (comprendre prank, soit farce en anglais) atteint très vise ses limites : comédien abusant de clichés sur les hommes homosexuels (féminisation des attitudes corporelles jusqu’au ridicule, lascivité, caricature de la séduction), réactions gênées voire menaçantes et insultes homophobes « enculé, sale pédé » des individus naïfs à l’expérience et visés par « la drague ». Si toutes les réactions des personnes naïves ne sont pas négatives, lors d’un cas de ces « farces » à répétition, une situation provoque un conflit, qui n’est résolue que par la révélation du canular (montrer à la personne la caméra cachée). Selon nous, cette vidéo manque à ses objectifs supposés, même de divertissement, et constitue un support homophobe, par les multiples renversements auxquels les récepteurs assistent.

Nous ne nous arrêtons pas sur le caractère de divertissement, et non d’utilité publique, qui exclurait ce dispositif de notre corpus, mais nous continuons son analyse.

Le jeu du genre, par la dialectique genre/sexualité, parodie par le ridicule à la fois l’homosexualité, la séduction et l’hétéronormativité et conduit à la révélation d’un hétérosexisme violent à l’égard des personnes homosexuelles hommes. Celui-ci n’est ni décrié, ni commenté, ni dénoncé. Aucune prise de distance n’est faite, aucune

136 Enquête Nationale sur les violences subies et les rapports de genre (VIRAGE), conduite par l’Ined, présentation de l’étude.

https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/enquete-virage/

137 Greg Guillautin – NOU, 2016 « Pranque : coup de foudre entre hommes en escalator / Love escalator prank (G. Guillotin, J.

condamnation des propos homophobes, pourtant réprimables par la loi138. La vidéo

donne donc à voir un hétérosexisme supposé être drôle, sur fond musical « j’aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps » de Grégoire, un rejet et une haine de l’autre supposée risible. En évitant le conflit avec un homme naïf de l’expérience, lors de la révélation, des rires sont ajoutés sur la bande son : l’individu, dans une approche menaçante, s’est fait piéger. De quoi rit-on alors ? De la farce dont il a fait l’objet, de son comportement, du ridicule de la situation ? Le rire vient de la farce. Or, les attaques et le harcèlement dont les personnes homosexuelles sont victimes n’ont pas de caractère factice. Il paraît peu concevable de rire de violences genrées basées sur une discrimination faite à l’égard d’individus sur la base de la sexualité. C’est pourtant ce que diffuse la vidéo. Enfin pour terminer sur l’éthique chaotique du dispositif, deux éléments : d’une part une scène réinversée qui clôture la vidéo. Une femme frôle la main d’un homme dans l’escalator. Le jeune homme visé affiche un large sourire tout en dénudant la séductrice du regard. Le comportement d’un homme, pourrait conclure le message c’est ça : même s’il n’initie pas le contact, il domine en-tant-qu’homme. Il impose son regard, appelle à ce que la séductrice descende et le rejoigne. Un homme, hétérosexuel et dominant, conclut le dispositif, bien que le sujet initial du désir fut une femme. Et s’il doit faire face à une personne homosexuelle, c’est sa virilité qui est remise en question. Les hommes sont représentés à la fois comme sexistes et homophobes, condition sine qua non de leur virilité, suppose le message. D’autre part, dans l’ensemble de la vidéo, une majorité des hommes ciblés par la mise en scène sont racialisés. Bien que la majorité des hommes réagissent par un rejet de l’autre, la surreprésentation des hommes dits de couleurs vient faire écho à un cliché bien raciste : celui de leur intolérance supposée, celui d’un rapport au corps et à la tradition. En bref, le message, et surtout le procédé de DDG, est ici au service d’un message homophobe, sexiste et raciste.

De ces deux dispositifs présentés comme exemples non inclus à notre base de données ressortent deux rires : celui qui, se substituant à l’action, discrédite un homme en tant qu’homme parce qu’il est dominé, et au service d’une cause masculiniste relativement évidente. Un second rire, se substituant à la condamnation, discrédite un homme en tant qu’homme sur la base de sa sexualité, au service du divertissement qui induit, implicitement, et certainement non intentionnellement, une homophobie dont il ne serait

pas grave de rire. Dans les deux cas, non seulement les intérêts des femmes et des

hommes, hétérosexuels ou homosexuels ne sont pas servis, mais de plus c’est au renforcement d’une masculinité hégémonique qu’il est fait appel, ou à l’inverse à la discréditation de l’homme s’il ne correspond pas aux attentes faites sur les hommes de la masculinité.

Ainsi, les rires qui renversent la cause en prenant le parti des hommes, position masculiniste ou qui créent une forme de violence à l’encontre de personnes et groupes

138 Loi du 31 décembre 2004, article 22

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000423967&dateTexte=&categori eLien=id

sociaux discriminés constituent des limites infranchissables et exclusives de notre recherche. Le rire est dans ces deux exemples significatif, mais il n’est pas central ni transversal à d’autres dispositifs de DDG qui s’avèrent opposés aux intérêts des luttes tels que celles des violences faites aux femmes ou de l’homophobie.

1.2 Inclusion de dispositifs dont les créatifs sont publics ou privés

1.2.1 Critères d’inclusion : intérêt général ou tendance sociale

Alors que dans nos critères préalables, l’un d’entre eux porte sur le statut des créatifs : associations et artistes, nous avons constaté au fil de la collecte que d’autres statuts d’organisation pouvaient répondre à ces critères préalables. Dans notre base de données, les artistes représentent 33,8% des créatifs et les associations 19,1%.

Ainsi, quelques dispositifs sont des créations dont les annonceurs sont des organisations publiques ou privées lorsque cela semblera correspondre aux critères préalables.

Premièrement, en nous intéressant en premier aux dispositifs de DDG issus de la